Les dessous des robes…pastorales

A chacun sa doctrine et nul ne peut séparer Dieu de la science. Sans vouloir se déverser dans de profondes analyses théologiques, quand la politique se mêle de la religion, là on obtient une sorte de mélange d’huile et d’eau qui fera plus que freiner cette machine peu ou prou au point mort. Nul ne peut blâmer la prolifération grandissante des dites petites églises ou plus souvent appelées sectes. Faisant surtout référence aux diverses élections au sein de la présidence des églises protestantes, plus précisément les FLM et FJKM. Les fidèles ont l’embarras du choix pour choisir le vrai royaume de Dieu pour obtenir le salut éternel buvant les paroles des pseudo-pasteurs ou guides religieux qui se veulent tous, ou presque, des messagers de dieu avec un grand D.

Sans ironie ni blasphème, le peuple malgache a porté une certaine importance au monde spirituel tout en intégrant vraisemblablement au cercle d’une mondialisation qui ne se conjugue pas à sa culture. Tout le monde est d’accord, la religion n’échappe à la règle. Croyants ou pas, les Malgaches ne sont pas étrangers au visage de certains « pasteurs » qui ont fait le buzz ces derniers temps aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les médias classiques.

L’évènement le plus récent étant la célébration du 20è anniversaire de l’église Apokalipsy qui s’est tenue au Coliseum à Antsonjombe, a nourri de grands débats à cause notamment du parrainage du président de la République,  outre l’intervention de certains visages politiques à ne plus présenter dans les grands synodes. Il est normal que des brebis égarées et épuisées par leur train-train quotidien cherchant à tout prix la rédemption ne sachent plus à quel Saint se vouer car elles sont manifestement dépassées par les évènements. Si seulement la messe n’est pas encore dite…

Rojo N.