Togo Yamba ELIE et LAurent GAGBO ou le faux prophète et son antechrist!

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JESUS, ET SES APÔTRES APRÈS LUI, RECOMMANDENT LA SOUMISSION À L’AUTORITÉ ET AUX AUTORITÉS EN CHARGE DU PAYS.
Aux pasteurs égarés par Satan le Diable comme Yamba Elie, et à ses émules fétichistes et idolâtres, sans oublier les prêtres catholiques égarés et leurs ouailles impies, il faut rappeler la recommandation cardinale suivante que les Apôtres de Jésus Christ firent sans relâche à leurs communautés chrétiennes :
« Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu. Si bien que celui qui résiste à l’autorité se rebelle contre l’ordre établi par Dieu. Et les rebelles se feront eux-mêmes condamner. En effet, les magistrats ne sont pas à craindre quand on fait le bien, mais quand on fait le mal. Veux-tu n’avoir pas à craindre l’autorité ? Fais le bien et tu en recevras des éloges. Car elle est un instrument de Dieu pour te conduire au bien. Mais crains, si tu fais le mal ; car ce n’est pas pour rien qu’elle porte le glaive : elle est un instrument de Dieu pour faire justice et châtier qui fait le mal. Aussi doit-on se soumettre non seulement par crainte du châtiment, mais par motif de conscience. N’est-ce pas pour cela même que vous payez les impôts ? Car il s’agit de fonctionnaires qui s’appliquent de par Dieu à cet office. Rendez à chacun ce qui lui est dû : à qui l’impôt, l’impôt ; à qui les taxes, les taxes ; à qui la crainte, la crainte ; à qui l’honneur, l’honneur. » (Epitre aux Romains, 13,1-7)
Ici « crainte » signifie sans doute « respect ». Cela n’a rien à voir avec la peur que soustend la haine et partant l’envie de détruire l’autorité qu’on n’aime pas. Or personne ne peut détruire Dieu, la Source éternelle de toute autorité sur terre. C’est dire que cette recommandation, qu’on peut rejeter comme Yamba Elie et tous ceux qui le suivent ; ou qu’on peut et doit accepter de bon cœur par amour pour Christ – reste valable encore aujourd’hui car elle est frappée du double sceau de la Vérité éternelle : Dieu et Jésus Christ, Son Fils unique. De plus, les Apôtres sont bien placés pour recommander avec insistance cette soumission à l’autorité et aux autorités du pays dans lequel on vit ou non, car c’est un enseignement reçu de Jésus Christ, qui s’est aussi soumis à l’autorité et aux autorités en charge durant son séjour terrestre. L’Evangile est clair et net à ce sujet. La leçon donnée par Jésus est pratique c’est-à-dire dépourvue de toute ambiguïté. Elle a la valeur d’un symbole, car appelée à servir après lui. Nous la découvrons dans son enseignement sur l’attitude à adopter devant « l’impôt dû à César » :
« Ils lui envoient alors quelques-uns des pharisiens et des Hérodiens pour le prendre au piège dans sa parole. Ils viennent et lui disent : « Maîtres, nous savons que tu es véridique et que tu ne te préoccupes pas de qui que ce soit ; car tu ne regardes pas au rang des personnes, mais tu enseignes en toute vérité la voie de Dieu. Est-il permis ou non de payer l’impôt à César ? Devenons-nous payer ou non ? » Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi me tendez-vous un piège ? Apportez-moi un denier, que je le voie. » Ils en apportèrent un et il leur dit : « De qui est l’effigie que voici ? Et l’inscription ? » Ils lui dirent : « De César.» Alors Jésus leur dit : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils étaient fort surpris à son sujet. » (Marc, 12, 13-17)
Jésus vivait donc sous la domination romaine mais ne l’a pas mise en pièces en encourageant une quelconque révolte contre un système politique pourtant insupportable. Il n’a pas non plus détruit l’autorité religieuse en place, malgré l’hypocrisie d’icelle. Il savait que toute autorité vient de Dieu et ne concevait pas l’ordre romain et l’hypocrisie des Pharisiens comme des obstacles à sa mission. Bien au contraire, tout concourait à sa réalisation telle que Son Père le voulait.
Jésus est donc le fondement spirituel de la « soumission aux pouvoirs civils » que recommande l’Epitre aux Romains citée plus haut. C’est donc un enseignement cardinal auquel doit obéir tout pasteur et tout prêtre, dignes de ses titres et pour lesquels Jésus Christ reste l’unique et seul Maître incontestable de référence. En effet, c’est à Lui qu’il faut remonter si l’on veut comprendre ce que veut dire « pasteur » et « prêtre » et comment doit se tenir et se comporter aux yeux de tous, un pasteur véritable et un prêtre authentique, fidèles à Jésus et à son Evangile.
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JESUS “LE BON PASTEUR” A FORMÉ DES APÔTRES ET NON DES PROPHÈTES!

Les Catholiques ont leurs prêtres, les Protestants évangélistes, leurs pasteurs. Mais en général, un « prêtre catholique» n’est pas un « pasteur évangéliste», et vice versa. C’est que le « pasteur évangéliste », africain surtout, peut se muer en « prophète », ce que ne peut faire un « prêtre catholique » sans courir le risque d’excommunication prononcée par le Vatican. Il semble en effet que sur ce point, le Pape et son clergé restent fidèles au schéma évangélique légué par Jésus et les Apôtres. Oui, Jésus n’a jamais formé de prophètes durant son ministère terrestre, et c’est un parjure de les associer aux deux autres mots (prêtre et pasteur) Certes, ceux-ci restent bien synonymes et ont la même origine spirituelle : Jésus le Christ, Fils Unique de Dieu et grand Prêtre supérieur à Melchisédech, tel que cela est clairement et abondamment indiqué dans l’Epitre aux Hébreux. Voici comment et pourquoi Jésus se conçoit en « bon pasteur » :
« Je suis le bon pasteur ; le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. Le mercenaire, qui n’est pas le pasteur et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit-il venir le loup, il laisse les brebis et s’enfuit, et le loup s’en empare et les disperse. C’est qu’il est mercenaire et ne se soucie pas des brebis. Je suis le bon pasteur ; et je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et que je connais le Père, et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les mène ; elles écouteront ma voix ; et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur ; c’est pour cela que le Père m’aime, parce que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’enlève ; mais je la donne de moi-même. J’ai pouvoir de la donner et j’ai pouvoir de la reprendre ; tel est le commandement que j’ai reçu de mon Père. » (Jean 10, 11-18)
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Jésus a pensé un Evangile pour tous les hommes, aussi bien pour ceux de son temps que ceux de l’Afrique d’aujourd’hui. C’est ce qu’il dit en ces termes dépouillés de toute d’ambiguïté : « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les mène ; elles écouteront ma voix ; et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur. » On dira qu’il faisait allusion aux Juifs dispersés. Mais cela n’empêche pas de le comprendre dans un sens universel. Il est donc le pasteur de tous, et tous les chrétiens d’Afrique sont aussi ses « brebis » : Ivoiriens, Burkinabés, etc., au même titre que les chrétiens Français, etc. ; « bon pasteur » de tous les chrétiens qui acceptent et pratiquent les enseignements de son Evangile. Ces Chrétiens connaissent sans doute le fameux (et très utile !) Psaume 23 (22), Psaume de David, intitulé « Le bon Pasteur » dont le premier verset fait dire au Roi juif David
« YAHVE EST MON BERGER, RIEN NE ME MANQUE ».
Yahvé, que Jésus appelle « le Père » et encore « mon Père ». Ajoutons que « berger » et « pasteur » restent synonymes. Pierre s’en tiendra à cette image de « bon Pasteur » que Jésus, bien que fils de Dieu, s’est donné et qu’il recommanda à Pierre, comme aux autres Apôtres, et à tous ceux que les Apôtres formeront : les épiscopes, les diacres, les presbytres. Tous, en qualité de missionnaires de la foi, devront ressembler à Jésus, le parfait modèle du « bon pasteur », et « le Chef des pasteurs ». Tous devront se mettre à son service, au service de la Vérité c’est-à-dire de Dieu, en devenant un pasteur ou un prêtre irréprochable fidèle à Jésus. Pierre écrit :
« Les anciens qui sont parmi nous, je les exhorte, moi, ancien comme eux, témoins des souffrances du Christ, et qui doit participer à la gloire qui va être révélée. Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec l’élan du cœur ; non pas en faisant les seigneurs à l’égard de ceux qui vous sont échus en partage, mais en devenant des modèles du troupeau. Et quand paraîtra le chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas. » (1Pierre 5, 1-4)
Les exhortations de Pierre recourent au même lexique métaphorique du langage dont use Jésus lorsqu’il lui adresse, sur le point de monter au Ciel, les dernières injonctions conformes à son rang de chef des apôtres :
« Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répondit : « Oui, Seigneur, tu sais que je t’aimes. » Jésus lui dit : « Pais mes agneaux. » Il lui dit à nouveau, une deuxième fois : «Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » – « Oui, Seigneur, lui dit-il, tu sais que je t’aime. » Jésus lui dit : « Pais mes brebis. » Il lui dit pour la troisième fois : «Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné de ce qu’il lui eût dit pour la troisième fois : «M’aimes-tu ? », et il lui dit : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Pais mes brebis. » (Jean 10, 11-18)
Jésus, après lui avoir annoncé « le genre de mort par lequel Pierre devait glorifier Dieu », lui dit : « Suis-moi.» Or Jean, « le disciple que Jésus aimait » se mit à les suivre. Mais Jésus, s’adressant à Pierre, lui dit : « Toi, suis-moi.» L’aparté entre les deux hommes eut donc, apparemment, lieu sans témoin et loin des oreilles indiscrètes. Que se dirent-ils ? Le « révérend pasteur » Yamba Elie le sait sans doute ! Mais on peut, sagement, douter puisqu’il se prend pour « un prophète », un ministère jamais institué par Jésus Christ. Par conséquent, on doit douter qu’il soit un « pasteur » selon l’enseignement de Christ. Retenons pour pur orgueil son titre ronflant de « révérend pasteur », qui n’a rien à voir avec l’image de « bon pasteur » car le « bon pasteur » prêche l’amour et non la haine. Il « poursuit la justice, la piété, la foi, la charité, la constance, la douceur » ; il combat « le bon combat de la foi, conquiert la vie éternelle à laquelle il a été appelé et en vue de laquelle il a fait la belle profession de foi en présence de nombreux témoins », indique Paul l’apôtre de Jésus . (1Thimothée 6,11-12)
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JESUS DESIGNE PIERRE “CHEF DES APÔTRES” MAIS A UNE CONCEPTION NOUVELLE DE LA FONCTION DE “CHEF”.

Retenons donc que Jésus, avant son ascension, sa montée au Ciel, avait eu le temps de recruter parmi les milliers de disciples qui le suivaient douze apôtres qu’il forma, éduqua et hiérarchisa. Il fit de Pierre le chef spirituel vers qui devaient se tourner les autres apôtres après le départ de Jésus. Cette primauté accordée à Pierre se justifiait car c’est Pierre qui fut en effet le premier à reconnaître en Jésus « le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Une profession de foi extraordinaire qui lui attacha Jésus une bonne fois pour toutes. En réponse, Jésus lui déclara alors :
«Tu es heureux, Simon fils de Jonas, car cette révélation t’est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux. Eh bien !, moi je te dis : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les Portes de l’Hadès ne tiendront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux : quoi que tu lies sur la terre, sera tenu dans les Cieux pour lié, et quoi que tu délies sur terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié. » Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne qu’il était le Christ. » (Matthieu 16, 17-20)
Quel immense pouvoir – autorité voulons-nous dire -, immense pouvoir spirituel conféré à Pierre ! Il est difficile de ne pas croire que Pierre hérita de certains dons spirituels particuliers, ce qui revient à dire que le rôle d’élu exceptionnel qu’il est devenu lui ouvrit le droit à un enseignement acroamatique et époptique, auquel les autres n’eurent jamais accès. Peut-être ! Pierre ne resta pas moins un apôtre comme les autres, un apôtre au service des autres, bien que leur chef. La raison ? C’est que Jésus avait une conception précise et paradoxale de cette fonction de « chef des apôtres», en totale rupture avec celles de son temps. Une conception aux antipodes de la conception ordinairement admise par les Pharisiens et les païens de son temps. A ce propos, Jésus enseigna ceci à ses Apôtres :
« Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles en maîtres et que les grands leur font sentir leur pouvoir. Il n’en doit pas être ainsi parmi vous : au contraire, celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier d’entre vous, sera votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude. » (Matthieu 20, 25-28)
Par des périphrases, Jésus critique sévèrement la loi d’airain si adulée des hommes. Elle consiste à dominer et écraser les autres lorsqu’on a le pouvoir, spirituel ou politique. Bien que Fils de Dieu, il tint à se démarquer en tout du pouvoir humain car il n’était pas un chef politique. D’où une conception fortement paradoxale, antithétique, de la nouvelle hiérarchie qu’il introduisait. Une conception vécue, insiste-il c’est-à-dire qu’il était le serviteur de Dieu et au service de la seule volonté divine. Il ne mélangeait pas les genres, et la hiérarchie religieuse d’essence spirituelle qu’il introduisait obéissait à des lois divines qui n’étaient plus celles du monde. Bref, tout pasteur, comme tout prêtre, doit être un humble serviteur des hommes et des femmes, des chrétiens, dont il a la charge. Il ne doit en aucun cas interférer dans la sphère politique, car ce serait contrevenir gravement à l’Enseignement de Jésus. Il doit tout faire pour que lui et ses ouilles, par leur soumissions aux autorités et leur respect des lois en vigueur, contribuent efficacement à la paix et à la stabilité sociale d’un pays. Ni Jésus, ni ses Apôtres après lui, n’ont invité à décrier le régime politique en place ni à semer la panique dans la société. Ce qui est loin d’être clair dans les esprits souillés du faux pasteur Yamba Elie et de la clique de faux pasteurs désireux de dominer les esprits par la peur et le mensonge de leurs prophéties diaboliques qui ne sont que « discours creux et impies » qui « écartent de la foi ». Ils n’ont rien compris à l’Enseignement de Jésus ni aux recommandations des Apôtres parce que la racine de leurs prophéties « c’est l’amour de l’argent » (1Thimothée 6, 10) et « une foule de convoitises insensées et funestes, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition ». (1Thimothée 6, 9)
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JESUS ET SES APÔTRES METTENT EN GARDE CONTRE LES FAUX PROPHÈTES !
A ces faux pasteurs et faux prophètes il faut rappeler fermement que malgré l’importance conférée à Pierre, Jésus ne fit pas de lui un prophète, pour qu’il prophétise sur la chute des empires ou sur son retour. Car ce retour, il n’en connaît pas lui-même ni l’heure ni le jour. Seul Dieu son Père le sait. A Pierre, comme aux autres apôtres, Il a même mis en garde contre les « faux prophètes » et les « faux docteurs » qui viendront après lui :
« Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous déguisés en brebis, mais au dedans sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Cueille-t-on des raisins sur des épines ? Ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout arbre bon produit de bons fruits, tandis que l’arbre gâté produit de mauvais fruits. Un arbre bon ne peut porter de mauvais fruits, ni un arbre gâté porter de bons fruits. Tout arbre qui ne donne pas un bon fruit, on l coupe et on le jette au feu. Ainsi donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » (Matthieu 7, 15-20)
Voilà le schéma de la formation évangélique reçu de Jésus par les apôtres. C’est dans la fidélité et le respect strict de ce schéma que les apôtres, obéissant aux injonctions de Jésus, iront aux quatre coins du monde annoncer la bonne nouvelle de son Evangile. C’est dans ce cadre que seront accueillis ceux qui accepteront et transmettront l’enseignement de Jésus. Ainsi, Paul se fera « l’apôtre de Jésus », se conformant à un schéma évangélique institué par Jésus. On prétendra qu’il ne l’a pas vu, ce qui est faux si on lit son épitre aux Corinthiens :
« Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ? N’ai-je donc pas vu Jésus, notre Seigneur ? N’êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur ? Si pour d’autres je ne suis pas apôtre, pour vous du moins je le suis ; car c’est vous qui, dans le Seigneur, êtes le sceau de mon apostolat. » (1 Corinthiens 9, 1-2)
Voir Jésus rend « libre ». C’est très important. Paul a donc vu Jésus, sur le chemin de Damas, Damas où il allait persécuter les chrétiens. Il était alors un zélote juif fougueux et hostile aux nouveaux croyants. Mais Jésus l’a délivré de ce fanatisme terroriste, l’a donc rendu libre car Jésus lui révéla la vérité, à savoir qu’en dehors de Lui, rien n’a de sens, rien n’est significatif. Il est l’alpha et l’oméga de toutes choses. Et le déchiffrement ou la compréhension du monde et de l’univers passe par Jésus Christ, le Fils du Dieu vivant. Ce que Paul exprime fortement en ces termes :
« Il (Jésus Christ) est l’image du Dieu invisible, Premier-né de toute créature, car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre, les visibles et invisibles, Trônes, Seigneuries, Principautés, Puissances ; tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses et tout subsiste en lui. » (Colossiens 1, 16-17).
C’est par Jésus Christ que tout s’explique et se comprend. Il en va ainsi de l’histoire et du temps, qui n’ont aucune signification hors des plans messianiques de Jésus Christ. Ainsi, savoir ce que signifie Jésus Christ, rend libre et libère de tout attachement au monde, à son histoire, à son temps et à la chair. Voilà pourquoi Paul ne pouvait pas avoir vu le Seigneur Jésus et rester attaché à son judaïsme, symbole d’un monde ancien vaincu et à vaincre par Jésus. Paul l’a donc reconnu. Mais Jésus ne fit pas de lui son prophète malgré les révélations que Paul reçut. Il devint un « apôtre de Jésus » comme Pierre et les autres. Parce qu’il a vu Jésus, il fut reconnu comme tel et accepté par les autres Apôtres auxquels il ne devait rien envier en matière de connaissance et de compréhension du message évangélique délivré par Jésus.
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On sait avec quel dynamisme et quel enthousiasme Paul se mit à répandre la Parole du Christ Jésus. Paul, l’apôtre des gentils, un modèle que Yamba Elie et les autres charlatans de même étoffe n’ont jamais compris ni jamais voulu suivre, ajoutant à l’impiété le crime dévoyer le message évangélique de Jésus en se consacrant à déifier un mortel singulièrement réputé pour être un criminel des plus endurci. Un criminel dont ils se plaisent à prêcher le retour triomphal en Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, en qui il voit un Christ ! Apostasie monstrueuse!! Ils sont par conséquent les faux prophètes d’un Antéchrist dont les faux miracles n’ont pourtant pas empêché la chute le 11 avril 2011. Parce que Jésus Christ le Fils de Dieu, seul maître de l’histoire, a voulu que cela fût. Et cela a été. Car, comme le rappelle Paul, « apôtre du Christ Jésus », il est « bien au-dessus de toute Principauté, Puissance, Vertu, Seigneurie, et de tout autre nom qui se pourra nommer, non seulement dans ce siècle-ci, mais encore dans les siècles à venir. » (Ephésiens, 1, 21)
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Ivoiriens et Ivoiriennes sachez-le, le Christ Jésus demeure « bien au-dessus de » l’antéchrist Laurent Gbagbo, hier comme demain. Œuvrez aujourd’hui pour la stabilité et la paix et soumettez-vous de bon cœur aux autorités en charge de votre pays, tel que Jésus et ses apôtres le recommandent. « Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis » (Phil. 3,2) que sont les faux prophètes Yamba Elie et les autres idolâtres, des hommes « dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ “. (Jude, 1, 4)
En fait l’Eternel dit les concernant :
« Je ne les ai point envoyés et ils prophétisent le mensonge en mon nom, afin que je vous chasse et que vous périssiez, vous et les prophètes qui vous prophétisent “. (Jer, 27, 15)
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YAMBA ELIE MESSAGER ET PROPHÈTE DE SATAN !!
En conclusion, tout pasteur évangéliste, africain notamment, qui prophétise ne peut se réclamer de Jésus car Jésus n’est pas venu pour former des prophètes. Monsieur Yamba Elie, réputé « révérend pasteur », nous fournit un cas d’école éloquent. Dans ses « prophéties » contre la CI et le Burkina, le nom de Jésus Christ, n’est jamais prononcé. Il le fait, curieusement, au nom de « Dieu », comme si on était au temps des prophètes bibliques de l’Ancien Testament. Or la venue de Jésus a clos les temps prophétiques puisqu’il en fut l’aboutissement. C’est donc le message évangélique de Jésus que tout pasteur ou tout prêtre doit annoncer et rien d’autre. Le « révérend pasteur » Yamba Elie ne peut s’adonner à ses prophéties sans violer le contrat qui le lie à Jésus Christ, Fils Unique de Dieu, plus grand Prêtre que Melchisédech. De plus le pasteur Yamba Elie lance des prophéties n’ayant aucun rapport avec le retour de Jésus, Jésus qui prophétisa lui-même son retour. Monsieur Yamba Elie prophétise plutôt le retour de monsieur Gbagbo. Un retour qui se fera dans la violence et la mise à mort des ennemis de l’ancien Président, qui monta au pouvoir dans la violence, régna dans la violence et le pogrome (massacre), et fut destitué après qu’il refusa, en massacrant les populations, de remettre le pouvoir qu’il perdit à la suite d’une élection présidentielle pacifique démocratique et loyale. Il ne connaît donc pas Jésus et ne l’a point vu, sinon il se serait conduit en bon et humble pasteur du Peuple ivoirien qu’il a exploité au lieu de servir.
Monsieur Gbagbo fut un suppôt du diable et il l’est resté, si l’on suit les prophéties de son prophète caché dans le manteau de pasteur. Ce qui fait penser à La Fontaine et à sa Fable célèbre : « L’âne vêtu de la peau du Lion ». Or à travers le manteau de pasteur percent les oreilles ou les cornes sataniques de Yamba Elie. Le « révérend pasteur » n’est par conséquent qu’un prophète satanique. Satan, voilà la réalité que monsieur Yamba Elie cache sous le mot de « Dieu ». Quand il prétend que « Dieu lui a dit… », Il faut entendre « Satan lui a dit… » Mais Dieu sait tout puisqu’il déclare, dans la Bible, que « le prophète qui aura l’audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort “. (De, 18, 20)
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Il reste incontestable que Yamba Elie n’a pas vu Dieu ni Jésus Christ sinon il se serait consacré uniquement, en suivant l’exemple de Paul l’apôtre, à prêcher avec enthousiasme le message évangélique de Jésus et cela seul ! Il pousserait même le zèle jusqu’à chercher à convertir les Boko Haram et les Daech sans aucune peur. Mais ces derniers sont ses frères sataniques, et comme eux il œuvre pour le règne de Satan et des suppôts de celui-ci ! Ce qui ne sera jamais car Jésus domine tout ! Yamba Elie est par conséquent animé par l’esprit de mensonge et de haine, qui n’est pas celui de l’Evangile de Jésus !
« Qu’il soit anathème ! », conformément aux Saintes Ecritures. (Gal 1, 8-9). Les autres faux prophètes aussi !

Agôn PICDAGOU.