La nouvelle école pastorale de Hurepiti sera inaugurée samedi


L’ancienne école pastorale d’Hermon, sur les hauteurs de la Mission, ne répond plus aux normes prévues pour la formation des pasteurs de l’EPM.L’ancienne école pastorale d’Hermon, sur les hauteurs de la Mission, ne répond plus aux normes prévues pour la formation des pasteurs de l’EPM.

L’ancienne école pastorale d’Hermon, sur les hauteurs de la Mission, ne répond plus aux normes prévues pour la formation des pasteurs de l’EPM.
L’Église protestante mä’ohi (EPM) inaugurera ce samedi, à Taha’a, dans le village de Hurepiti, sa nouvelle école pastorale, qui remplacera désormais celle de la Mission, Hermon. L’établissement se trouvait sur les hauteurs de la Mission depuis 80 ans. Le choix de ce transfert n’a pas été réfléchi. Le site ne répondait plus aux conditions prévues pour la formation théologique des pasteurs. 
En 1990, un lotissement social a été bâti à proximité et a généré depuis des nuisances, occasionnant des difficultés de fonctionnement de l’établissement. Le conseil supérieur de l’EPM a fini par opter pour le transfert à Taha’a où elle dispose d’une réserve foncière de près de 300 hectares. 
Les travaux de construction de cette nouvelle école ont démarré depuis plus d’un an. Le transfert des équipements, des élèves pasteurs, de leurs familles ainsi que l’équipe d’encadrement a été réalisé ces dernières semaines. Quant au site de la Mission, il sera reconverti. Il devrait accueillir les organismes de l’Église, liés à la cause de la jeunesse, comme les U’i ‘äpï. 

15 élèves pasteurs en formation

Cette nouvelle école pastorale de Taha’a accueillera 15 élèves pasteurs en formation. Avec leurs familles, ils occuperont chacun un foyer et résideront au sein de l’établissement, comme dans un campus universitaire. 
Le matin, ils iront au cours théologique et, l’après-midi, ils auront des tâches ménagères et autres. 
S’ils ont des enfants, ces derniers seront inscrits dans les établissements scolaires à proximité. La formation des pasteurs de l’EPM dure quatre ans. Ensuite, la phase pratique est étalée sur deux ans dans une paroisse. Après, c’est au cours du synode annuel que les pasteurs seront officiellement installés, devant le conseil supérieur de l’Église. Actuellement l’EPM dispose d’une centaine de pasteurs répartis sur toute la Polynésie. Une dizaine officie hors de nos frontières, comme à Nouméa, Fidji, Samoa, etc. 
Dimanche, l’EPM procédera à l’ouverture de son synode annuel. Outre l’installation de nouveaux pasteurs et l’affectation des anciens, elle renouvellera aussi la présidence de l’Église occupée depuis 2008 par le pasteur Taarii Maraea. D’autre part, d’ici un an, elle prévoit d’inaugurer un centre universitaire pour les métiers de l’agriculture, la pêche, la pisciculture, et autres. Le projet est en cours avec, notamment, un financement du Pays et de l’État. 
Ce week-end, l’EPM écrit une nouvelle page de son histoire à Taha’a et a prévu de célébrer cet événement en présence de nombreux invités. 

C.T.

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