Cuba: Le jour où Fidel Castro a entendu parler de l’Evangile

Le révolutionnaire cubain Fidel Castro est mort le 25 novembre dernier. Il a rendu son dernier souffle non sans avoir entendu parler de la Bonne Nouvelle de l’Evangile.

En 2002, le théologien Juan Stam avait en effet rencontré l’ancien président cubain, avec une délégation de pasteurs protestants. Les circonstances avait surpris les participants d’une conférence théologique sur la Réforme. «Un soir, on nous a annoncé que Fidel Castro nous invitait pour une rencontre, de 23h à 2h du matin».

Juan Stam se souvient de cette rencontre improbable comme si c’était hier. «Au début Fidel Castro parlait doucement. Je n’ai pas compris tout de suite qu’il avait des questions au sujet du Livre de l’Apocalypse: “Vous êtes pasteurs, comment comprenez-vous ce livre biblique?“», a-t-il lancé. Et d’enchaîner: «Qu’en est-il des Droits humains, alors que tant de personnes sont tuées dans ce qui apparaît comme un génocide? Et comment la destruction des forêts et des océans peuvent-ils être expliqués sur le plan écologique?»

Reconnaissant devant Fidel Castro que ces questions étaient difficiles, Juan Stam a préféré lui rappeler la signification du mot Apocalypse. «Ce n’est pas une catastrophe, un désastre, mais une manifestation d’espérance en Jésus-Christ». Juan Stam se souvient de lui avoir parlé des visions, en rappelant qu’elles constituent des messages divins, appelant les individus à la conversion, «ce que ces derniers refusent souvent».

Le théologien, également auteur de différents livres, a terminé son intervention en rappelant que Jean, auteur de l’Apocalypse, avait adressé une critique vive à l’Empire romain, au sujet des injustices économiques, de sa violence militaire et de son idolâtrie.

Après avoir écouté avec attention, Fidel Castro a répliqué: «Vous avez en grande partie raison. Je vois que les Jésuites m’ont donné un enseignement erroné de l’Apocalypse».

La discussion a ensuite dévié sur la foi en ce Dieu d’amour, de vie et de justice. «La foi est une question personnelle, qui doit naître dans la conscience de chaque personne. Mais l’athéisme ne devrait pas être exploité comme un cri de ralliement», a commenté l’ancien responsable cubain.

A deux heures du matin, au moment de prendre congé, Fidel Castro a lancé une ultime question: «Je vois que vous êtes évangéliques. Qu’est-ce que cela signifie pour vous?». Israel Batista, responsable de la délégation de pasteurs, n’a pas hésité un instant à lui présenter le message de salut de l’Evangile. Et sans la moindre hésitation, il a invité chacun à se lever et à prier.

En partant, des membres de l’entourage de Fidel Castro ont demandé au pasteur Stam de leur envoyer son exposé par écrit. Autre surprise, le lendemain de cette rencontre, M. Balaguer, directeur des affaires religieuses, est venu à la conférence et a lui aussi posé une question.

La rédaction d’Evangeliques.Info/Evangelical Focus – 29 novembre 2016 09:50

Un faux pasteur vend des concombres oints à ses fidèles

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Jusqu’où iront ces pasteurs ou prophètes de ces temps modernes? Il ne se passe plus un jour sans qu’un soi disant-homme de Dieu se revèle par une action bizarre et anti -biblique. Un pasteur se fait encore de l’argent sur le dos de ses membres en leur vendant des concombres qu’il a appélé des concombres oints

Face à la précarité de leur situation la majorité des Africains sont en quête de miracles, de signes et de prodiges.
Ils deviennt ainsi la proie de ces soi-disants pasteurs qui font fortune sur le dos des pauvres fidèles. Certains pasteurs ont pris sur eux de faire choses
qui peuvent être considérées à juste titre comme scandaleuse car contraire auxs normes bibliques.

Lebabi. vous a revelé cette semaine un pasteur qui pulvérise ses fidèles avec de l’insecticide pour les délivrer et les guerir, un autre transforme l’eau
froide en eau chaude, un miracle sans fondement biblique, toutes choses qui nous revèle la véracité des écrits bibliques qui confirme qu’à la fin des temps,
plusieurs faux prophètes envahiront le monde et ils seront reconnus par leurs oeuvres.

Nous vous revelons encore un autre soi-disant pasteur qui vend des concombres oints” à ses fidèles.

Le prophète Walter Magaya du Zimbabwé a vendu des concombres à ses fidèles pour une certaine somme d’argent car ce sont des concombres oints.
Ce prophète avait été accusé et inculpé d’allégations de viol, en Août 2016 et aurait interdit dans son église tout membre titulaire d’un doctorat d’assister
à ses cultes. Il se revèle encore par ses “concombres oints”

On peut comprendre aisement les agissements de ce soi-disant homme de Dieu qui préfèrent des fidèles facilement manipulables…
Que Dieu nous garde de tels hommes car des vrais pasteurs ou hommes de Dieu il y en a.

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L’église évangélique s’installe… dans une ancienne supérette

«  Un don de Dieu !  » Sabine Picou parle d’un… congélateur. Elle excuse le pasteur, qui va arriver avec quelques minutes de retard, mais pour une bonne cause. Godé Botomvia est parti chercher ce cadeau bienvenu, offert par une voisine. «  J’avais d’abord distribué quelques papiers dans le quartier, puis indiqué sur la vitrine qui nous sommes. C’est un signe très encourageant, nous sommes bien accueillis dans le quartier  », s’enthousiasme la présidente de Paix et amour, l’association qui gère cette nouvelle église évangélique. Nouvelle, à Armentières, oui, mais pas complètement en réalité puisque «  nous sommes en quelque sorte la petite sœur de l’église évangélique de Tourcoing, la Porte étroite  », explique-t-elle.

Le pasteur également tient à créer ce lien, rassurer, expliquer ce qui sera proposé ici. «  Le dimanche, nous nous réunissons à partir de 17 h dans une ambiance chaleureuse, familiale. J’invite les personnes isolées ou débordées à venir nous rejoindre, c’est ouvert à tous. On commence par le café, on termine par les gâteaux. » Et entre les deux, des chants, des prières, des prises de parole, mais aussi une attention aux plus démunis. Le pasteur a suivi une formation de médiateur social et tient à ce que l’église évangélique soit ouverte, attentive. «  Je passe beaucoup de temps à écouter. Plus largement, le sens de mon engagement vise à transmettre la foi, apporter du positif !  »

Prochainement, des distributions de colis

Dans une église évangélique, on ne fait pas que chanter, prier et parler. On fait aussi preuve de générosité envers son prochain. Le lundi, prochainement, des colis alimentaires (vendus symboliquement à deux euros) seront distribués. Ils seront élaborés avec les dons de la Mie câline et du magasin Intermarché de Bailleul. Depuis l’arrêt des activités de l’église évangélique d’Armentières (rattachée à l’église évangélique de Lille-métropole, présente à Wasquehal, Roubaix et Villeneuve-d’Ascq) en 2014, qui était située rue des résistants, il n’y avait plus de présence protestante dans la ville. Le vide est aujourd’hui comblé.

Culte de l’église évangélique la Porte étroite, chaque dimanche à 17, à partir d’aujourd’hui.

C’est quoi l’église évangélique?

L’élise évangélique de la Porte étroite, qui vient de s’implanter à Armentières est au départ basée à Tourcoing. Elle est affiliée à la Fédération Protestante de France, créée en 1905, qui rassemble la plupart des églises et des associations protestantes. On y trouve toutes les sensibilités du protestantisme : luthérienne, réformée, évangélique, baptiste et pentecôtiste. Le protestantisme est l’une des principales branches du christianisme avec le catholicisme et l’orthodoxie.

Les différences ? Le protestantisme rejette l’autorité du pape. Les pasteurs protestants ont le droit de se marier et les femmes peuvent exercer le pastorat. On estime à 3 % la proportion de la population française qui se réclame du protestantisme.

L’Église protestante réformée installe son nouveau pasteur

M.A. Vendredi 25 Novembre 2016 – 17h35

La petite communauté de l’Église Protestante Réformée de Guadeloupe procédera, ce dimanche, à l’installation de son nouveau pasteur, Christian Bouzy.

Moment important, dimanche matin, pour l’Église protestante réformée de Guadeloupe : le nouveau pasteur — Christian Bouzy, qui succède à Jean-Pierre Anzala — sera officiellement installé. Pour ce culte de prise de fonction, les pasteurs Bertrand Vergniol et Bernard Anterion, respectivement secrétaire général du service protestant de mission et président de la Communauté des églises protestantes d’expression française, feront le déplacement.
Chacun est invité à participer à ce moment, qui se déroulera à 10 heures à la chapelle des sœurs de Saint-Dominique (Morne l’Union, Abymes). « Notre Église met l’accent sur l’accueil de chacun, sans le juger, rappelle Christian Bouzy. Notre projet est d’être une église non pas pour nous-mêmes, mais pour les autres, notamment ceux qui sont en difficulté. » C’est dans cet esprit que la communauté s’est dotée d’un service solidaire, l’association Men a Lespwa, qui agit en partenariat avec l’aumônerie protestante des prisons et d’autres associations solidaires de Guadeloupe.

LA CONFIANCE EN AVANT

La solidarité, Christian Bouzy connaît son prix. Il vient en effet de passer 6 ans dans la région parisienne, dans le cadre d’un foyer d’accueil tenu par une association protestante, où il a conduit « des actions sociales et des activités de fraternité ». En Guadeloupe, il revient à une activité pastorale, sur une paroisse. « C’est une petite communauté, très mélangée sur le plan des origines, de la culture et de la spiritualité. Elle est pleine de potentialités, ouverte à l’accueil et à l’hospitalité. Certes, elle n’a pas une longue histoire, mais elle souhaite grandir et acquérir plus de visibilité. »
Pourquoi donc devenir plus visible ? « Parce que l’église protestante de Guadeloupe, de tradition luthéro-réformée, a son importance dans le paysage spirituel de l’archipel. Elle ne porte pas la peur, mais la confiance en soi, en Dieu et dans les autres. Et elle vit pour Dieu et pour les autres, en entendant se mettre au service de la société et, notamment, des plus vulnérables ».

5 principes essentiels

L’église protestante réformée porte 5 principes qui lui semblent essentiels.
La valeur de la personne humaine et sa dignité reposent sur l’amour gratuit et inconditionnel de Dieu manifesté en Jésus-Christ.
Référence ultime, la bible a plus d’autorité que la tradition d’une église ou son credo.
Aucune œuvre humaine ne peut être sacralisée, aucun pouvoir ne peut être absolu. À Dieu seul revient la gloire.
Chaque être humain peut lire la bible et découvrir la foi par lui-même. Aucun responsable d’église ne peut se poser comme un intermédiaire nécessaire entre l’individu et Jésus-Christ.
L’église ne vit pas pour elle-même, mais pour Dieu et les autres.

Politiciens et pasteurs ne défendent pas tout à fait le même christianisme

La Suisse avait trouvé un équilibre entre protestants et catholiques, mais cette “religion de l’aumônier militaire” a été mise à mal par la sécularisation de la société. En raison des défis posés par les minorités croyantes, la religion redevient, depuis le début des années 2000 un sujet politique, dans une société moins bien armée pour y répondre.

“L’UDC se reconnaît dans le fondement occidental et chrétien de notre Etat”, peut-on lire dans le programme du parti. Paradoxalement, si le premier parti de Suisse est celui qui met le plus en avant la défense des valeurs chrétiennes, c’est aussi celui qui est le plus contesté par les prises de positions des Eglises, en particulier en ce qui concerne l’accueil des migrants. Ce à quoi le programme du parti rétorque: “L’UDC rejette les prises de position unilatérales et gauchisantes des fonctionnaires ecclésiastiques”. Eglises et politiciens ne défendraient-ils pas le même christianisme?

La religion de l’aumônier militaire se délite

“Notre société vit un important changement. La religion civile de l’aumônier militaire, équilibre entre catholiques et protestants se délite: la religion ne joue plus son rôle de plus petit dénominateur commun entre les citoyens et l’on se retrouve dans une société avec beaucoup de droits individuels et peu de valeurs collectives”, analyse le sociologue des religions Philippe Gonzalez.

Ainsi l’identité religieuse redevient un débat politique. En 2002, l’UDF Christian Waber a déposé une interpellation pour savoir si le préambule de la Constitution fédérale “Au nom de Dieu Tout-Puissant” était aussi valable pour les musulmans, rappelle Philippe Gonzalez. Le Conseil fédéral a répondu que cette mention “a pour but de rappeler qu’il existe une puissance supérieure, au-dessus de l’Etat et de l’être humain. Mais cette puissance ne doit pas nécessairement être comprise dans une perspective chrétienne”.

Une chrétienté sécularisée

La population n’a plus d’engagement croyant, mais elle est questionnée par des minorités religieuses qui sont généralement davantage pratiquantes. L’identité chrétienne culturelle et exclusiviste défendue par l’UDF et l’UDC apparaît alors comme une réponse. “La Suisse a accouché d’une forme de chrétienté sécularisée que désormais seule une part réduite de la population peut appréhender”, s’inquiète Philippe Gonzalez. (cath.ch/protestinfo/rz)

© Centre catholique des médias Cath-Info, 25.11.2016

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Evangélisation : Une grande campagne pour annoncer la bonne nouvelle contre la montée de l …

jeudi 24 novembre 2016 à 21h55min

La Fédération des églises et missions évangéliques du Burkina (FEME), en partenariat avec Go and Tell, organise une grande campagne d’évangélisation autour du thème « l’évangélisation et le civisme », du 07 au 11 décembre 2016, à Ouagadougou. Elle a annoncé l’événement, au cours d’une conférence de presse animée le 23 novembre. Cette campagne a pour orateur principal, l’évangéliste hollandais, David De Vos. En marge de cette activité, se tient, à l’intention des pasteurs et leaders de l’église protestante du Burkina, la « conférence de feu » du 08 au 09 décembre sous le thème : « simplement Jésus ».

Evangélisation : Une grande campagne pour annoncer la bonne nouvelle contre la montée de l’incivisme

« Si l’unité de notre pays a été préservée malgré les soubresauts sociopolitiques qu’il a connu ces dernières années, on ne peut qu’y voir la main du créateur qui, de tout temps, est à l’écoute de ses enfants et l’exemple de la grâce que Dieu a faite au Burkina est cité et envié par beaucoup de pays », a confié le pasteur Samuel Yaméogo, président de Fédération des églises et missions évangéliques du Burkina (FEME), à l’entame des échanges avec les Hommes de médias.

Mais, ajoute-t-il, « au Burkina, nous commençons à assister avec regret à la montée de l’incivisme, la violence en milieu scolaire, la toxicomanie, la débauche et le désespoir au sein de la jeunesse ». C’est pourquoi, la FEME organise cette campagne d’évangélisation pour dire aux Burkinabè qu’il y a un remède ». Et, ce remède, selon le pasteur Yaméogo, c’est d’abord la justice. Se référant à la Bible qui dit que « La justice élève une nation », il assure que « c’est lorsque la justice coulera de haut en bas et de bas en haut que notre nation sera élevée ». Ainsi, il a appelé tous les Burkinabè à accomplir la responsabilité que le créateur leur a confiée, à savoir « éradiquer tout ce qui empêche le développement de notre société, l’incivisme, la paresse et être de vrais patriotes ».

Les Ouagalais invités à sortir massivement voir des miracles

L’évangéliste des Pays-Bas, David de Vos, orateur principal, va aborder en profondeur cette thématique au cours de la campagne d’évangélisation qui aura lieu du 07 au 11 décembre 2016, à Ouagadougou. D’ailleurs, il n’est pas à sa première fois au Burkina. Il a déjà parcouru, les années antérieures, les villes de Bobo-Dioulasso, Cinkansé, Tenkodogo, Kaya, Koudougou, Ouahigouya. Et, à chaque fois, ce sont des milliers de personnes qui sont sorties « écouter la bonne nouvelle ». En plus d’entendre l’évangile au cours de ses prédications, beaucoup de personnes auraient recouvré la santé à travers la guérison miraculeuse. « Jésus a démontré sa présence, a confirmé que sa parole est vivante en délivrant des âmes perdues et des personnes sous l’emprise de maladies diverses et de la possession. Nous avons vu des paralytiques marcher, des fous guéris, et toutes sortes de miracles », a précisé le coordonnateur national de la campagne 2016, pasteur Benjamin Minoungou.

C’est pourquoi, il invite les Ouagalais à venir non seulement pour entendre la parole de Dieu, mais également pour voir de vos propres yeux les miracles qui accompagnent la prédication de l’évangéliste De Vos.

Une « conférence de feu »

En marge de cette évangélisation, il est également prévu une conférence dénommée « conférence de feu » qui se tiendra sous le thème : « simplement Jésus ». Destinée aux pasteurs et leaders de toutes les églises protestantes, quelles que soient les dénominations, cette conférence a pour but « d’édifier les pasteurs, les responsables et leur offrir encore une occasion de se ressourcer avec le seigneur Jésus ».

La « conférence de feu » se tiendra sur le site du 75e anniversaire des Assemblées de Dieu, de 8h à 12h. Quant à la campagne d’évangélisation, elle se déroulera de 16h à 21h à Nagrin, sur la route de Saponé, avant l’hôpital Blaise Compaoré.

Avant l’arrivée de David de Vos, le directeur de la campagne, Laurens Lagerwerf, est déjà à Ouagadougou.

Moussa Diallo

Lefaso.net

Saint-Die-des-Vosges Religion Les pasteurs de la région réunis

24/11/2016 à 05:00

Les pasteurs de la région réunis

Le synode régional annuel de l’Eglise protestante unie de France s’est tenu à Saint-Dié. Un week-end studieux pour les pasteurs et conseillers …

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Le pasteur “prophète” sud-africain qui traite ses fidèles… à l’insecticide

Après le pasteur qui faisait manger des rats et des serpents, un nouveau leader religieux fait scandale en Afrique du Sud. Lethebo Rabalago, âgé d’une vingtaine d’années, se présente comme un “prophète”. Et pour guérir ses fidèles de leurs plaies infectées, du cancer ou encore du sida, il a jugé utile de les asperger à l’aide d’un spray destiné à tuer les insectes…

LIRE AUSSI SUR LES OBSERVATEURS : Serpents, rats et strip-tease : une “église” entraîne le courroux des habitants de Pretoria

L’affaire a été révélée dans la presse locale et internationale peu de temps après la publication de plusieurs photos, le 20 novembre dernier, sur la page Facebook officielle de l’église du pasteur Lethebo Rabalago, située dans la province rurale du Limpopo.

Celles-ci montrent le pasteur pulvériser de l’insecticide, appelé “Doom”, en plein visage ou sur les blessures encore purulentes des habitués de son église.

Les images sont également accompagnées de prétendus témoignages vantant les bienfaits de cette technique. “Le prophète a appelé les gens malades à s’avancer. Elle s’est avancée et a dit au Prophète qu’elle souffrait d’ulcère. Le Prophète lui a aspergé le visage et elle a reçu sa guérison et sa délivrance. Nous rendons gloire à Dieu !”, est-il écrit en légende de la photo d’une femme, qui se fait pulvériser de l’insecticide en plein dans les yeux.

Rapidement, l’entreprise qui fabrique cet insecticide a publié des avertissements sur les réseaux sociaux, rappelant que le produit pouvait s’avérer dangereux et qu’il était hautement déconseillé de le mettre au contact de la peau et des yeux.

Cela n’a pas empêché le pasteur de défendre sa position. Interviewé par la chaîne d’informations en continue sud-africaine eNCA, celui-ci a expliqué que “Dieu” lui aurait demandé d’utiliser cette méthode. “La vérité est que le Doom peut guérir les gens dans le bon sens” a-t-il ajouté. Contacté par France 24, Lethebo Rabalago n’a pas souhaité faire davantage de commentaires.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes se sont alarmés de cette pratique.

La Commission sud-africaine pour la promotion et la protection de la culture, de la religion et des communautés linguistiques a condamné le pasteur et demandé l’ouverture d’une enquête contre lui. Cette commission est une institution indépendante mandatée pour proposer des amendements à la Constitution sud-africaine.

Pasteur Samuel Yaméogo : « La justice élève une nation »

La Fédération des Eglises et missions évangéliques (FEME), en partenariat avec Go and Tell, organise une campagne d’évangélisation du 7 au 11 décembre 2016 à Ouagadougou au Burkina. Des thèmes sociaux et spirituels seront abordés. Parmi eux, la question de l’incivisme et de la justice.

Le Pasteur Samuel Yaméogo, président de la FEME, est convaincu d’une chose. Dieu a étendu sa main sur le Burkina.  « Si l’unité de notre pays a été préservée, malgré les soubresauts socio-politiques qu’il a connus ces dernières années, on ne peut qu’y voir la main du Créateur qui, de tout temps, est à l’écoute de ses enfants », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse ce 23 novembre 2016 au siège de la fédération.  « L’exemple de la grâce que Dieu a faite au Burkina  est cité et envié par beaucoup de pays et sur beaucoup de continents », a-t-il ajouté.

Par conséquent, les Burkinabè devraient œuvrer à sauvegarder les 274 000 km2 de cette « portion de la planète » qui leur sert d’habitacle. Cependant, l’homme d’église dit constater une montée de l’incivisme, de la violence, de la toxicomanie et du désespoir au sein de la jeunesse. Mais la FEME annonce un « remède ». Il sera révélé lors d’une grande campagne d’évangélisation avec l’évangéliste David De Vos des Pays-Bas.

Justice

Les animateurs de la conférence de presse - © Burkina24

Les animateurs de la conférence de presse – © Burkina24

Du 7 au 11 décembre 2016 à Ouagadougou, à l’espace vert de Nagrin au secteur 29, les thèmes spirituels seront animés de 16h30 à 21h. Des conférences seront également organisées du 8 au 9 décembre sur le site du 75e anniversaire de 8h à 12h.

En plus des thèmes spirituels, qui seront développés tant à l’adresse des fidèles qu’aux pasteurs, les thèmes sociaux auront également leur place. Parmi eux, il y a celui de la justice. Le Pasteur Samuel Yaméogo en a abordé un bout. Il a en effet indiqué que le développement d’un pays repose  sur l’instauration de la justice.

« La bonne nouvelle est celle qui  nous exhorte à la justice dans le pays, dit-il. La Bible dit, la justice élève une nation. C’est lorsque la justice coulera de haut en bas et de bas en haut que notre nation sera élevée à tout point de vue (….). Nous exhorterons tous les citoyens, de haut en bas, à la justice ».

Cette obligation de justice n’incombe pas seulement qu’aux dirigeants, précise le pasteur. « Nous nous adressons à tout le monde », indique Samuel Yaméogo, car pour lui, la responsabilité de la sauvegarde du Burkina incombe à tous ses fils et filles.

Abdou ZOURE

Burkina24

Concarneau. Un pasteur du Niger en visite à l’école

À l’occasion des 10 ans de l’association Mil espoir mille savoirs, l’un des membres de la tribu des Wodaabe du Niger a rendu visite aux élèves du Sacré-Cœur à Concarneau.

Sous la pluie et dans le vent, un homme tout de blanc vêtu se présente à une trentaine d’élèves de maternelle.

« Je m’appelle Djouri Bigue et, contrairement à ce que vous pouvez penser, mon turban ne me sert pas à me protéger de la pluie, mais des vents de sable qui parcourent ma région du Niger. Depuis des années maintenant, les périodes de sécheresse durent plus longtemps, si bien que l’activité pastorale de notre tribu est compromise », témoigne Djouri Bigue.

Aujourd’hui âgé de 46 ans, après un mois de procédures administratives, il est parvenu à décrocher un visa qui lui permettra, jusqu’à la fin de la semaine, de sillonner la région de Concarneau en compagnie des membres de l’association Mil espoir mille savoirs.

Cette relation d’amitié dure depuis 10 ans, à une époque où Jacques Delnooz et un groupe d’amis rencontrent ce jeune chef de tribu et finissent par répondre à sa demande d’aide pour scolariser les enfants de sa tribu près d’Abaka.

À l’époque, la majorité des chefs Wodaabe est opposée à l’école « qui nous prend nos enfants ». « Moi-même je ne suis jamais allé à l’école. Mais aujourd’hui les pasteurs doivent bouger de plus en plus et aller plus loin afin de trouver de la nourriture pour leur troupeau. Alors, les parents confient leurs enfants à un grand frère afin de permettre aux enfants de suivre les cours à l’école. Aujourd’hui, Abaka compte un internat et les premiers élèves passent leur bac », apprécie Djouri Bigue.Les efforts de Mil espoirs mille savoirs ont ainsi porté leurs fruits et aujourd’hui 280 personnes ou familles apportent leur soutien.