Deuil: Le Père Goa Ibo Maurice repose à Oghlwapo

Jean Pierre Cardinal Kutwa a, pour sa part, présenté ses condoléances et dit merci au clergé ivoirien, aux pasteurs et religieuses pour avoir répondu nombreux pour cet ultime hommage.

Deuil: Le Père Goa Ibo Maurice repose à Oghlwapo

Le Père Goa Ibo Maurice, professeur de théologie spirituelle, chef de département de Théologie pastorale à l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ucao), décédé le 24 mars, des suites d’un accident de la circulation, repose désormais à Oghlwapo, quartier Domolon. Où il a été conduit ce vendredi 28 avril 2017, à sa dernière demeure dans la cour de la chapelle St Bernard.

En présence Jean Pierre Cardinal Kutwa, Archevêque d’Abidjan, de Paul Dakoury, Évêque Émérite de Grand-Bassam, de nombreux fidèles, amis et connaissances. Le terrain de cette localité choisi pour la circonstance pour la veillée funèbre de la veille et de la messe de requiem s’est avéré exigu pour accueillir tout ce monde venu rendre un dernier hommage à celui qui, dit on, durant sa vie terrestre invitait toujours à célébrer la vie.

S’adressant directement au défunt, Augustin Ohuia, Curé de la paroisse Notre Dame du Perpétuel secours de Treichville dira ceci: « Ta vie chrétienne a connu des hauts et des bas mais tu n’as rien négligé. Ibo, vas sans t’inquiéter, chanter dans le ciel, la puissance du Seigneur ». Il a invité également les fidèles chrétiens et tous ceux qui étaient présents à prendre la bonne route qui mène au paradis.

Jean Pierre Cardinal Kutwa a, pour sa part, présenté ses condoléances et dit merci au clergé ivoirien, aux pasteurs et religieuses pour avoir répondu nombreux pour cet ultime hommage.

A 12h 40, au terme de la messe de requiem, de longues processions prennent la direction de la cour de la chapelle St Bernard. En ce moment précis, des visages devenaient graves. De nombreuses personnes laissent alors s’échapper des larmes.

Fin de parcours terrestre pour ce prêtre communicateur et brillant selon son frère Josué Goa (lors de son témoignage à la veillée), qui est né le 24 mars 1966 et ordonné prêtre en 1995. Adieu mon père.

Boni Amlaman
Correspondant local

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Lettre d’adieux à mon Eglise

24.04.17 – Biens chers frères et sœurs,

Voilà que votre pasteur est atteint, comme on le dit d’une maladie, par l’âge de la retraite. La fête que vous avez organisée à l’occasion de mon départ était fort belle et m’a beaucoup touché. Toute la joie que j’ai eue auprès de vous et dont j’ai parlé, fut sincère. Et lorsque l’un de vous m’a demandé pourquoi je n’ai pas souhaité jouer les prolongations dans cette Église que j’ai servie huit ans durant et qui allait se retrouver sans berger, j’ai balbutié une réponse qui ne pouvait convaincre personne.

C’est pourquoi j’ose prendre le temps ici de m’expliquer. Une raison concentre toutes les autres: je suis épuisé! Et même, en toute franchise, vous m’avez épuisé! Vous et les postes que j’ai occupés précédemment.

J’ai été pasteur quarante ans et je suis usé comme si j’avais été mineur de fond. L’image n’est pas exagérée: toute ma vie, j’ai voulu extraire de vous le meilleur en plaidant la cause du Christ. J’ai été serviteur de Dieu et esclave de mes paroissiens. Alors que je rêvais de louer la magnificence du Seigneur, vous m’avez écrasé avec vos soucis, vos bobos, vos critiques, vos exigences, vos médisances et même vos surveillances. Parce que vous ne parveniez pas à être parfaits, vous avez mis en exergue toutes mes faiblesses et toutes mes failles. Parce que vous ne mettiez pas en pratique la Parole, vous avez pointé mes prédications contraignantes. Parce que vous doutiez de vous, vous avez dénigré mon engagement. Oui, moralement, vous m’avez laminé.

Les fleurs que vous avez offertes à ma femme ne lui feront pas oublier, par exemple, les quatre ans durant lesquels elle a réclamé que soit installé le double vitrage au presbytère vétuste, alors que la plupart d’entre vous construisiez de belles maisons. Ce détail témoigne de la mesure de votre considération à l’égard de votre berger et de sa famille. Et comment ne pas être blessé lorsque la trésorière m’a fait remarquer que j’avais le même salaire qu’un pasteur d’une grande Église alors que la nôtre ne comptait que 42 membres?

Tous ces coups absorbés, reçus de personnes qui prennent avec moi la Cène, je les aurais acceptés s’ils n’étaient que maladresse, mais ils sont le reflet de votre égoïsme et de votre indifférence. Je comprends alors pourquoi nos témoignages chrétiens suscitent si peu de conversions!

Vous allez penser que je suis amer, que je vis mal ma situation de nouveau retraité, que je suis atteint de ce burn-out qui frappe les pasteurs, que ce n’est pas acceptable de la part d’un serviteur de Dieu qui ne travaille qu’un week-end par semaine. Vous ne feriez alors que confirmer ce que j’ai toujours lu: de Moïse à Paul, sans oublier Jésus, les conducteurs du peuple ont été victimes d’un immense désamour de la part de ceux qu’ils voulaient éclairer. mais leur œuvre demeure! Je m’attache donc au fait que ce que j’ai semé a porté du fruit.

Pasteur A. Mer

Des étudiants pasteurs de Bouaflé reçoivent leur diplôme de fin de formation

Bouaflé– Au total, 18 étudiants pasteurs ont reçu, samedi, leur diplôme, à l’issue d’une formation au Centre de formation biblique pour pasteur et responsables d’église de Bouaflé (CFBP), lors d’une cérémonie organisée à Bouaflé au centre culturel Henri Konan Bédié.

Cette formation de 18 mois vise à approfondir la connaissance théologique des serviteurs de Dieu afin d’être efficaces sur le terrain. Le représentant du parrain, le député Adié Dominique a conseillé à ses filleuls d’être humbles, respectueux, honnêtes et sincères dans l’exercice de leur nouvelle fonction.

« Un pasteur doit être courtois sympathique et généreux et fidèles et faire attention à l’argent », a-t-il fait savoir, en présence de nombreux dignitaires religieux et fidèles venus de plusieurs régions de la Côte d’Ivoire.

Créé au Kenya en 1990 par un américain, Le CFBP vient combler le déficit de formation des leaders en charge des églises.

Zaar/fmo

Côte d’Ivoire/ Des étudiants pasteurs de Bouaflé reçoivent leur diplôme de fin de formation

Un aperçu des pasteurs diplômés au premier plan et les fidèles chrétiens venus apporter leur soutien

Bouaflé, 23 avr (AIP) – Au total, 18 étudiants pasteurs ont reçu, samedi, leur diplôme, à l’issue d’une formation au Centre de formation biblique pour pasteur et responsables d’église de Bouaflé (CFBP), lors d’une cérémonie organisée à Bouaflé au centre culturel Henri Konan Bédié. Cette formation de 18 mois vise à approfondir la connaissance théologique des serviteurs de Dieu afin d’être efficaces sur le terrain. Le représentant du parrain, le député Adié Dominique a conseillé à ses filleuls d’être humbles, respectueux,  honnêtes et sincères dans l’exercice de leur nouvelle fonction. « Un pasteur doit être courtois sympathique et généreux et fidèles et faire attention à l’argent », a-t-il fait savoir, en présence de nombreux dignitaires…

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Archives historiques religieuses en main de l’Etat

Prestigieuse donation de la part de la Société des Pasteurs et Ministres neuchâtelois. Elle a remis ses archives historiques à l’Etat de Neuchâtel, précise un communiqué publié vendredi matin par le Canton. Il s’agit d’un fonds documentaire composé de plusieurs centaines de lettres du 16e siècle écrites à la main notamment par Guillaume Farel et Jean Calvin ainsi que de nombreux documents qui retracent la vie de l’Eglise et l’activité des pasteurs du 16e au 19e siècles.

Une sélection de ces documents sera à découvrir le samedi 10 juin lors d’une journée portes ouvertes des Archives de l’Etat. /comm-jpp

Actualité chrétienne Chrétiens d’Ukraine : le pasteur Elisey Pronin témoigne

Le pasteur Elisey Pronin remercie les chrétiens suisses qui ont soutenu l’Eglise ukrainienne lors de la guerre entre forces de Kiev et rebelles prorusses.

Lorsque la guerre dans l’est de l’Ukraine a éclaté, les chrétiens ont tout perdu. Les églises ont été détruites comme l’explique le pasteur Elisey Pronin :

« Notre ville a été détruite et nous avons dû fuir. Nous n’avions plus de maison. Notre église a été dispersée à travers le monde. Nous avons perdu notre travail. Mais Dieu a placé sur notre chemin des gens qui ont cru en nous, des gens très différents, de partout dans le monde, aussi de Suisse.

Ces personnes croyaient que nous pouvions rester en Ukraine. Elles croyaient que je pouvais enseigner aux jeunes pasteurs du séminaire et que nous allions implanter une nouvelle église. Et nous avons cru que Dieu allait nous utiliser dans un nouveau ministère. Ces gens qui ont cru en nous ont été une bénédiction. Ils nous ont soutenus et ont prié pour nous, avec le résultat que notre famille vit toujours, un an plus tard, en Ukraine.

Je travaille au séminaire et aide les jeunes qui se préparent à devenir pasteurs, prédicateurs ou missionnaires. En tant que professeur, j’ai le privilège d’être le mentor de beaucoup de jeunes serviteurs de Dieu. À Lviv, ville dans laquelle nous vivons maintenant, il y a une nouvelle église, notre église! Entre vingt et quarante visiteurs y viennent.

Des groupes de prière se réunissent régulièrement, nous offrons des classes d’école du dimanche pour les enfants et des activités pour les jeunes. Nous disons: ‘Merci, Seigneur, que tout cela soit devenu une réalité.’ Nous sommes vraiment reconnaissants envers les gens qui ont cru en nous.

Je veux vous exhorter à vous interroger: Pensez-vous que notre Dieu vivant est capable de changer des vies? Pensez-vous que des gens ordinaires, des mots ordinaires ou l’aide humanitaire ordinaire comme une plaque de chocolat dans un cadeau de l’Action paquets de Noël peuvent être utilisés par Dieu pour faire des miracles? Croyez! Le monde autour de vous a besoin de votre foi. »

TOGO : Le Pasteur Afolabi clos le débat

Des attaques et contre-attaques verbales ont eu lieu ces derniers temps sur les média, soit entre homme de Dieu et journalistes ou entre hommes de Dieu eux-mêmes. Sont concernés par cette affaire, le confrère Noel Tadégnon, la consœur Da Dédé Hounlédjé, et les Pasteurs Luc Russel Adjabo et Barth Afolabi. Mais ce mercredi, la HAAC a auditionné le dernier des mis en cause et a ainsi définitivement clos le débat. En conséquence, le tout-prochain récidiviste s’expose à la rigueur de la loi ainsi que la chaine sur laquelle il le fera.

Après avoir entendu les nommés Noel Tadégnon, Da Dédé Hounlédjé et Luc Russel Adjaho les 23 février et 06 avril derniers, la HAAC dit avoir entendu ce jour le seul qui reste sur la liste, le Pasteur Barth Afolabi.

Et dans un communiqué rendu public, la HAAC souligne que le Pasteur Barth Afolabi a reconnu « s’être emporté sur la radio Jésus vous aime (JVA) face à diverses attaques du Pasteur Luc Russel Adjaho ». Or, rappelle la HAAC, le Pasteur Adjaho aussi faisait savoir que c’est aux attaques verbales du sieur Afolabi qu’il a aussi répondu.

Tout compte fait, précise le communiqué, le Directeur de Publication du Magazine « Maranatha » s’est engagé à mettre fin à cette campagne de dénigrement entre les confrères et « a manifesté sa volonté d’œuvrer à la création d’une autorité qui veillera à l’éthique religieuse afin de mettre un terme à la décrédibilisation du travail des hommes d’églises ».

T228

Togo / HAAC : Épilogue de la guerre des pasteurs par médias interposés

La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) a rencontré hier l’Evangéliste Afolabi Habib Barth après l’audition du pasteur Luc Russel Adjaho. Un communiqué de l’institution a sanctionné cette séance plénière. Voici l’intégralité du communiqué.

Communiqué de la HAAC

Dans le cadre des concertations qu’elle a engagées avec les parties prenantes aux violations répétées des règles déontologiques et professionnelles consécutives aux attaques entre pasteurs par médias audiovisuels interposés, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a consacré sa séance plénière de ce mercredi 19 avril 2017 à l’audition de l’Evangéliste Pasteur AFOLABI Habib Barth.

Cette séance, présidée par Monsieur Pitang TCHALLA, Président de la Haute Autorité, fait suite à celle du 23 février 2017 au cours de laquelle elle avait reçu Monsieur Noel TADEGON et DA Dédé, journalistes et le Pasteur Luc Russel ADJAHO, Directeur de TV ZION, ainsi que celles du 6 avril 2017consacrées à Monsieur Luc Russel ADJAHO puis au Conseil Chrétien du Togo.

La HAAC, à ce jour, n’avait pu rencontrer l’Evangéliste AFOLABI qui est, par ailleurs, Directeur de Publication du Magazine Maranatha. L’Evangéliste AFOLABI a présenté ses excuses pour n’avoir pas répondu aux précédentes convocations, en raison de ses activités professionnelles hors du Togo et a remis à la HAAC un mémo relatif à cette crise, tout en reconnaissant s’être emporté sur les antennes de la Radio Jésus Vous Aime (JVA) face aux diverses attaques du Pasteur Luc Russel ADJAHO.

Il convient de rappeler ici que le Pasteur ADJAHO avait prétendu répondre aux attaques dont il serait l’objet de la part de Monsieur AFOLABI.

Tout comme le Pasteur Luc Russel ADJAHO, l’Evangéliste AFOLABI Habib Barth, s’est engagé à mettre un terme à cette campagne de dénigrements contre les confrères et a manifesté sa disponibilité à œuvrer à la création d’une autorité qui veillera à l’éthique religieuse, afin de mettre un terme à la décrédibilisation du travail des hommes d’Eglise. A cet effet, l’institution de régulation des médias salue la pertinence de la création récente de la Direction des Cultes au Ministère de l’Administration Territoriale.

Rappelant au cours de l’audition la nécessité du respect scrupuleux des dispositions légales, la HAAC a, à nouveau, saisi cette occasion pour adresser une sévère mise en garde à tous ceux qui utilisent leurs organes et médias pour provoquer, insulter, maudire ou régler des comptes personnels.

Tout comme elle l’a fait lors des précédentes auditions, la Haute Autorité a réaffirmé sa détermination à appliquer les sanctions idoines si de nouveaux propos diffamatoires ou injurieux venaient encore à être proférés sur les médias.

Fait à Lomé le 19 avril 2017

Pour la HAAC, le Président

Pitang TCHALLA