R.D. CONGO: Scission au sein de l’Eglise «La Louange» – Les …

Le conflit qui couvait au sein de l’Eglise «La Louange» est finalement étalé sur la place publique de Kinshasa. Les pasteurs Ngalasi et Cosma Wilingula ne sont plus ensemble. Une dissidence de fait est née avec le départ du second cité, parti former sa propre église.

altMais, dans la foulée de la création de ce nouvel établissement religieux, le partant exige le partage équitable des biens meubles et immeubles acquis en commun.

Après avoir recherché un arrangement à l’amiable, indique-t-on, sans obtenir gain de cause, il envisagerait de porter le contentieux devant la justice. A en croire l’entourage du pasteur Cosma Wilingula, ce dernier a participé de manière déterminante à la promotion spirituelle et matérielle de l’église « La Louange ».

On laisse entendre qu’un immeuble situé sur Kanda-Kanda, dans la commune de Kasa-Vubu, serait sa propriété personnelle. Aussi aurait-il juré de se battre, par toutes voies de droit, pour contraindre le pasteur Ngalasi à la répartition équitable de ce patrimoine. Selon l’aile dissidente, plusieurs titres et documents de propriété des biens meubles et immeubles de l’église précitée seraient en train d’être falsifiés

La gué-guerre entre les pasteurs Ngalasi et Cosma est suivie avec beaucoup d’attention par les adeptes de l’Armée de Victoire, l’église chère à l’Archibishop Kutino Fernando. Cet intérêt se fonde sur le fait que ce ministre de Dieu croupit depuis plus de six ans à la Prison Centrale de Makala pour avoir été condamné à dix ans de prison, pour un faux attentat contre les précités. En effet, Kutino avait été accusé, devant la Cour militaire de Gombe, pour tentative d’assassinat du Pasteur Ngalasi et de son collaborateur, le pasteur Cosma Wilingula, alors qu’il séjournait en France, c’est-à-dire en dehors du pays.

En dépit de l’incongruité matérielle d’un tel projet d’assassinat et de l’absence totale de la moindre preuve pouvant soutenir l’accusation, l’Archibishop Kutino avait été frappé lourdement et injustement par la justice militaire.

Avec la séparation intervenue entre les pasteurs Ngalasi et Cosma Wilingula et leur lutte à mort pour des biens matériels, l’on devrait se poser des questions sur le coup monté et réussi contre Kutino. Cet homme de Dieu peut au moins se consoler d’une chose: son église est en train de prospérer en dépit de sa situation de prisonnier.

En effet, en plus de l’immeuble de quatre niveaux abritant le siège de la Mission Mondiale Message de Vie ou Armée de Victoire, sur la rue Nyangara, dans la commune de Ngiri-Ngiri, on apprend que cette église est en train de construire, sur fonds propres, un imposant bâtiment de quatre étages à Binza-Pigeon. Par ailleurs, l’Archibishop Kutino vient d’acquérir un appartement d’une valeur de 1.500.000 (un million cinq cent mille) Euros à Paris, sans compter une jeep Cadillac blindée comparable à celle du président américain Barack Obama.

Toutefois, l’Armée de Victoire continue de réclamer son immeuble du numéro 17 de l’avenue Kanda-Kanda, dont le dossier se trouve toujours pendant au niveau du Parquet général de la République, où les auteurs de la tricherie devraient être poursuivis pour faux et usage de faux.

Nombre de croyants pensent que la rupture entre les pasteurs Ngalasi et Cosma devrait faire réfléchir ceux qui avaient comploté contre Kutino.

L’heure est peut-être venue, pour les autorités politiques et judiciaires congolaises, de constater le caractère sentimental de sa condamnation et d’ordonner sa remise en liberté.

L’effet de boumerang est à craindre pour l’Etat congolais, car les avocats de Kutino ficellent, d’ores et déjà, la contre-attaque au niveau de la justice belge, qui pourrait être appelée à réexaminer un dossier judiciaire sans tête ni queue.

Nigeria: Deux pasteurs arrêtés pour avoir eu des relations sexuelles …

La nouvelle a été relayée le 3 janvier dans les médias. La police a arrêté deux pasteurs nigérians dans une chambre d’hôtel. Elle les a surpris durant l’acte sexuel.

Les deux pasteurs nigérians Prince Ejimole, 26 ans, et Lawrence Udo, 25 ans, ont été arrêtés et déférés devant la cour après avoir été surpris durant un acte sexuel. La …

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Election du pape: «L’Eglise cherche des pasteurs pour proclamer l …

RFI : Quelle est votre réaction à l’élection du pape François ?

Monseigneur Samuel Kleda : Je suis très content d’abord parce que le Seigneur nous a donné un autre pape. Je suis très content avec toute l’Eglise qui est à Douala et toute l’Eglise qui est au Cameroun, et aussi de toute l’Eglise qui est en Afrique.

Qu’est-ce qui vous a frappé lors de la première apparition de ce nouveau pape à la loggia du Vatican ?

D’abord, sa simplicité, sa manière d’être et le fait d’insister immédiatement sur la prière, et de prier simplement avec tous les pèlerins, tous les Romains qui étaient là et qui attendaient la grande nouvelle. Cela nous montre que c’est quelqu’un qui va chercher l’essentiel pour l’Eglise. Et quand je parle de l’essentiel pour l’Eglise ici, c’est-à-dire Jésus-Christ.

Et quand il a récité un Notre-Père, cela vous a frappé ?

Beaucoup. Cela m’a frappé parce que c’est la prière que tous les chrétiens récitent. Si les hommes parviennent à reconnaître qu’ils sont enfants de Dieu, c’est le point le plus important.

Est-ce que vous aviez déjà vu un pape qui demande à la foule de prier le Seigneur pour que celui-ci le bénisse ?

Non, c’est quelque chose de vraiment nouveau. Cela traduit un nouveau style de vie vraiment, d’un pasteur qui se présente de manière humble. L’humilité que le Christ nous a enseignée.

On dit en effet que c’est le « pape des pauvres » et qu’il habitait un modeste appartement à Buenos Aires après avoir renoncé aux fastes de l’archevêché ?

Oui mais cela, c’est tout un programme. Le fait même qu’il ait choisi le nom « François », sans doute que cela fait allusion à Saint-François d’Assise qui a pris l’évangile à la lettre en prenant les biens de son père pour les donner aux pauvres. Alors le pape François, s’il s’est retiré, c’est pour être au milieu de pauvres, pour pouvoir évangéliser ces pauvres-là par le témoignage même, comme l’exemple de Saint-François d’Assise.

« Les cardinaux ont choisi un pape qui vient du bout du monde », a-t-il dit avec un petit sourire. Un pape qui vient du continent latino-américain, est-ce que cela vous surprend ?

Cela ne me surprend pas. Ce que l’Eglise cherche, c’est d’avoir des pasteurs pour proclamer l’évangile. Peu importe l’origine. Ce qui compte, c’est la force de la personne ou le témoignage de vie de la personne parce que l’évangile ne compte pas sur le territoire, sur l’origine ou sur les lieux. Non ce que l’évangile nous demande, ce que le Christ nous demande, c’est le témoignage de vie que la personne mène.

Oui mais tout de même, le continent latino-américain n’est-il pas celui où il y a le plus de catholiques dans le monde ?

Oui, ça c’est sûr. Mais pour ma part, peu importe le lieu. Il pouvait venir de n’importe où, mais qu’on traite de Jésus-Christ, c’est cela qui est important pour moi.

Le nouveau pape n’est pas africain, êtes-vous déçu ?

Non, je viens de le dire. Ce n’est pas un problème de continent, un problème de lieu. Un pape africain pourrait être élu ou un pape d’un autre continent, c’est un service, pas une promotion. D’ailleurs, cela se montre bien dans l’attitude du cardinal Jorge Mario Bergoglio.

C’est la première fois depuis 1 300 ans qu’un pape ne vient pas du continent européen. Est-ce que ce n’est pas encourageant pour la suite ? Est-ce que ce n’est pas le signe que peut-être que la prochaine fois, ce sera un pape africain ?

Pourquoi pas ? Ca pourrait être un pape africain si réellement l’Eglise dans la prière, en écoutant l’Esprit saint, se rend compte que c’est une personne qui peut proclamer l’évangile. Cette personne pourrait être en Afrique ce n’est pas impossible.

Election du pape «LEglise cherche des pasteurs pour proclamer l …

RFI : Quelle est votre réaction à l’élection du pape François ?

Monseigneur Samuel Kleda : Je suis très content d’abord parce que le Seigneur nous a donné un autre pape. Je suis très content avec toute l’Eglise qui est à Douala et toute l’Eglise qui est au Cameroun, et aussi de toute l’Eglise qui est en Afrique.

Qu’est-ce qui vous a frappé lors de la première apparition de ce nouveau pape à la loggia du Vatican ?

D’abord, sa simplicité, sa manière d’être et le fait d’insister immédiatement sur la prière, et de prier simplement avec tous les pèlerins, tous les Romains qui étaient là et qui attendaient la grande nouvelle. Cela nous montre que c’est quelqu’un qui va chercher l’essentiel pour l’Eglise. Et quand je parle de l’essentiel pour l’Eglise ici, c’est-à-dire Jésus-Christ.

Et quand il a récité un Notre-Père, cela vous a frappé ?

Beaucoup. Cela m’a frappé parce que c’est la prière que tous les chrétiens récitent. Si les hommes parviennent à reconnaître qu’ils sont enfants de Dieu, c’est le point le plus important.

Est-ce que vous aviez déjà vu un pape qui demande à la foule de prier le Seigneur pour que celui-ci le bénisse ?

Non, c’est quelque chose de vraiment nouveau. Cela traduit un nouveau style de vie vraiment, d’un pasteur qui se présente de manière humble. L’humilité que le Christ nous a enseignée.

On dit en effet que c’est le « pape des pauvres » et qu’il habitait un modeste appartement à Buenos Aires après avoir renoncé aux fastes de l’archevêché ?

Oui mais cela, c’est tout un programme. Le fait même qu’il ait choisi le nom « François », sans doute que cela fait allusion à Saint-François d’Assise qui a pris l’évangile à la lettre en prenant les biens de son père pour les donner aux pauvres. Alors le pape François, s’il s’est retiré, c’est pour être au milieu de pauvres, pour pouvoir évangéliser ces pauvres-là par le témoignage même, comme l’exemple de Saint-François d’Assise.

« Les cardinaux ont choisi un pape qui vient du bout du monde », a-t-il dit avec un petit sourire. Un pape qui vient du continent latino-américain, est-ce que cela vous surprend ?

Cela ne me surprend pas. Ce que l’Eglise cherche, c’est d’avoir des pasteurs pour proclamer l’évangile. Peu importe l’origine. Ce qui compte, c’est la force de la personne ou le témoignage de vie de la personne parce que l’évangile ne compte pas sur le territoire, sur l’origine ou sur les lieux. Non ce que l’évangile nous demande, ce que le Christ nous demande, c’est le témoignage de vie que la personne mène.

Oui mais tout de même, le continent latino-américain n’est-il pas celui où il y a le plus de catholiques dans le monde ?

Oui, ça c’est sûr. Mais pour ma part, peu importe le lieu. Il pouvait venir de n’importe où, mais qu’on traite de Jésus-Christ, c’est cela qui est important pour moi.

Le nouveau pape n’est pas africain, êtes-vous déçu ?

Non, je viens de le dire. Ce n’est pas un problème de continent, un problème de lieu. Un pape africain pourrait être élu ou un pape d’un autre continent, c’est un service, pas une promotion. D’ailleurs, cela se montre bien dans l’attitude du cardinal Jorge Mario Bergoglio.

C’est la première fois depuis 1 300 ans qu’un pape ne vient pas du continent européen. Est-ce que ce n’est pas encourageant pour la suite ? Est-ce que ce n’est pas le signe que peut-être que la prochaine fois, ce sera un pape africain ?

Pourquoi pas ? Ca pourrait être un pape africain si réellement l’Eglise dans la prière, en écoutant l’Esprit saint, se rend compte que c’est une personne qui peut proclamer l’évangile. Cette personne pourrait être en Afrique ce n’est pas impossible.

Seneweb News : Nigeria: Deux pasteurs arrêtés pour avoir eu des …

La nouvelle a été relayée dans les médias. La police a arrêté deux pasteurs nigérians dans une chambre d’hôtel. Elle les a surpris durant l’acte sexuel.

Les deux pasteurs nigérians Prince Ejimole, 26 ans, et Lawrence Udo, 25 ans, ont été arrêtés et déférés devant la cour après avoir été surpris durant un acte sexuel. La scène se déroulait dans une chambre d’hôtel de Ijeshatedo dans l’Etat de Lagos, sud-ouest du Nigéria.

Les deux inculpés se sont vus accuser d’acte inapproprié contre les lois de la nature et ont dû immédiatement comparaître devant la magistrate Madame Awogboro. L’enquête a prouvé qu’ils se retrouvaient régulièrement dans le même hôtel. Un des employés a déclaré qu’ils usaient toujours de la même excuse, à savoir le besoin de prier de manière isolée.

Le rapport journalistique prétend que les deux hommes ont été repérés sur dénonciation. Ils auraient forcé l’un de leur collègue prêtre à avoir des relations avec eux. Ils lui donnèrent rendez-vous à l’hôtel sous le pretexte de la prière. Le prêtre qui serait la victime, Chidiebere Mozie, affirme que lorsqu’ils sont entrés dans la chambre de l’hôtel Ejimole a commencé à mordiller son torse et s’est déshabillé afin de le violer. Il a alors fait sonner l’alarme qui a alerté le personnel. Celui-ci a accouru et a déclaré qu’ils se doutaient de l’activité des prêtres depuis un moment.

Le service de sécurité a ensuite prévenu la police de Ijeshatedo qui les a arrêtés et emmenés au poste. Ils furent aussitôt accusés de pratiques sexuelles déplacées.

Nouveau!:   Retrouvez toutes les archives concernant Nigeria de 2006 à ce jour.

Auteur:  SenewebNews    

Quatre nouveaux pasteurs consacrés par le Centre international de …

L’ambiance était à la fête ce 9 mars au Centre international de mission de délivrance et d’intercession (CIMIDI) Central de Saabtenga, un village situé à la sortie de la ville sur l’axe Ouagadougou-Ouahigouya. L’Église évangélique fondée par le prophète Emmanuel Sawadogo a accueilli en son sein quatre nouveaux pasteurs au cours d’une cérémonie marquée par plusieurs prestations musicales, dont celle de la chanteuse Ella Nikiema et du groupe Le Flambeau.

Deux des pasteurs, Samuel Sawadogo et Jean-Claude Ouédraogo, sont liés au CIMIDI Central. De leur côté, Emile Ouédraogo et Jacob Israël Ouédraogo relèvent respectivement du CIMIDI Tampouy et du CIMIDI Ouahigouya.

« Dieu ne choisit pas les personnes qualifiées, il qualifie les personnes choisies », a souligné dans son message de consécration le révérend pasteur Emmanuel Kiemtoré. Il a ensuite rappelé aux futurs hommes d’Église « les trois grandes obligations de leur ministère que sont la loyauté, la fidélité et l’honneur ». « Ces jeunes hommes sont là depuis la fondation de l’Église sous le hangar en 2006 ; ils ont montré leur fidélité et leur loyauté envers moi et envers Dieu », a d’ailleurs fait remarquer le prophète Emmanuel Sawadogo avant de consacrer officiellement les quatre nouveaux pasteurs. Citant Jean (13:5), « puis il met de l’eau dans un bassin et il commença à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint », le fondateur du CIMIDI a lavé les pieds de ses disciples. « Cet acte est un symbole de sainte éducation, d’humilité et d’amour de son prochain », a-t-il résumé. Leurs fronts ont ensuite été oints d’huile, qui symbolise « l’Esprit du Seigneur qui les suivra dans leur ministère ». Après quoi chacun a reçu une Bible et une attestation de consécration. Les femmes des nouveaux pasteurs ont également reçu la bénédiction de circonstance après avoir, promis « de les accompagner dans leur ministère ».

La consécration a été suivie d’une prière prophétique prononcée par le pasteur Emilie Sawadogo, épouse du prophète fondateur. En conclusion, le bishop MC Claver Yaméogo, ex-animateur de radio devenu ministre du Christ, a livré un message centré sur la loyauté et la déloyauté au sein de l’Église. Il a rappelé aux nouveaux pasteurs qu’ils devaient une loyauté sans faille à leur père spirituel, Emmanuel Sawadogo. Les quatre hommes d’Eglise l’ont d’ailleurs remercié publiquement à tour de rôle. Ils en ont fait de même avec leurs familles et amis et avec les fidèles qui s’étaient déplacés pour l’occasion, avant de clore la cérémonie par la prise de photos officielles.

Nigeria Deux pasteurs arrêtés pour avoir eu des relations …

Les deux pasteurs nigérians Prince Ejimole, 26 ans, et Lawrence Udo, 25 ans, ont été arrêtés et déférés devant la cour après avoir été surpris durant un acte sexuel. La scène se déroulait dans une chambre d’hôtel de Ijeshatedo dans l’Etat de Lagos, sud-ouest du Nigéria.

Les deux inculpés se sont vus accuser d’acte inapproprié contre les lois de la nature et ont dû immédiatement comparaître devant la magistrate Madame Awogboro. L’enquête a prouvé qu’ils se retrouvaient régulièrement dans le même hôtel. Un des employés a déclaré qu’ils usaient toujours de la même excuse, à savoir le besoin de prier de manière isolée.

Le rapport journalistique prétend que les deux hommes ont été repérés sur dénonciation. Ils auraient forcé l’un de leur collègue prêtre à avoir des relations avec eux. Ils lui donnèrent rendez-vous à l’hôtel sous le pretexte de la prière. Le prêtre qui serait la victime, Chidiebere Mozie, affirme que lorsqu’ils sont entrés dans la chambre de l’hôtel Ejimole a commencé à mordiller son torse et s’est déshabillé afin de le violer. Il a alors fait sonner l’alarme qui a alerté le personnel. Celui-ci a accouru et a déclaré qu’ils se doutaient de l’activité des prêtres depuis un moment.

Le service de sécurité a ensuite prévenu la police de Ijeshatedo qui les a arrêtés et emmenés au poste. Ils furent aussitôt accusés de pratiques sexuelles déplacées.

ACCES DES PASTEURS AUX RESSOURCES PASTORALES Le Sénégal se dotera …

Pour régler les problèmes qui assaillent aujourd’hui les éleveurs, à savoir : le passage de leur bétail et la culture fourragère, le Sénégal veut se doter, d’ici septembre 2013, d’un code pastoral à l’image des voisins du Mali, de la Mauritanie et du Niger.

Face à la sécheresse, à l’avancée du front agricole et à l’augmentation de la population qui fait que beaucoup de villes sont en train de s’agrandir, le milieu pastoral se trouve aujourd’hui confronté à des problèmes comme le passage du bétail et même des problèmes pour la culture fourragère. Pour pallier ce manque d’espace et réglementer la conduite et l’accès des pasteurs aux ressources pastorales en évitant les conflits, le ministère de l’Elevage a procédé hier, au lancement des travaux du comité de pilotage chargé de l’élaboration du code pastoral sénégalais.  Le ministre de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye, qui a présidé les travaux, a indiqué, qu’à l’image de ses voisins du Mali, de la Mauritanie et du Niger, l’heure est venue pour le Sénégal de se doter d’un code pastoral. Car, souligne le ministre : «Pour accéder aux pâturages, les éleveurs sénégalais rencontrent énormément de difficultés, d’autant plus que nous avons le pastoralisme comme mode de gestion de notre élevage».

Ce code pastoral dont l’échéance de finalisation est fixée au mois de septembre prochain, va se faire, selon le ministre, de «manière inclusive», c’est-à-dire, avec la participation de tout le monde, plus principalement des agriculteurs et des éleveurs. C’est d’ailleurs, selon M. Ndiaye, ce qui explique le choix de cinq zones écologiques comme le Ferlo, le Bassin arachidier, le Sénégal oriental, la Vallée du Fleuve et les Niayes où des concertations auront lieu avec tous les acteurs, y compris les collectivités locales. Car, comme l’a souligné Mme le ministre, la loi sur le domaine national leur attribue des responsabilités par rapport à la terre.

Selon le ministre, c’est la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale qui avait demandé à ce qu’un code pastoral puisse être élaboré comme cela a été fait au niveau des autres pays qui sont autour du Sénégal. A ce titre, il fallait délimiter des terres pour le parcours du bétail afin de permettre aux éleveurs d’accéder aux pâturages. En plus, rappelle le ministre, «la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale avait exigé que le ministère de l’Elevage puisse élaborer non seulement le programme national de développement de l’élevage pour les dix prochaines années mais également qu’il puisse élaborer un code pastoral qui permet de prendre en compte les préoccupations des éleveurs, des pasteurs en ce qui concernent l’accès au foncier». A l’en croire, Il y a eu des décrets qui ont eu à organiser cet accès au niveau des pâturages avec l’organisation des terres. D’ailleurs, elle a informé qu’il existe, à Kolda et Kédougou un programme pour l’aménagement de parcelles et de superficies pour permettre aux éleveurs d’avoir de lieux de jouissance pour leur cheptel.

Le retour de la taxe sur le bétail réclamé

Suite à la forte sécheresse qui l’avait frappé, le Sénégal avait décidé de supprimer la taxe sur le bétail. Aujourd’hui, des personnes comme Alé Lô, président de l’Association nationale des communautés rurales et de l’Union des associations des élus locaux, pensent qu’il faut faire revenir cette taxe. M. Lô qui, participait hier à l’atelier de lancement des travaux du comité de pilotage chargé de l’élaboration du code pastoral, justifie ce retour par le fait qu’aujourd’hui, les hivernages pluvieux ont repris et qu’il y a une croissance au niveau de l’élevage. «Il faudrait restaurer cette taxe», a-t-il fait savoir. A l’en croire, c’est une taxe et non pas un impôt, c’est-à-dire une contrepartie.

«Il faudrait que la taxe sur le bétail soit restaurée et qu’en contrepartie, les collectivités locales puissent inscrire dans leur budget, des moyens conséquents pouvant être au moins équivalents aux montants de la taxe et que ces montants reviennent à l’élevage en termes de tracés de zones de pâturage, de parc de vaccination, et de lutte contre le vol du bétail», a plaidé Alé Lô. Et comme l’a précisé, Aminata Mbengue Ndiaye, actuellement pour la vaccination du cheptel, les agents rencontrent énormément de difficultés dues au fait que, dans la plupart des communautés rurales, il n’y a plus de parc à vaccination. Selon le ministre, le retour de la taxe sera une opportunité pour mettre à la disposition des éleveurs ces infrastructures dont ils ont besoin.

Charles Malick SARR

Les pasteurs Ngalasi et Cosma à couteaux tirés – LeCongolais v2.7

Kutino Fernando 4

Kinshasa — Le conflit qui couvait au sein de l’église « La Louange » est finalement étalé sur la place publique de Kinshasa. Les pasteurs Ngalasi et Cosma Wilingula ne sont plus ensemble. Une dissidence de fait est née avec le départ du second cité, parti former sa propre église.

Mais, dans la foulée de la création de ce nouvel établissement religieux, le partant exige le partage équitable des biens meubles et immeubles acquis en commun.

Après avoir recherché un arrangement à l’amiable, indique-t-on, sans obtenir gain de cause, il envisagerait de porter le contentieux devant la justice. A en croire l’entourage du pasteur Cosma Wilingula, ce dernier a participé de manière déterminante à la promotion spirituelle et matérielle de l’église « La Louange ».

On laisse entendre qu’un immeuble situé sur Kanda-Kanda, dans la commune de Kasa-Vubu, serait sa propriété personnelle. Aussi aurait-il juré de se battre, par toutes voies de droit, pour contraindre le pasteur Ngalasi à la répartition équitable de ce patrimoine. Selon l’aile dissidente, plusieurs titres et documents de propriété des biens meubles et immeubles de l’église précitée seraient en train d’être falsifiés

Confusion chez les bourreaux de Kutino

La gué-guerre entre les pasteurs Ngalasi et Cosma est suivie avec beaucoup d’attention par les adeptes de l’Armée de Victoire, l’église chère à l’Archibishop Kutino Fernando. Cet intérêt se fonde sur le fait que ce ministre de Dieu croupit depuis plus de six ans à la Prison Centrale de Makala pour avoir été condamné à dix ans de prison, pour un faux attentat contre les précités. En effet, Kutino avait été accusé, devant la Cour militaire de Gombe, pour tentative d’assassinat du Pasteur Ngalasi et de son collaborateur, le pasteur Cosma Wilingula, alors qu’il séjournait en France, c’est-à-dire en dehors du pays.

En dépit de l’incongruité matérielle d’un tel projet d’assassinat et de l’absence totale de la moindre preuve pouvant soutenir l’accusation, l’Archibishop Kutino avait été frappé lourdement et injustement par la justice militaire.

Avec la séparation intervenue entre les pasteurs Ngalasi et Cosma Wilingula et leur lutte à mort pour des biens matériels, l’on devrait se poser des questions sur le coup monté et réussi contre Kutino. Cet homme de Dieu peut au moins se consoler d’une chose : son église est en train de prospérer en dépit de sa situation de prisonnier.

En effet, en plus de l’immeuble de quatre niveaux abritant le siège de la Mission Mondiale Message de Vie ou Armée de Victoire, sur la rue Nyangara, dans la commune de Ngiri-Ngiri, on apprend que cette église est en train de construire, sur fonds propres, un imposant bâtiment de quatre étages à Binza-Pigeon. Par ailleurs, l’Archibishop Kutino vient d’acquérir un appartement d’une valeur de 1.500.000 (un million cinq cent mille) Euros à Paris, sans compter une jeep Cadillac blindée comparable à celle du président américain Barack Obama.

Dieu continue de faire grâce à son serviteur malgré son statut d’homme privé de liberté.

Toutefois, l’Armée de Victoire continue de réclamer son immeuble du numéro 17 de l’avenue Kanda-Kanda, dont le dossier se trouve toujours pendant au niveau du Parquet général de la République, où les auteurs de la tricherie devraient être poursuivis pour faux et usage de faux.

Nombre de croyants pensent que la rupture entre les pasteurs Ngalasi et Cosma devrait faire réfléchir ceux qui avaient comploté contre Kutino.

L’heure est peut-être venue, pour les autorités politiques et judiciaires congolaises, de constater le caractère sentimental de sa condamnation et d’ordonner sa remise en liberté.

L’effet de boumerang est à craindre pour l’Etat congolais, car les avocats de Kutino ficellent, d’ores et déjà, la contre-attaque au niveau de la justice belge, qui pourrait être appelée à réexaminer un dossier judiciaire sans tête ni queue.

JACQUES KIMPOZO/LP

Ordination de neuf nouveaux pasteurs de l’IECA – Angola Press

11/03/13 13:46 Lubango
Ordination de neuf nouveaux pasteurs de l’IECA

Lubango- Neuf nouveaux pasteurs de l’Eglise Evangélique Congrégationnelle en Angola (IECA) ont été ordonnés dimanche, à Lubango, chef-lieu de la province de Huíla, à la clôture du conseil exécutif national de cette confession religieuse, a-t-on appris de
bonne source.

 

Selon la source, il s’agit de huit hommes et une femme qui seront  intronisés le 24 mars prochain dans l’une des paroisses de Huíla.

 

Avec cette ordination, indique-t-on, IECA compte actuellement 229 pasteurs sur l’ensemble du territoire national.

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