Fait de société-De faux malades simulés par un pasteur pour …

La ville de Kara, environ 420 Km de Lom�, plus pr�cis�ment son Palais des Congr�s a �t� th��tre d’un fait in�dit. Il s’agit de faux malades simul�s par les pasteurs de l’�glise la maison d’Excellence.

C’�tait � travers une grande s�ance de pri�res et d’intersection et de gu�rison qui doit se tenir du 24 au 26 janvier 2014. C’est avec tambour battant que cette campagne de pri�re a �t� annonc�e aux populations et surtout aux fid�les � Kara. Le pasteur de cette �glise en question n’est pas all� loin pour trouver le rem�de par lequel, il peut d�tourner les attentions, id�e d’augmenter l’effectif des fid�les au terme de cette rencontre dans son �glise.

Notre tristement c�l�bre pasteur a eu l’id�e ing�nieuse de recruter des jeunes dans le village de soumdina-haut. : mission d�volue aux jeunes, simul� des maladies, afin d’�tre gu�ris de fa�on miraculeuse au terme de la pri�re.

Aux jeunes qui doivent faire la simulation, il leur a �t� remis chacun une somme de 20.000 F.CFA afin que chacun d’entre eux puisse monter des sc�narios. L’image d’un des jeunes qui a son pied en pl�tre, a �t� montr�e sur les �crans de la T�l�vision nationale (TVT). Les enqu�tes premi�res ont permis de mettre la main sur 7 personnes : cinq togolais et 02 nig�rians dont le pasteur. Ils sont �crou�s � la gendarmerie de Kara.

Que dire ?

Depuis un certain temps, les probl�mes des �glises qui se multiplient dans les coins et recoins du Togo ne cessent d’attirer l’attention et ce sont elles qui font objet de beaucoup de litiges devant les gendarmeries et la justice.

Si ce n’est pas une accusation port�e contre un pasteur X ou Y pour avoir entretenu une relation conjugale avec une fid�le de son �glise, de surcroit femme d’autrui, ce serait une affaire de marabout. La situation devient tr�s pr�occupante dans les rangs des pasteurs v�reux, l’ambiance est d�l�t�re.

Ce �ni�me coup vient d’ouvrir encore les yeux aux togolais, qui, avec la crise financi�re, cherchent Dieu partout. Et tr�s souvent, ce sont les femmes qui sont les premi�res victimes. Une fid�le togolaise est pr�te � donner son dernier centime alors que, chez elle � la maison, elle n’a rien � mettre sous la dent.

Tout ceci, mis sur l’au-del� qui attend tout le monde. C’est le lieu d’attirer l’attention des uns et des autres sur la r�alit� des pasteurs savent o� taper � l’�tre humain pour satisfaire son d�sir.