Jan de Haas est parti avec sa foi

Dans les années 1990, il avait offert ses nuits aux défavorisés et aux toxicomanes des rues lausannoises. L’ancien pasteur Jan de Haas, qui avait repris la tête de la paroisse réformée de Moudon de 2004 à sa retraite, en 2015, s’est éteint jeudi en fin d’après-midi. L’église Saint-Etienne de la cité broyarde, dont il avait pris soin d’ouvrir les portes aux visiteurs et aux pèlerins, perd un homme vrai et un éternel défenseur des droits humains. «Il avait une bienveillance, un respect de l’autre. Pour moi, c’est un grand homme», souligne son fils, Robin.

«Un homme qui a profondément marqué la vie caritative lausannoise», ajoute le pasteur Alain Martin. Jan de Haas fonde la Pastorale de rue à Lausanne en 1990 et devient très médiatisé alors qu’il arpente le bitume avec Mère Sofia pour endiguer les ravages du sida chez les toxicomanes. «Il est allé où on ne l’attendait pas car, quand il avait une conviction, il ne la lâchait pas. Son authenticité a été son plus bel atout, il incarnait chacune de ses paroles», admire Line Dépraz, pasteure et membre du Conseil synodal.

«Il est allé où on ne l’attendait pas car, quand il avait une conviction, il ne la lâchait pas»

Confronté pendant des années à ce que la rue offre de plus dramatique, il confessait en avril dans 24 heures: «L’alcool, le sida, les overdoses tuaient à tour de bras. C’était terrible de voir tous ces jeunes mourir.»

Un style et des idées

Enfant de Mai 68, Jan de Haas débarque des Pays-Bas en 1970 pour suivre un cours de communication relatif à ses études de théologie. Il rencontre alors Geneviève, qui deviendra sa femme. Ensemble, ils s’installent dans une ferme pour vivre en communauté. «Il me parlait souvent des chèvres dont il s’occupait à cette époque, se souvient Laurent Zumstein, coordinateur régional des pasteurs de la Broye. Il faisait partie de ces étudiants en réaction, sauf qu’il a toujours su transformer ça en quelque chose de constructif.»

De son époque yé-yé, l’homme avait conservé un style vestimentaire coloré. «Je me souviens également d’un détail visuel qui m’avait marqué, raconte le pasteur lausannois Daniel Fatzer. Sous sa belle robe pastorale, il portait de gros sabots en bois et un jean, une sorte de méfiance par rapport à la bourgeoisie bien-pensante.»

A Moudon où il vivait depuis le printemps 2002, il avait retrouvé la problématique de l’asile et s’était attaché à transformer l’église Saint-Etienne en un lieu de vie et d’échange. «Il voyait toujours le meilleur chez les gens, pour lui chacun avait le droit d’avoir une place», témoigne encore son fils. Et d’enchaîner par une anecdote qui dit beaucoup de l’ancien pasteur: «Quand j’étais jeune et lui très médiatisé, un ami de la famille m’a demandé si ça me dérangeait d’être toujours «le fils de». J’ai répondu sans réfléchir qu’un jour ce serait Jan qui serait «le père de». Et mon père a ajouté: «Et ce sera un des plus beaux jours de ma vie.» Il nous a toujours portés car il avait confiance et nous donnait la permission d’être nous-mêmes.»

«Immense sagesse»

A l’été 2015, tout jeune retraité, il avait réalisé avec Geneviève l’un de leurs rêves communs: rejoindre les Etats-Unis en bateau pour voir la statue de la Liberté afin d’entrer dans cette nouvelle étape de leur vie.

Egalement engagé en politique, il était membre du Conseil communal de Moudon et à nouveau candidat sous la bannière PS pour les élections de février. «Sur tous les sujets, il avait des perspectives, du recul, c’était un homme d’une immense sagesse», conclut son fils. (24 heures)

(Créé: 29.01.2016, 18h44)

Le pasteur protestant et fondateur de « l’église du plein évangile de Yoido » a été condamné pour …

… et développé en Corée du Sud la plus grande megachurch pentecôtiste au monde, « l’église du plein évangile à Yoido » ou Yoido Full Gospel Church. Le nom de Cho Yonggi sera désormais aussi associé à l’abus de confiance, la corruption et l’évasion fiscale, rapporte la journaliste Claire Lesegretain dans la lettre Urbi & Orbi datée du 27 janvier.

Déjà condamné en février 2014 à trois ans de prison (et cinq années de probation), ce pasteur aujourd’hui âgé de 80 ans et retraité vient en effet d’être à nouveau condamné par la Haute Cour de Séoul à payer 4,3 millions d’euros d’amende.

Selon des sources proches du dossier, le pasteur Cho Yonggi aurait ordonné à son église, en 2002, d’acheter des stock-options pour son fils aîné à un prix correspondant à quatre fois le prix du marché. L’opération a mal tourné, entraînant la perte de 11 millions d’euros pour l’église. Accusé d’abus de confiance, il a également été reconnu coupable d’avoir permis l’évasion fiscale de 3 millions d’euros.

Son fils aîné Cho Hee-jun, ancien PDG de l’église affiliée Kookmin Ilbo, a lui aussi été condamné à trois ans de prison pour complicité avec son père pour détournement de fonds.

En 2014, lors de sa première condamnation, l’ancien pasteur de Yoido Full Gospel avait reconnu ses fautes et déclaré qu’il était sûr que « Dieu pardonne… Si Dieu me rappelle aujourd’hui, je serai en mesure d’être accueilli dans le Royaume de Dieu ».

Forte de près d’un million de fidèles à travers la Corée, l’église Yoido Full Gospel affiche 447 temples régionaux, 625 pasteurs, 700 missionnaires à travers le monde et des dizaines d’instituts d’éducation, de mission, de musique, de finances… Chaque dimanche, dans l’immense temple de Séoul, sept cultes se succèdent… avec 12 000 fidèles à chaque fois !

C’est en 1958, cinq ans après la guerre de Corée (1950-1953), que David Cho Yonggi l’a fondé, peu après avoir obtenu son diplôme de théologie, en affirmant qu’il avait été « guéri par Jésus » à 17 ans de la tuberculose.

Ayant commencé à prêcher la Bible « sous une tente », avec sa belle-mère et coéquipière, Choi Ja-Shil, elle aussi pasteur, Cho Yonggi a su peu à peu transformer son temple en une affaire rentable… En 2011, il avait passé la main au pasteur Lee Young-hoon, son fils spirituel, mais de l’avis de beaucoup, il restait très influent dans le pays, tant économiquement que politiquement.

A l’automne 2011 déjà, Cho Yonggi avait fait l’objet d’une enquête fiscale pour un détournement présumé de plusieurs millions d’euros. Ce que le pasteur avait fermement nié, dénonçant une « campagne de diffamation »… Il faut dire que jusqu’en 2012, la loi sud-coréenne n’imposait pas les revenus du clergé, quelle que soit l’appartenance religieuse de celui-ci, et ne soumettait pas les propriétés des églises et des temples à la taxe foncière. Depuis 1994, par souci d’équité et de transparence, l’Eglise catholique avait toutefois pris l’initiative de demander à ses prêtres et évêques de se soumettre volontairement à l’impôt.

(La Croix/C. Lesegretain/eda/ra)

Le pasteur sud-coréen Yonggi Cho condamné pour abus de confiance

Le pasteur David Yonggi Cho était connu jusqu’à présent dans le monde pour avoir fondé et développé en Corée du Sud la plus grande megachurch pentecôtiste au monde, l’église Yoido Full Gospel. Le nom de Yonggi Cho sera désormais aussi associé à l’abus de confiance, la corruption et l’évasion fiscale.

Déjà condamné en février 2014 à trois ans de prison (dont cinq années de probation), ce pasteur aujourd’hui âgé de 80 ans et retraité vient en effet d’être à nouveau condamné par la Haute cour de Séoul à payer 4,3 millions d’euros d’amende.

Sûr que Dieu pardonne

Selon des sources proches du dossier, le pasteur Yonggi Cho aurait ordonné à son église, en 2002, d’acheter des stock-options pour son fils aîné à un prix correspondant à quatre fois le prix du marché. L’opération a mal tourné, entraînant la perte de 11 millions d’euros pour l’église. Accusé d’abus de confiance, il a également été reconnu coupable d’avoir permis l’évasion fiscale de 3 millions d’euros.

Son fils aîné Hee-jun Cho, ancien PDG de l’église affiliée Kookmin Ilbo, a lui aussi été condamné à trois ans de prison pour complicité avec son père pour détournement de fonds.

En 2014, lors de sa première condamnation, l’ancien pasteur de Yoido Full Gospel avait reconnu ses fautes et déclaré qu’il était sûr que « Dieu pardonne… Si Dieu me rappelle aujourd’hui je serai en mesure d’être accueilli dans le Royaume de Dieu. »

Guéri « par Jésus » de la tuberculose

Forte de près d’un million de fidèles à travers la Corée, l’église Yoido Full Gospel affiche 447 temples régionaux, 625 pasteurs, 700 missionnaires à travers le monde et des dizaines d’instituts d’éducation, de mission, de musique, de finances… Chaque dimanche, dans l’immense temple de Séoul, sept cultes se succèdent… avec 12 000 fidèles à chaque fois !

C’est en 1958, cinq ans après la guerre de Corée (1950-1953), que David Yonggi Cho l’a fondé, peu après avoir obtenu son diplôme de théologie, en affirmant qu’il avait été « guéri par Jésus » à 17 ans de la tuberculose.

Ayant commencé à prêcher la Bible « sous une tente », avec sa belle-mère et coéquipière, Choi Ja-Shil, elle aussi pasteur, Yonggi Cho a su peu à peu transformer son temple en un business… En 2011, il avait passé la main au pasteur Youghoon Lee, son fils spirituel, mais de l’avis de beaucoup, il restait très influent dans le pays, tant économiquement que politiquement.

À l’automne 2011 déjà, Yonggi Cho avait fait l’objet d’une enquête fiscale pour un détournement présumé de plusieurs millions d’euros. Ce que le pasteur avait fermement nié, dénonçant une « campagne de diffamation »… Il faut dire que jusqu’en 2012, la loi sud-coréenne n’imposait pas les revenus des responsables chrétiens et bouddhistes et ne soumettait pas les propriétés des églises et des temples à la taxe foncière.

Claire Lesegretain

CHRONIQUE N°16 DU NEGRE CHEZ LES YOVO ( Son DC traque les pasteurs récalcitrants à l …


CHRONIQUE N°16 DU NEGRE CHEZ LES YOVO ( Son D.C traque les pasteurs récalcitrants à l’ imposture )

On vous l’ avait bien dit, la gouvernance que veut perpétuer le negre Benino-Français, à la peau foncée ,ne parlant ni français , ni breton , ni corse , mais qui veut gagner la présidentielle française du 28 février et s’installer à l’ Elysée, n’est pas une gouvernance vertueuse pour ne pas dire plus. Les mœurs du régime dont il est le candidat sont pour certains inimaginables et intolérables chez lui au Benin , sa vraie patrie …

Non content d’avoir pris en otage France 2 et d’abuser des moyens de l’Etat Français pour sa propagande , non seulement il a démarrée sa précampagne , en compagnie d’un ministre Français qui a la réputation mondiale de faire évaporer les fonds Hollandais pour forage, en plus il a le soutien de toute la pègre administrative . Mais en plus, pour lui, son directeur de campagne, le Président de la République française sortant, a décidé d’intimider gravement ceux qui oseraient ne pas suivre son choix …

C’est ainsi qu’il envoya la soldatesque, au domicile d’un pasteur évangélique français nommé Elvis ( c’est vrai que le bonhomme s’habille parfois come Elvis Presley pour des prêches à l’ américaine à l’ issue desquels parfois, les bénédictions se concrétisent en centaines de sacs de riz distribués aux fideles ). Le gardien du Pasteur ( il faut aider parfois Dieu en embauchant des vigiles ), a été menotté de même que son voisin .Le crime du pasteur, aura été d’ appeler sur TF1 ( il ne pourrait jamais le faire sur France 2 ), à soutenir un autre candidat que le negre Benino-Français, à la peau foncée, venu du Benin, que le régime sortant veut imposer pour assurer ses arrières sales et odorants …Le pasteur en question est obligé pour le moment de prendre le maquis..Pareille chose est -elle imaginable chez le negre au Benin ?

Autre caractéristique de la candidature du negre qui serait inimaginable chez lui, est que jusqu’ à présent , comme la France est une colonie du Benin, et que les Français ne méritent pas trop d’ égard, il n’ a publié ou fait allusion à un quelconque programme politique ,à un mois de l’ élection à l’ issue de laquelle, il veut devenir Président de la République française . Son seul programme jusqu’ici ,est la distribution de lampes torches solaires aux pauvres Français qui subissent dans leur ensemble ,de longs et quotidiens délestages ,dûs au fait qu’au lieu des centrales électriques nucléaire EPR 2, ce sont de vieux moteurs d’ avions de la première guerre mondiale, que le président Français sortant a fait acheter pour leur produire l’ électricité … Et le candidat negre est parachuté du Benin pour couvrir justement tous ces scandales !

Je vous l’ avais bien dit, il n’y a pas que les femmes de DASSA à MALANVILLE qui soient toutes BEEHHH pour YAYI , lui et son “venu de France” vous prennent tous, pour des MEUHHHH !

Ne pleurez pas les enfants ….A la prochaine !

Votre oncle AGBAYA

Burkina : un car de pasteurs prend feu et fait cinq blessés

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Un car de transport, avec à son bord 47 pasteurs, a pris feu dans le village de Barma, à 28 kilomètres à l’Est de Ouagadougou, faisant cinq blessé graves parmi les passagers, a-t-on appris mardi, de sources médiatiques.
Selon le chauffeur du véhicule, Moussa Konkoba, dont les propos sont rapportés par des médias locaux, l’incident serait dû à une panne technique.

‘’Les passagers du car calciné sont des pasteurs de Yako. Ils rentraient chez eux après avoir participé au conseil général des pasteurs des assemblées de Dieu du Burkina qui s’est tenu du 20 au 24 janvier au 45e anniversaire de Ouagadougou », rapporte un témoin de l’accident qui s’est produit dimanche

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Burkina/Un car transportant 47 pasteurs prend feu en pleine circulation et…

car en feu

C’est sur l’axe Ouagadougou-Laye précisément dans le village de Barma, situé à 28 kilomètres de Ouaga qu’a eu lieu l’accident en cet après-midi du dimanche 24 janvier 2016. Le car de la société de transport Transif avait à son bord 47 passagers, tous des pasteurs venus prendre part au 45e conseil général des Assemblée de Dieu tenu sur le site du 75e anniversaire de Ouagadougou.

A notre arrivée sur les lieux à 15h 38mn c’est un car en flammes qu’il nous a été donné de voir. La scène était pitoyable, trois hommes visiblement de plus d’une cinquantaine d’années couverts de brulures sur le visage, la poitrine et les jambes. L’un d’entre eux présentait un visage très atteint. Fort heureusement ces trois ont été transportés par un véhicule généreusement offert par un ‘’Burkimbila’’, bien avant l’arrivée d’une ambulance.

Les passagers du car calciné sont des pasteurs de Yako. Ils rentraient chez eux après avoir participé au conseil général des pasteurs des assemblées de Dieu du Burkina qui s’est tenu du 20 au 24 janvier au 75e anniversaire de Ouagadougou.

Témoignages de passagers

Le pasteur Ylli Yamba raconte : « environ deux kilomètres avant l’incendie du car, nous avions senti de la fumée et nous avions alerté le chauffeur et demandé qu’il s’arrête. Mais ce dernier a déclaré que ce n’était rien et que c’était juste l’odeur d’un tuyau qui certainement était décollé. Et nous avons continué le chemin. Peu de temps après le car s’est enflammé et certains ont sauté par les fenêtres, d’autres se sont rués vers la sortie du car et nous nous sommes retrouvés coincés parce que tous voulant sortir en même temps».

L’un des responsables des pasteurs, Alexis Sankara a fait savoir qu’aucun matériel ou bagages de la délégation n’a pu être sauvé. «Tous nos bibles et effets sont restés dans le car. Une moto aussi. Nous n’avons pas pu sauver quelque chose», affirme-t-il, sous un ton de consternation. Mais, se presse d’ajouter : «la Grace de Dieu nous a couvert et il n’y a pas eu de morts, donc nous remercions Dieu ».

Le chauffeur ignore les raisons de l’incendie

Quant au chauffeur que nous avons approché, il a expliqué que l’incendie s’est déclenché au niveau du moteur. Mais il ignore les raisons. Cependant il reconnait que juste peu de temps avant le déclenchement du feu son système de freinage ne marchait plus. « Nous avons senti la fumée et c’est pendant que j’essayais de trouver une solution pour garer que le feu s’est déclenché», assure-t-il, le visage grave.

Cinq blessés sérieux

Au total on dénombre cinq blessés sérieux, et plusieurs blessés légers. Les pompiers sont arrivés une heure environ après l’incendie et sont parvenus à maîtriser le feu.

Un des pompiers a expliqué que leur retard était lié au fait qu’ils étaient sur un autre lieu d’incendie et c’est après coup qu’ils sont arrivés.

La succession des drames dans de ce lieu suscite beaucoup de questionnements chez une habitante de Barma.  «Notre village là doit se réveiller. Parce qu’il y a trois ans de cela j’ai perdu ma fille suite à un accident dans ce lieu. L’an passé c’est un cycliste qui a été fauché par un car dans ce même lieu. Aujourd’hui, c’est un car qui prend feu. Je pense que ce n’est pas clair. Il faut chercher à comprendre, sinon on ne pourra plus vivre dans ce village», confie-t-elle.

Les pompiers sont arrivés avec un retard
Joachim Batao

BURKINADEMAIN

Côte d’Ivoire

Stéphane Kipré (Ph)-

© Koaci.com – Lundi 25 Janvier 2016 –La direction de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI) a pris la décision d’interdire les pasteurs Search pasteurs sur ses antennes dans le cadre de la régie publicitaire.

Stéphane Kipré président de l’Union des Nouvelles Générations (UNG) depuis Accra, juge cette décision de gravissimes pour la cohésion sociale, et par conséquent invite la ministre de la communication Affoussiata Bamba Search Affoussiata Bamba à annuler ladite décision.

« Leader politique que je suis, je voudrais tirer la sonnette d’alarme pour dire que cette décision peut avoir des conséquences graves sur la cohésion sociale qui déjà pour des raisons politiques souffre. Y ajouter des raisons religieuses pourrait faire des dégâts considérables que nul ne doit souhaiter à notre nation » , a indiqué le gendre Gbagbo via internet , avant d’ajouter .

« j’invite les tenants du pourvoir en Côte d’Ivoire à travers le ministère de la communication à annuler le plus rapidement possible cette décision prise par la direction général de la RTI Search RTI dans l’intérêt de la liberté d’expression et du respect de la diversité religieuse dans notre pays qui a toujours été un atout plutôt d’un handicap. »

Donatien Kautcha, Abidjan

Chine: Les chrétiens chinois à la conquête du monde

Les chrétiens chinois veulent envoyer 20’000 missionnaires dans le monde d’ici 2030. Les médias chrétiens viennent de rapporter que plus de 900 pasteurs de maison et responsables chrétiens se sont réunis à Hong Kong en septembre 2015 pour discuter de cet objectif, lors du Mission China 2030. «Nous avons une dette envers le monde», a commenté un pasteur. «Ce n’est que lorsque nous aurons envoyé plus que ce que nous avons reçu, que nous pourrons alors nous considérer comme un véritable pays missionnaire».

La tâche ne s’annonce cependant pas aisée. Il y a cinq ans, plus de 200 chrétiens chinois avaient été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à s’envoler comme missionnaires.

Dans les années 1990, la Corée du Sud avait donné un signal fort en annonçant vouloir envoyer 10’000 missionnaires.

La rédaction d’Evangeliques.Info – 25 janvier 2016 11:09

Culture de la paix: Les paroisses de l’Eglise Evangélique en rangs serrés

Le 2ème Synode régional du Wouri-Sud se tient depuis hier jeudi 21 janvier 2016 à la Paroisse de New-Bell 1. L’amour mutuel et la paix au centre des travaux.

Une région missionnaire, active, ancrée dans les valeurs du protestantisme, plus unie, solidaire et jouissant d’un environnement de paix et de sécurité. Voilà la vision de la région Wouri-Sud de l’Eglise Evangélique du Cameroun. Nous l’avons appris lors de l’ouverture jeudi 21 janvier 2016 du deuxième Synode régional qu’accueille la paroisse de New-Bell 1. Les travaux qui s’achèvent ce vendredi ont permis de débattre des problèmes de l’Eglise et surtout d’œuvrer à l’avènement d’une évangélisation novatrice. L’élection du bureau du synode, la présentation des nouveaux ouvriers et responsables dans la région, la Sainte Cène, la lecture et suivi des résolutions du précédant synode ont meublé les deux jours de rencontre.

Le thème général  « cultiver l’amour mutuel pour produire de bonnes œuvres », de l’avis du Secrétaire général de l’Eec, le Pasteur Pr Jean-Samuel Hendje Toya, vient couronner un processus enclenché depuis trois ans. « L’amour nous invite à poser nos mains et nos pieds dans les empreintes du Christ pour le service. Et on ne peut pas suivre Christ sans s’engager à donner sa vie pour la cause noble qu’il a représenté », dira le Pasteur. Les 32 paroisses des quatre districts que compte la région synodale du Wouri-Sud ont bien saisi la nécessité de vivre en harmonie et d’éviter des divisions ou conflits comme cela a été observé dans la région Centre. Notamment avec les paroisses Njo Njo, Bonadibong, Bonamikengue, Bonaleke et Dikolo où des tensions et discordes entre fidèles et  responsables ont conduit à la rédaction d’un mémorandum de150 pages.

La région synodale Wouri-Sud est décidée à faire reculer le mal et bâtir le règne de Dieu au milieu du peuple en cette année. « Nous aurons besoin d’un peu plus de sincérité, d’honnêteté et de respect mutuel », font savoir les pasteurs des différentes paroisses du District de New-Bell A. S’agissant des synodes, il existe des régionaux et des nationaux. Le synode régional est une assemblée délibérative. Il réunit les représentants du conseil régional concerné et les délégués de l’ensemble des Eglises locales de la région (pasteurs et laïcs ayant la fonction de délégués synodaux). Les délibérations des synodes régionaux sont soumises pour un deuxième niveau d’analyse et de délibération au synode national. Ce dernier est l’instance souveraine, décidant de la formation de la foi et des questions d’organisation, depuis le traitement des ministres jusqu’aux accords internationaux ou interconfessionnels.

La Paroisse Eec de New-Bell I qui accueille le 2ème synode régional du Wouri-Sud, a été créée en 1918. C’est l’une des paroisses mères de l’Eglise qui compte 900 membres communiants, 100 membres non communiants, 220 enfants au culte de petits, 7 chorales. Elle est dirigée par deux ouvriers entourés d’un Conseil d’Anciens composé de 60 membres et un Conseil paroissial de 40 adhérents. Ses perspectives sont : créer des cellules de prières, aménager et équiper une salle de fête, finir les travaux de construction d’un nouveau presbytère, construire une école cycle complet ainsi qu’un forage.

Linda Mbiapa, stg

L’appel de Dieu n’est pas toujours suffisant pour garder un pasteur à son poste

Beaucoup de pasteurs évangéliques qui quittent le ministère avant l’âge de la retraite déclarent avoir trouvé un «autre appel» ailleurs qu’en chaire et même en dehors du ministère. Mais beaucoup disent qu’ils ont été poussés en dehors par un conflit ou par le burn-out. C’est ce qui ressort d’une enquête qui s’est intéressée aux psteurs de quatre dénominations.

Les raisons les plus citées pour quitter un ministère sont «un changement dans leur appel», dans 40% des cas, un conflit dans l’Eglise, dans 25% des cas et 19% ont succombé au burnout, selon l’enquête de l’institut évangélique LifeWay Research, publiée la semaine passée. 

LifeWay a interrogé 734 anciens pasteurs issus de listes fournies par la Convention baptiste du Sud, les Assemblées de Dieu, L’Eglise du Nazaréen et par le Synode du Missouri de l’Eglise luthérienne. Plusieurs ont déclaré être arrivés au pastorat sans être préparés à répondre aux nombreuses demandes de support et sans être entraînés à collaborer avec un Conseil d’Eglise. Ils se sont rapidement retrouvés dépassés et sans soutien. «Presque la moitié de ceux qui quittent le pastorat (48%) disent que leur Eglise ne faisait aucune des choses qui auraient pu aider», explique Ed Stetzer, directeur exécutif de l’institut de recherche basé à Nashville.

Spécifiquement:

– 48% des anciens pasteurs disent que le groupe de recruteurs n’avait pas décrit l’Eglise avec précision avant leur arrivée.

– 27% disent que leur Eglise n’avait pas de liste de conseillers en soutien.

– 22% disent que leur Eglse n’avait pas énoncé clairement ce qu’ils attendaient de leur apsteur.

– 12% n’avaient pas de plan de congés sabbatiques pour le pasteur.

Et très rapidement, ces pasteurs ont été confrontés à des problèmes:

– 56% déclarent qu’il y a eu des conflits au sujet de changement qu’ils proposaient.

– 54% déclarent avoir subi des attaques personnelles.

– 48% estiment que leur formation ne les avait pas préparés à gérer l’aspect humain du ministère.

«Dans leur programme, beaucoup de séminaires n’imposent même pas de cours sur la gestion humaine – ils sont focalisés sur la théologie, les langues bibliques et la prédication, qui sont importantes, mais la moitié des pasteurs ne se sentent pas préparés pour travailler avec les personnes qu’ils se préparaient à guider et servir durant leur séminaire», déclare Ed Stetzer dans un communiqué de presse. «Ces choses sont interconnectées», explique Ed Stetzer. «Si vous êtes en burnout, les risques augmentent qu’en cas de conflit vous ne répondiez pas adéquatement. Et cela va envenimer le conflit.»

Les conflits sont mortels pour les Eglises également, selon la dernière édition de l’étude des congrégations américaines de l’institut Hartford pour la recherche en religion. L’édition 2015, publiée en janvier 2016, s’appuie sur les réponses des responsables de plus de 4000 congrégations. «Un conflit sérieux nuit à la croissance de la congrégation», explique David Roozen, l’auteur de ce rapport. Il a montré que les communautés qui n’ont pas ou peu de conflits avaient plus de 50% de chance de figurer parmi celles qui ont enregistré une augmentation de la fréquentation de leurs services au cours des 5 dernières années, alors que parmi les communautés vivant des conflits sérieux, seulement 29% on enregistré une hausse de fréquentation. Cathy Lynn Grossman, protestinter