Qui prêchera à l’investiture de Donald Trump ?

Trump

Donald Trump, lors d’un office dans une église de Las Vegas, le 30 octobre 2016.

©Reuters/Carlo Allegri

Donald Trump, lors d’un office dans une église de Las Vegas, le 30 octobre 2016.

 ©Reuters/Carlo Allegri

« Une nation sous l’autorité de Dieu ». Dans un pays aussi religieux que les États-Unis, il n’est guère étonnant que la cérémonie d’investiture présidentielle soit placée sous l’onction spirituelle, avec des prières et un serment sur la Bible. Pourtant, le rituel est de création récente. En 1937, le président élu Franklin Roosevelt convie un pasteur épiscopalien (anglican) à prononcer un court sermon, « l’invocation », suivi d’une prière, dite par un prêtre catholique. Depuis, la tradition a été cultivée par chaque président, avec différents ministres du culte.

Très attendue, « l’invocation » donne le ton spirituel du président, et a pour mission de réconcilier la nation par un temps de prière. Dans cette volonté de compromis, Barack Obama choisit pour son investiture en 2009 le pasteur baptiste Rick Warren. Recteur de la « méga église » californienne Saddleback Church, conservateur, opposé au mariage homosexuel et à l’avortement, il incarnait « l’autre Amérique », qui n’avait pas voté pour le président démocrate.

Pour son investiture du 20 janvier prochain, Donald Trump a choisi six personnalités, le plus grand groupe de prédicateurs jamais réuni. Deux sont pressenties pour prononcer « l’invocation » : le pasteur pentecôtiste hispanique Samuel Rodriguez, et la femme « télévangéliste » Paula White. Quatre autres prononceront également des prières : le cardinal-archevêque catholique de New York Timothy Dolan, le rabbin Marvin Hier, le pasteur baptiste Franklin Graham, et le pasteur évangélique noir Wayne Timothy Jackson.

Les classiques

Médiatique archevêque de New York, le cardinal Timothy Dolan sera le premier catholique à prendre part à une inauguration présidentielle depuis Ronald Reagan, en 1985. Connu pour sa gouaille, il avait critiqué pendant la campagne les positions de Donald Trump sur l’immigration. Après l’élection, le cardinal avait cependant invité les catholiques à un « optimisme prudent », en espérant que la nouvelle administration défende la vie à naître.

La présence du pasteur Franklin Graham n’est quant à elle pas surprenante. Fils du grand prédicateur baptiste Billy Graham, mondialement connu et âgé de 98 ans, il est, comme son père, historiquement proche des républicains. Le père a participé aux investitures des présidents John Nixon, en 1969, George Bush père, en 1989, et Bill Clinton, en 1993 et 1997. Son fils a prononcé l’invocation pour George Bush fils, en 2001.

La présence du rabbin Marvin Heir n’est également guère étonnante. Fondateur du Centre Simon Wisenthal, et du « Musée de la Tolérance », à Los Angeles, ce rabbin orthodoxe « modéré » est proche de Ivanka Trump, fille du président élu, qui s’est convertie au judaïsme en 2009, avant son mariage avec l’homme d’affaires Jared Kushner.

Les apôtres de la « prospérité »

Deux autres invités attirent en revanche l’attention, et déjà, les critiques : Paula White, « télévangéliste » à Apopka, en Floride, et Wayne Timothy Jackson, pasteur d’une paroisse évangélique noire de Détroit, dans le Michigan, où s’est rendu Donald Trump pendant la campagne présidentielle.

Les deux prédicateurs sont connus pour professer l’« Évangile de la prospérité » (Prosperity Gospel). Cette doctrine est une série de croyances, qui assurent au fidèle la richesse matérielle, s’il prie et verse un important denier du culte. Très diffusée dans les milieux pauvres, par des prédicateurs peu formés, elle est condamnée par la plupart des théologiens protestants évangéliques. Le pasteur Russel Moore, président de la commission d’éthique et de liberté religieuse de la Southern Baptist Convention, principale Église baptiste américaine, a ainsi déclaré sur Twitter que « Paula White est une charlatane, et reconnue comme hérétique par tout chrétien orthodoxe, quelque soit sa tribu ». 

Pendant sa campagne, Donald Trump s’est attiré le soutien des pasteurs adeptes de l’« Évangile de la prospérité », drainant une population blanche modeste, qui n’a eu que faire des mises en garde des élites protestante évangéliques. Paula White, mariée trois fois, a affirmé en juillet dernier dans le quotidien Christian Post être une intime de Donald Trump, et l’avoir ramené à la foi chrétienne. Que cela soit vrai ou faux, nul ne doute que le président élu soit à l’aise avec cette « prospérité », qui n’est pas si éloignée de la pensée du pasteur presbytérien (calviniste) de sa jeunesse new-yorkaise, Norman Vincent Peale. Celui-ci avait écrit en 1952 un ouvrage, La puissance de la pensée positive, promettant le succès, y compris matériel, aux fidèles professant l’optimisme.

L’invité de la réconciliation ?

Enfin, le pasteur Samuel Rodriguez est le dernier invité religieux de cette cérémonie. D’origine portoricaine et de confession pentecôtiste, il dirige le plus grand mouvement d’hispaniques évangéliques. Il s’est fait connaître en 2013 pour avoir participé à l’appel « J’étais un étranger » : plusieurs pasteurs évangéliques lisent tour à tour le jugement dernier de l’Évangile de Matthieu dans un clip vidéo, pour alerter l’opinion sur la dignité humaine des migrants. 

Si le pasteur Samuel Rodriguez devait prêcher, il symboliserait la main tendue de Donald Trump à cette Amérique qui n’a pas voté pour lui, et qui redoute sa politique migratoire.

III. L’action pastorale

Que signifie pour l’Église accompagner les jeunes à accueillir l’appel à la joie de l’Évangile, surtout à une époque marquée par l’incertitude, la précarité et l’insécurité ?L’objectif de ce chapitre est de bien définir ce que comporte le fait de prendre au sérieux le défi de la pastorale et du discernement des vocations, en tenant compte des sujets, des lieux et des instruments à notre disposition. En ce sens, nous reconnaissons une inclusion réciproque entre pastorale de la jeunesse et pastorale des vocations, tout en étant conscients des différences. Il ne s’agira pas d’un tour d’horizon exhaustif, mais d’indications à compléter sur la base des expériences de chaque Église locale.1. Cheminer avec les jeunesAccompagner les jeunes exige de sortir de schémas préétablis, en les rencontrant là où ils sont, en s’adaptant à leurs temps et à leurs rythmes ; cela signifie aussi les prendre au sérieux dans leur difficulté à déchiffrer la réalité où ils vivent et à transformer une annonce reçue en gestes et en paroles, dans l’effort quotidien de construire leur histoire et de rechercher plus ou moins consciemment un sens à leur vie.Chaque dimanche, les chrétiens gardent vivante la mémoire de Jésus, mort et ressuscité, en le rencontrant dans la célébration de l’Eucharistie. De nombreux enfants sont baptisés dans la foi de l’Église et poursuivent le chemin de l’initiation chrétienne. Cela n’équivaut toutefois pas encore à un choix mûr pour une vie de foi. Pour y parvenir, un cheminement est nécessaire, qui passe parfois par des routes imprévisibles et éloignées des lieux habituels des communautés ecclésiales. Voilà pourquoi, comme l’a rappelé le pape François, « la pastorale des vocations signifie apprendre le style de Jésus, qui passe dans les lieux de la vie quotidienne, qui s’arrête sans hâte et, regardant ses frères avec miséricorde, les conduit à la rencontre avec Dieu le Père » (Discours aux participants au Congrès de pastorale des vocations, 21 octobre 2016) (1). En cheminant avec les jeunes, on édifie la communauté chrétienne tout entière.Précisément parce qu’il s’agit d’interpeller la liberté des jeunes, il faut mettre en valeur la créativité de chaque communauté pour mettre au point des propositions capables d’intercepter l’originalité de chacun et d’en faciliter le développement. Dans de nombreux cas, il s’agira aussi d’apprendre à accorder une place réelle à la nouveauté, sans la suffoquer dans une tentative de la faire entrer de force dans des schémas prédéfinis : il ne peut pas y avoir de semailles fructueuses de vocations si nous restons simplement enfermés dans le « critère pastoral commode du “on a toujours fait comme ça” », sans « être audacieux et créatif dans ce devoir de repenser les objectifs, les structures, le style et les méthodes évangélisatrices de leurs propres communautés » (Evangelii gaudium, n. 33) (2). Trois verbes qui, dans les Évangiles, caractérisent la façon dont Jésus rencontre les personnes de son temps, nous aident à structurer ce style pastoral : sortir, voir, appeler.SortirDans cette acception, la pastorale des vocations signifie accueillir l’invitation du pape François à sortir, avant tout, des rigidités qui rendent l’annonce de la joie de l’Évangile moins crédible, des schémas où les personnes se sentent étiquetées, et d’une façon d’être Église qui, parfois, paraît anachronique. Sortir est aussi le signe d’une liberté intérieure par rapport aux activités et préoccupations habituelles, afin de permettre aux jeunes d’être des protagonistes. Ils trouveront la communauté chrétienne d’autant plus attrayante qu’ils feront l’expérience d’une communauté qui sache accueillir les contributions concrètes et originales qu’ils peuvent apporter.VoirSortir vers le monde des jeunes exige d’avoir la disponibilité de passer du temps avec eux, d’écouter leurs histoires, leurs joies et leurs espoirs, leurs tristesses et leurs angoisses, pour les partager : telle est la voie permettant d’inculturer l’Évangile et d’évangéliser chaque culture, notamment celle des jeunes. Quand les Évangiles rapportent les rencontres de Jésus avec les hommes et les femmes de son temps, ils mettent en évidence sa capacité à s’arrêter avec eux et la fascination que ressentent ceux qui croisent son regard. C’est le regard de tout pasteur authentique, capable de voir dans la profondeur du cœur sans être pour autant ni envahissant ni menaçant ; c’est le vrai regard du discernement, qui ne veut pas prendre possession de la conscience des autres ni prédéterminer le parcours de la grâce de Dieu à partir de ses propres schémas.AppelerDans les récits évangéliques, le regard d’amour de Jésus se transforme en une parole, qui est un appel à accueillir une nouveauté, à l’explorer et à la construire. Appeler veut dire en premier lieu faire renaître le désir, détacher les personnes de ce qui les retient bloquées ou des conforts dans lesquels ils s’installent. Appeler veut dire poser des questions pour lesquelles il n’existe pas de réponses toutes faites. C’est cela, et non la prescription de normes à respecter, qui stimule les personnes et les incite à se mettre en chemin pour aller à la rencontre de la joie de l’Évangile.2. SujetsTous les jeunes, sans aucune exclusionPour la pastorale, les jeunes sont des sujets et non pas des objets. Souvent, dans les faits, ils sont traités par la société comme une présence inutile ou incommode : l’Église ne peut pas reproduire cette attitude, car tous les jeunes, sans aucune exclusion, ont le droit d’être accompagnés dans leur itinéraire.Chaque communauté est par ailleurs appelée à accorder une grande attention aux jeunes pauvres, marginalisés et exclus, et à faire d’eux des protagonistes. Être les prochains des jeunes qui vivent dans des conditions de plus grande pauvreté et misère, de violence et de guerre, de maladie, de handicap et de souffrance est un don spécial de l’Esprit, capable de faire resplendir le style d’une Église en sortie. L’Église elle-même est appelée à apprendre des jeunes : de nombreux jeunes saints en donnent un témoignage lumineux et continuent d’être une source d’inspiration pour tous.Une communauté responsableToute la communauté chrétienne doit se sentir responsable de la tâche d’éduquer les nouvelles générations et nous devons reconnaître que de nombreuses figures de chrétiens s’y adonnent dans le contexte de la vie ecclésiale. Les efforts de ceux qui témoignent de la bonne vie de l’Évangile et de la joie qui en jaillit dans les lieux de la vie quotidienne sont également très appréciés. Enfin, il faut mettre en valeur les occasions de faire participer les jeunes aux organismes des communautés diocésaines et paroissiales, à partir des conseils pastoraux, en les invitant à offrir la contribution de leur créativité et en accueillant leurs idées même quand elles apparaissent provocatrices.Partout dans le monde, des paroisses, des congrégations religieuses, des associations, des mouvements et des réalités ecclésiales sont présents et possèdent la capacité de faire des projets et d’offrir aux jeunes des expériences de développement et de discernement vraiment significatives. Parfois, cette dimension de proposer des projets laisse la place à l’improvisation et à l’incompétence : c’est un risque contre lequel il faut se défendre, en prenant toujours davantage au sérieux la tâche de penser, de concrétiser, de coordonner et de réaliser une pastorale de la jeunesse de façon correcte, cohérente et efficace. Ici encore la nécessité d’une préparation spécifique et permanente des formateurs s’impose.Les figures de référenceLe rôle d’adultes dignes de foi, avec lesquels il est bon de former une alliance positive, est fondamental dans tout parcours de maturation humaine et de discernement des vocations. Nous avons besoin de croyants qualifiés, avec une identité humaine claire, une appartenance ecclésiale solide, une qualité spirituelle visible, une passion éducative vigoureuse et une profonde capacité de discernement. Parfois, en revanche, des adultes impréparés et immatures tendent à agir de façon possessive et manipulatrice, en créant des dépendances négatives, de forts désagréments et de graves contre-témoignages, qui peuvent arriver jusqu’à des abus.Pour qu’ils soient des figures crédibles, il faut les former et les soutenir, en leur fournissant aussi davantage de compétences pédagogiques. Ceci vaut en particulier pour ceux auxquels est confiée la tâche d’accompagnateurs du discernement des vocations en vue du ministère ordonné et de la vie consacrée.• Parents et famille : à l’intérieur de toute communauté chrétienne, le rôle éducatif joué par les parents et d’autres membres de la famille doit être reconnu. Ce sont tout d’abord les parents, au sein de la famille, qui expriment chaque jour l’attention de Dieu pour chaque être humain dans l’amour qui les lie à leurs enfants. À cet égard, les indications fournies par le pape François dans un chapitre spécifique d’Amoris laetitia (cf. n. 259-290) (3) sont précieuses.• Pasteurs : la rencontre avec des figures ministérielles, capables de se mettre authentiquement en jeu avec le monde des jeunes en lui consacrant du temps et des ressources, grâce aussi au témoignage généreux de femmes et d’hommes consacrés, est décisif pour la croissance des nouvelles générations. Le pape François l’a lui-même rappelé : « Je le demande surtout aux pasteurs de l’Église, aux évêques et aux prêtres : vous êtes les principaux responsables des vocations chrétiennes et sacerdotales, et ce devoir ne peut être relégué à une charge bureaucratique. Vous aussi avez vécu une rencontre qui a changé votre vie, quand un autre prêtre – le curé, le confesseur, le directeur spirituel – vous a fait connaître la beauté de l’amour de Dieu. Et il en est de même pour vous aussi : en sortant, en écoutant les jeunes – il faut de la patience ! –, vous pouvez les aider à discerner les mouvements de leur cœur et à orienter leurs pas » (Discours aux participants au Congrès de pastorale des vocations, 21 octobre 2016).• Enseignants et autres figures éducatives : de nombreux enseignants catholiques sont engagés comme témoins dans les universités et dans les écoles de tout ordre et degré ; dans le monde du travail, beaucoup sont présents avec compétence et passion ; dans la politique, de nombreux croyants cherchent à être un levain pour une société plus juste ; dans le volontariat civil, beaucoup se dépensent pour le bien commun et la protection de la création ; dans l’animation du temps libre et du sport, beaucoup sont engagés avec élan et générosité. Tous, ils donnent un témoignage de vocations humaines et chrétiennes accueillies et vécues avec fidélité et engagement, en suscitant chez ceux qui les voient le désir d’en faire autant : répondre avec générosité à sa propre vocation est la première façon de faire une pastorale des vocations.3. LieuxLa vie quotidienne et l’engagement socialDevenir des adultes signifie gérer de façon autonome des dimensions de la vie qui sont à la fois fondamentales et quotidiennes : l’utilisation du temps et de l’argent, le style de vie et de consommation, les études et le temps libre, l’habillement et la nourriture, la vie affective et la sexualité. Cet apprentissage, avec lequel les jeunes sont inévitablement aux prises, est l’occasion de mettre de l’ordre dans sa vie et dans ses priorités, en faisant l’expérience de parcours de choix qui peuvent devenir un lieu de discernement et de consolider son orientation en vue des décisions les plus importantes : plus la foi est authentique, plus elle interpelle la vie quotidienne et se laisse interpeller par elle. Il nous faut mentionner en particulier les expériences, souvent difficiles ou problématiques, de la vie au travail ou celles du manque de travail : elles aussi sont une occasion de saisir ou d’approfondir sa vocation.Les pauvres crient et la terre crie avec eux : l’effort d’écouter peut être une occasion concrète de rencontre avec le Seigneur et avec l’Église, ainsi que de découverte de sa vocation. Comme l’enseigne le Pape François, les actions communautaires qui visent à prendre soin de la maison commune et de la qualité de la vie des pauvres « quand elles expriment un amour qui se livre, peuvent devenir des expériences spirituelles intenses » (Laudato si’, n. 232) (4) et donc aussi en occasion de cheminements et de discernements vocationnels.Les milieux spécifiques de la pastoraleL’Église offre aux jeunes des lieux spécifiques de rencontre et de formation culturelle, d’éducation et d’évangélisation, de célébration et de service, en se mettant en première ligne pour un accueil ouvert à tous et à chacun. Le défi pour ces lieux et pour ceux qui les animent est de procéder toujours davantage dans la logique de la construction d’un réseau intégré de propositions et d’assumer, dans la façon d’agir, le style du « sortir, voir, appeler ».– Au niveau mondial, les Journées Mondiales de la Jeunesse ressortent de façon toute particulière. En outre, les Conférences épiscopales et les diocèses sentent toujours plus leur devoir d’offrir des événements et des expériences spécifiques pour les jeunes.– Les paroisses offrent des espaces, des activités, des temps et des parcours pour les jeunes générations. La vie sacramentelle offre des occasions fondamentales pour devenir toujours plus capable d’accueillir le don de Dieu dans son existence et invite à participer activement à la mission ecclésiale. Les centres de jeunesse et les patronages sont aussi un signe d’attention au monde.– Les universités et les écoles catholiques, avec leur précieux service culturel et de formation, constituent un autre instrument de la présence de l’Église parmi les jeunes.– Les activités sociales et de volontariat offrent l’opportunité de se mettre en jeu à travers la générosité du service ; la rencontre avec des gens qui vivent la pauvreté et l’exclusion peut être une occasion favorable de croissance spirituelle et de discernement de la vocation : de ce point de vue aussi les pauvres sont des maîtres ; bien plus, ils sont porteurs de la bonne nouvelle que la fragilité est le lieu où l’on fait l’expérience du salut.– Les associations et les mouvements ecclésiaux, mais aussi de nombreux lieux de spiritualité, offrent aux jeunes de sérieux parcours de discernement ; les expériences missionnaires deviennent des moments de service généreux et d’échange fécond ; la redécouverte du pèlerinage comme forme et style de cheminement apparaît tout à fait valable et prometteuse ; dans de nombreux contextes, l’expérience de la piété populaire soutient et nourrit la foi des jeunes.– Les séminaires et les maisons de formation sont des lieux d’une importance stratégique qui, notamment à travers une vie communautaire intense, doivent permettre aux jeunes qu’ils accueillent de faire l’expérience qui les rendra à leur tour capables d’accompagner d’autres personnes.Le monde digitalPour les raisons déjà évoquées, le monde des new media mérite une mention particulière car, surtout pour les jeunes générations, il est véritablement devenu un lieu de vie ; il offre beaucoup d’opportunités inédites, surtout en ce qui concerne l’accès à l’information et la possibilité de tisser des liens à distance, mais il présente aussi des risques (par exemple le cyber-harcèlement, les jeux de hasard, la pornographie, les pièges des chat room, la manipulation idéologique, etc.). Bien qu’avec de nombreuses différences selon les régions, la communauté chrétienne en est encore à insérer sa présence dans ce nouvel aréopage, où les jeunes ont certainement quelque chose à lui enseigner.4. InstrumentsLes langages de la pastoraleNous nous apercevons parfois qu’entre le langage ecclésial et celui des jeunes il existe une distance assez difficile à combler, même si les expériences de rencontre féconde entre les sensibilités des jeunes et les propositions de l’Église dans le domaine biblique, liturgique, artistique, catéchétique et médiatique ne manquent pas. Nous rêvons d’une Église qui sache laisser de la place au monde de la jeunesse et à ses langages, en appréciant et en valorisant sa créativité et ses talents.Nous reconnaissons en particulier dans le sport une ressource éducative proposant de grandes opportunités et dans la musique et les autres expressions artistiques un langage expressif privilégié qui accompagne le développement des jeunes.L’éducation et les parcours d’évangélisationDans l’action pastorale avec les jeunes, où il faut initier des processus plutôt que de posséder des espaces, nous découvrons avant tout l’importance de servir la croissance humaine de chacun et l’importance des instruments pédagogiques et de formation qui peuvent la soutenir. Entre évangélisation et éducation, nous percevons un lien génétique fécond qui, dans la réalité contemporaine, doit tenir compte de la progressivité des parcours de maturation de la liberté.
Par rapport au passé, nous devons nous habituer à des parcours d’approche de la foi toujours moins standardisés et plus attentifs aux caractéristiques personnelles de chacun : à côté de ceux qui continuent de suivre les étapes traditionnelles de l’initiation chrétienne, beaucoup arrivent à la rencontre avec le Seigneur et avec la communauté des croyants par une autre voie et à un âge plus avancé, par exemple en partant d’un engagement pour la justice ou de la rencontre, dans des milieux extra-ecclésiaux, avec quelqu’un capable d’être un témoin crédible. Le défi pour les communautés est d’apparaître accueillantes pour tous, en suivant Jésus qui savait parler aux Juifs comme aux Samaritains, aux païens de culture grecque comme aux occupants romains, en saisissant le désir profond de chacun d’eux.
Silence, contemplation, prièreEnfin et surtout, il ne peut y avoir de discernement sans cultiver la familiarité avec le Seigneur et le dialogue avec sa Parole. En particulier la lectio divina est une méthode précieuse que la tradition de l’Église nous transmet.Dans une société toujours plus bruyante, qui offre une surabondance de stimuli, un objectif fondamental de la pastorale des vocations des jeunes consiste à offrir des occasions de goûter la valeur du silence et de la contemplation et de former à la relecture de ses propres expériences et à l’écoute de la conscience.5. Marie de NazarethNous confions à Marie ce parcours où l’Église s’interroge sur la façon d’accompagner les jeunes à accueillir l’appel à la joie de l’amour et à la vie en plénitude. Jeune femme de Nazareth, qui à chaque étape de son existence accueille la Parole et la garde en la méditant en son cœur (cf. Lc 2, 19), elle a parcouru ce chemin la première.Chaque jeune peut découvrir dans la vie de Marie le style de l’écoute, le courage de la foi, la profondeur du discernement et le dévouement au service (cf. Lc 1, 39-45). Dans sa « petitesse », la Vierge promise comme épouse à Joseph, expérimente la faiblesse et la difficulté de comprendre la mystérieuse volonté de Dieu (cf. Lc 1, 34). Elle aussi est appelée à vivre l’exode vis-à-vis d’elle-même et de ses projets, en apprenant à se confier et à faire confiance.Faisant mémoire des « merveilles » que le Tout-Puissant a accomplies en elle (cf. Lc 1, 49), la Vierge ne se sent pas seule, mais pleinement aimée et soutenue par le « ne crains pas » de l’ange (cf. Lc 1, 30). Consciente que Dieu est avec elle, Marie ouvre grand son cœur au Me voici et inaugure ainsi la route de l’Évangile (cf. Lc 1, 38). Femme de l’intercession (cf. Jn 2, 3), devant la croix du Fils, unie au « disciple aimé », elle accueille à nouveau l’appel à être féconde et à engendrer la vie dans l’histoire des hommes. Dans ses yeux, chaque jeune peut redécouvrir la beauté du discernement ; dans son cœur, il peut faire l’expérience de la tendresse de l’intimité et du courage du témoignage et de la mission.

Bar-le-Duc Cette célébration commune sera une première

Pasteur évangélique, Philippe Haldemann est le responsable de l’église chrétienne évangélique située rue du Coq à Bar-le-Duc, il est aussi le délégué départemental du Conseil national des évangéliques de France (CNEF), organisation qui regroupe les différentes communautés évangéliques.

Dimanche 15 janvier sera une date importante pour vous, pourquoi ?

Dans le cadre de la Semaine universelle de prière organisée par le Conseil national des évangéliques de France, les communautés évangéliques du Barrois organisent une célébration commune à la salle des fêtes de Bar-le-Duc. C’est la première fois.

Comment se déroulera cette célébration ?

Elle débutera par un temps de chant et de musique, nous attachons une grande importance à la musique, comme le gospel. Il y aura ensuite une homélie à deux voix avec deux pasteurs avec Henry Raudszus, de l’église évangélique Assemblée de Dieu et Pierre-Nicolas Zehr, pasteur de l’église mennonite. On finira par un chant, puis un moment de discussion.

Cette célébration est-elle réservée aux fidèles ?

Non, qui veut peut venir assister à la célébration.

Une façon de vous faire connaître ?

C’est avant tout un temps de partage des différentes communautés du Barrois. Mais cela peut en effet permettre à des personnes de nous connaître.

Combien compte-on de communautés dans la Meuse ?

Nous comptons six communautés, deux dans le Nord meusien, les autres dans le Sud. Dans le bassin du Barrois, il y en a quatre reconnues par le CNEF : l’église évangélique Assemblée de Dieu, l’église protestante évangélique du Barrois à Bar-le-Duc et à Ligny-en-Barrois et l’église chrétienne évangélique à Bar-le-Duc dont je suis le pasteur.

Pourquoi autant de communautés ?

Nous trouvons tous nos racines dans le mouvement protestant. Des branches ont jailli de ce mouvement avec Luther et Calvin. Les communautés vont de l’église protestante très organisée jusqu’à des mouvements plus expressifs, charismatiques.

Combien de fidèles évangéliques compte la Meuse ?

100 à 150 sur l’ensemble des communautés qui sont reconnues par le CNEF. Peu de fidèles peut-être mais l’expansion des églises évangélique est importante.

Comment fonctionnent les communautés ?

Ce sont des associations culturelles, elles vivent des dons des membres et des sympathisants, organisent des réunions de célébration dans lesquelles la musique est très présente.

Quelle est la position des églises évangéliques face au terrorisme ?

On dénonce fortement les actes terroristes. Nous faisons attention à ne pas mélanger le radicalisme avec les communautés musulmanes qui vivent leur culte tranquillement.

Célébration dominicale dimanche 15 janvier, salle des fêtes de Bar-le-Duc à 10 h. Accueil à partir de 9 h 30.

Propos recueillis par Karine DIVERSAY

L’aumônerie militaire, une mission qui se réinvente

L’aumônerie militaire est placée face à un double défi. D’une part, le manque de prêtres et de pasteurs, déjà sensible dans la vie civile, se fait aussi sentir dans la vie militaire. D’autre part, les jeunes ont souvent une distance plus critique envers la religion qu’il y a 50 ans, ce qui nécessite un «style nouveau» de la part des aumôniers. 

Il y a quelques années encore, l’aumônerie militaire était menacée de disparition faute de volontaires. Mais les critères de sélection ont été assouplis et une armée bientôt réduite à 100’000 hommes ne nécessitera plus que 170 aumôniers. «Ce chiffre est presque atteint», a déclaré le chef de l’aumônerie militaire Stefan Junger aux agences de presse catholique et protestante

Mais si le danger du manque d’effectif semble pour l’heure écarté, l’aumônerie militaire est placée face à un autre défi: parvenir à s’adresse à des jeunes pour qui la religion n’a généralement plus une aussi grande importance qu’autrefois.

swissinfo.ch avec la RTS (Téléjournal du 11.01.2017)


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Le pasteur Michel Hoeffel, figure emblématique du protestantisme alsacien, est mort

Figure de premier plan du protestantisme en Alsace, le pasteur luthérien Michel Hoeffel est mort mardi 10 janvier à Strasbourg à l’âge de 81 ans, a indiqué peu après l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (Uepal).

Né en 1935 à Strasbourg, Michel Hoeffel était issu d’une vieille famille qui a donné à la région plusieurs figures religieuses et politiques, depuis le pasteur de Breuschwickersheim de 1865 à 1903, Frederick Karl Hoeffel, jusqu’à Daniel Hoeffel, ancien ministre, frère de Michel, et leur père à tous deux, Robert, sénateur, qui fut sénateur.

Michel Hoeffel a fait ses études de théologie protestante à Strasbourg, Paris et Bâle. Il s’est marié en 1959 à Montpellier et a été pasteur à Lembach, Munster, Strasbourg…

Acteur du rapprochement entre luthériens et réformés en Alsace

Il fut président du directoire de l’Église de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine (ECAAL), qui se rapprocha, dès le milieu des années 1990, de l’Église réformée d’Alsace et de Lorraine (ERAL), ce à quoi il tenait beaucoup.

En 1997, il s’éleva notamment, au côté d’Antoine Pfeiffer (ERAL), contre la propagande du Front national qui voulait faire croire qu’« un grand nombre de pasteurs apportaient leur soutien au FN ». Il s’était également distingué par son opposition à l’arme nucléaire. Il avait soutenu Catherine Trautmann lors des élections municipales de 1989.

En 1997, Michel Hoeffel quittait la présidence de l’ECAAL après 10 ans de mandat. Marc Lienhard lui succéda.

Ses funérailles seront célébrées vendredi 13 janvier 2017 à 14h30 en l’église luthérienne Saint-Thomas de Strasbourg.

Un pasteur brésilien avait arnaqué des centaines de victimes pour faire fortune !

Faits diversPrès de 200 parties civiles au procès de Raniero Petrucci, jugé pour une énorme fraude sociale en Belgique.

À en croire de nombreux sites internet brésiliens, le Professor Raniero Petrucci est un homme important et décoré, président du Conseil des pasteurs évangéliques de Formosa, une grande ville proche de Brasilia, la capitale du Brésil.

Il devra cependant répondre, ce matin, devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, d’une étonnante fraude sociale qui, selon l’auditorat du travail, lui a permis de faire fortune au Brésil.

Cet homme né en Belgique en 1960, de nationalité italienne mais de sensibilité brésilienne, comparaît avec son épouse Hélène Stinat, de nationalité belge. Devant la chambre du conseil, 173 victimes s’étaient constitué partie civile.

L’histoire débute en 2007. Petrucci et son épouse tiennent alors une petite église évangélique brésilienne à Waterloo, nommée Philadelphia.

Le pasteur Petrucci se fait un nom et des centaines, puis des milliers de ressortissants brésiliens résidant illégalement en Belgique se pressent à ses portes. Pourquoi ? Parce que le pasteur propose des services bien particuliers. Par le biais de son asbl Missao Brasileuro ou Cleanse-Brasileuro promet à ces Brésiliens la régularisation de leur situation.

C’est ainsi que plus de 1.000 Brésiliens, principalement des femmes de ménage travaillant au noir, payent une cotisation annuelle de 24 euros à l’asbl. “Il leur promettait qu’il faciliterait la régularisation de leur situation par le travail”, indique Me Nadine Bourgeois, qui défend les intérêts de l’ONSS, partie civile dans le dossier.

Petrucci promettait aussi d’inscrire ses clients dans le registre des titres-service, leur faisant miroiter une vie tout à fait officielle en Europe. Il n’en était rien. Via plusieurs autres ASBL, les victimes étaient engagées fictivement.

Pour l’auditorat du travail, le pasteur Petrucci s’est enrichi via la cotisation annuelle de 24 euros pour les 4.000 membres de son ASBL, mais aussi par l’argent provenant du remboursement de Sodexho, couvrant les prestations effectuées par les ASBL dépendant de Missao Brasileuro. “De 2007 à 2009, ça turbinait fort. Sous couvert de sociétés de titre-service, il faisait travailler ces clandestins. Ils n’ont pas respecté la législation ni payé les cotisations sociales”, relève une source judiciaire.

L’ONSS estime son préjudice à 2,5 millions d’euros. Quant aux centaines – milliers ? – de travailleurs qui ont servi de vache à lait, leur préjudice n’est pas forcément financier : ils n’ont perdu que la cotisation annuelle de 24 euros. En revanche, leur préjudice moral est réel : ils ont fermement cru pouvoir régulariser leur situation grâce aux services du Professor Petrucci, qui a été placé sous mandat d’arrêt en avril 2009, avant de disparaître au Brésil à sa libération.

L’auditorat du travail, représenté par Dominique De Doyard estime qu’avec l’argent frauduleusement récolté, il avait déjà commencé à acheter des appartements et des terrains au Brésil, à Caldas Novas.

Le couple Petrucci-Stinat, est jugé pour escroquerie, fraude sociale, ainsi qu’un grand nombre d’infractions à la législation sur le travail.

Contactés par La DH, leurs précédents avocats ont indiqué qu’ils ne défendaient plus leur cause. Les différentes sources proches du dossier consultées n’ont pas permis de savoir s’ils allaient être représentés. Deux hommes de paille ainsi que huit ASBL et SPRL seront aussi jugés. L’audience de ce matin servira de fixation à une date ultérieure.

Surtout des femmes de ménage

L’immense majorité des victimes du pasteur Petrucci sont des femmes de ménage, surtout brésiliennes et parfois équatoriennes.

L’escroc présumé avait prévu, dans sa méthode, d’impliquer les employeurs de ces femmes. Ceux-ci, également souvent des femmes, imaginant rendre service, avaient accepté, même si elles se doutaient de la fraude.

Le pasteur avait bâti la fraude sur la promesse de régularisation. Il profitait de la crédulité de ses victimes, expliquant qu’avec un contrat de travail, elles pouvaient entrer dans le système des titres-service et être affiliées à des mutuelles, en obtenant un numéro de sécurité sociale. Ce numéro, comme ce contrat, étaient des faux. L’escroc pouvait donc conserver pour lui les cotisations sociales.

Le décès du pasteur Michel Hoeffel

Michel Hoeffel.

Michel Hoeffel.

Figure emblématique du protestantisme en Alsace, le pasteur Michel Hoeffel vient de s’éteindre à l’âge de 81 ans.

Né en 1935 à Strasbourg, Michel Hoeffel était issu d’une vieille famille qui a donné à la région des figures religieuses et politiques, depuis le pasteur de Breuschwickersheim de 1865 à 1903, Frederick Karl Hoeffel, jusqu’à Daniel Hoeffel, ancien ministre, frère de Michel, et leur père à tous deux, Robert, sénateur également.

Michel Hoeffel a fait ses études de théologie protestante à Strasbourg, Paris et Bâle. Il s’est marié en 1959 à Montpellier. Il a été pasteur à Lembach, à Munster, à Strasbourg…

Michel Hoeffel fut président du directoire de l’Eglise de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine (ECAAL), qui se rapprocha, dès le milieu des années 1990, de l’Eglise réformée d’Alsace et de Lorraine (ERAL). En 1997, il s’éleva, au côté d’Antoine Pfeiffer (ERAL), contre la propagande du Front national qui voulait faire croire qu'”un grand nombre de pasteurs apportaient leur soutien au FN”. Il s’était également distingué par son opposition à l’arme nucléaire. Il avait soutenu Catherine Trautmann lors des élections municipales de 1989.

En 1997, Michel Hoeffel quittait la présidence de l’ECAAL après 10 ans de mandat. Il fut remplacé par Marc Lienhard.

En 2008-009, il a publié un livre dans lequel il rassemblait ses réflexions et ses méditations, aux Editions La Nuée-Bleue.

La réaction de Philippe Richert, président du conseil régional Grand Est :

“C’est avec beaucoup de douleur que j’apprends la disparition de Michel Hoeffel à l’âge de quatre-vingt un ans. Les protestants de France perdent aujourd’hui l’un de leurs plus grands pasteurs. L’Alsace pleure l’une de ses consciences les plus exigeantes”, écrit Philippe Richert dans un communiqué.

“Pendant près de vingt-cinq ans, le pasteur Hoeffel exerça des responsabilités de premier plan au sein de l’Eglise de la Confession d’Augsbourg et de Lorraine. Inspecteur ecclésiastique, secrétaire général du directoire puis président de l’Eglise, il a donné à l’ECAAL des impulsions qui aujourd’hui encore font sentir leurs effets les plus bénéfiques”.

“Dès 1989, c’est à son initiative que luthériens et réformés commencèrent à se rapprocher. Le pasteur Hoeffel joua également un grand rôle dans l’amitié franco-allemande, en présidant tout particulièrement la Conférence des Eglises riveraines du Rhin. On se souvient également quelle fut son implication en faveur de l’unité de l’Eglise : c’est lui notamment qui, le 9 octobre 1988, accueillait le pape Jean Paul II à l’église Saint-Thomas de Strasbourg pour une célébration oecuménique qui a durablement marqué les esprits”.

“La voix singulière du pasteur Hoeffel, toujours juste et mesurée, était écoutée à la Fédération protestante de France, dont il fut vice-président, comme au sein de la Fédération luthérienne mondiale. C’est un homme de foi, un homme de justice et de paix, que nous perdons aujourd’hui.
En mon nom personnel et en celui du Conseil régional, j’adresse à sa famille et à ses proches mes
condoléances les plus attristées. Le pasteur Hoeffel s’en va ; il nous laisse son exemple”.

Brésil: un pasteur évangélique poignardé en plein culte

Un des pasteurs évangéliques les plus en vue du Brésil, Valdemiro Santiago, a été poignardé en plein culte, dimanche 8 janvier à Sao Paolo. Le pasteur de l’Eglise mondial du pouvoir de Dieu s’en sort bien. Il a pu quitter l’hôpital le même jour, avec vingt-cinq points de suture.

Le pasteur a été agressé à l’arme blanche par un jeune homme d’une vingtaine d’années, selon un témoignage à l’AFP, repris par 20 Minutes de Jorge Pinheiro, qui prêchait ce jour là.

Le pasteur Valdemiro Santiago est à la tête d’un groupement de 4500 communautés charismatiques au Brésil et dans le monde. Il est également connu en tant que télé-évangéliste. Ancien pasteur de l’Eglise universelle du Royaume de Dieu, il avait quitté cette dernière à la fin des années 90.

La rédaction d’Evangeliques.infos/20 Minutes – 10 janvier 2017 08:49

Tanzanie : lancement d’une campagne contre les pasteurs qui emmènent le bétail dans les parcs …

La Tanzanie a annoncé une nouvelle campagne contre les pasteurs qui emmènent le bétail dans les parcs nationaux, affirmant que le vice menace de tuer les sanctuaires du pays.

Jumanne Maghembe, ministre des Ressources naturelles et du Tourisme de la Tanzanie, a déclaré dimanche que le parc national Serengeti est l’un des parcs les plus touchés par le pâturage du bétail dans la nation de l’Afrique de l’Est.

Le parc situé dans le nord de la Tanzanie, le plus ancien et le deuxième plus grand du pays, après le parc national de Ruaha, est également classé comme patrimoine mondial de l’UNESCO.

“Nous progressons bien avec la lutte contre le braconnage de la faune sauvage, mais la guerre sérieuse restante est un pâturage effréné, ce qui menace nos efforts de conservation”, a noté Jumanne Maghembe. Des reportages affirment que les pasteurs ont emmené le bétail dans les aires protégées.

Il a dit que le gouvernement fera tout dans la nouvelle lutte contre les pasteurs, qui sont entrés furtivement dans les parcs nationaux pour le pâturage.

“Nous sommes conscients du défi et nous prenons toutes les mesures nécessaires pour que nos parcs soient exempts d’intrus et d’empiècements”, a-t-il souligné, ajoutant que le bétail retrouvé à l’intérieur du parc sera confisqué et que le propriétaire sera traduit en justice.

Le ministre a également cité l’exploitation forestière illégale et la production de charbon de bois comme un autre défi affectant les efforts de conservation de la faune en Tanzanie.

Le secteur touristique de la Tanzanie apporte deux milliards de dollars par an et contribue à 12,2% de l’emploi dans la nation est-africaine. Selon un rapport du World Travel & Tourism Council Tanzania, 90% des touristes se rendant en Tanzanie visitent les parcs nationaux, la zone de conservation de Ngorongoro et l’île aux épices de Zanzibar.

Un pasteur met en garde contre “l’adultère émotionnel” et encourage l’amitié dans le couple

Le pasteur Mark Driscoll de l’église Trinity Church en Arizona, met en garde les couples contre ce qu’il décrit comme un «adultère émotionnel», et rappelle l’importance de l’amitié dans leur relation de couple.

Mark et Grace Driscoll estiment que l’amitié dans le couple est vitale, elle est un rempart contre les tensions et l’infidélité. Pour le pasteur et son épouse, les couples doivent constamment travailler à l’amitié dans leur mariage, parce qu’elle permet une plus grande unité des époux, surtout lorsqu’ils travaillent ensemble.

Mark Driscoll décrit l’adultère émotionnel ainsi sur son blog.

“L’amitié fait partie intégrante du véritable mariage chrétien, et elle est une protection contre ‘l’adultère émotionnel’. Au cours de nos années ensemble , nous avons vu de nombreux couples, y compris des pasteurs et leurs épouses, commettre l’adultère émotionnel. Cela consiste à avoir à un ami très proche du sexe opposé. »

Le couple travaille beaucoup sur cet aspect dans leur ministère. Ils pensent que trop peu de livres et de prédications se concentrent uniquement sur d’autres aspects du mariage, alors que la Bible n’hésite pas à associer amitié et amour dans le Cantique des Cantiques :

“Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami.”
Cantiques des Cantiques 5:16

Les réseaux sociaux galvaudent le mot “ami” et ouvrent la porte à des “amitiés” virtuelles, qui lorsque le couple est fragilisé peuvent s’avérer dévastatrices.

Mais, comme Mark Driscoll l’a rappelé lui-même dans une vidéo, il n’est jamais trop tard pour être pardonné et pour rebâtir.

« En plus d’être pardonné, vous êtes également nettoyé. Non seulement Jésus vous pardonne, mais il vous rend propre.”

La rédaction

Source : Christian Post

La rédaction

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