Saint-Christol-lez-Alès : le pasteur Daniel Bruguière quitte la commune

Ils étaient tous là, paroissiens, amis, toutes confessions confondues, bénévoles, musiciens, pour un au revoir au pasteur Daniel Bruguière. D’ici quelques jours, il quittera la commune de Saint-Christol après 15 ans de présence, pour rejoindre la paroisse de l’église réformée évangélique de Saint-Hippolyte-du-Fort. Emotion, gravité, se lisaient sur tous les visages pour cette ultime rencontre. Un hommage à la mesure de la personnalité de celui que tous appelaient simplement Daniel.

Que ressentez-vous au moment de quitter la commune, après tout ce temps passé ici ?

Notre départ de Saint-Christol est difficile à comprendre, difficile à accepter pour nombre de paroissiens, mais c’est un devoir que nous voulons vivre avec obéissance et confiance. Ce devoir s’impose par le fonctionnement de notre Eglise qui veut que ses pasteurs ne restent pas à vie sur le même poste.

La conscience de notre imperfection, nous convainc du bien-fondé de ce principe de changement, même si cela est difficile à vivre pour nous, comme pour nos amis. Je dis ” nous “, car Il y a le pasteur, mais il y a aussi l’épouse du pasteur, Monique qui a beaucoup contribué à ce que mon ministère soit ce qu’il a été.

Quel regard portez-vous sur votre ministère, durant toute cette période ?

Dans la paroisse protestante, comme dans la commune, j’ai certainement été plus un animateur qu’un théologien ! Animer, c’est faire vivre. Contribuer à faire vivre ensemble et dans l’espérance, est pour moi une priorité fondée sur l’Evangile.

Je pense à ce que j’ai appris auprès des personnes que j’ai accompagnées dans leurs derniers mois de vie sur terre : elles ont commencé à m’apprendre à mourir. Je pense à tout ce que j’ai appris auprès des chrétiens dans l’épreuve: ils m’ont appris l’humilité, la beauté, la profondeur, la valeur de la foi. Je pense à tout ce que j’ai appris auprès des personnes âgées : elles ont commencé à m’apprendre à vieillir. Je pense à tout ce que j’ai appris auprès des jeunes : le potentiel qu’ils ont, pour faire des choses bien. Je pense à tout ce que j’ai appris auprès de croyants d’autres confessions que la mienne et auprès de personnes qui se disent incroyantes :ils m’ont fait sortir de mon cocon !

Je dis merci à chacun pour tout ce que j’ai appris, ce que j’ai partagé avec eux Ce sont des moments très forts que nous avons vécus dans la joie et dans la peine, dans l’action, la réflexion, le service de l’Eglise. Merci Aurélien pour m’avoir choisi comme parrain.Tout est inoubliable.

CAMEROUN :: Epc consistoire Ntem : Le temple d’Ebolowa scellé :: CAMEROON

CAMEROUN :: Epc consistoire Ntem : Le temple d?Ebolowa scell? :: CAMEROONCAMEROUN :: Epc consistoire Ntem : Le temple d’Ebolowa scellé :: CAMEROON La décision a été prise hier par le préfet pour trouble à l’ordre public.

Le révérend docteur Baudelaire Zo’omevele, de la faction dissidente du called meeting est accusé d’avoir fait irruption dans le temple Epc d’Ebolowa-ville où il a été affecté par sa faction dissidente, mais rejeté par les paroissiens. « Il est arrivé vers 7h20. Il est entré dans le temple pendant que les diacres dressaient la table sainte. Il a porté tout le service et l’a versé dans un seau en déclarant qu’il n’y’aura pas de consécration ici. Nous sommes des gangsters, il n’y aura pas de consécration et il est sorti », témoigne Emmanuel Yaka, diacre à la paroisse Epc d’Ebolowa-ville.

Le scandale fait couler beaucoup de salive depuis hier, dimanche 28 août 2016. « Vous pouvez aller constater. Il y a eu des gaffes dedans. Nous avons trouvé des diaconesses de la paroisse en train de préparer les éléments de la sainte cène. On a demandé à ces diacres d’arrêter parce qu’on a dit qu’il n’y’a pas consécration pastorale aujourd’hui. Ce sont les dissidents qui devaient consacrer leurs pasteurs. Et cette paroisse appartient désormais au consistoire Ntem et eux, ils ne sont plus du consistoire Ntem. On leur a donc demandé d’arrêter », répond le révérend docteur Baudelaire Zo’omevele.

Impossible d’entrer dans le temple pour un quelconque constat, puisque juste après l’incident, la police et la gendarmerie ont investi les lieux et empêché toute entrée. A l’extérieur, le long des trottoirs jouxtant l’église, on remarque des querelles vives. Entre paroissiens et pasteurs, mais aussi et surtout, entre les paroissiens et les autorités.

Le gouverneur dépassé

« Vous êtes des pauvres types. Vous ne cherchez que notre argent », lance le candidat ancien d’église Emile Mbalkam au pasteur Fléton Zilly Ngo’o. Et lui de rétorquer, « je mange ton argent ? Toi, tu es riche ? ». « On ne veut plus de vous les pasteurs, vous n’êtes là que pour notre argent », tempête dame Nkomo, diaconesse à Angalé à la vue des pasteurs Henri Avini, Lucien Azombo, Se’e Eboutou et Bika Eda, tous de la faction dissidente du called meeting.

C’est dans ce climat de tension qu’arrive Marcel Victor Mendel Ngangué, le préfet du département de la Mvila, pour sceller le temple. « Pourquoi ? C’est nous qui avons donné le terrain et notre argent pour construire l’église et non les pasteurs ! », fulmine sa majesté Evelyne Kabeyene, paroissienne. « On vous a payé combien ? », lance la foule au préfet, soupçonné d’avoir perçu une enveloppe de la faction dissidente du called meeting pour fermer les temples de la ville. A cette accusation, le commissaire central de la ville d’Ebolowa a laissé entendre que le préfet est au courant.

« Pourquoi  seulement chez nous ? Pourquoi ne le faites-vous pas chez les catholiques ? Les autorités, les policiers et gendarmes sont catholiques c’est pourquoi ils nous ferment », accuse Marie Solange Mvele, ancienne d’église à Ebolowa-ville. La crise qui mine le consistoire Ntem de l’église presbytérienne camerounaise exaspère les autorités.

Vendredi, 26 août 2016, Félix Nguélé Nguélé, le gouverneur de la région du Sud, a tenu une réunion de réconciliation des deux factions dissidentes du consistoire Ntem dans son cabinet, après l’échec de la rencontre organisée par le député Jean-Jacques Zam, le sénateur Raymond Mbita et le délégué du gouvernement Guy Roger Zo’o Olouman. Séance tenante, les deux factions dissidentes ont engagé une vive querelle devant le gouverneur qui, dépassé par les événements, les a tout simplement mis à la porte.

Les Pasteurs pour la Paix en butte à une attaque contre la solidarité

Photo: JUAN ANTONIO BORREGO

Pendant un quart de siècle, l’organisation IFCO/Pasteurs pour la Paix a fait don à Cuba (et à beaucoup d’autres pays) de tout genre de matériel : médicaments, véhicules, fournitures scolaires…

Selon Gail Walker, directrice exécutive de cette organisation, ces actions doivent être perçues comme un témoignage d’amour et de solidarité envers le peuple cubain, et contre le blocus qui est imposé à l’Île.

Les Pasteurs pour la Paix travaillent sans aucun but lucratif et, le propre gouvernement des États-Unis l’a considéré comme « une organisation qui organise des collectes d’argent ou mène des actions au service d’une cause spécifique ou de plusieurs causes ».

Ce statut exemptait les Pasteurs pour la Paix du paiement d’impôts.

« C’est pourquoi, cela n’a aucun sens que pour notre travail avec Cuba l’Internal Revenue Service (IRS, l’agence du gouvernement des États-Unis qui collecte l’impôt sur le revenu et des taxes diverses) veuille nous priver de notre statut d’organisation sans but lucratif », soulignait Gail Walker dans une interview avec la journaliste Rosa Miriam Elizalde, du site Cubadebate.

« Tout portait à penser que le président Barack Obama, du fait de son opposition à l’ “embargo”, respecterait le travail d’IFCO/Pasteurs pour la Paix. Mais la réalité, c’est que malgré la nouvelle approche sur Cuba que partagent de nombreux secteurs aux États-Unis, cette attention assez particulière suscitée par Cuba n’a pas été totalement bénéfique à l’Île ou à ses amis. Il faut reconnaître qu’aux États-Unis il existe une campagne visant à étouffer Cuba et ses principes révolutionnaires », a-t-elle ajouté.

« Si l’IRS parvient à nous enlever ce statut, notre organisation devra payer des impôts sur les revenus qu’elle reçoit des donateurs et elle verra son budget amputé et son avenir gravement compromis », a indiqué Walker.

De plus, elle a ajouté que certains des donateurs réduiraient leur donation ou cesseraient de la faire s’ils ne peuvent pas bénéficier, comme le prévoit la loi, d’une exonération d’impôts pour contribution humanitaire.

Elle a expliqué que pour mener à bien leurs projets, ils devront recourir à d’autres sponsors ayant un statut intact.

« C’est pourquoi nous avons demandé de l’aide à notre réseau de soutien pour certaines tâches, dont la signature d’une pétition numérique adressée au président Barack Obama, au président de la Commission de l’IRS, John Koskinen, et à une dizaine de membres du Congrès qui ont défendu des positions progressistes et se sont déclarés en faveur d’une amélioration des liens avec l’Île », a-t-elle affirmé.

« Nous avons l’espoir qu’un grand nombre de signataires nous permettra de dénoncer et de faire part de cette attaque insensée à nombre de législateurs qui se sont déjà prononcés en faveur de la levée du blocus ».

« Cependant, malgré les sanctions que nous appliquera le gouvernement des États-Unis, nous serons toujours aux côtés de ceux qui souffrent et nous resterons fermes dans notre mission qui consiste à assister les dépossédés et lutter contre les injustices humaines et les violations des droits civiques.

LA RÉPONSE DE CUBA

Comme il fallait s’y attendre, Cuba n’a pas tardé à manifester son soutien aux Pasteurs pour la Paix.

Ainsi, l’Institut cubain d’amitié avec les Peuples (ICAP), a rendu public un message condamnant cette situation et exhortant « tous les amis du monde à se joindre au soutien solidaire à cette organisation humanitaire ».

« Nous nous solidarisons avec nos frères d’IFCO/Pasteurs pour la Paix, qui (…) ont mené de nombreux projets sociaux et communautaires en faveur des classes pauvres aux États-Unis et à l’étranger, et ont bravé le blocus imposé pendant plus de 50 ans par ce gouvernement à notre pays », est-il signalé dans le communiqué paru sur le site de l’ICAP.

Le document ajoute que des organisations comme celle-ci « sont nécessaires dans ce monde marqué par les guerres et les injustices sociales », et qu’ « une attaque contre IFCO est une attaque contre la solidarité ».

Précisément, l’éducation a été l’un des principaux secteurs bénéficiaires des actions bénévoles d’IFCO/Pasteurs pour la Paix, qui ces dernières années lui a fait don d’importantes quantités de matériel scolaire », a déclaré à Granma Cira Piñeiro Alonso, première vice-ministre de ce secteur.

Elle a précisé que l’éducation technique et professionnelle a reçu du matériel de soutien à l’apprentissage, des ressources et des outils pour le développement des habiletés dans les écoles des métiers, et que des dons de bus scolaires ont été remis par les Pasteurs pour la Paix aux écoles spéciales.

Cette organisation a également fait don de cahiers, de crayons, feutres, articles de papeterie, kits de découpage et jouets, entre autres matériels aux garderies et aux jardins d’enfants.

Selon Piñeiro, ces ressources ont permis à l’État cubain de palier certaines pénuries découlant du blocus, qui entravent l’acquisition de matériel indispensable pour l’enseignement, ce qui fait que l’éducation cubaine se joint à la gratitude et aux témoignages de solidarité avec la cause des Pasteurs pour la Paix.

Pourquoi le silence de nos pasteurs sur l’homosexualité

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Un seul livre de Robert Reilly, conseiller spécial de Ronald Reagan avant de devenir haut conseiller pour la stratégie de l’information du secrétaire à la Défense des Etats-Unis, n’a jamais été chroniqué par la grande presse dans son pays : Making Gay Okay. « Comment on rend le “gay” acceptable », dit le titre de cet ouvrage important pour comprendre le changement de culture auquel nous assistons. Important mais tabou. La question est politiquement incorrecte au point que même les évêques catholiques des Etats-Unis sont peu nombreux à l’évoquer. Pourquoi ce silence de nos pasteurs à propos de l’homosexualité ? C’est la question que John-Henry Westen de LifeSiteNews a posée à l’auteur. Nous donnons ici notre traduction intégrale de cet entretien.
 

Un ancien conseiller de Reagan dénonce le silence des pasteurs sur l’homosexualité
Dans votre livre, vous notez que la loi naturelle est à la base de l’opposition à l’acceptation du comportement homosexuel qui constitue une véritable menace pour la culture. Ces derniers mois, nous avons pu constater que cette acceptation menace plus précisément les chrétiens et les catholiques, mais peu de leaders catholiques osent en parler.

 
— L’enseignement sur la loi naturelle est au cœur de l’Eglise catholique. Il semblerait qu’on abandonne la foi et la raison au même moment, pour céder à la sentimentalité. Il paraîtrait que certains responsables de l’Eglise se soient alignés sur ce programme (gay), ou qu’à tout le moins ils aient choisi de garder un silence complet à son propos. Le silence implique le consentement.
 
Le fait qu’ils n’aient pas été plus nombreux à s’élever contre ce mensonge grotesque à propos de l’humanité est très démoralisant.
 

Pourquoi ce silence des leaders de l’Eglise ?

 
— On trouve une partie de la réponse dans La cité de Dieu de saint Augustin. Au livre 1, chapitre 9 il écrivait à propos de ceux qui font le mal : « Il arrive souvent que, par une dangereuse dissimulation, nous feignons de ne pas voir leurs fautes, pour n’être point obligés de les instruire, de les avertir, de les reprendre et quelquefois même de les corriger, et cela, soit parce que notre paresse ne veut pas s’en donner le soin, soit parce que nous n’avons pas le courage de leur rompre en visière, soit enfin parce que nous craignons de les offenser et par suite de compromettre des biens temporels que notre convoitise veut acquérir ou que notre faiblesse a peur de perdre. » Je crois que cela explique une bonne partie du problème.
 
Au vu de l’histoire cependant, nous ne devrions pas trop nous étonner devant le silence ou la complicité. Rappelez-vous la phrase lumineuse de Peter Kreeft : « Le premier évêque à avoir accepté une subvention publique était Judas. » Sous Henri VIII, un seul évêque demeura fidèle : saint John Fisher. (Nous faisons certainement mieux à notre époque, grâce à Dieu !) Je viens de lire Mon combat contre Hitler du grand Dietrich von Hildebrand. Il y raconte comment certains évêques catholiques ont collaboré intellectuellement avec les Nazis, acceptant et allant même jusqu’à promouvoir les rationalisations nécessaires à l’affirmation de la légitimité du régime nazi.
 

Robert Reilly ne craint pas de faire une analogie entre le nazisme et la culture gay
Ne pensez-vous pas qu’il soit excessif d’établir une analogie avec les temps du nazisme ?

 
— Je ne crois pas abuser en faisant référence à l’Allemagne nazie de 1935 pour faire une analogie avec les événements présents. C’est le moment où les lois de Nuremberg sont entrées en vigueur : celles qui ont privé les Juifs de leur citoyenneté allemande, interdisant les mariages entre non Juifs et Juifs.
 
Sans doute, il y avait encore beaucoup de gens de valeur, droits dans leurs bottes en Allemagne en ce temps-là, y compris de nombreux catholiques, mais à partir de ce moment-là ils ont été obligés de se taire sur l’enseignement nazi à propos de la supériorité raciale, parce que cet enseignement était inscrit dans la loi de l’Etat. Je suis sûr que beaucoup de personnes opposées à la théorie raciale de l’histoire se disaient alors, comme le font aujourd’hui beaucoup de gens à propos du « mariage » homosexuel : « Eh bien, c’est une affaire perdue. Laissons-la tranquille et allons de l’avant. »
 
Ils avaient sans doute trop peur pour envisager ce vers quoi ils allaient, de même qu’aujourd’hui on évite de penser aux conséquences du complet déni de réalité que suppose le « mariage » homosexuel. Quiconque pense que nous sommes au cœur d’un déni de réalité un tant soit peu moins profond que celui de l’Allemagne en 1935 se fait délibérément des illusions. Le succès du rêve LGBT requiert l’oblitération du réel et la mise à l’écart de ceux qui insistent pour dire l’existence de la réalité.
 

Que faites-vous de l’approche de certains évêques catholiques qui ont choisi, lorsqu’on les interroge sur les « gays », de faire une citation partielle du Catéchisme pour n’en retenir que l’enseignement conforme aux temps modernes – ceux qui citent seulement la phrase « Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste » ?

 
— A l’évidence, la vraie question aujourd’hui n’est pas celle de la « discrimination injuste » envers les homosexuels mais la soumission forcée à l’idéologie du genre LGBT. La question, largement artificielle, de la discrimination est utilisée comme une arme pour exiger la conformité totale au programme LGBT. Je raconte l’histoire complète de la manière dont cette contrainte se met en place dans mon livre, Making Gay Okay: How Rationalizing Homosexual Behavior Is Changing Everything («  Rendre le “gay” acceptable : comment la rationalisation du comportement homosexuel est en train de tout changer »). Ceux qui souffrent aujourd’hui de la discrimination sont ceux qui insistent pour dire la vérité. George Orwell l’a déjà fait remarquer : « Plus une société s’éloigne de la vérité, plus elle haïra ceux qui la proclament. »
 
Propos de Robert Reilly recueillis par John-Henry Westen. Traduction :
 

Anne Dolhein

Grande-Bretagne: Des évangéliques se mobilisent contre l’exploitation sexuelle des mineures

Des évangéliques regroupés sous l’appellation «Street pastors» tirent la sonnette d’alarme dans le Daily Mirror du 27 août. Ils dénoncent le scandale de l’exploitation sexuelle des mineures à Telford. Ces dernières années, une centaine d’adolescentes ont été manipulées par des bandes de prédateurs sexuels d’origine pakistanaise dans cette ville.

Les «pasteurs de rue» proviennent des Eglises évangéliques de la ville. Depuis cinq ans, ces patrouilles de nuit écoutent et assistent les jeunes sortant de boîtes de nuit.

Elles ont notamment empêché des victimes de suivre des prédateurs qui leur offraient de la drogue dans leur voiture. Les «Street pastors» ont également effectué de nombreux signalements à la police.

Leur coordinateur, le pasteur baptiste Keith Osmund-Smith, a confié au Mirror qu’il n’était pas sûr que leurs dépositions aient été suffisamment prises en compte par la police: «Au début, nos rapports parvenaient à plusieurs officiers haut gradés. Je n’étais jamais sûr que les informations que nous remontions aboutissaient à des actions sérieuses.»

Des crimes du même genre avaient abouti en 2012 à la condamnation de sept personnes. Malgré ce procès, la police n’a que récemment amélioré sa procédure pour traiter les signalements. Telford compte 155 000 habitants et le taux de crimes sexuels contre les enfants est le plus élevé du Royaume-Uni.

L’affaire rappelle celle de Rotherham, révélée en 2014. 1400 mineures avaient été victimes de viols et de prostitution forcée dans cette ville entre 1997 et 2013. Certains fonctionnaires avaient réussi à entraver le fonctionnement de la police. Ils craignaient les accusations de racisme. Les coupables étaient là aussi issus de la communauté pakistanaise.

La rédaction d’evangéliques.info / Daily Mirror – 29 août 2016 15:36

Pape François : la Miséricorde doit être au cœur de toute action pastorale

(RV) Le monde fragmenté d’aujourd’hui a besoin de pasteurs qui sachent se montrer miséricordieux, car cela transforme les cœurs des hommes et renforce des parcours d’espérance. «Montrer miséricorde», cela devrait être le propulseur de toute action pastorale et missionnaire.C’est l’idée que développe le Pape François dans un message vidéo adressé aux évêques, prêtres, religieux et laïcs qui participent à Bogota en Colombie à un congrès jubilaire organisé du 27 au 30 aout 2016, dans le cadre de l’Année de la miséricorde, par le Conseil épiscopal latino-américain, le Celam et la commission pontificale pour l’Amérique latine, en collaboration avec les évêques américains et du Canada.Blandine Hugonnet revient pour nous sur le message vidéo du Pape qui s’appuie sur les propos de l’apôtre Paul à Timothée : «le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ; et moi, je suis le premier des pécheurs. Mais s’il m’a été fait miséricorde, c’est afin qu’en moi le premier, le Christ Jésus montre toute sa patience».

FJKM : Irako Andriamahazosoa, nouveau président

C’est officiel, le pasteur Irako Ammi Andriamahazosoa est élu président de l’église FJKM à l’issue du 18è synode de la FJKM qui s’est achevé mercredi dernier à Antsirabe.

Le nouveau chef de l’église protestante devient ainsi un des chefs de file du Conseil oecuménique des églises chrétiennes. Le pasteur Ammi Andriamahazosoa, diplômé d’un master en théologie, a dirigé, avant sa nomination, l’église FJKM Androndra. De son côté, le pasteur sortant Lala Rasendrahasina, était également candidat à sa propre succession mais n’a pas obtenu la majorité des voix.

A part le président, le bureau de la FJKM est également composé de deux vice-présidents, en l’occurrence les pasteurs Jean-Louis Zarazaka et Georges Henri Randriamamonjisoa , d’un trésorier : Olivier Randrianarivelo, ancien député à Antsirabe,  et de deux conseillers : pasteurs Jacques Andriamampianina et  Benjamin Rakotomandimby. L’élection du secrétaire général se tiendra au mois d’octobre prochain. Ces nouveaux membres auront ainsi un mandat de quatre ans.

Le 18è synode de la FJKM s’est ainsi achevé mercredi dernier après les élections qui se sont déroulées jusqu’au petit matin.

Tahina Navalona

Des théologiens à l’école

Les visites de pasteurs et curés dans les classes vaudoises sont remplacées à la rentrée par la présence d’un théologien de référence dans les établissements scolaires. Jean-Baptiste Lipp, pasteur et coordinateur du projet pour l’Eglise réformée vaudoise, parle du projet en élaboration

Fin d’une époque, la traditionnelle visite du pasteur dans les classes vaudoises n’est plus. Dès cet automne, chacun des 90 établissements scolaires vaudois se verra attribuer un théologien de référence, une personne ressource pour les enseignants du cours d’éthique et cultures religieuses qui avait remplacé, il y a trois ans déjà, le cours d’histoire biblique dispensé aux élèves du canton. La forme change et pour le coup le fond aussi. « Il y a un travail théologique à faire en répondant aux questions des enseignants relatives au cours d’éthique et cultures religieuses. Il y a aussi un travail pastoral qui peut être proposé lors d’un décès ou d’une crise existentielle rencontrés dans une classe », explique Jean-Baptiste Lipp, pasteur à Belmont-Lutry et coordinateur du projet pour l’Eglise réformée vaudoise. A la double casquette s’ajoute un changement de posture. « Le ministre ne s’invite plus dans les classes. Il est à disposition et peut être invité à l’initiative du corps enseignant. » Un signal positif est envoyé en direction des milieux scolaires qui voyaient parfois ces visites d’un mauvais œil, car assimilées à une vérification du travail, mais aussi aux parents qui pouvaient craindre le prosélytisme. « Les ministres se retirent au profit d’un cours obligatoire délivré sans soupçon, qui vise à réguler une interconnaissance des religions et entre les élèves, en phase avec la société d’aujourd’hui », commente le pasteur favorable à cette proposition faite par les Eglises réformée et catholique au Canton. Cette nouvelle décision permet donc la mise à disposition de personnes ressources par les Eglises reconnues comme institutions de droit public dans l’école obligatoire. Le principe de subsidiarité est conservé. On trouvera donc dans les établissements vaudois des théologiens réformés ou catholiques qui s’exprimeront au nom des deux Eglises, missions communes obligent. Jean-Baptiste Lipp imagine volontiers que, malgré cette rupture, ce seront dans les écoles en partie les mêmes pasteurs – théologiens par définition – qui seront chargés des visites. De leur côté, les enseignants gardent la responsabilité du cours donné aux élèves, en s’appuyant sur le matériel créé par les Editions Agora, fournisseur officiel de la discipline. Malgré nos demandes, Serge Martin, directeur adjoint de l’Ecole obligatoire du Canton de Vaud, n’a pas souhaité s’exprimer à ce stade sur ces questions. 

// Marie Destraz

Un cours adapté à la réalité vaudoise

Un cours adapté à la réalité vaudoise Les écoles vaudoises misent sur l’interreligieux depuis trois ans avec le cours d’éthique et cultures religieuses

Le cours d’éthique et cultures religieuses est au programme des élèves vaudois de primaire et secondaire depuis la rentrée 2013, remplaçant le cours facultatif d’histoire biblique. L’objectif est d’offrir aux élèves une connaissance des différentes cultures religieuses et de leur permettre de se placer dans le contexte interreligieux actuel. La tradition judéo-chrétienne reste la base de l’enseignement, mais l’accent est mis sur la connaissance des autres religions. De l’apprentissage des religions, les élèves passent à des réflexions sur des valeurs humanistes, traité de façon neutre sous un angle historique. 

// M.D.

Vous êtes tous les bienvenus à la Maison

La Journée d’Eglise a lieu le 3 septembre à la Maison des Cèdres à Lausanne, suivie du culte de consécration et d’agrégation à la cathédrale. Découvrez les nouveaux ministres et le programme de la fête

Dix, c’est le nombre de nouveaux ministres qui font leur entrée dans l’Eglise réformée vaudoise. Les six pasteurs et quatre diacres seront consacrés et agrégés lors du traditionnel culte à la cathédrale de Lausanne, le samedi 3 septembre à 17 h. Pour faire connaissance avec ces hommes et ces femmes, nous leur avons posé quatre questions.

Comment priez-vous ?
« Debout, assis, dedans, dehors », liste le jeune pasteur de 30 ans Renaud Rindlisbacher. Dans un rire, Anne-Christine Golay, pasteur de 43 ans, avoue même prier dans son bain. « Je prie en même temps que le soleil se lève, pour m’élancer ensuite dans la journée. » Matinale elle aussi, Pascale Boismorand, diacre de 53 ans, ne pose pas les pieds à terre avant sa prière, le café peut attendre.

Qu’est-ce que Jésus change dans votre vie ?
« Il a tout changé ! Ma perception de la valeur de ma vie et de celle des autres », lâche la diacre de 51 ans Pierrette Fardel. « Jésus a accueilli pleinement son humanité. Cela m’aide à accueillir à mon tour la mienne », explique Nicolas Merminod, pasteur de 28 ans. Pour Samuel Gabrieli, pasteur de 33 ans, Jésus « est un ami, un compagnon de route, une espérance, mon sauveur, ma lumière, mon guide ». « Il est le grain de sable et le grain de sel, celui qui vient déranger et qui permet à un système de s’ouvrir, de laisser de l’espace. Et là où il y a de l’espace, il y a autant d’humain que de divin », raconte avec espièglerie le pasteur de 30 ans. Etienne Guilloud. Pour Catherine Novet-Cottier, diacre de 53 ans, « Jésus est là depuis toujours. Il reste pour moi un modèle à suivre. »

Quand le découragement pourrait prendre le dessus, comment gardez-vous courage ?
« Vas-y, avance en eau profonde›, cette phrase de Jésus à Simon Pierre avant la pêche m’aide à continuer ma route », image Pascale Boismorand. « Je repense à la croix. La vie de Jésus n’est pas absolument glorieuse avec un ‹happy end›. Il va jusqu’au fond de la souffrance. Cela me fait réfléchir. Alors je me remets devant Dieu pour continuer avec lui », explique Nicolas Merminod. « J’ai la possibilité de dire mon découragement, car je peux vivre sans masque avec Jésus », décrit le diacre de 57 ans, François Rossier. Quant à Annie Gerber, pasteur de 32 ans, « je le vis quand il me tombe dessus, car il fait partie de la nature humaine. Et je me reconnecte à moi-même et à la nature. »

Comment témoignez-vous de votre foi dans votre vie quotidienne ?
« Ma foi, je la vis, je n’aime pas la prêcher. Et ça prend tout mon temps ! » sourit François Rossier. « Ca serait plutôt aux autres de répondre, pour voir s’ils perçoivent mon témoignage », répond Annie Gerber, pour qui « le sourire, la proximité, la rencontre, l’accueil, aller de l’avant dans ce qui est porteur de vie et croire qu’il y a toujours du lumineux en chacun » en sont l’expression. « J’essaie de ne pas toujours céder à ce qui est de l’ordre de l’habitude et de la tradition, à ce qui ne laisse pas la place à l’humain comme il est », conclut Etienne Guilloud. 

// Marie Destraz

Etats-Unis: Très peu de pasteurs évangéliques sont sollicités pour officier des mariages gays

11% des pasteurs protestants (réformés et évangéliques confondus) ont été sollicités pour célébrer des mariages gays depuis l’introduction du mariage gay à l’échelle nationale.

Selon le sondage réalisé par LifeWay Research auprès de mille pasteurs, les pasteurs presbytériens et les réformés sont les plus sollicités (26%). A l’opposé, les pasteurs baptistes n’ont été qu’un pour-cent à avoir fait l’objet d’une demande.

Dans les faits, les couples gays s’adressent surtout à des pasteurs qu’ils connaissent et qui soutiennent leur mode de vie de couple.

100’000 mariages gays ont été conclus depuis la libéralisation du mariage gay par la Cour Suprême, le 26 juin 2015.

La rédaction d’Evangeliques.info/BP – 22 août 2016 10:38