La vocation de pasteur pas assez attirante?

La vocation de pasteur pas assez attirante?

Y aura-t-il bientôt une pénurie de pasteur dans le canton de Vaud? D’ici 2020, un tiers des effectifs de l’Église évangélique réformée devra être remplacé en raison de départs à la retraite. Pas facile de motiver la relève!

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L’Eglise protestante vaudoise compte aujourd’hui 180 pasteurs, dont 59 femmes et 36 diacres, dont 20 femmes (Photo DR).

Une pénurie de pasteurs et de diacres se profile à l’horizon 2020-2022. L’Église évangélique réformée annonce qu’en raison des départs à la retraite, environ 70 postes seront à pourvoir d’ici quelques années dans les paroisses du canton. Soit un tiers de ses effectifs. Il faudrait 15 à 20 nouveaux étudiants chaque année  pour pallier ce manque. Seulement voilà, cette vocation n’attire pas les foules. Etienne Guilloud est un jeune pasteur suffragant au pied du Jura. Il nous explique certaines réalités du métier.
Etienne Guilloud

Un pasteur est censé travailler 45 heures par semaine, même si bien souvent il en fait 60.

Pour commencer le métier pastoral, il faut d’abord obtenir un Master en théologie. Ensuite, il faut effectuer un stage, puis une suffragance pendant deux ans. Il s’agit d’un temps de formation continue tout en occupant un poste de pasteur en responsabilité. Aujourd’hui, une cinquantaine d’étudiants en théologie suivent des cours à l’Université de Lausanne, toutes volées confondues. Mais bien souvent  les gens ont une fausse idée de ces études. Comme l’explique Etienne Guilloud, pasteur suffragant au pied du Jura.
Etienne Guilloud

Plus d’informations sur le site de l’Église évangélique réformée du canton de Vaud