Quartiers de Brazzaville : des églises de reveil en période de vache maigre


Quartiers de Brazzaville : des églises de reveil en période de vache maigre

En scrutant de près ces maisons de prière, nous nous sommes aperçus que, ce sont surtout les kinois qui remplissaient les cultes et les séminaires d’édification sur la parole de Dieu. Et les statistiques prouvent que, un kinois sur deux faisait partie d’un église de réveil.

A défaut de mettre la clé sous le paillasson, pour certains, d’autres sont presqu’en situation de récession. Il suffit d’un coup d’œil pour palper la réalité en face. Des pasteurs qui commençaient même à braver les églises traditionnelles, roulant carosse et vivant dans une opulence matérielle exagérée, sont désormais habiter par l’idée de chercher ailleurs. Les affaires n’étant plus florissantes,le compte à rebours a déjà commencé et le temps de gloire est en passe de céder le témoin à la période de vache maigre.

A Ouenzé, l’église ” Liloba” animée par des pasteurs kinois et dont les fidèles occupaient tout le long de la rue Kinkala sur l’avenue Boueta Mbongo lors des cultes de dimanche et des campagnes d’évangélisation, n’est plus qu’aujourd’hui l’ombre d’elle-même. A Makélékélé, l’église Nehemie ne ratisse plus large et les cultes de dimanche connaissent désormais un désert qui ne dit pas son nom.

Et dans les quartiers,les populations sont loin désormais des tapages nocturnes qui sont devenus des denrées rares pour cause de rareté des fidèles. Les veillées de prières observées chaque fin de week-end connaissent à l’heure actuelle une fréquence en dent de scie. Et certains pasteurs, soucieux d’une fermeture éventuelle,envisagent déjà des alliances avec des églises sœurs. Cette crise de fidèles commencent à peser sur certaines obligations,comme le payement des droits du loyer pour les églises non propriétaires.

Au regard des exactions commises par ici et par là, les populations de Brazzaville ne peuvent que se réjouir devant une telle situation qui commence à assainir l’environnement spirituel congolais, en proie à une pollution intense. Il était temps que, certains de ces pasteurs étrangers sans vocation et qui ont fait de la parole de Dieu un instrument d’exploitation des fidèles, tirent leur révérence. Les fidèles déja victimes des abus de ces pasteurs véreux ne pourront que saluer avec empressement l’opération ” Mbata ya Bakolo” qui est entrain de réguler pétit à petit la vie à Brazza.

Le nouveau Conseil synodal

L’Eglise réformée choisit la continuité et les femmes

Myriam Karlström, psychologue a fait son entrée au Conseil synodal, élue en remplacement de Rémy Pingoud, qui ne se représentait pas. Elle reprend le dicastère Formation et accompagnement. Les autres membres du Conseil synodal ont été réélus. Trois pasteurs: Xavier Paillard – le nouveau président dès août –, Line Dépraz pour Information et communication et Jean-Michel Sordet aux Finances. Et trois laïcs: Pascale Gilgien – vice-présidente – pour Santé, solidarité et Terre Nouvelle, Esther Gaillard aux relations avec les Régions et les questions immobilières, et John Christin aux ressources humaines. Pas de surprise donc, lors du Synode de l’Eglise réformée vaudoise le 28 juin à Lausanne. Les pasteurs Martin Hoegger et Daniel Fatzer, qui se présentaient aussi, ont obtenu 28 et 12 voix, pas assez pour passer. Sylvie Arnaud a été élue présidente du Synode pour la nouvelle législature. La première femme à occuper ce poste.

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Pasteurs, diacres, animateurs

Au terme de longues discussions, le Synode de l’Eglise réformée vaudoise clarifie les fonctions de ses serviteurs. Les explications de Nicolas Besson, pasteur et responsable des ressources humaines

Une Eglise qui occupe 350 employés et 1300 bénévoles se doit d’être bien organisée. Le Synode de l’Eglise réformée vaudoise a donc passé du temps à discuter d’un sujet important, malgré son appellation rébarbative de «théologie des ministères». «Il s’agit en fait de concevoir l’ordonnancement des rôles et des fonctions au service de l’Eglise», explique Nicolas Besson, responsable des ressources humaines. Cette organisation n’a pas seulement un aspect pratique, comme dans toute entreprise, lié aux différents métiers et aux compétences requises. Il y a aussi une dimension théologique: «Qui est habilité à prêcher la Parole? Qui célèbre la cène? Nous devions mettre de l’ordre dans le jeu entre le texte biblique, son interprétation et sa mise en lien avec nos vies dans la communauté. Il y a eu un recentrement sur le pasteur, pour donner de la force au message biblique.» Des 350 personnes employées par l’Eglise vaudoise, la grande majorité sont des pasteurs et des diacres. Une cinquantaine de personnes sont des laïcs avec des fonctions diverses: comptable, juriste, graphiste, secrétariat, journalistes, employés administratifs… Le nouveau règlement repositionne plus clairement les fonctions des pasteurs et des diacres, ces derniers étant plus spécialement actifs dans des tâches d’animation communautaire. Il revient au pasteur de diffuser et de travailler la théologie sur le terrain et dans la vie des personnes. Les frontières entre les deux types de ministres ne sont toutefois pas rigides. Les diacres peuvent prêcher, eux aussi sont consacrés.

Compétences particulières

Une troisième catégorie fait son apparition, les animateurs d’Eglise. «Ce sont des personnes qui ont une vie de foi et des convictions personnelles, explique Nicolas Besson. Et envie de travailler pour l’Eglise. Ils auront des compétences particulières: assistants sociaux, psychologues, enseignants… Ils seront employés de l’Eglise et travailleront en collaboration avec des ministres.» S’ils ne sont pas consacrés – en partant du principe que leur engagement n’est pas forcément de longue durée – les animateurs doivent toutefois suivre la formation du Séminaire de culture théologique*. Cette réorganisation des fonctions a pour but de réagir contre la tendance qui voit le théologique s’affaiblir et s’estomper. Que ce soit en paroisse ou en d’autres lieux, le pasteur travaillera désormais en équipe avec diacres et animateurs. «Il assurera et animera une réflexion de fond à partir de la théologie», note le responsable RH. Autre avantage du nouveau modèle, il permettra de faire face à la baisse constatée des vocations. Nicolas Besson se réjouit de ce que son office puisse donner désormais davantage d’impulsion dans les dossiers de repourvue des postes. Il reconnaît toutefois que la mise en œuvre du nouveau règlement pourra prendre du temps. Sans parler des questions qui restent ouvertes et qui doivent être clarifiées par la nouvelle législature: l’échelle des salaires des employés et la place des nombreux bénévoles. 

// V.Vt

RDC : les enfants des rues de Kinshasa

En République démocratique du Congo, plus de 20.000 enfants vivaient dans les rues de la seule capitale, en 2013. Le réseau Reejer se mobilise chaque jour pour leur venir en aide.

L’union fait la force“, affirme Mafu Remy, éducateur depuis vingt ans au sein du réseau Reejer (Réseau des éducateurs des enfants et jeunes de la rue en République Démocratique du Congo) et coordinateur de l’ensemble de la structure. Créé en 1988, le réseau compte 147 structures et associations membres œuvrant dans chacune des 24 communes de Kinshasa. Avant sa création, de nombreuses petites associations agissaient déjà pour aider les enfants abandonnés ou orphelins à la rue. Chacune étant spécialisée dans un domaine donné, l’idée de se regrouper en une seule et même organisation a lentement fait son chemin pour arriver à la création de Reejer. Ainsi complétées, les différentes associations ont donné un organisme plus fort. La mission de Reejer est de mettre en place un suivi sur le maximum d’enfants comprenant l’éducation mais aussi l’obtention d’un travail. C’est un suivi à long terme. Une autre mission, faire en sorte que l’enfant renoue des liens avec sa famille. “L’enfant doit aller dans sa famille“, explique Mafu Remy. Là aussi, on retrouve un travail de fond avec les différents membres de la familles qu’ils soient directs ou éloignés amis aussi avec la communauté. Selon l’éducateur, les familles acceptent plus facilement de réinsérer l’enfant lorsqu’il est éduqué, “Si l’enfant a de bons résultats, les parents se disent qu’il pourra avoir un travail convenable“, évoque-t-il. À noter que le comportement ne change pas toujours. Dans cette optique, le réseau des “anciens” de la rue a été mis en place pour sensibiliser la population. Reejer s’organise en six pôles dont celui de la rue (comprenant les interventions sur le terrain, l’hébergement), celui de la réinsertion (la recherche d’emploi suivant l’éducation), et celui de la santé (qui permet d’établir un lien de confiance avec l’enfant en le soignant). L’organisation vit essentiellement de dons.

La sorcellerie, principale croyance

Pourquoi un tel rejet des enfants ? Dans un pays ravagé par la misère, les croyances sont très ancrées dans les mentalités. Elles incarnent prospérité et vérité. Une sorte d’échappatoire face à la dure réalité. Les Églises de réveil sont très populaires et exerce une grande influence en République Démocratique du Congo. Dans chaque commune de la capitale, on compte 300 églises en moyenne, presque à chaque coin de rue. Ces églises sont imprégnés de la culture liée à la sorcellerie. La parole des pasteurs est très écoutée et peu remise en cause. Chaque malheur ou fait étrange est considéré comme résultant de la sorcellerie. À ce jeu là, les enfants sont les cibles privilégiées. Sans éducation, ils peuvent constituer un poids. Au moindre malheur familial il sont accusés d’être sorcier. À partir de ce moment, le jeune est condamné. Si la famille a les moyens, elle l’amène voir l’un de ses pasteurs (le plus souvent non formé à la théologie) qui l’exorcise le temps d’un rituel. L’enfant doit ensuite avouer qu’il est sorcier (un aveu fait sous pression) avant dans la plupart des cas, de se faire chasser de la maison familiale. Une fois dans la rue, il est exposé aux violences physiques, psychiques et sexuelles et se retrouve forcé à la mendicité ou à la prostitution (pour la majorité des filles) pour survivre.

Pour y remédier, Reejer a décidé d’attaquer le cœur du problème : les Églises de réveil. Au lieu de combattre ces “faux” pasteurs évangéliques, le réseau a décidé d’en faire des alliés. “On a travaillé avec l’université catholique de Kinshasa pour organiser une formation de deux semaines sur la communication avec l’enfant“, explique Mafu Remy. Les pasteurs des petites églises ont été formés par six grands pasteurs de la ville. On leur a ensuite demandé de faire de même avec cinquante autres pasteurs et ainsi de suite. “Quand la communauté est bien informée, on n’a plus le problème de ces enfants accusés de sorcellerie“, déclare l’éducateur. Une campagne de sensibilisation avec la police a également vu le jour pour éviter l’arrestation d’enfants dits sorciers. À cela s’ajoute l’instauration d’un code de bonne conduite qui a permis d’établir une collaboration avec les forces de l’ordre de Kinshasa. Certains policiers sont même devenus éducateurs.

L’Église catholique n’est pas en reste. Majoritaire chez les partenaires comprenant des ONG internationales, elle est présente par le biais des prêtres et religieuses qui dirigent de nombreux centres pour enfants. Selon Mafu Remy, toutes les religions sont les bienvenues. Mais une fois sur le terrain la religion s’efface, place à la protection de l’enfance. L’important selon lui, c’est de travailler ensemble pour une cause quelque soit sa religion.

Des lois obsolètes

La dernière loi de protection de l’enfance datait des années 50 et ne correspondait plus à la situation actuelle. En 2008, un projet de loi voit le jour afin de mieux protéger les droits des enfants. Voyant le projet s’essouffler sans être voté, les enfants d’une cinquantaine d’associations accompagnés d’éducateurs sont venu en fanfare devant le Parlement pour obtenir une audience auprès du président du Parlement. Une demande classique n’aurait pas abouti avant un an. Après quelques heures d’attentes, l’audience est autorisée à une délégation (huit enfants et deux éducateurs) et le président promet une accélération du processus. Promesse non tenue. Au bout de six mois, le groupe redescend dans les rues avec cette fois-ci, l’appui des députés. L’action portera ses fruits car au bout de deux mois, lors d’une session extraordinaire, le 9 janvier 2009, la loi est adoptée. Elle condamne notamment les pasteurs accusant les jeunes d’être des sorciers.

Présentation de l’action de Reejer

Sources : News. va, Afrik.com, Reejer

>> Travail des enfants: le pape brandit son carton rouge

Les enfants des rues de Kinshasa

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Les enfants des rues de Kinshasa

En République démocratique du Congo, plus de 20.000 enfants vivaient dans les rues de la seule capitale, en 2013. Le réseau Reejer se mobilise chaque jour pour leur venir en aide.

L’union fait la force“, affirme Mafu Remy, éducateur depuis vingt ans au sein du réseau Reejer (Réseau des éducateurs des enfants et jeunes de la rue en République démocratique du Congo) et coordinateur de l’ensemble de la structure.

Créé en 1988, le réseau compte 147 structures et associations membres œuvrant dans chacune des 24 communes de Kinshasa. Avant sa création, de nombreuses petites associations agissaient déjà pour aider les enfants abandonnés ou orphelins à la rue. Chacune étant spécialisée dans un domaine donné, l’idée de se regrouper en une seule et même organisation a lentement fait son chemin pour arriver à la création de Reejer.

Ainsi complétées, les différentes associations ont donné un organisme plus fort. La mission de Reejer est de mettre en place un suivi sur le maximum d’enfants comprenant l’éducation mais aussi l’obtention d’un travail. C’est un suivi à long terme. Une autre mission, faire en sorte que l’enfant renoue des liens avec sa famille. “L’enfant doit aller dans sa famille“, explique Mafu Remy. Là aussi, on retrouve un travail de fond avec les différents membres de la familles qu’ils soient directs ou éloignés amis aussi avec la communauté. Selon l’éducateur, les familles acceptent plus facilement de réinsérer l’enfant lorsqu’il est éduqué, “Si l’enfant a de bons résultats, les parents se disent qu’il pourra avoir un travail convenable“, évoque-t-il. À noter que le comportement ne change pas toujours.

Dans cette optique, le réseau des “anciens” de la rue a été mis en place pour sensibiliser la population. Reejer s’organise en six pôles dont celui de la rue (comprenant les interventions sur le terrain, l’hébergement), celui de la réinsertion (la recherche d’emploi suivant l’éducation), et celui de la santé (qui permet d’établir un lien de confiance avec l’enfant en le soignant). L’organisation vit essentiellement de dons.

La sorcellerie, principale croyance

Pourquoi un tel rejet des enfants ? Dans un pays ravagé par la misère, les croyances sont très ancrées dans les mentalités. Elles incarnent prospérité et vérité. Une sorte d’échappatoire face à la dure réalité. Les Eglises de réveil sont très populaires et exerce une grande influence en République démocratique du Congo. Dans chaque commune de la capitale, on compte 300 églises en moyenne, presque à chaque coin de rue. Ces églises sont imprégnés de la culture liée à la sorcellerie. La parole des pasteurs est très écoutée et peu remise en cause.

Chaque malheur ou fait étrange est considéré comme résultant de la sorcellerie. À ce jeu là, les enfants sont les cibles privilégiées. Sans éducation, ils peuvent constituer un poids. Au moindre malheur familial il sont accusés d’être sorcier. À partir de ce moment, le jeune est condamné. Si la famille a les moyens, elle l’amène voir l’un de ses pasteurs (le plus souvent non formé à la théologie) qui l’exorcise le temps d’un rituel. L’enfant doit ensuite avouer qu’il est sorcier (un aveu fait sous pression) avant dans la plupart des cas, de se faire chasser de la maison familiale. Une fois dans la rue, il est exposé aux violences physiques, psychiques et sexuelles et se retrouve forcé à la mendicité ou à la prostitution (pour la majorité des filles) pour survivre.

Pour y remédier, Reejer a décidé d’attaquer le cœur du problème : les Églises de réveil. Au lieu de combattre ces “faux” pasteurs évangéliques, le réseau a décidé d’en faire des alliés. “On a travaillé avec l’université catholique de Kinshasa pour organiser une formation de deux semaines sur la communication avec l’enfant“, explique Mafu Remy. Les pasteurs des petites églises ont été formés par six grands pasteurs de la ville. On leur a ensuite demandé de faire de même avec cinquante autres pasteurs et ainsi de suite. “Quand la communauté est bien informée, on n’a plus le problème de ces enfants accusés de sorcellerie“, déclare l’éducateur. Une campagne de sensibilisation avec la police a également vu le jour pour éviter l’arrestation d’enfants dits sorciers. À cela s’ajoute l’instauration d’un code de bonne conduite qui a permis d’établir une collaboration avec les forces de l’ordre de Kinshasa. Certains policiers sont même devenus éducateurs.

L’Église catholique n’est pas en reste. Majoritaire chez les partenaires comprenant des ONG internationales, elle est présente par le biais des prêtres et religieuses qui dirigent de nombreux centres pour enfants. Selon Mafu Remy, toutes les religions sont les bienvenues. Mais une fois sur le terrain la religion s’efface, place à la protection de l’enfance. L’important selon lui, c’est de travailler ensemble pour une cause quelque soit sa religion.

Des lois obsolètes

La dernière loi de protection de l’enfance datait des années 50 et ne correspondait plus à la situation actuelle. En 2008, un projet de loi voit le jour afin de mieux protéger les droits des enfants. Voyant le projet s’essouffler sans être voté, les enfants d’une cinquantaine d’associations accompagnés d’éducateurs sont venu en fanfare devant le Parlement pour obtenir une audience auprès du président du Parlement. Une demande classique n’aurait pas abouti avant un an. Après quelques heures d’attentes, l’audience est autorisée à une délégation (huit enfants et deux éducateurs) et le président promet une accélération du processus. Promesse non tenue. Au bout de six mois, le groupe redescend dans les rues avec cette fois-ci, l’appui des députés. L’action portera ses fruits car au bout de deux mois, lors d’une session extraordinaire, le 9 janvier 2009, la loi est adoptée. Elle condamne notamment les pasteurs accusant les jeunes d’être des sorciers.

Kinshasa, 1/07/2014 (afrik.com / MCN, via mediacongo.net)

Brétignolles. Un samedi soir de ferveur avec les gens du voyage

Une quarantaine de caravanes se sont installées, cette semaine, à Brétignolles-sur-Mer. Une mission évangélique, comme il en passe des dizaines, chaque été, sur le littoral français. Leur arrivée met souvent les élus sur les nerfs. Mais que s’y passe-t-il exactement? Samedi soir, la mission Vie et Lumière ouvrait sa réunion à tous.

Retrouvez notre reportage dans notre édition de lundi.

« Nous vendons des parties du corps humain à des pasteurs et des imams » racontent des suspects


« Nous vendons des parties du corps humain à des pasteurs et des imams » racontent des suspects
Autres articles
Le Commandement de la Police de l’Etat de Lagos Nigéria a arrêté un gang de commerçants d’organes humains (encore) qui exerceraient leur « entreprise » dans plusieurs marchés à Lagos.
Le gang de quatre hommes, qui ont été arrêtés par les agents de la Brigade spéciale de répression des vols, sont Olakunle Ogunsola, Oyebamiji Olalekan, Rasheed Opeyemi et Akorede Wasiu.
Olakunle, 26 ans, a avoué qu’il avait vendu des parties du corps humain à des clercs chrétiens et musulmans dans le passé.
«Je vends habituellement des herbes au marché. C’était un certain Waheed Ajigbotoloun qui m’a introduit dans la vente de parties du corps humain. C’était juste l’année dernière en Octobre. Il était mon fournisseur aussi, et il m’a dit qu’il les obtenait d’un cimetière.«Je n’achète pas toujours les pièces humaines, sauf quand il y a une demande de mes clients. Sur demande, j’ai acheté des crânes humains et de la chair pour mes clients. Certains d’entre eux sont des pasteurs, des imams et des médecins indigènes aussi. J’ai vendu des parties du corps humain à deux pasteurs cette année, mais je ne me souviens pas du nom de leurs églises. « Le premier pasteur, à qui j’ai vendu m’a payé 70 milles CFA pour les parties. Les clercs l’utilisent pour que leurs congrégations aillent de l’avant. J’utilise aussi quelques-unes des parties pour faire de la poudre d’ensorcellement, je ne suis pas le seul vendeur sur le marché. Mais depuis que j’ai commencé, j’ai acheté seulement que six crânes humains. « 
Olakunle affirme avoir fini l’Université de l’État de Lagos en Février 2013 où il a étudié la comptabilité. Il a ajouté qu’il a financé ses études universitaires grâce au produit de la vente d’herbes et de parties du corps humain.
Quarante ans Oyebamiji qui est originaire de Ibadan, Oyo State, a également avoué avoir vendu des parties du corps humain à de nombreuses personnes.
Oyebamiji Quarante ans, a également avoué avoir vendu des parties du corps humain à de nombreuses personnes.  « Je suis commerçant au marché durant les trois dernières années. Ce n’est pas que je vends que des parties humaines. Cependant, chacune des parties que j’ai vendu font entre 17 milles CFA à 20 milles CFA. Le fournisseur m’a dit qu’il les recevait du cimetière. J’ai vendu cinq à six pièces. Je sais que j’ai eu tort de le faire, mais je cherchais de l’argent « .
Pour Opeyemi, qui est un médecin traditionnel de 51 ans, il dit avoir acheté les parties du corps humain pour soigner un de ses patients dans le passé.
«Je suis un Alhaji et aussi un liseur d’avenir. J’ai faitl’ appel à la prière plusieurs fois dans une mosquée. J’ai utilisé les parties du corps humain que pour le traitement de l’un de mes patients. Le garçon a été guéri et je n’ai jamais acheté des pièces humaines de toute personne à nouveau « , a t-il dit.
Aah l’argent!! il faut qu’on le reconnaisse. Le motif premier de toutes ces personnes est l’argent qui est le nerf de ce commerce honteux et abominable…

Cameroun – Eglises de réveil: Qui est le pasteur le plus po…

Cameroun - Eglises de réveil: Qui est le pasteur le plus populaire ?

Selon la majorité des camerounais que nous avons rencontrés, Tsala Essomba et Dieunedort Kamdem se disputent la première place. Les deux pasteurs connaissent en ce moment une popularité à nulle autre pareille. Ils ont façonné leur image autour des miracles. Tsala Essomba et Dieunedort Kamdem Nounga défraient la chronique depuis de longues années. Le premier est le promoteur de l’Eglise Va-et Raconte. Le deuxième gère la Cathédrale de la Foi. Tous évoluent dans la tunique de docteur. Dieunedort Kamdem est présenté comme le pasteur doyen de la Faith Covenant Ministry International. C’est un prophète des nations qui aurait déserté l’Eglise du Plein Evangile. Il y a passé près d’une dizaine d’années. Son goût très prononcé pour l’exorcisme l’a mis en conflit avec ses supérieurs. Pour éviter de polluer l’atmosphère, le pasteur Dieunedort Kamdem a préféré claquer la porte. Titulaire d’un doctorat en sociologie obtenu à la Cornestone Theogical University, l’homme qu’on qualifie de miraculé a embrassé le ministère à l’âge de 17 ans. Celui qu’on appelle Général de Dieu est à la tête de Kanodi TV et de Dunamis FM. Il est le doyen de la Faith Bible Institute qui forme les missionnaires et les leaders dans le continent noir. Le patron de la Cathédrale de la Foi est auteur de plusieurs ouvrages. Ses prises de position heurtent constamment l’opinion nationale et internationale. La Cathédrale de la Foi (CF) est rattachée à la Congrégation Baptiste Camerounaise. Son ouverture officielle s’est déroulée le 04 juillet 2010. Les adeptes de la CF se recrutent dans toutes les couches sociales. Dieunedort Kamdem est particulièrement apprécié par ses fidèles. Les mauvaises langues disent que le pasteur spolie les chrétiens et fait ombrage aux églises dites traditionnelles. Comme dit la Bible « Dieu reconnaîtra les siens. » Tsala Essomba est le promoteur de Va et Raconte. Notre compatriote a un profil très controversé. Des témoignages le présentent comme étant un marchand d’illusions. Son titre de pasteur est vivement contesté par le grand public. Selon l’animateur Martinez Zogo, Va et Raconte présente toutes les caractéristiques d’une entreprise commerciale. Sa fameuse eau vendue serait une combinaison d’anti-douleurs. Le fait que cette eau soit commercialisée au sein de l’église par ses proches est flagrant. Les fidèles attribuent à Tsala Essomba un certain pouvoir de guérison. En dépit de violentes attaques dont il fait l’objet de manière récurrente, docteur Tsala continue son bonhomme de chemin. Tsala Essomba et son rival ne badinent pas avec leur image.

Cameroun – Eglises de réveil: Qui est le pasteur le plus populaire ?

Les deux pasteurs connaissent en ce moment une popularité à nulle autre pareille. Ils ont façonné leur image autour des miracles. Tsala Essomba et Dieunedort Kamdem Nounga défraient la chronique depuis de longues années. Le premier est le promoteur de l’Eglise Va-et Raconte. Le deuxième gère la Cathédrale de la Foi. Tous évoluent dans la tunique de docteur.

Dieunedort Kamdem est présenté comme le pasteur doyen de la Faith Covenant Ministry International. C’est un prophète des nations qui aurait déserté l’Eglise du Plein Evangile. Il y a passé près d’une dizaine d’années. Son goût très prononcé pour l’exorcisme l’a mis en conflit avec ses supérieurs. Pour éviter de polluer l’atmosphère, le pasteur Dieunedort Kamdem a préféré claquer la porte. Titulaire d’un doctorat en sociologie obtenu à la Cornestone Theogical University, l’homme qu’on qualifie de miraculé a embrassé le ministère à l’âge de 17 ans. Celui qu’on appelle Général de Dieu est à la tête de Kanodi TV et de Dunamis FM. Il est le doyen de la Faith Bible Institute qui forme les missionnaires et les leaders dans le continent noir. Le patron de la Cathédrale de la Foi est auteur de plusieurs ouvrages.

Ses prises de position heurtent constamment l’opinion nationale et internationale. La Cathédrale de la Foi (CF) est rattachée à la Congrégation Baptiste Camerounaise. Son ouverture officielle s’est déroulée le 04 juillet 2010. Les adeptes de la CF se recrutent dans toutes les couches sociales. Dieunedort Kamdem est particulièrement apprécié par ses fidèles. Les mauvaises langues disent que le pasteur spolie les chrétiens et fait ombrage aux églises dites traditionnelles. Comme dit la Bible « Dieu reconnaîtra les siens. »

Tsala Essomba est le promoteur de Va et Raconte. Notre compatriote a un profil très controversé. Des témoignages le présentent comme étant un marchand d’illusions. Son titre de pasteur est vivement contesté par le grand public. Selon l’animateur Martinez Zogo, Va et Raconte présente toutes les caractéristiques d’une entreprise commerciale. Sa fameuse eau vendue serait une combinaison d’anti-douleurs. Le fait que cette eau soit commercialisée au sein de l’église par ses proches est flagrant. Les fidèles attribuent à Tsala Essomba un certain pouvoir de guérison. En dépit de violentes attaques dont il fait l’objet de manière récurrente, docteur Tsala continue son bonhomme de chemin.

Tsala Essomba et son rival ne badinent pas avec leur image.

Bouaflé : Des étudiants pasteurs reçoivent leur diplôme de fin de formation

RégionBouaflé : Des étudiants pasteurs reçoivent leur diplôme de fin de formation

Publié le dimanche 22 juin 2014  |  AIP

Comment

Bouaflé – La 13ème promotion des étudiants pasteurs de l’Institut pastoral hébron (IPH) ont reçu, samedi à Bouaflé, leur diplôme de formation lors d’une cérémonie organisée en présence des autorités pastorales, administratives et la chefferie traditionnelles locales.
Le directeur de l’IPH, pasteur N’Dri Yao Roger a invité les récipiendaires à rejeter les choses honteuses qui se font en secret et à ne pas avoir une conduite astucieuse qui altère la parole de Dieu. Il leur a ensuite demandé de publier la vérité, comme le recommande la Bible.
« Nous pensons vous avoir annoncé tout le conseil de Dieu sans en rien vous cacher. Nous pensons vous avoir appris comment être vrai envers vous-même, envers le Seigneur, envers la sainte vocation qui vous a été adressée et qui vous a convoqués ici », a-t-il fait savoir aux étudiants pasteurs.
Selon le directeur, l’IPH se fixe pour objectif de former les leaders des églises évangéliques de l’Afrique francophone en communiquant un savoir-faire mais surtout un savoir-être.
Depuis 22 ans d’activité de formation biblique et théologique, l’Institut reçoit les étudiants en provenance du Bénin, du Sénégal, de la Guinée, du Burkina Faso et de Côte d’Ivoire. Son programme d’enseignement est de deux ordres, à savoir le cycle d’enseignement supérieur et la formation pastorale.
(AIP)
zaar/cmas

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