Laos : Remise en liberté de deux pasteurs chrétiens – Radio Vatican

Deux pasteurs chrétiens laotiens, arrêtés en février dernier, pour avoir « diffusé la religion chrétienne » ont été relâchés et ont rejoint leurs familles depuis la mi-mars. C’est ce qu’a confirmé à l’Agence Fides l’ONG Christian Solidarity Worldwide (CSW).

Trois pasteurs protestants avaient été arrêtés le 5 février dans le district de Phin, dans la province de Savannakhet, après qu’un officier de police les ait surpris alors qu’ils regardaient dans un magasin et dupliquaient un DVD à contenu chrétien intitulé « la fin des temples ». Les autorités les ont accusés de « diffusion de la religion chrétienne ».

Le commerçant et l’un des pasteurs avaient été remis en liberté peu après leur arrestation. Les deux autres avaient été retenus et conduits à la prison du district de Phin. Ils ont été détenus, pendant un certain temps, dans une section de haute sécurité de la prison, réservée aux détenus ayant commis les crimes les plus graves et l’un des pasteur a été durement frappé par la police.

L’ONG CSW dénonce le recours à la violence

L’ONG Christian Solidarity Worldwide se félicite de la remise en liberté des pasteurs, et dénonce les fausses accusations dont ont fait l’objet les trois hommes et l’usage de la torture visant à leur arracher une confession.

« Nous exhortons les autorités du Laos à protéger le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion et de garantir aux détenus qu’ils ne seront pas soumis à la torture ou à des traitements cruels, inhumains ou dégradants, conformément aux obligations prises par le gouvernement du Laos lorsqu’il a signé la Convention internationale sur les droits civils et politiques » peut-on lire dans une note envoyée à Fides par CSW.

Laos: Remise en liberté de deux pasteurs chrétiens arrêtés pour …

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Savannakhet, 9 avril 2013 (Apic) Deux pasteurs chrétiens laotiens arrêtés le 5 février dernier pour avoir “diffusé la religion chrétienne” ont été relâchés, rapporte le 9 avril 2013 l’agence internationale Fides. Ils sont retournés dans leurs familles depuis la mi-mars. L’ONG Christian Solidarity Worldwide (CSW) a dénoncé les fausses accusations dont ont fait l’objet les pasteurs et les mauvais traitements subis en prison.

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Laos Remise en liberté de deux pasteurs chrétiens

2013-04-09 Radio Vatican
Deux pasteurs chrétiens laotiens, arrêtés en février dernier, pour avoir « diffusé la religion chrétienne » ont été relâchés et ont rejoint leurs familles depuis la mi-mars. C’est ce qu’a confirmé à l’Agence Fides l’ONG Christian Solidarity Worldwide (CSW).

Trois pasteurs protestants avaient été arrêtés le 5 février dans le district de Phin, dans la province de Savannakhet, après qu’un officier de police les ait surpris alors qu’ils regardaient dans un magasin et dupliquaient un DVD à contenu chrétien intitulé « la fin des temples ». Les autorités les ont accusés de « diffusion de la religion chrétienne ».

Le commerçant et l’un des pasteurs avaient été remis en liberté peu après leur arrestation. Les deux autres avaient été retenus et conduits à la prison du district de Phin. Ils ont été détenus, pendant un certain temps, dans une section de haute sécurité de la prison, réservée aux détenus ayant commis les crimes les plus graves et l’un des pasteur a été durement frappé par la police.

L’ONG CSW dénonce le recours à la violence

L’ONG Christian Solidarity Worldwide se félicite de la remise en liberté des pasteurs, et dénonce les fausses accusations dont ont fait l’objet les trois hommes et l’usage de la torture visant à leur arracher une confession.

« Nous exhortons les autorités du Laos à protéger le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion et de garantir aux détenus qu’ils ne seront pas soumis à la torture ou à des traitements cruels, inhumains ou dégradants, conformément aux obligations prises par le gouvernement du Laos lorsqu’il a signé la Convention internationale sur les droits civils et politiques » peut-on lire dans une note envoyée à Fides par CSW.

Laos : Remise en liberté de deux pasteurs chrétiens

Deux pasteurs chrétiens laotiens, arrêtés en février dernier, pour avoir « diffusé la religion chrétienne » ont été relâchés et ont rejoint leurs familles depuis la mi-mars. C’est ce qu’a confirmé à l’Agence Fides l’ONG Christian Solidarity Worldwide (CSW).

Trois pasteurs protestants avaient été arrêtés le 5 février dans le district de Phin, dans la province de Savannakhet, après qu’un officier de police les ait surpris alors qu’ils regardaient dans un magasin et dupliquaient un DVD à contenu chrétien intitulé « la fin des temples ». Les autorités les ont accusés de « diffusion de la religion chrétienne ».

Le commerçant et l’un des pasteurs avaient été remis en liberté peu après leur arrestation. Les deux autres avaient été retenus et conduits à la prison du district de Phin. Ils ont été détenus, pendant un certain temps, dans une section de haute sécurité de la prison, réservée aux détenus ayant commis les crimes les plus graves et l’un des pasteur a été durement frappé par la police.

L’ONG CSW dénonce le recours à la violence

L’ONG Christian Solidarity Worldwide se félicite de la remise en liberté des pasteurs, et dénonce les fausses accusations dont ont fait l’objet les trois hommes et l’usage de la torture visant à leur arracher une confession.

« Nous exhortons les autorités du Laos à protéger le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion et de garantir aux détenus qu’ils ne seront pas soumis à la torture ou à des traitements cruels, inhumains ou dégradants, conformément aux obligations prises par le gouvernement du Laos lorsqu’il a signé la Convention internationale sur les droits civils et politiques » peut-on lire dans une note envoyée à Fides par CSW.

Rareté de ressources et conflit entre pasteurs et agriculteurs au …

Résumés

Il est aujourd’hui largement admis que le changement climatique aura des conséquences considérables et posera des problèmes de sécurité et de développement d’une ampleur inédite, en particulier pour l’Afrique où la majorité de la population dépend de l’environnement pour sa subsistance. Forme de migration saisonnière, le pastoralisme au Soudan est à la fois motivé et affecté par le changement et la variabilité climatiques. Cependant, certains chercheurs ont suggéré que le pastoralisme offrait des possibilités d’adaptation intéressantes dans les zones à forte variabilité climatique, et serait peut-être plus résilient que d’autres systèmes de subsistance où la mobilité est limitée ou inexistante. En s’appuyant sur les fondements théoriques des rapports entre migration, changement climatique et conflit, cet article examine les conflits entre éleveurs et agriculteurs de l’État du Sud Kordofan, au Soudan, dans un contexte de raréfaction des ressources. Tout d’abord, nous soutenons que la rareté structurelle des ressources résulte de l’établissement d’une législation sur la terre et de l’introduction de l’agriculture mécanisée qui alimentent les conflits. Nous arguons ensuite que les politiques gouvernementales ont sapé une institution (l’administration traditionnelle autochtone), qui avait pourtant démontré sa capacité non seulement à gérer les ressources et les pénuries, mais aussi à atténuer les conflits liés à la concurrence pour l’accès aux ressources rares. Il s’agit là, selon nous, des principaux facteurs explicatifs des conflits relatifs à l’agriculture pastorale dans le Kordofan méridional, et donc des obstacles déterminants à la promotion du pastoralisme comme forme d’adaptation au changement climatique dans ce pays.

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Plan

Changement climatique, migrations et conflits : le rôle de la rareté des ressources

Conflits entre pasteurs et agriculteurs dans le sud du Kordofan et rareté des ressources

Contexte socio-économique et environnemental

L’histoire politique et le contexte

Typologie des conflits pasteurs-agriculteurs

Quelle est la cause de la rareté des ressources ?

Terre, politique agricole mécanisée et législation

La gestion traditionnelle de l’environnement et des conflits

Implications pour le pastoralisme dans le Kordofan Sud, et pour le pastoralisme comme forme d’adaptation au changement climatique

Aperçu du début du texte

Il y a des preuves solides montrant que le pastoralisme  en Afrique a émergé il y a sept mille ans et qu’il s’est progressivement étendu dans le nord de l’Afrique comme une réponse pour faire face aux incertitudes climatiques et aux sécheresses croissantes . En fait, « la préhistoire et l’histoire sont marquées par des mouvements humains (épisodiques et localisés) d’une zone climatique à une autre, car les gens étaient continuellement à la recherche d’environnements permettant de garantir leur survie et de satisfaire leurs aspirations à une existence plus stable  ».

Le pastoralisme africain a été souvent perçu, au début du colonialisme, comme un système de subsistance « stagnante, improductive, et écologiquement néfaste  », ce qui a généré, jusqu’il y a une quinzaine d’années, des politiques et des financements encourageant le sédentarisme, le déstockage des troupeaux et autres mesures visant à forcer les éleveurs à se sédentariser. Ces dernières années, cependant, un nouveau paradig…

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Pour citer cet article

Référence papier

Cultures & Conflits, n° 88, hiver 2012, p. 111-132

Référence électronique

Salomé Bronkhorst, « Rareté de ressources et conflit entre pasteurs et agriculteurs au Sud-Kordofan, Soudan », Cultures & Conflits [En ligne], 88 | hiver 2012, mis en ligne le 15 mars 2014, consulté le 09 avril 2013. URL : http://conflits.revues.org/18589

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Auteur

Salomé Bronkhorst

Salomé Bronkhorst consacre ses recherches au lien entre l’environnement, le climat, le développement et les conflits en Afrique. Elle est actuellement consultante ; son affectation la plus récente étant au Centre africain pour la résolution constructive des conflits (ACCORD). Ses travaux portent sur les conflits en Afrique et le développement en liaison avec la sécurité humaine, le changement climatique, les conflits pastoraux, les conflits communautaires, et les politiques d’adaptation au changement climatique.

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Au-delà de sa victimisation dans une escroquerie signée Denis …

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Au-delà de sa victimisation dans une escroquerie signée Denis Lessie, JB Ntahwa trahit le Palu et salit l’Église de réveil

S’il est vrai que le pasteur Denis Lessie, officiellement « Prophète des Nations » et responsable de l’église « Arche de Noé », est présenté à la tête d’une bande d’escrocs et qui s’est régalé de la naïveté de Jean-Baptiste Ntahwa, pasteur et ancien ministre du Budget, il est aussi vrai que ce cas pose problème à double titre pour le patron de l’église Mont Carmel. Sur le plan politique, c’est l’image du Parti lumumbiste unifié cher à Antoine Gizenga qui est souillée et, sur le plan religieux, c’est l’Eglise de réveil en RDC qui voit sa crédibilité quelque peu écornée. Voilà qui pousse bon nombre d’observateurs à conclure que Jean-Baptiste Ntahwa a trahi le Palu tout en salissant l’Eglise avec la bénédiction de son collègue Denis Lessie. Dès lors, plutôt que de s’arrêter seulement à l’escroquerie du « Prophète des Nations », il importe également de se pencher sur l’attitude même de la victime prise au piège comme un véritable novice en matière politique et comme un naïf doublé de « mondain » en matière religieuse.

Au total, Jean-Baptiste Ntahwa a perdu près de 100.000 Usd dans le film d’une vaste escroquerie présumée portant la signature du prophète Denis Lessie. L’on parle d’un montant de 30.000 Usd en cash et de l’achat de trois Jeeps. Voilà qui scandalise l’opinion tant nationale qu’internationale. Surtout que la victime n’est autre qu’un pasteur doublé d’ancien ministre du Budget et, de surcroît, un membre du très légaliste Palu d’Antoine Gizenga. Qui l’eut cru? Car, avec ces trois étiquettes, Jean-Baptiste Ntahwa ne pouvait, en toute logique, pas tomber aussi facilement dans le filet d’une association des malfaiteurs, même dirigée par un pasteur. Mais, qu’est-ce qui a donc fait qu’il tombe comme dans un film à la télévision ou dans une pièce de théâtre ? Si, à sa place, c’était un simple fidèle ou un païen, cela pouvait constituer toute une prédication afin d’exhorter les chrétiens à ne compter que sur Dieu au nom du verset selon lequel « maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme et qui prend la chair pour son appui ». Que dire alors quand il s’agit bel et bien d’un pasteur ?

UN COUP CONTRE L’EGLISE DE REVEIL

La plupart des critiques justifiant l’existence de l’Eglise de réveil en RDC se basaient sur des erreurs qui auraient été commises par les églises dénominationnelles accusées de s’être retirées de la parole de Dieu. D’où, le sommeil jusqu’à ce que le réveil vienne racheter l’homme. De ce point de vue, l’Eglise de réveil au Congo se présentait en alternative crédible. Mais, très vite, il est apparu que, loin d’être le salut, les églises de réveil en rajoutaient et dépassaient même les erreurs attribuées aux confessions religieuses dites traditionnelles pour ne pas dire dénominationnelles. Car, plusieurs pasteurs n’ont pas tardé à étaler sur la place publique leurs bassesses. Mais, on était toujours loin de vivre la scène mettant aux prises Denis Lessie et Jean-Baptiste Ntahwa avec, au centre, une escroquerie qu’on ne retrouvait, jusque-là, que dans les milieux des païens. Qu’un pasteur, de surcroît donneur des leçons, abuse de la foi (bonne ou mauvaise, c’est selon) d’un autre pasteur, voilà donc qui dépasse tout entendement.

SPECTACLE DE BAS ETAGE

Si Denis Lessie salit la réputation de l’Eglise par son escroquerie présumée, Jean-Baptiste Ntahwa salit la même Eglise (de réveil s’entend) par sa propension à recourir à la corruption. Avait-il donc autant d’argent à jeter par la fenêtre ? Que deux pasteurs, qui incarnent à longueur de journée l’espoir aux yeux des fidèles, présentent un tel spectacle de bas-étage, voilà qui tend à montrer à quel point le réveil tant attendu peut aussi s’apparenter à un sommeil très profond ou à un suicide. Car, les deux pasteurs sont supposés avoir déjà lu en profondeur la « Parole de Dieu » pour distinguer le bien du mal. Quelle image faut-il aujourd’hui avoir de l’Eglise de réveil au Congo, en plus de tares qu’on ne cesse d’enregistrer, allant de la division pour des raisons pécuniaires aux injures entre pasteurs, en passant par l’impudicité et une infidélité qu’on ne trouve même pas chez les païens et autres occultistes ?  En se faisant escroquer facilement et démontrant qu’il a un faible pour le pouvoir temporel au point d’investir des dizaines de milliers de dollars pour tenter de revenir aux affaires, Jean-Baptiste Ntahwa salit l’Eglise de réveil au Congo. Car, que peut-il dès lors prêcher aux fidèles ?

LE PALU DE GIZENGA TRAHI !

Au plan politique, c’est le Palu d’Antoine Gizenga qui subit le retour de la manivelle. Car, ce parti a souvent prêché le respect de la légalité, la bonne gouvernance et sa disponibilité à combattre la corruption sous toutes ses formes, Jean-Baptiste Ntahwa est un cadre de cette formation politique. C’est au nom du Palu qu’il avait accédé, à la régulière, au poste de ministre du Budget. Ce qui pose un problème d’éthique à double titre. D’abord parce que quelqu’un qui a déjà été membre du gouvernement, sait comment il est parvenu à cet échelon. Ensuite, c’est au sein des partis politiques qu’on apprend l’accession au pouvoir. Un membre du Palu ne peut arriver au gouvernement que sur une liste Palu. Lorsqu’on donne l’impression d’ignorer ce mécanisme pour aller solliciter un poste à coup d’argent comme sous la deuxième République avec le parti-Etat, l’éthique politique est mise à mal et la loyauté au parti.

Plus grave encore, comment peut-on débourser autant d’argent juste pour négocier un poste au Gouvernement si l’on n’est pas sûr de récupérer ? Cela pose encore un problème, celui de la bonne gouvernance. Car, ne peut vraiment dépenser tant d’argent que celui qui est sûr de le récupérer au centuple une fois ministre. En d’autres termes, si on se bouscule pour aller au gouvernement, c’est simplement pour vite passer à une opulence insolente face à la misère de la population. C’est donc le Palu, avec l’image qu’il présente à travers toutes les valeurs prônées, qui a été trahi.

DES LEÇONS A TIRER

La première leçon, c’est que pour arriver au gouvernement, on ne peut passer que par un parti politique ou un regroupement. Deuxièmement, on ne peut logiquement pas, lorsqu’on est membre ou un cadre d’un parti, se taper une filière même dans les rangs des proches du chef de l’Etat pour se retrouver au gouvernement. Et, en troisième position, on ne peut pas demander à quelqu’un qui arrive à se faire nommer à coup de corruption de s’inscrire dans la logique de la bonne gouvernance alors qu’il songe, dès le départ, à régulariser son compte. Or, dans le projet de société de chaque parti politique, on fait de la lutte contre la corruption toute une priorité. Faut-il croire que cette disposition ne se limite qu’au stade d’un discours destiné à la consommation extérieure ? En quatrième position, un pasteur c’est celui qui incarne l’espoir des autres en les invitant à ne compter que sur Dieu pour faire des exploits. A ce titre, il doit servir de modèle à tous ses fidèles en prêchant par l’exemple. Or, très peu de pasteurs se comportent comme tel une fois sur le terrain politique où la Bible ne sert pas de référence.

Kinshasa, 8/04/2013 (Forum des As, via mediacongo.net)

Le diocèse de Kisantu, orphelin de deux de ses pasteurs

Vendredi 05 avril 2013

Le diocèse de Kisantu vient de perdre coup sur coup deux de ses pasteurs, en l’occurrence l’abbé Charles Nluba et Mgr Ignace Makela. Ordonnés prêtres  respectivement en 1961 et 1962, ils viennent donc de commémorer il y a peu le cinquantenaire de leur sacerdoce. L’abbé Nluba a œuvré dans plusieurs paroisses du diocèse comme vicaire ou curé au Petit séminaire de Lemfu et au Grand séminaire de Mayidi. Quant à Mgr Antoine Mayala, il fut vicaire de Mgr Antoine Mayala.


A sa mort, il était vicaire à la paroisse Ste Famille de Kisantu. Ils seront tous deux inhumés au cimetière de la mission à Kisantu le mardi 8 avril courant.

Kongo na Lumbu

Message de condoléances

A cette douloureuse occasion, L’Observateur dont l’Editeur a bien connu les deux illustres défunts serviteurs de Dieu, présente à l’évêque de Kisantu, Mgr Fidèle Nsielele Zi Mputu, et à toute la communauté catholique du diocèse de Kisantu, ses condoléances chrétiennes les plus attristées.

L’Observateur

 

“L’indépendance, une issue normale”

Publié le lundi 08 avril 2013 à 01H00

À l’occasion des 50 ans de l’Église protestante maohi, son président Taarii Maraea était hier soir l’invité du journal télévisé de Polynésie 1ère. Il s’est prononcé sur la religion dans la politique et sur le mariage pour tous.

Selon Taarii Maraea, l’Église protestante maohi n’aurait pas perdu beaucoup de fidèles en 50 ans

Concernant l’indépendance du pays, le pasteur pense que c’est une issue normale pour tous les peuples

L’Église protestante reste opposée au mariage pour tous

Pour le pasteur Taarii Maraea, président de l’Église protestante maohi, invoquer Dieu lors d’une élection politique demande de la part du candidat beaucoup d’exigence, de respect, et de devoir moral.

ARCHIVES LNT

L’Église protestante maohi a-t-elle perdu des fidèles en 50 ans ?

“Je ne parlerais pas de la situation de cette façon. Disons qu’il y a de plus en plus une vague de sécularisation qui s’est installée ici. Mais il est vrai que l’émancipation des individus fait que quelques personnes ou familles ne se sentent plus forcément aujourd’hui obligées d’aller au culte ou dans les manifestations religieuses. Elles ne s’y retrouvent que lors des célébrations importantes telles que les baptêmes, les mariages et les décès.

Mais si je regarde la présence des fidèles pendant les cérémonies, non, je ne vois pas de grande désertion”.

Ce 50e anniversaire : l’Église protestante gérée par des Polynésiens, c’est tout un symbole ?

“C’est un événement très important pour l’époque car en 1963, c’était aussi une période très difficile pour le pays. On passait à ce moment d’une société traditionnelle à une société de consommation et on a un exode massif de la population des îles vers Papeete, et il fallait répondre à ces problèmes liés à l’économie tout de suite.”

Est-ce difficile aujourd’hui de susciter des vocations, de trouver de nouveaux pasteurs ?

“Au niveau de l’Église protestante maohi, nous ne rencontrons pas tout à fait ce genre de problème de vocation.

Si je regarde les dernières années de promotion, nous avons rentré des élèves pasteurs à l’école pastorale tous les deux ans.”

L’Église protestante a longtemps cru au destin d’indépendance du pays, est-ce toujours le cas ?

“Je pense que pour chaque chrétien et en tout cas pour les protestants, l’accès à l’indépendance de tout peuple est une issue normale”.

Les religions doivent-elles faire de la politique ?

“C’est davantage une préoccupation, un regard porté vers des situations très politiques…”

Ces élections se résument-elles selon vous à un duel entre les deux blocs historiques ?

“Je serais un devin si je devais répondre par l’affirmative, mais disons que la possibilité a été donnée à tout un chacun de se présenter à ces élections.

Laissons leur la possibilité de pouvoir s’exprimer et on verra par la suite si c’est vraiment une lutte entre les deux grands partis.”

La plupart des candidats en appellent souvent à Dieu, la religion dans la politique vous dérange-t-elle ?

“C’est quelque chose qui me dérange lorsque l’on met Dieu à toutes les sauces ! Je pense que Dieu a sa place et ce n’est pas interdit de l’invoquer. Mais cela demande à celui qui l’invoque beaucoup d’exigence, de respect, de devoir moral…”

Vous en doutez parfois ?

“Bien entendu que j’en doute beaucoup !”

Le mariage pour tous est actuellement débattu au Sénat. Officiellement l’Église protestante y est opposée mais certains pasteurs, notamment en Europe, se disent prêts à bénir des couples homosexuels. En tant que président de l’Église protestante maohi, qu’en pensez-vous ?

“Ce serait encore un avis très personnel car institutionnellement, nous n’avons pas encore débattu de la question. Je verrai cette question sous deux aspects : la question du droit et de la liberté de conscience, du choix des personnes…”

Vous parlez des pasteurs ?

“Non, des concernés, des couples. Et le deuxième aspect est plutôt au niveau de l’Église protestante qui officie sur les mariages. Jusqu’à maintenant, c’est une union homme et femme. Bénir un couple homosexuel, c’est autre chose.

Pour ne pas envenimer la situation et rester dans le respect du droit des personnes, il faut avancer sur ce terrain-là en tenant compte de ces deux aspects de la question.”

C’est votre troisième mandat consécutif à la tête de l’Église protestante, vous souhaitez poursuivre ?

“Cela ne dépend pas de moi ! Premièrement on n’est pas irremplaçable, deuxièmement, d’autres personnes sont là, prêtes à prendre la direction de l’Église, maintenant c’est à la communauté de choisir”.

Propos recueillis par Polynésie 1ère

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Les réformés alémaniques manquent sérieusement de pasteurs …

APIC | 03 avril 2013 | 16h36
Les Eglises réformées de Suisse alémanique connaissent un problème de vocations. Depuis près de 30 ans, le nombre d’étudiants dans les Facultés de théologie de Bâle, Berne et Zurich ne cesse de baisser. Une campagne de marketing a été lancée pour enrayer cette tendance, annoncent le 4 avril les Eglises réformées de Suisse alémanique et les Facultés de théologie.

Depuis 2010, il manque environ 20 nouveaux pasteurs par année pour remplacer ceux qui prennent leur retraite, indique un communiqué de présentation du concept. Il faudrait actuellement 100 nouveaux étudiants en théologie chaque année pour compenser les départs. En 2011, ils n’étaient que 39.

Les Eglises réformées et les Facultés de théologie de Suisse alémanique vont maintenant se coordonner pour renverser la tendance. Un service de marketing a été lancé l’an dernier. Son concept qui vient d’être présenté incite les pasteurs à encourager leurs fidèles, et les professeurs de religion leurs élèves, à se lancer dans les études de théologie en vue de devenir pasteurs.
Le concept montre également comment le choix des études de théologie comme 2e branche peut être renforcé ou facilité.
En été, un “camp de Kappel” de 5 jours aura lieu pour la première fois cette année, au couvent de Kappel dans le canton de Zurich. Il est destiné aux jeunes réformés avant la fin de leur maturité et suscitera la réflexion sur des thèmes théologiques.


APIC | 03 avril 2013 | 16h36 | © Utilisation des articles et toute reproduction partielle ou intégrale faite sans autorisation de la part de l’éditeur est interdite et illégale.
ID de l’article : 15369

Pasteurs et diacres des missions qui évoluent | bonne nouvelle …

Les ministres du futur, moins nombreux, seront plus spécialisés. Perspective

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Pasteur et diacre, des professions en mouvement.

Photo : Gérard Jaton 

Le diacre de demain ne sera pas tout à fait le diacre d’aujourd’hui. La session de mars du Synode, le parlement de l’Eglise réformée vaudoise, a esquissé le futur. Il a pris d’importantes décisions sur les métiers dont l’Eglise aura besoin dans un avenir proche. «Aujourd’hui, nous avons 199 pasteurs et 44 diacres. Mais les départs prévus à la retraite et les tendances de la relève montrent qu’en 2025, sur deux cents postes, seuls une centaine seront occupés par des pasteurs. Nous devrons prévoir de travailler avec moins de pasteurs et plus de diacres», explique Line Dépraz, conseillère synodale.

L’Eglise doit régulièrement réfléchir à ses ministères et se demander de quels professionnels elle a besoin pour exercer sa mission dans la société. Dans le canton de Vaud, la distinction entre pasteurs et diacres date des années 1970 mais n’est, de fait, plus appliquée depuis longtemps. En raison des besoins, la plupart des postes sont aujourd’hui occupés indifféremment par des pasteurs ou des diacres. En créant le diaconat, l’idée avait été de diversifier les ministères et de ne pas travailler seulement avec des théologiens. Cette impulsion demeure, mais doit être aujourd’hui affinée. «Plus une Eglise devient minoritaire, plus ses professionnels doivent avoir des compétences ciblées et reconnues, défend Line Dépraz. Il y a trente ans, le ministre était l’homme à tout faire de la paroisse et touchait à tout. Le système était adéquat à l’époque, mais nous devons aujourd’hui avoir des métiers particuliers, avec des compétences et des formations spécifiques. Notre crédibilité est en jeu.»

Chez les réformés, l’annonce de l’Evangile incombe à tout un chacun, ministres et laïcs. «Mais une part de la proclamation de la Parole et du travail herméneutique, soit l’interprétation des textes bibliques, devra être recentrée sur les pasteurs, annonce la conseillère. Concrètement, nous ne pourrons plus nous permettre d’avoir un pasteur dans un poste où faire des cultes n’est pas central. Les diacres seront spécialisés dans les domaines davantage liés à la didactique, comme le catéchisme, ou à l’accompagnement, comme les services de solidarité.» L’Eglise devra, pour chaque région, penser sa mission en équipe, avec un certain nombre de théologiens et de diacres spécialisés.

Pour une mobilité de l’emploi

«Certains métiers sont utiles à l’Eglise et doivent être développés. Notre défi sera de convaincre des gens hors Eglise à venir travailler chez nous, car il y aura des tâches passionnantes», poursuit Line Dépraz. Elle analyse qu’actuellement la mobilité de l’emploi est insuffisante et peut asphyxier le système. Cette mobilité implique qu’un diacre doit pouvoir venir du monde professionnel mais aussi choisir de ne pas finir sa carrière dans l’Eglise. «Une consécration pérenne sera donc difficile à envisager», explique la conseillère. Le parlement a décidé que seuls les pasteurs seront consacrés, tandis que les diacres auront un autre rite de reconnaissance de leur ministère.

Cette décision a déçu, voire fâché bon nombre de diacres. «Cela a créé une blessure sur le vif, déplore la diacre Natalie Henchoz. Beaucoup se disent découragés et non reconnus. Ils ont l’impression d’avoir joué les bouche-trous pour faire le même travail que les pasteurs. Et nous entendons aujourd’hui que notre consécration ne serait plus utile ni souhaitable.» Line Dépraz veut rassurer: «Un nouvel acte de reconnaissance est à définir, ce ne sera pas rien. Pour ce faire, nous allons soigner le dialogue et la réflexion avec les diacres. Il y a une peur légitime de perdre quelque chose, mais le travail réalisé et les consécrations reçues sont pleinement reconnus.» La conseillère prévoit que les futurs diacres entreront plus facilement dans cette nouvelle perspective. Dans tous les cas, les personnes démarrant leur formation cette année pourront rester sous l’ancien régime.

Dans l’immédiat, rien ne va changer pour les paroissiens. Le Synode de mars a dessiné les grandes lignes du futur, mais devra préciser ses choix l’an prochain sur la base d’un rapport final. Puis la période de transition durera plusieurs années. «A l’avenir, les paroissiens auront des référents clairs en fonction des activités auxquelles ils participeront», esquisse Line Dépraz.