Les femmes pasteurs de Montpellier se mobilisent pour le vivre ensemble après les attentats de …

Maroc, Pays-Bas, France : la famille de Titïa Es-Sbanti est multi-culturelle et c’est une richesse qu’elle entend partager. Titïa Es-Sbanti est l’une des femmes ordonnées pasteurs par l’Eglise Protestante Unie de Montpellier. Le dialogue inter religieux, elle le prône dans son temple de la Margelle, au sein du quartier de la Paillade, mais aussi en dehors.

Message commun

Depuis longtemps, elle rencontre régulièrement les représentants des autres communautés religieuses du quartier. Et en ces temps post-attentats parisiens, ces rendez-vous lui semblent plus que jamais nécessaires. A la grande mosquée de la Paillade, cette semaine, elle a retrouvé l’imam, Mohamed Nayma, et un représentant de l’évêché, pour délivrer un message commun : celui de l’amitié comme meilleure réponse à la violence.

Plusieurs femmes pasteurs dans l’Hérault 

Comme Titïa Es-Sbanti, Christine Mielke a fait de l’ouverture aux autres le fondement de son ministère. Pasteur, elle aussi, de l’Eglise Protestante Unie de Montpellier, installée à Jacou, elle vit sa foi comme une confiance dans la tempête et entend transmettre son espoir de paix.
Ces deux femmes, ancrées dans le quotidien, réfutent toute idée de sainteté, mais espèrent être un exemple pour leurs fidèles et pour les jeunes générations. Nos journalistes Caroline Agullo et Pierre Trouillet ont recueilli leurs paroles.

A Montpellier, des femmes pasteurs sur le chemin de la paix

L’Eglise Protestante Unie de Montpellier compte dans ses rangs plusieurs femmes pasteurs. Après les attentats de Paris, elles prônent plus que jamais le dialogue inter religieux et entendent montrer l’exemple.