Le pape appelle les évêques à la responsabilité concernant la vie consacrée

Devant les participants à la première rencontre internationale des vicaires épiscopaux et délégués diocésains à la vie consacrée, le pape François a rappelé, vendredi 28 octobre, la responsabilité des évêques au moment d’ériger de nouveaux instituts religieux.

Lorsqu’ils décident « d’ériger un nouvel institut », les évêques diocésains ne peuvent se contenter de penser à leur Église locale, a rappelé le pape aux participants à la première rencontre internationale des vicaires épiscopaux et délégués diocésains à la vie consacrée qu’il recevait en audience, vendredi 28 octobre, au Vatican.

« Ils ne peuvent être simplistes lorsqu’ils exercent cette grave responsabilité », a-t-il souligné, quelques mois après avoir requis des évêques la consultation de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique avant d’ériger de nouvelles communautés.

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Lorsqu’ils prennent cette décision, a poursuivi le pape, « ils exercent certainement un droit qui leur est propre, mais ils prennent en même temps une responsabilité au nom de l’Église universelle, à partir du moment où cet institut sera destiné à grandir au-delà des frontières du diocèse qui l’a vu naître ».

« Il faut considérer avec prudence le devoir de fournir la formation adéquate aux candidats », a insisté François. « Il s’agit d’une décision délicate, a-t-il ajouté, et il est bon que les évêques se laissent aider. »

« Capital spirituel »

« La vie consacrée est un capital spirituel qui contribue au bien de tout le corps du Christ », a dit le pape, encourageant les pasteurs au discernement mais aussi à « promouvoir dans leurs Églises les différents charismes qu’ils soient anciens ou nouveaux, à être proches des consacrés avec tendresse et amour et à enseigner au peuple de Dieu la valeur de la vie consacrée ». Les pasteurs, souligne-t-il, « sont appelés à respecter sans manipulation la pluridimensionnalité qui constitue l’Église ».

Aux consacrés, le pape François a demandé de ne pas confondre une « juste autonomie » avec « l’isolement et l’indépendance » et d’avoir en mémoire « qu’ils ne sont pas un patrimoine fermé mais une facette intégrée dans le corps de l’Église, attirée vers le centre qui est le Christ ». Faisant ensuite référence à la relation entre pasteurs et consacrés, le pape a mis en avant la nécessité « d’approfondir la valeur de la réciprocité », de « cultiver le dialogue, l’écoute, et la recherche partagée de la vérité ».

Traiter les religieuses cloîtrées comme des « femmes adultes »

« Il n’existe pas de relations mutuelles là où certains commandent et d’autres se soumettent par peur ou intérêt », a observé le pape, rappelant que « tous sont appelés à construire des ponts ».

Le pape a également évoqué la vie contemplative et son importance pour la vie de l’Église.

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Il a ainsi invité à accompagner les religieuses avec « une affection fraternelle » et à les traiter comme des « femmes adultes », en respectant leurs « compétences », sans « interférences ». À ses yeux, les Églises locales ont besoin de ces « phares qui indiquent la route pour arriver à bon port ».

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Marie Malzac (avec I.Media et Radio Vatican)

Les consacrés doivent être pleinement intégrés «dans le corps de l’Église»

(RV) «Promouvoir les différents charismes», c’est l’exhortation renouvelée par le Pape François qui recevait ce vendredi matin au Vatican les participants au Congrès international pour les Vicaires et Délégués épiscopaux pour la Vie Consacrée.Le Saint-Père s’est adressé à la fois aux consacrés et aux pasteurs invitant au discernement. Et il a rappelé que l’Église a besoin de ceux qui prient dans le silence de la vie contemplative.Cyprien Viet

USA / Halloween : la majorité des pasteurs veulent profiter de la fête pour évangéliser

Temps de lecture : 2 minutes

Un récent sondage téléphonique mené par LifeWay Research auprès de 1 000 pasteurs protestants américains, révèle que la majorité d’entre eux sont désireux que les membres de leur congrégation profitent d’Halloween pour évangéliser, rapporte Christianity Today.

La plupart des pasteurs voient Halloween en effet comme une occasion de tendre la main à son prochain.

« Ceci est un moment où vos voisins viennent littéralement à votre porte. Les pasteurs ne veulent pas que les membres de leur église manquent cette chance de créer un lien ou d’inviter quelqu’un à l’église », explique Scott McConnell, directeur exécutif de LifeWay Research.

À la question « Qu’est-ce que vous encouragez les membres de votre église à faire durant Halloween ? »,

  • 67 % des pasteurs ont répondu : « inviter des amis ou voisins à des évènements organisés par l’église » ;
  • 52 % ont répondu : « construire des relations avec les voisins » qui frappent à la porte ;
  • 26 % ont répondu : « distribuer des tracts d’évangélisation » à ceux qui frappent à la porte ;
  • 8 % ont répondu : « éviter complètement Halloween » ;
  • Et 12 % : « aucune de ces réponses ».

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Une autre étude de 2015 démontre que plus les gens vont à l’église, plus ils sont sceptiques concernant d’Halloween. Cependant 44 % des chrétiens sondés qui vont au moins une fois par semaine à l’église pensent tout de même que c’est un bon moment pour s’amuser. Et pour 82 % des Américains qui ne vont à l’église, Halloween est surtout une question d’amusement.

La plupart des chrétiens aux États-Unis ont tendance à embrasser le côté amusant d’Halloween avec les déguisements, les bonbons ou encore la sculpture de citrouilles tout en évitant les éléments les plus sombres.

La fête d’Halloween est devenue un évènement social majeur dans la culture américaine. Sept Américains sur dix (69 %) prévoient de célébrer Halloween cette année, selon la National Retail Federation. Le consommateur américain moyen va dépenser environ 83 $ en bonbons, décorations et autres accessoires. Cela représente une hausse de 74 $ par rapport à 2015.

Haïti-Droits humains : Gustavo Gallón dénonce les attaques de sénateurs et de pasteurs …

P-au-P, 26 oct. 2016 [AlterPresse] — « Peu avant ma visite, les communautés Lesbiennes, gays ou homosexuels, bisexuels, transgenre et intersexes (Lgbti) ont été l’objet d’attaques physiques et verbales, de la part de sénateurs, pasteurs évangéliques […] », dénonce l’expert indépendant en droits humains de l’Organisation des Nations unies (Onu), le Colombien Gustavo Gallón.

La position, exprimée par l’expert indépendant en droits humains de l’Onu, au terme de sa 6e visite officielle en Haïti, le 25 octobre 2016, fait suite à une mesure d’interdiction d’un festival sur les réalités des communautés Lesbiennes, gays ou homosexuels, bisexuels, transgenre et intersexes (Lgbti), prise par le commissaire du gouvernement, près le tribunal civil de Port-au-Prince, Jean Danton Léger.

Cette manifestation est contraire aux bonnes mœurs, avançait Léger, pour justifier sa décision.

Ce festival sur les réalités des communautés Lgbti, programmé du 27 au 30 septembre 2016, à Port-au-Prince et Pétionville, par l’association Kouraj, initiatrice des activités culturelles projetées, a été annulé, à cause des agressions et de l’intolérance d’homophobes contre ces communautés Lgbti.

La décision du commissaire du gouvernement, près le tribunal civil de la capitale, d’interdire cet événement, a eu le soutien de plusieurs sénateurs ainsi que de pasteurs évangéliques, qui mettaient en avant des versets bibliques pour faire valoir que de telles pratiques seraient en abomination à ce qu’ils appellent [l’Éternel].

Le lundi 26 septembre 2016, la Fondation Connaissance et Liberté (Fokal) ; qui devait être l’un des lieux d’accuei du festival, a dû fermer ses portes et cesser temporairement ses multiples activités et services, qu’elle rend à diverses couches de la population, en raison d’une campagne « haineuse » et « mensongère », orchestrée contre elle et sa présidente, suivie de menaces meurtrières.

La Fokal a rouvert ses portes au public, le mardi 18 octobre 2016, après plus de 20 jours de suspension de ses activités, due à l’intolérance et aux menaces subies d’homophobes. [emb rc apr 26/10/2016 12:40]

Appui à la production et aux organisations d’agro-pasteurs : D’importants moyens financiers et …

À côté de la construction de trois maisons des éleveurs, de dix aires d’abattage et de 25 parcs de vaccination, le Pdesoc a gratuitement mis à la disposition des éleveurs 1.200 tonnes d’aliments de bétail, 200 tonnes de graines de coton et 8.000 pierres à lécher. L’objectif, selon le Directeur du Pdesoc, Dr Alioune Touré, c’est de contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire du bétail. Le Dr Paly Cissé a indiqué que la vente de ces aliments par les éleveurs à des prix subventionnés a permis de constituer des fonds locaux gérés par les éleveurs pour le renouvellement des stocks. « Près de 100 millions de francs CFA sont dans les comptes des comités de gestion d’aliment », révèle-t-il. À cela s’ajoutent 24 motofaucheuses équipées de râteaux faneurs mises à la disposition des agropasteurs.

Pour l’amélioration génétique, le Pdesoc a offert aux éleveurs 12 taureaux Guzérat importés du Brésil, 30 béliers Ladoum, 44 béliers Toulabir et 30 boucs Guera, 1.650 coqs raceurs pour un montant de 74.770.000 de francs CFA. Trente (30) techniciens du public et du privé ont été formés en insémination artificielle bovine et équipés de 30 trousses. Deux centres secondaires d’amélioration génétique (Csag) ont été mis en place à Tambacounda et Kolda pour un montant de 74.216.877 de francs CFA pour assurer, en continu des inséminations artificielles. Pour améliorer les conditions d’alimentation du bétail, le Pdesoc a fait emblaver par les agropasteurs, de 2001 à 2014, 465 hectares de niébé fourrager pour une production de 4, 7 tonnes de semences et 40 tonnes de fourrage.

Concernant la protection zoo sanitaire, 5.481.240 doses de vaccins ont été données en appui aux services vétérinaires des trois régions, de même que 969 vaccinatrices et vaccinateurs villageois de volailles formés, 120 auxiliaires d’élevage recyclés. Pour le système de pérennisation, des stocks de vaccins ont été mis en place avec plus de 10 millions de francs CFA de recettes gérées par les éleveurs. À côté de ces actions, le Pdesoc a construit trois maisons des éleveurs à Tambacounda, à Kolda et à Kédougou de même que le siège du projet à Tambacounda.

Par Mamadou GUEYE et Souleymane Diam SY

Les évêques des Églises orientales catholiques en Europe affrontent les défis posés à leurs fidèles …

Site du Conseil des conférences épiscopales européennes (*)

Du 20 au 23 octobre 2016 s’est déroulée à Fatimal (Portugal) la rencontre annuelle des évêques des Églises orientales catholiques en Europe. Au terme de leur rencontre, ils ont publié le message suivant, intitulé « J’étais étranger, et vous m’avez accueilli ». Le phénomène migratoire actuel provoque l’Église à actualiser le mystère de la communion : « la mobilité de nos fidèles favorise la culture de la rencontre et témoigne l’unité spirituelle vécue en Europe ». Dans leur message, les évêques orientaux remercient les pasteurs locaux et les communautés paroissiales de l’Église latine pour leur sollicitude et accueil. Conscients de leur responsabilité, s’inquiétant du « sécularisme qui vise à dénaturer la vie chrétienne », ils veulent porter « une attention particulière aux familles qui sont séparées en raison de la migration pour souligner la beauté de la famille et réaffirmer combien elle est fondamentale pour l’humanité ». Ils apportent leur coopération et souhaitent trouver « les moyens les plus appropriés pour un meilleur partage des activités et des structures pastorales » entre chrétiens et pasteurs orientaux et latins. Ils s’engagent pour être des « opérateurs de réconciliation et de paix ».

La DC

« J’étais étranger, et vous m’avez accueilli » (Mt. 25, 35)

Nous, les évêques des Églises orientales catholiques en Europe, réunis à Fatima (Portugal) du 20 au 23 octobre 2016 pour notre rencontre annuelle, qui a également vu la participation des évêques représentants de certaines conférences épiscopales, en communion de prière et de fraternité spirituelle, nous avons réfléchi sur les défis posés par le soin pastoral des fidèles catholiques orientaux qui émigrent vers les pays occidentaux et, souvent, vers des lieux où ils sont dépourvus de leurs propres pasteurs.

Dans nos travaux, nous nous sommes laissés inspirer et guider par la parole de Jésus-Christ, le fils de Dieu, qui a personnellement vécu l’expérience déchirante de ceux qui sont contraints de quitter leur pays d’origine à la recherche de nouveaux horizons. Alors que nous nous approchons de la conclusion de l’Année jubilaire de la miséricorde, nous percevons que ces paroles de Jésus soudent spirituellement les communautés ecclésiales liées par l’expérience de la migration. « J’étais étranger » : voilà des mots adressés à nos fidèles, souvent contraints de migrer ; “vous m’avez accueilli”: souligne l’attitude humaine et chrétienne des communautés ecclésiales et civiles qui les accueillent.

Le phénomène migratoire actuel est donc une opportunité pour l’Église, car il ouvre au don de l’accueil, tel que nous le rappelle le pape François. C’est ainsi que nous vivons ce en quoi nous croyons, à savoir que l’Église n’est pas une réalité repliée sur elle-même, mais elle est constamment ouverte à la dynamique missionnaire et œcuménique, car elle est envoyée au monde pour annoncer et témoigner, actualiser et diffuser le mystère de la communion qui la constitue : réunir tout et tous en Jésus-Christ ; être pour tous un « sacrement inséparable d’unité” (Communionis notio, n. 4) (1). En effet, la mobilité de nos fidèles favorise la culture de la rencontre et témoigne l’unité spirituelle vécue en Europe.

Tout d’abord, nous tenons à exprimer notre gratitude aux pasteurs locaux et aux communautés paroissiales de l’Église latine dans ces pays, pour leur sollicitude paternelle et l’accueil de nos fidèles appartenant aux Églises orientales catholiques. Nous tenons à remercier tout particulièrement pour l’appréciation de la vie spirituelle que ces fidèles ont apportée dans leurs nouveaux pays de résidence. Nous sommes reconnaissants envers les pasteurs locaux qui les considèrent comme des opérateurs de la nouvelle évangélisation, en témoignant la foi avec leur vie chrétienne. Nous souhaitons également remercier les évêques de l’Église latine qui apprécient les traditions orientales, auxquelles nos fidèles appartiennent (cf. Can. 40 § 1 CCEO). Nous sommes reconnaissants pour leur attention à faire en sorte que nos fidèles puissent compter sur un soin pastoral selon leur rite d’appartenance ; pour l’accueil réservé aux prêtres venant de l’Église mère afin de servir nos fidèles ; pour la création d’aumôneries et même de paroisses personnelles, conscients de notre besoin d’avoir des structures ecclésiastiques pour nos fidèles dans les pays où ils vont s’installer (cf. can. 383 § 2 CIC).

Nous, évêques catholiques orientaux d’Europe, nous sommes conscients de notre responsabilité envers les fidèles qui se trouvent en dehors des frontières de leur Église Mère (cf. 148 § 1 CCEO Can). Nous voulons soutenir et confirmer chacun d’entre eux et leurs familles. Nous portons une attention particulière aux familles qui sont séparées en raison de la migration pour souligner la beauté de la famille et réaffirmer combien elle est fondamentale pour l’humanité. Nous sommes proches des personnes les plus vulnérables et isolées, afin qu’elles ne tombent pas dans le piège de la traite des êtres humains. Nous nous engageons à promouvoir avec enthousiasme la transmission de la foi aux jeunes et aux enfants, car il s’agit sans aucun doute d’un don indispensable à la plénitude de la vie.

Par ce message, nous souhaitons déclarer notre disponibilité et notre désir de coopérer plus étroitement avec les pasteurs latins pour fournir des soins pastoraux de plus en plus appropriés à nos fidèles qui se trouvent dans leur juridiction (can. 916 § 5 CCEO, Instruction Erga migrantes caritas Christi, Chap. II, art. 4-11) (2), ainsi que pour soutenir la formation et la sensibilisation du clergé latin à l’égard des traditions orientales ; tout comme pour former au mieux nos propres prêtres envoyés pour veiller au soin pastoral de nos fidèles. Il est également souhaitable que l’on trouve les moyens les plus appropriés pour un meilleur partage des activités et des structures pastorales.

Nous voulons également affirmer que notre engagement et le soin pastoral des fidèles se basent sur le principe de l’intégration, et non pas sur celui de l’assimilation. Nous tenons à ce que nos fidèles, organisés dans leurs centres pastoraux, soient bien intégrés dans l’Église locale du pays d’accueil, certains que les traditions chrétiennes orientales sont un don même pour les communautés latines. C’est seulement par l’intégration dans l’Église locale – sans être assimilés et sans être isolés – que l’on pourra partager la richesse de nos traditions et témoigner ensemble que l’Église catholique est « l’unité de la foi dans la diversité des traditions ».

Cependant, même les traditions orientales doivent faire face au grand défi du sécularisme, qui vise à dénaturer la vie chrétienne. Par conséquent, l’effort d’incarner l’Évangile dans la culture de nos peuples, souvent prisonniers du présent, nous aidera à renforcer la conscience de faire partie d’une histoire qui nous précède et qui nous suit (cf. st Jean-Paul II, Orientale lumen, 8) (3).

En ce moment historique, nous sommes proches de ceux qui souffrent terriblement à cause de la violence et de la guerre qui continue d’accabler de nombreux peuples, en particulier l’Ukraine et le Moyen-Orient. Le Saint-Père François nous enseigne que les paroles de la paix sont le pardon, le dialogue, la réconciliation, car sans conversion du cœur il n’y a pas de paix. Ainsi, nous voulons être des opérateurs de réconciliation et de paix, et nous souhaitons nous engager à reconstruire l’harmonie là où elle a été brisée. En suivant l’exemple héroïque des petits bergers de Fatima, nous voulons continuer à prier et à faire pénitence pour demander à Jésus-Christ le don de sa paix, sans relâche, dans l’espoir d’une paix qui ne soit pas séparée des devoirs de la justice et qui soit alimentée par le sacrifice, la charité, la miséricorde.

À Marie, Mère de Dieu et des hommes, apparue ici à Fatima il y a cent ans, nous confions nos Églises, les familles, les jeunes, les malades, les personnes âgées, les chômeurs et tous ceux qui souffrent, car vous, tendre Mère, Vous connaissez chaque souffrance, chaque douleur, chaque privation, et Vous prenez tous dans Vos bras d’amour.

« Que vienne pour tous le temps de la paix et de la liberté, le temps de la vérité, de la justice et de l’espérance » (cf. Acte de consécration à la Vierge de Fatima).

(*) Titre et notes de La DC.

(1) DC 1992, n. 2055, p. 730.
(2) DC 2004, n. 2318, p. 687-688.
(3) DC 1995, n. 2117, p. 520.

Un couple de pasteurs libéré en Chine

Temps de lecture : 2 minutes

Yang Rongli, pasteure d’une mégachurch forte de 50 000 membres en Chine a été libérée après 7 ans de détention, selon l’organisation ChinaAid.

La femme et son mari Wang Xiaoguang avaient été arrêtés en 2009 après avoir été reconnus coupables de « trouble à l’ordre public » suite à la tenue d’une réunion de prière.

Après s’être acquitté d’une amende de 40 000 yuans (un peu plus de 5 400 euros), Wang avait été libéré en 2012 mais sa femme était restée emprisonnée. Cette dernière dirigeait alors l’église de maison « Linfen » dans la province du Shanxi.

« Lors de sa libération, Yang a montré des signes physiques de brutalité qu’elle a enduré pendant son incarcération. Ses cheveux étaient grisés en raison de la malnutrition et du manque de lumière du soleil, et elle a souffert de deux calculs rénaux, de diabète, et d’un problème cardiaque. Malgré ses maux, elle a gardé sa joie et n’a pas de ressentiments », rapporte l’organisation chrétienne.

Le gouvernement chinois ne permet d’exprimer sa foi que dans des églises officielles dont les dirigeants ont été ordonnés par lui-même. Les églises de maison sont hors la loi et font face à de nombreuses répressions ces dernières années en Chine. Certains pasteurs sont accusés faussement de détournement de fond ou d’espionnage.

Remercions le Seigneur pour la libération de ses enfants.
Prions que Yang Rongli retrouve toutes ses forces physiques.
Prions également pour tous les chrétiens en Chine qui fréquentent ces églises de maison ; que le Seigneur les protège et les fortifie dans leur foi.
Enfin, prions que l’Église de Jésus-Christ continue de croitre dans le pays malgré la persécution.

Pour le pape François, la pastorale des vocations ne doit pas être « bureaucratique »

Le pape recevait vendredi 21 octobre les participants à la Convention internationale sur les vocations sacerdotales.

La pastorale des vocations ne doit pas être « bureaucratique », a estimé le pape François, vendredi 21 octobre en recevant au Vatican les 300 participants de la Convention internationale sur les vocations sacerdotales.

Le pape leur a demandé de sortir de la rigidité et de la bureaucratie, pour faire « expérimenter la beauté de l’amour de Dieu ». Le pape François a exprimé sa prudence quant à l’expression de « pastorale des vocations », qui pourrait faire penser selon lui à l’élaboration d’un projet ecclésial dans un bureau de la curie romaine. Alors que « c’est beaucoup plus que cela », s’est-il exclamé : il s’agit d’une « rencontre avec le Seigneur ! ». La foi, a-t-il ajouté, n’est pas un livre de recettes ou un ensemble de normes à observer.

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« Sortir », « regarder » et « appeler »

Voilà pourquoi, a déclaré le pape aux évêques et aux prêtres, principaux responsables des vocations, il n’est pas possible de reléguer cette mission à une officine « bureaucratique ». Il s’agit plutôt de faire expérimenter la beauté de l’amour de Dieu : le pasteur doit être « au milieu de son peuple », a-t-il ajouté, et non pas enfermé dans la « forteresse rassurante » d’une sacristie ou d’un groupe restreint de fidèles.

Le pape s’est ainsi appuyé sur l’exemple de Jésus dans la vocation de saint Matthieu, donnant trois actions à mener en faveur des vocations sacerdotales et religieuses : « sortir », « regarder » et « appeler ». Il s’agit d’abord de sortir de « notre rigidité », a-t-il expliqué, qui rend incapable de communiquer la joie de l’Évangile, du fait de formules standardisées qui sont souvent anachroniques, d’analyses préconçues qui « cataloguent » la vie des candidats au sacerdoce.

Une mission urgente

Le pape François a recommandé aux pasteurs et aux acteurs de la pastorale des vocations de prendre le temps de regarder chacun de manière attentive et en profondeur. Et ce plutôt que de voir les choses à faire, dans un « activisme organisateur » qui ne laisse pas la place au silence intérieur et à l’appel du Seigneur.

Enfin, le pape a exhorté les acteurs de la pastorale des vocations à oser « appeler », à ne pas être timides dans la proposition de la voie sacerdotale, car c’est une mission urgente. Tout en demandant d’être vigilants et prudents dans le discernement des vocations, car l’Église a besoin de prêtres « mûrs et équilibrés », de pasteurs « intrépides et généreux ».

Cette audience s’est déroulée au cours de la convention internationale pour la pastorale des vocations, organisée du 19 au 21 octobre à Rome par la Congrégation pour le clergé. La convention se tient aussi dans la perspective du prochain synode des évêques, sur le thème « Les jeunes, la foi et les vocations », qui aura lieu en 2018.

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G.V. avec Apic/cath.ch

Vocations : le Pape invite les prêtres à sortir, voir et appeler

(RV) En salle Clémentine, le Pape a reçu ce vendredi 21 octobre 2016 les 255 participants d’une convention internationale sur la pastorale des vocations. Cette rencontre est co-organisée par la Congrégation pour le clergé et l’Œuvre pontificale des vocations sacerdotales, en amont de la prochaine assemblée synodale de 2018 sur le thème de la jeunesse, de la foi et des vocations. Dans son intervention, le Pape est revenu sur l’essence de la pastorale vocationnelle. Marie Duhamel