Un délégué des pasteurs explique le livret de l’éleveur lancé ce mardi

Dakar, 6 oct (APS) – Le livret de l’éleveur lancé mardi à Dakar par le Conseil national des maisons des éleveurs du Sénégal (CNMDE) est un moyen à la fois de “promotion”, de “modernisation” et d’”organisation” des activités pastorales, a indiqué le président de cette structure, Ismaila Sow.

“On a, pendant longtemps, réfléchi à la mise en place d’un outil pouvant organiser le secteur et identifier chaque éleveur. C’est ainsi que nous avons mis en place, avec l’aide d’experts, le livret de l’éleveur”, a expliqué M. Sow lors du lancement officiel de ce document.

Le livret de l’éleveur a été élaboré par le CNMDE, avec le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le ministère de l’Elevage et des Productions animales.

Des sociologues, des économistes, des juristes et des spécialistes de la santé vétérinaire ont participé à l’élaboration du document, entamée en 2012.

“Avec ce livret, le CNMDE va pouvoir suivre les activités de ses membres et leur contribution aux objectifs de sécurité alimentaire. C’est un outil qui va donner un statut à l’éleveur, organiser et moderniser l’élevage”, a assuré Ismaila Sow.

Selon le Conseil national des maisons des éleveurs du Sénégal, le nouveau document permet d’”identifier les propriétaires [du cheptel], d’assurer la traçabilité de tous les actes sanitaires, d’informer sur les niveaux de production et les transactions commerciales”.

Le livrer “permettra de relever les défis liés à l’identification, voire la représentativité des éleveurs et de leurs organisations”, selon un document reçu CNMDE.

“Il apporte un début de réponse aux problématiques d’identification et de suivi du cheptel et contribue à la constitution de bases de données fiables pour les partenaires : les ONG, les banques, les assurances, les pouvoirs public et les [services chargés des] statistiques”, a souligné M. Sow.

“Tout début est difficile. Les gens ne comprenaient pas très bien le concept de livret de l’éleveur. Ils étaient sceptiques là-dessus, mais ils ont fini par adhérer à l’idée”, a-t-il expliqué, assurant que le CNMDE va davantage faire comprendre cet outil aux éleveurs.

SK/ESF