Former les imams pour lutter contre la radicalisation

L’université de Berne ouvre l’été prochain une formation continue en aumônerie aux imams et aux représentants d’autres confessions actifs dans les domaines de l’asile, dans les hôpitaux ou les prisons. Une démarche inédite en Suisse, qui s’inscrit dans la prévention de la radicalisation. Entretien avec sa responsable, la professeur en psychologie des religions, présidente de la formation continue en aumônerie de l’université de Berne, Isabelle Noth.

Lire aussi:  Enfermer préventivement les jeunes radicalisés? La Suisse est tentée

Le Temps: Pourquoi ouvrir une formation continue en aumônerie à des représentants d’autres religions?

Isabelle Noth: Nous visons en premier lieu à offrir aux aumôniers actifs dans un contexte sensible que sont les prisons ou les centres pour requérants d’asile une formation qualifiée et reconnue. Nous vivons dans une société multiculturelle, c’est un fait, mais nous mettons du temps à nous adapter à cette réalité. L’université de Berne est la seule en Suisse à offrir une spécialisation en aumônerie. Jusqu’ici, cette offre se limitait aux représentants chrétiens. Pourtant, il y a un vrai besoin, en Suisse, d’aumôniers d’autres confessions bien formés, en particulier dans les institutions sensibles où le risque de prosélytisme doit faire l’objet d’une attention particulière.

– En quoi cette démarche permettrait-elle de prévenir la radicalisation?

– Les pasteurs et les prêtres actifs dans l’accompagnement religieux en milieu institutionnel ont tous suivi une formation académique en théologie, durant laquelle leurs capacités sont éprouvées. Ce n’est pas le cas des accompagnants d’autres religions. L’une des difficultés réside dans le fait que les autorités ignorent le contenu des prêches des imams dans les prisons, par exemple. Cette formation doit combler ce vide et permettre aussi aux responsables religieux formés éventuellement de mieux discerner des signes de radicalisations. Mais de toute façon, nous devons veiller à ce que l’aumônerie ne serve pas d’instrument de chasse aux islamistes.

– Vous comptez faire passer aux candidats à cette formation un examen pour détecter d’éventuelles tendances radicales, en quoi cela consiste-t-il?

– Cette évaluation devra nous permettre de vérifier les compétences psycho-sociales des candidats: écoute, capacité de gestion des conflits. Mais aussi leurs positions à l’égard de la violence, des femmes, ou du fondamentalisme. Comme dans la plupart des métiers exigeant d’être en relation avec les autres, les professionnels de l’accompagnement religieux doivent pouvoir démontrer leurs compétences. Chaque religion développe son approche mais l’aumônerie, qu’elle soit chrétienne, musulmane ou bouddhiste, répond aux mêmes demandes de base.

– Cela signifie-t-il que les aumôniers qui n’auront pas suivi ce cursus ne pourront pas exercer?

– Ce n’est pas une condition formelle pour devenir aumônier, mais les institutions concernées – prisons et hôpitaux – auront intérêt à engager du personnel au bénéfice d’une solide formation.

– Comment cette formation est-elle perçue côté de la communauté musulmane? A quelle demande répond-elle?

– Je ne souhaite pas donner d’information à ce stade sur les candidatures que nous recevons, mais il y a un véritable intérêt de la part des communautés concernées, cela répond à un besoin concret. Nous ne pouvons pas, en Suisse, aujourd’hui proposer une véritable formation académique d’imams comme cela se fait en Allemagne, au vu de la fronde politique que cette idée suscite. Or en tant que présidente de la formation continue en aumônerie, je reçois constamment des demandes de la part d’institutions concernées, c’est-à-dire des hôpitaux, des prisons etc., et de responsables sécuritaires, qui réclament une meilleure formation des responsables religieux en milieu institutionnel.

 

Soudan : un pasteur retrouve la liberté

 

Quatre chrétiens détenus depuis plus d’un an font face à la justice du Soudan. L’un d’eux vient d’être libéré. Pour les trois autres, l’épreuve continue. La prochaine audience est prévue le 9 janvier.

300-SudanNorth_1980_0510100131Le 2 janvier, quatre détenus chrétiens comparaissaient devant le tribunal de Khartoum (Soudan). Le juge allait-il enfin prendre une décision dans ce procès qui s’éternise ?

À l’issue de la séance, le juge a signifié au pasteur Kuwa Shamal que les charges sont insuffisantes pour le faire condamner. Il est libre ! Libre, mais à moitié soulagé, car ses compagnons de détention ont entendu la confirmation des accusations qui pèsent sur eux. Pour le pasteur Hassan Taour, l’étudiant Abdulmonem Abdumawla et l’humanitaire de nationalité tchèque Petr Jasek, l’épreuve se poursuit.

De la compassion au cauchemar

Arrêtés en décembre 2015, les quatre chrétiens ont été accusés d’avoir diffamé le gouvernement en utilisant le cas d’Ali Omer, personnage clé de cette affaire. Ce dernier a été interrogé le 12 décembre seulement sur ses liens avec les accusés. Ali Omer a attesté qu’il avait subi de sérieuses brûlures au cours d’une manifestation anti-gouvernementale à l’université Omdurman au milieu de l’année 2015. Comme son état nécessitait des soins médicaux réguliers, son ami Abdumawla a collecté de l’argent, notamment auprès du pasteur Taour, pour couvrir les frais. Quant à Jasek, il avait pris des photos de la situation.

Les services du Renseignement ont porté de graves accusations contre eux pour avoir aidé Ali Omer, telles que « encouragement à la rébellion contre l’État, incitation à la haine sociale, propagation de fausses informations, espionnage et complicité d’action criminelle. »

Détenus séparément, sans aucun contact avec leur famille, les quatre chrétiens ont comparu pour la première fois le 21 août 2016 devant le tribunal.

Les audiences ont été ajournées maintes fois en l’absence soit d’un témoin, soit d’un traducteur, soit d’un juge… Le procès est suivi de près par des observateurs occidentaux. Début octobre 2016, le Parlement Européen avait adopté une Résolution d’urgence, appelant à « la libération immédiate et inconditionnelle des quatre hommes dont les accusations mettent en lumière la souffrance des chrétiens au Soudan. »

Avec son régime islamique totalitaire, le Soudan est l’un des pays où les chrétiens sont le plus opprimés et privés de liberté.

Légende photo: Les pasteurs Kuwa Shamal (à gauche) et Hassan Taour.

Sujets de prière :

  • Remercions Dieu pour la libération du pasteur Kuwa Shamal,

  • Prions Dieu d’accorder courage et espoir aux trois chrétiens encore détenus,

  • Prions pour que les autorités agissent avec justice et miséricorde.

Le pasteur soudanais Kuwa Shamal a été libéré

Kuwa Shamal, un leader chrétien au Soudan a été libéré après une audience à Khartoum hier au cour de laquelle le juge a conclu qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour l’inculper. Trois autres hommes continuent cependant à être accusés, ce qui pourrait entraîner, s’ils étaient reconnus coupables la réclusion à perpétuité voire la peine de mort.

Depuis décembre 2015, quatre chrétiens, les pasteurs de l’Église du Christ au Soudan Kuwa Shamal et Hassan Abduraheem Kodi Taour, Abdolmonem Abdumawla, un diplômé du Darfour et Petr Jasek, un humanitaire tchèque sont emprisonnés au Soudan sur de fausses accusations. Jugé en août de cette année, un seul homme sur les quatre, le pasteur Kuwa Shamal vient d’être libéré a annoncé World Watch Monitor

Dans une audience qui s’est tenue à Khartoum le 2 janvier, le juge a considéré que les preuves étaient insuffisantes pour l’inculper.

Les trois autres chrétiens n’ont cependant pas bénéficié du même traitement puisque le juge a décidé qu’il existait suffisamment d’éléments à charge pour que le procès se poursuivre pour le pasteur Hassan Taour, Abdulmonem Abdumawla et Petr Jasek.

Les quatre hommes font face à sept accusations criminelles, dont certaines sont passibles de la peine de mort ou de la réclusion à perpétuité s’ils sont déclarés coupables. Les accusations portent notamment sur la guerre contre l’État, l’incitation à la haine entre les classes, la propagande de fausses nouvelles, l’espionnage et la complicité dans des accords criminels.

La prochaine audience est prévue le 9 janvier.

Sectes. Faux pasteurs, thérapeutes douteux : gare aux gourous

Guérisons miraculeuses, séjours douteux en Afrique, induction de faux souvenirs d’inceste… la France n’échappe pas à l’émergence de thérapeutes charlatans et de faux pasteurs en recherche de vrais revenus.

Les dérives sectaires, caractérisées par la perte du libre arbitre des victimes, évoluent et se diversifient en France, comme le montre le dernier rapport d’activité de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).

La première source constatée concerne les « médecines » alternatives dangereuses, qui ont donné lieu à 214 signalements en 2015, soit 17 % du total.

Gourou et médecines alternatives

Sous couvert de « médecine »  quantique, ayurvédique ou chamanique, ou encore d’énergiologie, de reiki ou de magnétisme, se cachent parfois la manipulation mentale aux fins d’escroquerie. C’est ainsi qu’un pseudo thérapeute a été condamné à Paris en 2015 pour avoir créé de faux souvenirs dans le psychisme de patients, privés de sommeil et de nourriture. Convaincus d’avoir été victimes de maltraitance ou d’inceste ans leur enfance, ils subissaient l’emprise et les consultations ruineuses de leur gourou.

La Miviludes s’inquiète également d…

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Sectes. Faux pasteurs, thérapeutes douteux : gare aux gourous !

Guérisons miraculeuses, séjours douteux en Afrique, induction de faux souvenirs d’inceste… la France n’échappe pas à l’émergence de thérapeutes charlatans et de faux pasteurs en recherche de vrais revenus.

Les dérives sectaires, caractérisées par la perte du libre arbitre des victimes, évoluent et se diversifient en France, comme le montre le dernier rapport d’activité de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).

La première source constatée concerne les « médecines » alternatives dangereuses, qui ont donné lieu à 214 signalements en 2015, soit 17 % du total.

Gourou et médecines alternatives

Sous couvert de « médecine »  quantique, ayurvédique ou chamanique, ou encore d’énergiologie, de reiki ou de magnétisme, se cachent parfois la manipulation mentale aux fins d’escroquerie. C’est ainsi qu’un pseudo thérapeute a été condamné à Paris en 2015 pour avoir créé de faux souvenirs dans le psychisme de patients, privés de sommeil et de nourriture. Convaincus d’avoir été victimes de maltraitance ou d’inceste ans leur enfance, ils subissaient l’emprise et les consultations ruineuses de leur gourou.

La Miviludes s’inquiète également de voir certaines de ces supposées thérapies pointer le bout du nez au sein des hôpitaux. Elle a ainsi alerté l’autorité régionale de santé en Paca à propos d’une technique de kinésie-thérapie baptisée « résonnance énergétique par stimulation cutanée ».

Le cancer, qui fragilise le psychisme des patients et peut les pousser à expérimenter tout type de thérapie alternative, constitue un terrain de chasse pour de nombreux charlatans. Outre les risques liés à l’abandon du traitement médicamenteux (préconisé notamment par une congrégation religieuse de l’ouest de la France qui a fait l’objet d’un signalement au procureur de la République), on retrouve, là encore, des cas de manipulation mentale et/où d’escroquerie, via la participation à de coûteuses « formations ». L’ « église » de scientologie reste à cet égard dans le collimateur de la Miviludes.

 Mouvance évangélique

Les charlatans se revendiquant d’une mouvance évangélique sont la deuxième menace identifiée en France par la Miviludes. Pas moins de 195 signalements ont été pris en compte sur ce thème par la mission en 2015, soit 16 % du total. En faisant bien la part des choses avec certains rituels très démonstratifs, courants en Afrique et aux Caraïbes, mais qui « n’ont rien de répréhensible », la Miviludes estime qu’ « il ne faut pas sous-estimer de véritables comportements déviants dans certaines églises ».

La mission met en garde contre les « pasteurs auto-proclamés ne lésinant pas sur les techniques promotionnelles, avec des shows spectaculaires présentés dans de nombreuses vidéos et des sites Internet où les appels aux dons sont parfois plus visibles que le message religieux, avec des systèmes de paiement en ligne facilités ». La ligne rouge est franchie lorsque le gourou obtient non seulement des dons financiers, mais aussi l’abandon de traitements médicaux ainsi que des faveurs sexuelles. Des séjours à l’étranger peuvent être proposés, notamment aux jeunes, et pour la plupart en Afrique, hors de tout contrôle de la famille. Parmi les déviances observées : mise en danger sanitaire, manipulation mentale, viol, mariage blanc, chantage, maltraitance physique.

Djihadisme

Autre thématique développée dans son rapport d’activité, la radicalisation menant à l’action violente, notamment dans le djihadisme.

La mission rappelle cependant que la notion de dérive sectaire au sens strict ne peut être appliquée globalement à la radicalisation islamique et qu’elle doit être examinée par cas individuels. En effet, l’emprise mentale « se caractérise comme un état spécifique de dépendance où une perte de libre arbitre peut être mise en évidence. En ce sens, toute forme de radicalisation ne peut être assimilée à une dérive sectaire car il en va de la reconnaissance de la responsabilité de l’individu et du caractère volontaire de son engagement ». La nuance est évidemment d’importance sur un plan judiciaire.

Aux familles inquiètes quant à une radicalisation d’un proche, la Miviludes rappelle le soutien apporté par des associations telles que l’Unadfi et le CCMM-Roger Ikor.

Congo- 15000 frs de quête le dimanche: le pasteur se fâche et insulte ses fidèles

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Un pasteur n’a pas du tout apprécié que ses fidèles ne versent que 15000 frs de quête pendant le culte du dimanche censé être le plus important de la semaine. Il a accusé l’assemblée d’être habitée par l’esprit de pauvreté.
L’église de la restauration, située dans la rue Bangangoulou à Ouenzé dans le cinquième arrondissement de Brazzaville a été le théâtre d’une scène atypique le dimanche dernier.

Le pasteur s’en est pris à ses fidèles après s’être rendu compte que peu d’argent a été versé pendant la quête. Très fâché, le pasteur qui s’appelle Gerard Oko, a reproché à ses fidèles leur esprit de pauvreté, qu’ils souhaitent installer dans son église. Le pasteur ne réalisait pas comment le culte du dimanche ne pouvait rapporter que 15000 frs cfa.

Pendant au moins 30 minutes, il a fait comprendre à l’assemblée que Dieu n’aime la pauvreté et que tout l’argent de ce monde est de lui et le plus normal est de le lui reverser chaque dimanche. Des langues racontent que le pasteur envisageait envoyer sa fille étudié au Maroc et fondait tous ses espoirs sur la quête afin de réunir les frais de scolarité nécessaires. C’est dans cette optique que les fidèles ont manifesté peu d’intérêt pendant la quête du dimanche.
Au Congo,99 % des églises de réveil ont été créés à des fins lucratives en faveur des pasteurs qui n’hésitent pas à mettre hors de leurs chemins tous les contestataires.

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Soudan/ Deux vrais pasteurs condamnés à la pendaison à cause de l’évangile


Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait, cette parole est tirée de 1Jean3 :13. Aujourd’hui cette parole est visible dans la vie de 2 pasteurs qui vont être exécutés pour avoir déclaré leur appartenance au Seigneur au Soudan.

Il s’agit, du révérend Hassan Abduraheem et Rev. KuwaShama qui seront condamnés à la pendaison. A la vérité ces hommes ont été arrêtés, transférés, et de nouveau arrêtés à plusieurs reprises cette année dans le pays à majorité islamique du Soudan, avec des représentants du gouvernement les accusant de crimes de sécurité nationale. Si rien n’est fait, Ils pourraient être condamnés à la pendaison pour leur foi si le monde est silencieux, a déclaré premier conseiller Jay Sekulow dans un courriel.

Une presse révèle que ces pasteurs ont passé 12 mois dans des conditions précaires. Mais cette persécution est pour tous les hommes qui déclarent leur foi chrétienne de façon officielle. En effet, dans ce pays, Les autorités soudanaises ont arrêté de nombreux pasteurs chrétiens dans les deux dernières années, avec le Sud – Soudan presbytériennes Pasteurs Yat Michael et Peter YeinReith également face à une peine de mort possible jusqu’à ce qu’ils soient libérés en Août à 2015.

En réalité, ces deux pasteurs sont condamnés à une pendaison mais d’autres groupes de persécution de surveillance, tels que Christian Solidarity Worldwide , ont également fait un reportage sur l’affaire contre les deux pasteurs. En mai, les avocats qui représentent les deux hommes ont fait remarquer que les membres du clergé sont détenus dans de petites chambres “avec l’approvisionnement en électricité intermittente et ventilation limitée.”Plus loin, les Chef de la direction de CSW Mervyn Thomas a dit à l’époque que le traitement des deux pasteurs est “indicative d’une campagne gouvernementale visant à harceler et à restreindre les droits de la communauté chrétienne.”

«Nous exhortons les autorités à mettre fin au harcèlement judiciaire de la communauté chrétienne et de faire respecter le droit à la liberté de religion ou de conviction pour tous les citoyens. Nous appelons également les autorités soudanaises pour remédier à une dérogation des principes d’équité des procès constitutionnels et internationaux et veiller à ce que les hommes sont détenus dans un environnement sûr et habitable », a ajouté Thomas

ichretien.

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Cameroun : rencontre avec un nouvel “homme de Dieu”

Le renouveau charismatique chrétien est aujourd’hui un phénomène spectaculaire dans nombre de pays africains, de même qu’en Amérique ou en Océanie. Pour mieux le comprendre, Afrik.com est allé à la rencontre d’un nouvel ordonné au service d’une de ces Eglises en plein essor au Cameroun. Entretien avec le Rév. Pasteur Basseck Oscar, nouvellement ordonné dans la “Sainte Eglise du Christ internationale”.

Afrik.com : Qui est le Rév. Pasteur Basseck Oscar et qu’est-ce qui a motivé votre choix pour le saint ministère ?

Basseck Oscar  : Monsieur Basseck Oscar c’est ce jeune homme qui très tôt ne s’est pas posé les questions sur l’existence d’un être suprême. Mais par contre il cherchait à lui être reconnaissant pour ses hauts faits. Pour cela il a pris le ferme engagement de garder ses ordonnances. Cette disposition du cœur m’a facilité l’intégration dans une église Pentecôtiste dénommée : « La Sainte Eglise du Christ internationale » par le concours de l’un de nos pasteurs, le Rév. Pasteur Zock à Zock Jean Pierre, mon ami d’enfance. Après une longue séparation de 12 ans au moins, il réapparaît et me dit qu’il sort de Yaoundé où il a été ordonné au grade de Pasteur. Actuellement, il est affecté à Douala. Je lui pose la question de savoir comment, musulman de son état, il a fait pour devenir chrétien… Il me dit que c’est une longue histoire. Il me dit qu’il a changé, il n’est plus celui que j’ai connu par le passé. A cause du Christ, il a abandonné beaucoup de choses. Tel que je te connais, me dit-il, tu as les qualités que le Seigneur exige à son serviteur. N’aie pas peur, servons le Seigneur. Je l’ai suivi et j’ai reçu Jésus comme Seigneur et Sauveur. Le 27 Juillet 1997, je suis entré dans les eaux de baptême. A l’église, je constate que presque tous les fidèles y sont venus parce qu’ils étaient soit malades, souffrant d’une maladie inguérissable ou épuisante pour les ressources de la famille, soit par le chômage, soit par le célibat et tous avaient déjà les témoignages encourageants. Je croyais que j’étais le seul qui étais venu au Seigneur parce que j’ai aimé le servir et non parce que j’avais un problème de santé. Deux ans après, le Pasteur Zock à Zock Jean Pierre me met la pression pour le mariage tout comme ma grand-mère avait fait, mais en vain. Je lui dis : tu sais que je suis en train de me bâtir une maison, je veux que mon épouse trouve la maison construite. Il me dit : aucune femme digne de ce nom n’est à l’aise dans une maison qu’elle a trouvée déjà construite. Tu as déjà beaucoup fait qu’elle vienne aussi trouver que les antivols, le plafond ne sont pas encore placés afin qu’elle assiste aussi à leur pose. J’ai dit d’accord. C’est quand il fallait que je trouve ma fiancée que nous avons compris que j’étais lié par les chaînes du célibat. Me trouver une côte n’était pas une mince affaire, malgré les atouts que j’avais pendant que certains étaient en chômage et alors que moi je travaillais dans une société industrielle de plastique de la place. Il a fallu que nous brisions ces chaînes de célibat par les prières intenses, afin que je trouve ma côte. Le 14 juillet 2000, j’ai célébré mon mariage à la Sainte Eglise du Christ avec la sœur Ngo Way Didienne. J’ai donc compris que l’appel auquel j’ai répondu était pour la délivrance du célibat. C’est une maladie que je portais en moi sans le savoir. Bref, Jésus m’a donné ce que le monde m’a empêché d’obtenir. Ma charmante épouse et moi avons persévéré au sein de la Sainte Eglise du Christ qui devenait déjà internationale à l’Assemblée de Ndokoti où j’ai été élevé au grade de Pasteur Stagiaire par l’Evêque Ngontchou Jean Pierre le 16 décembre 2013 et ordonné Pasteur le 13 novembre 2016 par Son Eminence l’Archevêque Docteur Apôtre Mekomou Emmanuel.

Afrik.com : En date du 06 Novembre 2016, vous avez donc été ordonné Pasteur de la Sainte Eglise du Christ Internationale. Sous quel signe aviez-vous placé votre saint ministère ?

Basseck Oscar  : Mon Ministère, je l’ai placé sous le signe de l’amour, le travail, la détermination et la soumission.

Afrik.com : Quelles seront vos priorités ?

Basseck Oscar  : La priorité dans le travail que j’ai à faire, c’est de regrouper un grand nombre d’âmes pour faire d’elles des disciples. En vérité, je travaille dans un apostolat qui a un chef hiérarchique sous les ordres duquel nous sommes placés et à qui nous devons obéissance et soumission.

Afrik.com : Qu’attendez-vous des brebis qui sont à votre charge ?

Basseck Oscar  : Ce qu’un Berger peut attendre des brebis n’est que la soumission et l’obéissance. Ce sont là les vertus essentielles que Dieu recommande à qui que ce soit pour un éventuel succès. Il dit dans sa parole que : « l’humilité précède la gloire ».

Afrik.com : Parlez-nous brièvement de la Sainte Eglise du Christ Internationale

Basseck Oscar  : La Sainte Eglise du Christ internationale a vu le jour juste au moment où le pays voire toutes les nations étaient en train de connaître les temps très difficiles imposés par la crise économique pour répondre aux problèmes de l’heure. Certainement c’était le plan de Dieu. Rose Dorette épouse de Monsieur Mekomou Emmanuel, une sœur en Christ qui persévérait à la Vraie Eglise de Dieu, désirait ardemment la conversion de son époux incrédule et barbare. Ce dernier n’a été sensible à aucune invitation de son épouse. Un jour, sa charmante épouse lui dit cette fois-ci, il y aura même à manger pour ceux qui vont répondre à l’invitation. Ce jour il arrive à l’église et trouve une ambiance incroyable qui l’amène à y prendre goût. Le Seigneur Jésus-Christ pour l’attirer, le délivre de la chaude-pisse mal traitée qui était déjà chronique. Il cimente sa place dans l’Eglise. Quelques années plus tard, la main de l’Eternel se repose sur sa tête un jour pendant qu’il voulait taper sur un enfant, une voix lui fait comprendre que ces mains ne sont plus pour la barbarie, mais pour le servir. Dans sa maison, sa femme et lui prièrent Dieu en chantant, puis vinrent les voisins, les amis, même les curieux. Les miracles s’accomplissaient de manière telle que eux-mêmes n’en revenaient pas. Ils étaient tous étonnés. Une fois que l’Eglise est déjà pleine, c’est tout Yaoundé qui bougeait. La Communauté urbaine de Yaoundé détruisit les bâtiments qui abritaient l’Eglise. Malgré cela, l’adoration continua en plein air. L’homme de Dieu l’Apôtre Mekomou Emmanuel dit si cette œuvre vient des hommes, elle va s’éteindre, mais si elle vient de Dieu, elle subsistera. Il prédit que les salles de cinéma, les bars, ces locaux qui les abritaient, abriteront désormais les Eglises. Le Seigneur accomplit la prophétie de son serviteur. Un grand bar à Essos (Yaoundé) ferme ses portes. Monsieur Nangoua Fostin, propriétaire des locaux, les donne à l’Eglise. A l’heure actuelle c’est une magnifique et gigantesque cathédrale qui orne le lieu. C’est le siège de l’Apostolat de l’Eglise Centrale construit par les fidèles La salle de cinéma Fohato à Bonaberi est prise par la même église. La Sainte Eglise du Christ prit aussi l’ancienne salle de cinéma Omnisport à Bepanda, là devint l’Eglise Centrale du côté de Douala. Il était donc question que l’œuvre de Dieu atteigne aussi Douala et ses environs, c’est la région ecclésiastique du Littoral sous la conduite de l’Evêque Tchelebou Célestin. L’œuvre est devenue internationale avec les assemblées à Toulouse (France), etc. C’est ainsi que notre Eglise prospère…

USA : 89 % des pasteurs organiseront un culte le dimanche de Noël

D’après un sondage qui vient de paraître aux États-Unis, près de neuf pasteurs protestants sur 10 prévoient d’organiser un culte pour Noël qui tombe un dimanche cette année. Les chrétiens pourront ainsi se retrouver pour fêter ensemble l’anniversaire de la naissance de Jésus.

Selon l’institut LifeWay research, 89 % des pasteurs protestants interrogés ont l’intention de tenir un culte le jour de Noël. Pour parvenir à ces résultats, les enquêteurs ont interrogé, du 22 août au 16 septembre, un échantillon représentatif de 1000 pasteurs de différentes dénominations.

Les résultats sont sans équivoque : la majorité des pasteurs interrogés, toutes dénominations et tailles de communauté confondues ont déclaré qu’ils célébreraient un culte le dimanche de Noël.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 94 % des églises luthériennes, 93% des églises du Christ, 91 % des Églises Baptistes, 91 % des églises presbytériennes / réformées et 92 % des églises de Sainteté devraient tenir un culte le dimanche de Noël. Ce chiffre tombe à 79 % pour les églises pentecôtistes.

«Quatre-vingt-quatre pour cent des pasteurs dont les églises ont moins de 50 participants disent que leur église tiendra un culte à Noël. De la même façon, 85 pour cent des pasteurs avec plus de 250 fidèles feront de même. Les pasteurs d’églises de taille moyenne – de 100 à 249 participants – sont 92 pour cent à dire que leur église tiendra un culte pour Noël. « 

En plus des 89 % des pasteurs disant qu’ils tiendront des services à Noël, 85 % prévoient d’organiser un culte pour le jour de l’An, qui tombe aussi un dimanche.

Cette année, Noël tombant un dimanche, certaines églises ont été conduites à annuler leurs horaires de culte habituel et à ne tenir que le culte de  la veille de Noël.

C’est le cas, par exemple, dans l’église North Point Community Church d’Alpharetta en Géorgie. Le pasteur Andy Stanley a décidé, avec son équipe de tenir, au lieu d’un culte le dimanche de Noël, trois services le vendredi 23 décembre et trois autres la veille de Noël le samedi.

Le dimanche entre Noël et Nouvel An nous donne juste une excellente occasion de dire merci, d’accorder la priorité à votre famille, de profiter d’une semaine de congé », a déclaré Bill Willits, directeur exécutif des environnements ministériels à North Point Ministries dans une interview qu’il avait accordé à Christian Post en 2010.

D’autres mégachurch évangéliques, y compris Chicago-based Willow Creek Community Church et  l’ Immanuel Bible Church of Springfield en Virginie, tiendront un service au lieu de leurs multiples services habituels.

Nous avons constaté au fil des ans que le fait de tenter de rassembler les enfants de l’école du dimanche le jour de Noël était difficile à cause des familles qui partent pour Noël », a déclaré Steve Holley de l’Immanuel Bible Church dans une interview accordée plus tôt cette semaine à Christian Post.