Les pasteurs du désert en évangelisation dans les rues de …

Crie à plein gosier, ne t’épargne point, élève ta voix comme un cor, et déclare à mon peuple leur iniquité… Esaie 58.1

 

 

Dieu Voulant ,Les pasteurs du désert en évangelisation dans les rues de Bordeaux le 5 octobre 2013.

RV:arrêt de tram Bourgogne 10h30    

 

 

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72 pasteurs de l’église des Assemblées de Dieu consacrés | Lebabi …

Au nom de ses collègues, le pasteur Vonopou Vangah Daniel a exprimé sa reconnaissance aux membres de l’église tout en promettant d’œuvrer à la gloire du Seigneur.

L’Église Evangélique des Assemblées de Dieu de Côte d’Ivoire (EEADCI) s’est enrichie de 72 nouveaux pasteurs. Ceux-ci ont été consacrés, à l’occasion de la 11ème convention nationale de ladite église tenue les 29; 30 et 31 août au Lycée scientifique de Yamoussoukro.

A ces hommes de Dieu, le président national de l’EEADCI, Dr. Gnansou Désiré, a prodigué de sages conseils. «Je vous exhorte à œuvrer au salut des âmes, à l’édification de la foi chrétienne et à la lutte contre les pratiques contraires à la parole de Dieu», a-t-il recommandé. Avant de prier le Seigneur pour qu’il les assiste dans leur nouvelle mission.

Au nom de ses collègues, le pasteur Vonopou Vangah Daniel a exprimé sa reconnaissance aux membres de l’église tout en promettant d’œuvrer à la gloire du Seigneur.

Cette retraite spirituelle fut marquéepar le lancement de la construction d’un hôpital à Grand-Bassam, dont le coût de la réalisation à été estimé à 50 millions CFA.

Rappelons que cette 11ème convention a eu pour thème: «Par le Saint-Esprit, préservons notre identité pentecôtiste par la culture d’une spiritualité, d’une moralité et d’une doctrine de qualité pour la survie de l’œuvre de Dieu». Plusieurs sous-thèmes ont meublé la partie.

Entre autres, «Les menaces dirigées contre l’église «La personne du Saint-Esprit», «Les différents axes de la mission de l’église» et «Les stratégies d’accomplissement de la mission de l’église».

7000 fidèles, selon le pasteur Affran Léon, président du comité d’organisation, ont pris part à ce rassemblement. 272 pasteurs ont également reçu leurs diplômes au cours de cette rencontre spirituelle.

Protestants en fête : « Nous nous sentons poussés à dire …

Protestants en fête : « Nous nous sentons poussés à dire publiquement notre foi »

Près de 30 000 protestants de toutes sensibilités sont attendus du 27 au 29 septembre 2013 à Paris pour leur deuxième rassemblement national « Protestants en fête », organisé par la Fédération protestante de France.À cette occasion, les pasteurs Claude Baty, son président,  et François Clavairoly, élu en janvier pour lui succéder le 1er  octobre, reviennent sur les enjeux de « Protestants en fête » et de l’œcuménisme.

 P ourquoi « Protestants en fête » ? Ce souci de visibilité du protestantisme est-il né sous la poussée évangélique ?  François Clavairoly : Je dirais plutôt que ce souci au cœur de « Protestants en fête » est lié à une évolution du protestantisme dans son ensemble. Le témoignage public de notre foi a été ressenti comme nécessaire à la fois dans les Églises évangéliques membres de la Fédération protestante de France et au sein des Églises luthéro-réformées. L’évangélisation, l’attestation publique sont des thématiques largement partagées par toutes …

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SOIRÉE / Les secrets des pasteurs genevois – – Bilan

Il se dit «retraité non pratiquant». Une belle preuve d’humour pour celui qui a été durant trois ans modérateur de la Compagnie des pasteurs et des diacres. Mais il faut dire qu’Olivier Labarthe déborde d’activités. Il constitue ainsi la cheville ouvrière d’un projet qui se verra évoqué aujourd’hui jeudi 26 septembre à la Bibliothèque de Genève (BGE). «Les secrets révélés» de ladite Compagnie feront en effet l’objet d’une soirée avec «accueil», discours et «remerciements» dès 18 heures 15. La totale.

Mais que célèbre-t-on, au fait? Trois choses à la fois. Liées et distinctes. Aujourd’hui éditeur des œuvres imprimées du réformateur Guillaume Farel (1489-1565), qui exerça à Genève, puis à Neuchâtel, Olivier Labarthe parle très bien de ce trio. Je lui donne donc la parole.

Quels sont donc les chantiers dont la BGE célèbre l’achèvement?
Il y a d’abord la publication des registres de délibérations. Nous sommes partis de la mort de Jean Calvin, en 1564. Nous arrivons aujourd’hui au volume 14, qui se termine en 1619. Une date importante. Il s’agit de celle du Synode de Dordrecht. Une sorte de concile qui a vu entre-déchirer les protestants hollandais. Notre Consistoire suivait les débats avec la plus grande attention.

Mais les registres ne s’arrêtent pas en 1619!
Depuis lontemps déposés aux Archives d’Etat, dans la mesure où ils sont liés d’une certaine manière à ceux des Conseils de la République, ils vont effectivement jusqu’en 1848. Seulement voilà! Les publier aux éditions de la Librairie Droz coûte cher. Les volumes, qui comptent passé 650 pages chacun, se vendent très difficilement. Il s’agit d’un travail d’érudition, que le Fonds national n’entend plus subventionner. Il a aujourd’hui peur des entreprises de trop longue haleine. Nous en resterons donc là.

Quel est le second chantier?
La restauration de ces manuscrits. Propriété de l’Eglise protestante, ils ont été beaucoup consultés. Ceux qui font des recherches, puis des thèses, sur la Genève de l’Ancien Régime ne peuvent pas s’en dispenser. L’Eglise et l’Etat restaient alors très imbriqués. Pensez que les deux entités ne se sépareront vraiment, après votation populaire, qu’en 1907. Au fil des décennies, les livres se sont donc abîmés. Ils ont souffert de l’humidité actuelle des Archives. Il fallait les sauver. L’Eglise a donc constitué une fondation ad hoc, présidée par Albert-Luc de Haller. Il fallait passer là pour pouvoir solliciter des mécènes. Ce sont toujours les mêmes qui répondent. Nous avons donc reçu les 500.000 francs voulus de la Loterie romande et de la Fondation Wilsdorf.

Pour quoi une telle somme?
D’abord pour des travaux techniques. Pour certains volumes, il suffisait de consolider une reliure. Pour d’autres, il fallait tout reconstituer, page après page. Ce travail s’est effectué dans les ateliers de la Terrassière. Il est vraiment très réussi. Le but était cependant de ne pas continuer à laisser les originaux se détériorer. Nous avons donc mis en ligne, sur le net, la totalité des textes. Les étudiants et doctorants n’auront plus besoin, sauf cas exceptionnels, d’accéder aux 52 volumes. Reste, par rapport à l’édition Droz, une difficulté majeure. Pour les lire, il faut se montrer capable de déchiffrer une graphie ancienne.

Vous avez parlé d’un troisième chantier.
Il s’agit de l’inventaire des manuscrits de la Compagnie, qui ont été remis à la BGE et non aux Archives d’Etat. L’Eglise a voulu mettre l’institutionnel avec l’institutionnel et le personnel avec les fonds de la Bibliothèque, les images allant au Centre d’Iconographie genevoise. Il manquait toujours une liste complète. Bien faite. C’est Paule Hochuli Dubuis qui s’est chargée de cette tâche.

Pour quelle raison dire «les secrets révélés»? Ce n’est tout de même pas «Da Vinci Code» ou «Les Borgia» à la télévision!
Parce que toutes ces délibérations, qui restaient jadis secrètes, se retrouvent aujourd’hui dans le domaine public. Il y a là une barrière qui tombe.

Vous avez choisi, pour le luxueux carton d’invitation, une photo très 1900, où l’on voit beaucoup de messieurs barbus, dont l’un ressemble à Landru.
Ce sont les pasteurs en 1905. Chacun d’eux fait partie de droit de la Compagnie. Elle forme en quelque sorte son syndicat. La date choisie ici n’est pas fortuite. En 1905, l’Eglise divorce de l’Etat en France. Genève va bientôt suivre. Ce sont les témoins de la fin d’un monde.

Pratique

«Les secrets révélés de la Compagnie des pasteurs», Bibliothèque de Genève. 1, promenade des Bastions, Genève, le jeudi 26 septembre à 18 heures 15. Site www.ville-ge.ch/bge, www.geneve.ch/archives, www.unige.ch/ihr Tél. 022 418 28 00. Photo (DR). La Compagnie des pasteurs vers 1900. Il s’agit ici d’une autre image que celle ornant le carton d’invitation.

Prochaine chronique le vendredi 27 septembre. L’Elysée présente à Lausanne Salgado, pour lequel sort un livre “sumo” de Taschen. Qu’est-ce qu’un photographe vedette?

Publié le 26 Septembre 2013 à 7:48

Syrie : être pasteur en pleine guerre


 

En Syrie, la guerre ravage la population. Les dirigeants d’églises et de nombreuses autres personnes essaient de venir en aide aux Syriens. Zoom sur le quotidien d’un pasteur dans un pays en guerre.

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300-200-radio-legendeLa guerre en Syrie dure depuis plus de deux ans maintenant. Le flot incessant des personnes ayant besoin de soins, que ce soit de nourriture, de prise en charge pastorale, matérielle, médicale ou autres, est écrasant. Les dirigeants d’église et les nombreuses autres personnes qui portent secours à leurs compatriotes doivent affronter un stress quotidien. Pour éclairer la pression exercée sur ces personnes, le coordinateur local de Portes Ouvertes témoigne au sujet de la situation d’un pasteur en Syrie. Dans un courriel qu’il nous a envoyé, on lit :

« J’ai été profondément touché lorsque l’un des pasteurs a expliqué dans quelle situation il exerçait son travail. Son église n’est pas un bâtiment d’église comme vous pourriez vous y attendre, mais un appartement. Cet appartement est maintenant métamorphosé en un mélange de hall d’église, d’entrepôt, de lieu de conditionnement de colis et de un centre où les gens entrent et sortent constamment. Il vit dans le même immeuble. Vous pouvez imaginer quel défi cela représente pour lui de conserver une certaine distance entre le service des nécessiteux, sa vie privée et le temps suffisant à partager avec sa femme et sa famille. Les personnes qu’il rencontre et dont il s’occupe sont des personnes brisées. Elles n’ont aucun espoir, écrasées par la peur. Peur de la faim, de ne pas trouver de nourriture, peur des explosions, peur que la guerre atteigne la zone où elles ont jusqu’alors trouvé refuge. C’est pourquoi je vous demande de prier pour de telles situations. »

La situation humanitaire en Syrie est catastrophique mais des chrétiens ont fait le choix de rester dans le pays. Il est possible de les soutenir en signant la pétition de Portes Ouvertes sur le site www.portesouvertes.fr . Cette pétition est adressée aux politiciens et aux décideurs mais surtout à Dieu comme une prière pour les chrétiens syriens.

De futurs pasteurs déjà bien lancés dans la vie

De futurs pasteurs déjà bien lancés dans la vie

La formation des pasteurs associent des cours très complets – exégèse, dogmatique, philosophie, histoire, sociologie, psychologie… – à des stages en paroisse.

« Depuis une vingtaine d’années, nous accueillons des étudiants venant d’horizons de plus en plus diversifiés, avec des rapports au monde complètement différents ! » Olivier Abel, enseignant de philosophie éthique à la Faculté libre de théologie protestante du boulevard Arago à Paris, s’enthousiasme lorsqu’il évoque cette diversité croissante des profils des futurs pasteurs, et ce, alors que l’Église protestante unie souffre d’un manque d’environ 10 % de pasteurs. Dans ce haut lieu du protestantisme où se forment les pasteurs issus des communautés luthériennes – et réformées depuis 1973 – des …

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David Yonggi Cho, le pasteur de la plus grande Eglise du monde

Neuvième épisode de notre série de l’été spéciale sur les maîtres spirituels. Découvrez ici les portraits exclusifs de personnalités religieuses du monde entier.

1°, Heidi Baker, la “soeur Emmanuelle” des évangéliques

2°, Ovadia Yossef, une autorité rabbinique charismatique et un leader controversé

3°, Mgr Louis Portella Mbuyu, l’évêque congolais qui dit non

4°, Dadiji, une certaine pratique de l’hindouisme

5°, Daniel Bourguet, l’ermite protestant de Saint Jean du Gard

6°, Yisrael Meir Lau, l’enfant de Buchenwald passe le relais

7°, Shane Claiborne, le chrétien qui occupe Wall Street

8°, Mohammed Sa’ad Abubakar, le sultan qui résiste à Boko Haram

*

Après Jésus, le Coréen David Yonggi Cho, 77 ans, est sans doute le meilleur exemple à suivre pour des milliers de pasteurs. Avec son allure un peu guindée, ses larges lunettes carrées et son sourire inaltérable, il reste le fondateur de la plus grande Eglise chrétienne au monde, l’Eglise du Plein Evangile, à Séoul, en Corée du Sud.

L’Eglise possède une maison d’édition, un journal, une chaîne de télévision et un centre de formation théologique. 700 000 fidèles se pressent aux sept cultes dominicaux dont deux sont assurés par David Yonggi Cho. Depuis la fin des années 1950, le Plein Evangile connaît une croissance exponentielle épousant le développement économique fulgurant de la Corée du Sud. Au commencement, ils étaient deux dans un salon, David Yonggi Cho et sa belle-mère.

Né en 1936, dans une famille bouddhiste, David Yonggi Cho se convertit au protestantisme évangélique à 17 ans après avoir guéri miraculeusement de la tuberculose. Il célèbre son premier culte chez sa belle-mère qui devient sa proche collaboratrice. Le jeune converti suit des études de théologie tout en assurant la traduction simultanée de prédicateurs américains de passage.

Le nombre de fidèles de cette «  Eglise de maison » se met à croître alors que les premiers membres se lancent dans du porte-à-porte pour atteindre les non-chrétiens. Au début des années 1960, devant le manque récurrent de place, David Yonggi Cho élabore ce qui deviendra la recette du succès de l’Eglise du Plein Evangélique : la multiplication des groupes de prières. Le pasteur découpe la ville de Séoul en vingt zones qui sont autant de « cellules ». Au centre de chacune, il implante un groupe de prière hebdomadaire chez un fidèle. Dès que le groupe atteint douze membres, il est subdivisé pour former un nouveau groupe de prière, chez un autre particulier, le tout est à l’image de la démultiplication cellulaire. A la tête de chaque groupe, le responsable de l’étude biblique forme un adjoint qui, à son tour, deviendra le responsable d’une future cellule. En 1961, un premier auditorium de 1500 places est acquis pour les cultes.

« Au début, son Eglise était une Eglise pour les pauvres puis elle est devenue une Eglise pour tous, explique Nathalie Luca, ethnologue et spécialiste de la Corée du Sud. Devant la nécessité de former des responsables, les femmes ont rapidement exercé les mêmes responsabilités que les hommes notamment en commentant les textes bibliques. » En 1973, une nouvelle étape de la croissance de l’Eglise est franchie avec l’inauguration de la Montagne de prière. Ce lieu de retraite spirituelle permet à des milliers de pèlerins de se retirer dans des bungalows individuels.

Pasteur des Assemblées de Dieu (ADD), l’une des principales dénominations évangéliques au monde, David Yonggi Cho prêche l’action du Saint Esprit, les guérisons miraculeuses et la théologie dite « de la prospérité ». Cette doctrine valorise les possessions matérielles vues comme autant de bénédictions divines. Si un fidèle est béni de Dieu, il doit donc être riche. S’il est riche, c’est bien qu’il est béni de son Dieu. « Dans les années 1990, poursuit Nathalie Luca, les fidèles de l’Eglise du Plein Evangile devaient devenir propriétaire de leur maison et ce dans les trois prochaines années. Ce discours brutal, qui a aujourd’hui mauvaise presse, a pourtant épousé l’histoire de la Corée du Sud jusqu’à la crise économique de 1997. C’était aussi une façon de se démarquer de la Corée du Nord. »

En France, Yonggi Cho a des fans. Franck Lefillatre, pasteur de l’Eglise évangélique Paris Bastille a reçu le bras droit de Yonggi Cho en 2013 pour deux jours de conférence. « 700 personnes étaient présentes, des pasteurs, des fidèles mais aussi des non-croyants. Cette Eglise est un modèle de croissance » revendique-t-il tout en minimisant la place accordée à la théologie de la prospérité.

Ce n’est pas le point de vue d’Olivier Raoul-Duval, pasteur de l’Eglise protestante unie de France qui s’est rendu deux fois à Séoul depuis 2007 à l’invitation de l’Eglise presbytérienne de Corée. « Je garde un souvenir mitigé de l’Eglise du Plein Evangile car je ne suis pas d’accord avec la théologie de la prospérité. Selon moi, c’est une Eglise immense où l’individu peut se sentir noyé dans le collectif. Pourtant, elle est vivante, joyeuse, chaleureuse et, visiblement, l’Esprit Saint agit. »

En 2011, David Yonggi Cho est accusé de détournement de fonds au profit de son fils par des cadres de l’Eglise. Diffamation ou redressement fiscal, il demeure que son entreprise ecclésiale reste la plus grande réussite mondiale de l’après-guerre.

Cameroun Online : Cameroun : Un groupe de pasteurs dénonce l …

Venus du Royaume-Unis, du Canada et du Cameroun, quelques hommes de Dieu ont recadré le véritable rôle que devrait jouer l’église dans la société. C’était jeudi dernier à Douala.

Ils étaient trois face à la presse en milieu de semaine écoulée à Douala, ces hommes de Dieu, venus de l’Occident pour révéler le visage et le rôle que les maisons de culte devraient effectivement joueur pour contribuer au développement socioéconomique d’un pays. C’était dans le cadre d’une “conférence internationale multidénominationnelle de formation pour le leadership”, organisée par la Prophetic Voice Ministers (PVM). La floraison clandestine des églises au Cameroun, l’arnaque des fidèles par quelque pasteur véreux, l’homosexualité…

sont entre autres points qui ont été abordés avec les hommes de médias. D’entrée de jeu, l’apôtre Alfred T.B William, diplomate et médiateur dans de nombreux conflits en Afrique et notamment en Sierra Léone, fait savoir que “si l’église ne se préoccupe pas des problèmes sociaux, cela voudrait dire qu’elle a échoué à sa mission fondamentale”. Au Cameroun par exemple, l’on a régulièrement vu quelque pseudo pasteurs d’une certaine église, contribuer à appauvrir littéralement leurs fidèles, en prêchant à ces derniers des évangiles de l’arnaque.

Pourtant, à en croire l’apôtre Alfred T.B William, diplomate et modérateur dans de nombreux conflits en Afrique et notamment en Sierra Leone, les choses ne se passent pas toujours ainsi ailleurs. Prenant par exemple le cas du Royaume Unis, le prélat fait savoir que les églises déclinent leur programme de société dans un site Web unique, pour se mettre aux côté de l’Etat et accompagner le développent. Au Royaume Unis, ajoute le serviteur de Dieu, “l’église est consultée par l’Etat”.

Pour illustrer son propos, le prédicateur de l’évangile souligne que, “par l’action des églises, des milliers d’enfants sont retirés des rues” au Royaume Unis. Au lieu d’appauvrir spirituellement et matériellement les fidèles, l’apôtre William note que l’église devrait plutôt “transformer les coeurs des Hommes pour qu’ils soient bénéfiques et profitables à la nation.

Tous les pasteurs ne sont pas malhonnêtes
 
Allant dans le même sens, le révérant Jérôme Ebua, enseignant d’Université, fait savoir pour sa part que, lorsque les maires, les députés et autres décideurs de la nation sortiront des églises, le Cameroun tournera le dos aux phénomènes tels que la corruption et les multiples détournements de fonds publics. “Il n’y a aucun pays au monde

qui se développe sans reconnaître l’importance et la place de l’église dans la société”, a martelé le révérant Jérôme. Revenant sur le cas des pasteurs passés maîtres dans l’art de l’arnaque, le prélat lève néanmoins l’équivoque en indiquant que “tous les pasteurs au Cameroun ne sont pas véreux”, mais qu’il est important que les églises légalement reconnues et autorisées au Cameroun puissent s’unir comme sous d’autres cieux. Par ailleurs, le révérant Jérôme, lors son intervention, n’a pas laissé de côté les sectes.

Pour l’homme de Dieu, le gouvernement devrait également se pencher sur le cas de ces maisons qui, mieux que certaines églises dites réveillées, appauvrissent les citoyens et les détruisent sur les plans spirituel et social. Le troisième intervenant, le Bishop Lenox Da Costa Walker, membre du Conseil exécutif pour le Canada, s’est quant à lui prononcé sur le cas de l’homosexualité.

Si le phénomène qui semble davantage trouver droit de cité en occident continue de relever de la “sorcellerie” en Afrique, c’est sans doute parce que même les saintes écritures n’autorisent pas l’homosexualité. “L’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme”, a rappelé le Bishop.

© Le Détective : Njiki Fandono