Le pasteur Christian Merlo réélu à la tête de l’Eglise de Dieu en France

La 76ème Assemblée Générale de l’Église de Dieu, qui s’est tenue du 19 au 22 juillet à Nashville aux États-Unis, a approuvé la réélection du pasteur Christian Merlo dans sa fonction de Surveillant national de l’Église de Dieu en France.

Pasteur Christian Merlo

Le pasteur Christian MERLO, Surveillant national Eglise de Dieu en France.

Le pasteur Christian Merlo, Surveillant national de l’Église de Dieu en France depuis le dimanche 12 août 2012, a été reconduit à ce poste par le corps pastoral au cours de la Pastorale qui s’est déroulée à Lux (Saône-et-Loire) du 10 au 12 mars 2016 pour un nouveau mandat de quatre ans. Comme le prévoient les textes fondamentaux de l’Église de Dieu (Cleveland-Tennessee), cette décision a fait l’objet d’une approbation par l’Assemblée Générale, qui a tout pouvoir et autorité pour désigner l’enseignement, le gouvernement, les principes et les pratiques de toutes les églises locales du mouvement.

Avant de soumettre au vote de l’Assemblée Générale la réélection du pasteur Christian Merlo, le Comité Exécutif Général a préalablement examiné les actions et résultats prouvant que le postulant méritait de remplir un mandat additionnel en France, et s’est assuré qu’il avait bénéficié du vote favorable d’au moins 75 % des pasteurs de sa juridiction. Ces conditions étant remplies, l’Assemblée Générale a approuvé la reconduction du pasteur Christian Merlo au poste de Surveillant national de L’Église de Dieu en France pour un nouveau mandate de quatre ans.

Se tenant au courant de l’administration, des finances, des communications, des moyens techniques et modernes du travail de bureau, le Surveillant national est évalué périodiquement par le Comité Exécutif Général, composé du Surveillant Général, de ses trois adjoints et du Secrétaire-Trésorier général.

Jacqueline Merlo © Pasteur Aloys Evina Eglise de Dieu en FranceSon épouse, le pasteur Jacqueline Merlo, exerce la fonction de Directrice du ministère des femmes au sein de l’Église de Dieu en France, en collaboration avec Kathy Watson Swift, Directrice du ministère des femmes en Europe de l’Ouest. Elle sillonne la France pour encourager les femmes à se mettre totalement à la disposition du Christ qui les a rachetées à un grand prix, et de découvrir le don et les œuvres préparées d’avance par lesquels elles pourraient le mieux glorifier leur Rédempteur.

Participants au seminaire du couple pastoral Christian et Jacqueline Merlo en avril 2016

Participants au séminaire du couple pastoral Christian et Jacqueline Merlo en avril 2016

Le bilan du couple pastoral Christian et Jacqueline Merlo à la tête de l’Église de Dieu en France est largement positif. De nouvelles églises ont vu le jour sous leur impulsion et une église a rejoint le mouvement. Ils ont trouvé une solution à la crise de vocations qui touche la quasi-totalité des mouvements chrétiens. Ils ont également créé un centre de formation biblique. La convention annuelle qu’ils organisent chaque année sous le thème du « Revêtement de puissance » a vu passer des orateurs de renom, dont le Dr Tim Hill, Surveillant Général de l’Église de Dieu.

Le couple pastoral Jean et Denise Liz Tshiteya à gauche/ le couple pastoral français Christian et Jacqueline Merlo à droite 28 juillet 2016

Le couple pastoral Jean et Denise Liz Tshiteya à gauche/ le couple pastoral français Christian et Jacqueline Merlo à droite

N’est pas surveillant national de l’Église de Dieu qui veut. De nombreux serviteurs de Dieu affichent leur désir d’être à la tête de l’Église de Dieu dans leur pays. C’est leur droit le plus absolu, le plus légitime, mais ont-ils tous le profil requis pour gérer ne serait-ce qu’une petite localité ? Il faut d’abord passer par les petites catégories, faire ses preuves et asseoir une réputation localement. Ensuite, un leadership local permet-il de prétendre immédiatement au leadership national ?

Le poste de Surveillant national (ou de Surveillant d’État) a été institué par l’Assemblée Générale de 1911 qui s’était inspirée d’une exhortation de Paul aux anciens de l’Église d’Ephèse : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau, au milieu duquel l’Esprit Saint vous a établis surveillants pour paître l’assemblée de Dieu, laquelle il a acquise par le sang de son propre fils. » (Actes 20 : 28 – Version Darby).

Étant donné que le Surveillant national occupant une position honorable et vitale dans l’Église de Dieu, la personne qui assume cette fonction a une grande autorité spirituelle et doit avoir démontré ses capacités de conducteur spirituel. Ses qualifications et qualités personnelles lui permettront notamment de contrôler le travail, les personnes et les programmes; de motiver les autres et de leur confier des responsabilités pour le bon fonctionnement de l’église; et d’ être capable de s’adapter aux différentes cultures, et au rôle changeant du ministère de l’église.

Le Surveillant national doit être bon et intègre envers ceux qu’il sert, manifestant de la compassion, de la confiance, et de l’empressement. Il doit aussi se soumettre à ceux qui sont au-dessus de lui dans le Seigneur. Il doit servir de modèle, en montrant son appartenance à Christ dans son mode de vie et dans son administration. Il est également très diligent dans ses relations familiales, sa communauté et envers ceux qui sont au dessus de lui dans le Seigneur afin que son témoignage et sa position ne souffrent aucun reproche.

Le Surveillant national nomme les pasteurs et peut également être amené à assurer le remplacement de ceux qui quittent leur poste. Il peut être amené, si c’est nécessaire ou en cas de besoin, à autoriser un Exhortateur à être le pasteur d’une église locale, à effectuer les baptêmes et à accepter de nouveaux membres dans l’église.

Il officie à tous les services d’ordination des pasteurs, signe les certificats de ministère sur son territoire après qu’ils ont été approuvés par le Surveillant Général. Il peut être conduit à les retourner au Surveillant Général en donnant la raison de son refus de signature et signe aussi les révocations de ministère quand il est amené à en faire.

Il fournira aussi les questionnaires aux candidats au ministère sur son territoire qui en sont jugés dignes, et signera tous les formulaires des candidats avec son approbation avant de les envoyer au Surveillant Général.

Il approuve l’établissement de nouvelles églises locales, le choix, l’achat, ou la construction des lieux de culte. Il est également chargé de dissoudre toute église inactive, et peut transférer les membres des églises qui cesseraient d’exister vers celles qui leur conviennent le mieux.

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Deux pasteurs quittent la paroisse de Nyon

De leur propre aveux, il est bon de partir à un moment donné.  L’un parle «d’appel d’air pour les gens qui se sont confiés»; l’autre de «nettoyage du disque dur». François Lemrich et Pierre-Yves Pasquier s’accordent sur la richesse des années passées à la cure de Nyon, dans ce prieuré  jouxtant le temple, où ils avaient leur logement de fonction.
Le premier y a posé ses valises en 2008 après huit ans de service à St-Cierges (ça ne s’invente pas) sur le plateau du Jorat. Huit années plus tard, le voilà qui s’en va poursuivre son pastorat à Grandson, et «tâter du moyenâgeux» comme il dit. Arrivé en 2010 de la paroisse de Corsier/Corseaux, sur la Riviera,  Pierre-Yves Pasquier s’apprête quant à lui à entrer dans l’âge  béni de la retraite, après trente-sept ans et demi de ministère au sein de l’Eglise évangélique réformée vaudoise.

A l’écoute des gens

Hommes d’esprit, hommes de parole, les deux pasteurs s’apprécient et assurent que ce n’est pas une dispute qui les a décidés à changer de lieu de vie. «On a fait une bonne équipe, on a bien rigolé»,  clame Pierre-Yves Pasquier. Sur quoi renchérit, non sans humour son collègue: «On a constitué une belle ligne d’attaque pour mettre quelques buts, pas comme à l’Euro.»

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Une église attire les chasseurs

Une église évangéliste pentecôtiste profite de l’engouement du jeu Pokémon GO pour attirer de nouveaux fidèles sur son parvis, en envoyant des leurres à Pokémon dans le secteur et en distribuant des vivres aux adeptes.

«C’est une stratégie pour contribuer à la communauté», explique Patti Miller, pasteure principale de l’église Evangel Pentecostal Church, située devant le square Cabot, lieu très fréquenté par les adeptes de ce jeu sur téléphone intelligent.

«Bien sûr, si les gens sont attirés par notre église en même temps, nous serions très heureux de les accueillir et grandir, ajoute-t-elle. Qu’ils viennent ou non, on donne à la communauté.»

Appâts à fidèles

Les vendredis et samedis, l’établissement religieux situé sur la rue Sainte-Catherine Ouest envoie chaque demi-heure des leurres à Pokémon, soit des trappes qu’on installe dans le jeu. Elles servent à attirer davantage de Pokémon près des Pokéstop, décidés par Nintendo, et d’où sortent les créatures tant convoitées.

L’église alimente les cinq Pokéstop du secteur, en chargeant une cinquantaine de pièges par jour. «On ne crée rien. Tout est déjà là», précise la pasteure.

Jeudi dernier, les policiers ont dû disperser le rassemblement de chasseurs de Pokémon au square Cabot, vers 1 h du matin à cause du bruit et de la circulation.

Photo Agence QMI, Caroline Lévesque

Jeudi dernier, les policiers ont dû disperser le rassemblement de chasseurs de Pokémon au square Cabot, vers 1 h du matin à cause du bruit et de la circulation.

L’établissement fait aussi la distribution de barres granolas, de bouteilles d’eau et permet la recharge de batterie de téléphone. Cela se fait en fin de soirée, quand le rassemblement d’adeptes est dense sur le trottoir, devant l’ancien Hôpital de Montréal pour enfants, où les gens apportent leurs chaises pour y passer des heures. La semaine dernière, l’Église a distribué pas moins de 4736 collations en cinq jours.

Les vitres de la façade de la bâtisse sont d’ailleurs aux couleurs et à l’effigie du jeu de réalité augmentée. «Le premier jour qu’on a peint la vitrine en écrivant qu’il y avait de l’eau et des barres gratuites, les gens cognaient à la porte pour savoir quand on allait les distribuer, s’est surprise la première femme pasteure de l’église en 100 ans d’existence. Alors, on riait tous.»

Pasteur et chasseur

L’établissement a décidé de profiter de cet engouement, alors que le phénomène se produisait sous les yeux des religieux déjà depuis une semaine. Le pasteur jeunesse aux commandes du jeu, Michael Conrad, a lui-même grandi en jouant aux Pokémon.

«C’est quand même cool d’être un pasteur et être un chasseur de Pokémon en même temps, dit-il en riant. Les leurres sont là sans arrêt, car les gens en mettent par eux-mêmes. Pourquoi ne pas y contribuer, nous aussi, pour les jeunes?»

Leur technique de séduction porterait ses fruits. Quelques joueurs à qui on avait distribué des cartes seraient revenus prendre un café gratuit dans le sous-sol de l’église.

L’Église veut continuer tout le mois d’août à donner des vivres et à envoyer des appâts à Pokémon dans le secteur.

CAMEROUN :: LE REVEIL, LES MIRACLES ET LES DESILLUSIONS :: CAMEROON

CAMEROUN :: LE REVEIL, LES MIRACLES ET LES?DESILLUSIONS :: CAMEROONCAMEROUN :: LE REVEIL, LES MIRACLES ET LES…DESILLUSIONS :: CAMEROON 47 confessions religieuses officiellement reconnues, plus de 200 ‘’Eglises évoluant en marge de la légalité en attendant le cachet régularisateur du Président de la République qui tarde à venir, tout autant que tardent à se matérialiser les miracles annoncés.

Certains habitants de Yaoundé ne remonteraient pas très loin dans leurs souvenirs pour se rappeler les prestations plutôt, courues d’un évangéliste américain nommé BONKE qui attirait des foules à l’esplanade du stade omnisports ou encore au lieu-dit ‘CARREFOUR WARDA.

Le relais pris par  les pasteurs nigérians avec un succès certain n’a pas manqué de susciter des vocations auprès de quelques inspirés locaux. Le filon désormais maitrisé par ces acteurs avec à la clé des affiches aux couleurs chatoyantes placardées aux quatre coins de la ville sur fond de décibels assourdissants, a tôt fait de déclencheurs auprès de certaines couches sociales, une hystérie collective.

Portées par les effets déstabilisateurs d’une crise économique persistante, d’une misère ambiante face auxquels les liturgies jugées soporifiques et monotones des confessions religieuses conventionnelles sont restées sans solutions, des hordes de fidèles, pour une bonne part des femmes, abandonnent par vagues successives leurs premières amours religieuses pour se jeter corps et biens sur les guérisons, les miracles, les richesses proposés par les nouveaux conquérants des âmes : les Eglises dites de réveil, un succès foudroyant, un phénomène de masse qui a simplement eu le don d’engendrer par certaines des ‘’pasteurs’’ de tout poil dont certains doivent en toute objectivité établir les preuves de leurs aptitudes professionnelles si ce n’est par ailleurs celle de leur probité morale.

Tous ceux-là qui, victimes à divers titres de chômage, d’envoûtement, de stérilité, de toutes sortes de maladies, y affluent pour y trouver des solutions à leurs différentes préoccupations. L’erreur serait de croire que seuls les crèves -la –faim se laissent séduire par les sirènes de ces nouveaux ‘’sauveurs des âmes’’.

Et bien que non ! Le tableau que peint un célèbre sociologue camerounais laisse perplexe : … il y avait aussi d’authentiques personnalités des administrations publique et privée, du monde des affaires, des professions, libérales, des étudiants, des artistes… »

La contagion était dévastatrice. Le clergé catholique surtout qui en a perdu le sommeil a eu le mérite de s’être livré à une introspection afin de redresser la barre.

Avec le concours de l’Exhortation apostolique post-synodale « ECCLESIA IN AFRICA » proclamé par le Pape Jean-Paul II de regretté mémoire lors de sa visite en aout 1985 au Cameroun.

Les innovations culturelles du document papal se sont chargées de corriger autant que faire se peut les reproches faits à l’Eglise de Rome.

Les nouveaux convertis ont-ils trouvé leur compte ?

Une abondance littérature émanant des cercles spécialisés fait ressortir que leur parcours s’est soldée parfois par de cruelles désillusions. Et aux dis de ces spécialistes, nos « braves » pasteurs ne sont, pour certain que de vulgaires opportunistes soucieux avant tout de se « sucrer » aux dépens de la crédibilité, de la naïveté, et du désarroi existentiel de leurs fidèles.

Un jeu rendu plus aisé avec cette faculté dont jouissent certains promoteurs de ces Eglises capables de les faire naître, de les faire disparaitre, de les faire renaitre…. Au fait, combien sont-elles aujourd’hui au Cameroun, ces Eglises dites de réveil. Selon certaines sources ayant enregistré leur déclaration au Minatd, on en compterait plus de deux cents à s’être engouffrée dans la brèche ouverte par la loi N° 90/053 du 19 décembre 1990 relative au libertés publiques, aux questions du culte et au suivi des activités des associations et autres mouvements à but non lucratif.

On comprend dès lors pourquoi ces Eglises se résument parfois en un domicile privé si ce ne sont que quelques piquets qui supportent un simple toit. Evoluant dans ce cadre provisoire, certains nourrissent ainsi l’espoir d’obtenir le sésame officiel du nom d’Eglise que seul le décret du président de la République est habileté à conférer. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’entreprise n’est pas du tout aisée.

Marianne Seckel, bienveillante dans l’âme

Anaïs MORAN

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«Vous vous occupez de la paroisse en attendant qu’il y ait quelqu’un ? ». Cette question, Madame le pasteur la connaît trop. Pourtant, dans sa confession protestante, plus d’un tiers des ecclésiastiques sont des femmes. « Luther a toujours insisté sur l’égalité sociale et sexuelle, mais bon, il y a toujours des remarques déplacées et des mentalités désuètes ». Lorsqu’elle arrive à son premier poste, en 1979, mariée et mère de deux enfants, dans la paroisse de Saint-Jean-d’Angély, les remarques fusent. « Ça ne faisait même pas vingt ans que l’église réformée avait accepté les femmes en son sein », explique-t-elle, sourire aux lèvres.

Depuis, elle est passée à la tête de trois paroisses dans la région de Montbéliard entre 1986 et 2010, avant de revenir ici, sur les terres charentaises. Juillet 2011, elle devient la première femme pasteur de l’histoire de l’île de Ré et La Rochelle.

« Je ne me voyais pas pasteur »

Pourtant, sa vocation de pasteur, elle affirme ne jamais l’avoir eue. « Je suis plutôt timide, je me mets souvent en retrait. Prêcher devant du monde, c’était impensable. Je ne me voyais pas pasteur », s’amuse-t-elle à raconter. Avec des études de théologie à Strasbourg puis à Montpellier et un père pasteur de métier, difficile d’y croire. « C’est vrai, cela m’a toujours intéressée. J’ai commencé par étudier les lettres classiques. Mais très vite, je me suis tournée vers la théologie ».

Mme Seckel vit dans l’enceinte de la paroisse de La Rochelle. Mais sa responsabilité n’est pas moindre sur Ré. Malgré l’aide de pasteurs retraités ou de laïcs solidaires, elle est seule en poste.

Travail à temps plein

Tous les dimanches, elle part célébrer le culte au temple de Saint-Martin, place de la République. Sur l’île, 80 familles sont répertoriées à l’Église protestante unie de France. « Je m’occupe aussi hebdomadairement de l’école biblique pour leurs enfants. Avec le clergé catholique rétais, nous organisons des groupes œcuméniques qui permettent aux adultes de s’initier à la lecture des textes ».

L’été, à Pâques ou pour Noël, le nombre de paroissiens quadruple. « Forcément, ce sont mes temps forts durant l’année ». Entre la préparation des prédications, les rendez-vous quotidiens et hebdomadaires, il faut s’occuper des baptêmes et demandes de mariages « quelques fois un peu farfelus sur l’île de Ré ». Les années passent, mais Marianne Seckel s’implique et travaille toujours aussi bien. Tous les six ans, deux membres du conseil régional de son église sont envoyés pour apprécier son travail au sein de la paroisse. « Je n’ai jamais eu de problèmes ». A l’automne 2016, elle vivra sa dernière évaluation. « J’espère que ma carrière se finira sur une bonne note ! » Parce que oui, dans deux ans, elle prendra sa retraite. Et sa bienveillance et son ouverture d’esprit manqueront certainement à beaucoup.

Le Prophète Dolsky Jaurès,fait des révélations sur la Côte d’Ivoire / Ce qu’il dit du Président …

Prophète Dolsky Jaurès

Prophète Dolsky Jaurès


Prophète Dolsky Jaurès, il avait prédit les violences qui ont lieu dans le pays en ce moment. Ce qu’il dit du Président Ouattara…

Dans la première partie de l’interview que nous avons réalisée avec le prophète Dolsky Jaurès, le serviteur de Dieu fait mention de sa rencontre avec Jésus Christ quand il avait 13 ans. Dans la deuxième partie que nous publions il y’a une semaine, le pasteur a fait ressortir ses aptitudes à être aussi un profiler qui peut aider la police dans la réalisation des enquêtes. Dans cette troisième et dernière partie de notre entretien, le prophète Dolsky Jaurès Yoro donne son regard sur la vie politique du président de la République ainsi que des autres hommes de Dieu.

Quel est votre regard sur le ministère que vous exercez et sur vos collègues, les bons comme les moins bons

Au fur et à mesure que vous allez me découvrir, vous verrez que j’ai un message et un programme. L’image de l’homme de DIEU est ternie en Côte d’Ivoire. A part les prêtres catholiques, tout ce qui est hommes de DIEU est ternie parce qu’il y a eu beaucoup de faux. Et pour moi, ce faux ne vient pas de la Côte d’Ivoire, mais plutôt des pays voisins. Quand on va à l’aventure, on ne va pas pour s’amuser, on va pour un but précis : il faut revenir chez soi avec quelque chose. C’est une règle à laquelle les hommes de DIEU venus à l’aventure en Côte d’ivoire n’échappent pas. Et comme les Ivoiriens aiment copier, ils se sont eux aussi mis à faire du faux. Ici, quand on voit sur une affiche par exemple, le Bishop Okaka du Nigéria, la salle sera pleine et comble mais quand on va annoncer le prophète Yao, Yoro ou Kéita, la salle est vide. Pourquoi ? Parce qu’on aime ce qui vient d’ailleurs, du dehors. Et ceux qui viennent du dehors viennent avec des actions que certains traitent de fallacieuses qui frisent même la magie. Après on a découvert qu’il faisait de faux miracles. Peut-être à cause d’un gain lucratif certains prophètes se laissent influencer et se prennent au jeu du faux. Avec un peu d’argent, on peut monter des miracles de toutes pièces. Payer des jeunes désœuvrés pour qu’ils se fassent passer pour des paralytiques ou des malades et monter un scénario assez convaincant. On arrive à attirer des foules mais les vies ne changent pas dans ces églises et elles ternissent l’image de toutes.

Il faut qu’à nouveau quand  on dit Côte d’Ivoire, qu’on puisse citer des noms, qui sont des références parce qu’ils font la véritable œuvre de DIEU. Avant on parlait d’Abekan et les cœurs étaient réjouis mais maintenant on n’a plus de prophètes. Ne me faites pas citer des noms.

Parlons-en. Kodja Guy Vincent par exemple. Qu’est-ce que vous en dites ?

C’est quelqu’un qui est très assis dans la parole de DIEU mais qui a un témoignage d’un homme très audacieux. Il était chanteur et il est devenu un grand pasteur, ce n’est pas donné à tout le monde. Il est plus facile de passer d’une école pastorale au monde que de faire le chemin inverse. Il est bon quelque part, soit dans la communication ou dans quelque chose qui a fait qu’il a pu arriver là. Mais je disais tout à l’heure que tout ce qui sort de la prière est attaqué. Je ne le connais pas personnellement mais de loin, il m’a bluffé, séduit par son aura. Il s’impose.

Mais ne fait-il pas partie des pasteurs que vous évoquiez tout à l’heure, qui ont des pouvoirs occultes

Je ne sais pas juger quelque chose que je n’ai pas vu de près. Je ne le connais pas personnellement. Je n’ai jamais vu de vidéos non plus ou entendu que Kodja Guy Vincent a fait un miracle. Peut-être que sa magie  c’est pour avoir de l’argent. En tout cas, il est plus paroles que miracles. Mais je répète je ne le connais pas personnellement, je ne l’ai jamais vu.

Dernièrement, il y a un autre qui a fait l’actualité, le prophète Kacou Philippe qui est en ce moment en prison, à la MACA. Il disait être le seul et unique vrai prophète. Si vous deviez faire un commentaire

J’ai causé deux fois avec lui. Avec moi, il n’a pas été arrogant. Il a été très respectueux, il a reconnu mon travail, j’ai les messages. Il m’a même sollicité pour que j’accepte d’être sur le même plateau que lui pour un débat. Mais ça n’a pu être fait jusqu’à présent. Je ne sais pas si on doit le classer parmi les pasteurs. Lui-même il ne reconnait pas être pasteur. C’est un genre de secte. Tel que Bouddha est venu et il a créé la religion bouddhiste, lui il est venu et il a créé sa religion. Ce n’est pas une religion chrétienne en fait donc on ne peut pas le comparer à nous autres. Il veut prendre la place de DIEU, il veut qu’on l’adore alors que nous, nous œuvrons pour l’avancement du royaume de DIEU.

Il y en a un autre qui s’appelle Joël Krasso…

C’est mon coup de cœur

Pourquoi ?

Je ne le connais pas non plus, j’ai vu une vidéo où des vieux confessaient la sorcellerie. J’ai également vu qu’il avait démasqué une femme avec beaucoup de serpents sur elle. J’ai été stupéfait. C’est de la puissance. J’ai été étonné qu’en Côte d’Ivoire on puisse faire des choses qu’on ne voyait avant qu’à la télévision, des choses que faisaient les grands pasteurs du Nigeria, TB Joshua, Oyedepo et les autres. J’espère qu’il est de DIEU. S’il l’est vraiment, c’est qu’il y a un grand réveil en Côte d’Ivoire.

A ce sujet, il y a un mystique qui affirme que Joël Krasso n’est pas un pasteur mais plutôt un mystique comme lui

Il ne faut pas que ça vous étonne.   Le bâton de Moïse était à la fois un bâton et un serpent. Le Coran en parle. Quand il est allé chez les Egyptiens, il a jeté son serpent et le serpent de Moïse a mangé celui des Egyptiens, c’est ce que je veux que vous reteniez. Les sorciers savaient transformer les bâtons en serpent, Moïse aussi. Est-ce que parce qu’il le faisait qu’il était sorcier ? Non, c’était un envoyé de DIEU.

Moi si vous me regardez travailler, vous aller dire aussi que je suis un mystique parce que ce sont des choses différentes de ce qu’on a l’habitude de voir…

Dites-nous comment vous travaillez ? Comment les messages, les révélations se manifestent ? On veut savoir

D’abord, je prie Jésus, je médite la parole de DIEU, je jeûne souvent aussi. Je regarde longtemps la personne, je l’écoute ou parfois même je la touche et je voyage dans sa vie. Je peux même me rendre dans son village en y apparaissant ou m’y rendre par voie aérienne. Je peux voir son enfance, sa jeunesse, ce qui fait son amertume, ses défauts…

Pour conclure, Pasteur Yoro, que vous souhaitez que les gens retiennent de vous ?

Je ne pourrai jamais me justifier pour dire ou prouver que je suis un envoyer de DIEU, donc je ne veux pas qu’on retienne quelque chose de moi mais plutôt des hommes de DIEU. Je veux qu’on retienne qu’il y a des bons. Une femme qui a un cancer de sein, le prix de son opération est équivalent au montant de la scolarité de trois de ses enfants. Elle a cet argent sur elle, que doit- elle faire ? Sacrifier ses enfants pour sauver sa vie ou se sacrifier pour scolariser ses enfants ?

Elle rencontre un homme de DIEU, il prie pour elle et elle guérit. Cet homme de DIEU, qu’est-ce qu’il a fait ? Il a boosté la société même. Le ministère de la santé doit le reconnaitre, le ministère de la famille également. Faire du mal à un homme de DIEU, c’est tirer sur une ambulance. Il ne faut pas qu’on tergiverse sur qui est de DIEU ou pas mais qu’on se concentre sur les résultats. Si la personne guérie remercie Jésus, est-ce que cela revient à remercier satan que l’homme “de DIEU“ en question prie ? C’est le résultat qui compte.

Je veux aussi qu’on retienne qu’il y a aussi des prophètes. Je ne suis pas xénophobe mais je n’aime pas l’effet que les anglophones Africains ont sur les Ivoiriens. Je veux qu’on me dise quelle église appartenant à un francophone à ne serait-ce que 500 fidèles dans un pays africain anglophone.

Qu’on arrive en Côte d’Ivoire à mettre en valeur des Ivoiriens qui œuvrent pour le bien-être de tous, qui combattent le mal sous toutes ses formes. Il faut que les devanciers l’encadrent, que les autres le soutiennent en mettant en place une bonne politique de communication.

J’ai aussi décoré par l’Etat de Côte d’Ivoire pour des messages que j’ai lancés en période électorale. Je ne savais même pas que j’étais écouté.

Je suis issu de l’Ouest mais j’ai été l’un des rares à avoir dit que le Président actuel serait élu et qu’il règnerait sur la Côte d’Ivoire.

A ce sujet, d’aucuns annoncent que trois années après son 2e  mandat, il s’en ira

Au contraire. Ils ont bien vu le chiffre 3 mais ils ont mal interprétés. Ce n’est pas trois ans, c’est trois mandats avec une Constitution de complaisance. Il y aura une décision de courtoisie pour le laisser continuer.

Et pour sa maladie, que dit le prophète Yoro ?

En tant que prophète, il a une santé fragile mais il a les moyens de la stabiliser jusqu’à X âge. Il ne mourra ni aujourd’hui, ni demain. Il faut que les prophètes arrêtent de prophétiser avec passion, avec leur penchant politique. J’ai un penchant politique mais ce n’est pas pourtant que je vais refuser une prophétie ou la tronquer.

Est-ce que vous pensez qu’un homme de DIEU sera à la tête de ce pays un jour ?

C’est possible, moi-même. Bizarrement, je sais que je serai à la tête de ce pays un jour, au plus haut niveau. Peut-être pas président mais au plus haut niveau.

     Ange T B

Coll: Pascale Andrée N’Guessan                                                                                                      

Des victimes de Guillot peinent à comprendre

Qu’aucun des directeurs et pasteurs ne soient démis de leurs fonctions

JUSTICE. Mardi dernier le 19 juillet , l’Association des Églises Baptistes Évangéliques au Québec (AEBEQ) et le pasteur Gabriel Cotnoir ont fait une reconnaissance publique et des excuses aux présumées victimes de l’école La Bonne Semence de Victoriaville.

Maintenant que ces reconnaissances ont eu lieu, des victimes autant de Victoriaville que de Québec peinent à comprendre que l’AEBEQ et des églises de leur réseau gardent en poste et en fonction des gens ayant eu une part de responsabilité en lien avec les abus physiques d’enfants et l’omerta entourant cela. «Ils refont constamment le même scénario. En 1985, ils disaient ça de Claude Guillot, qu’il était repentant d’avoir frappé des enfants et ils l’ont mis en poste comme pasteur. Aujourd’hui, même si nous saluons son honnêteté et sa compassion, nous ne comprenons pas pourquoi Gabriel Cotnoir est toujours en poste comme pasteur. Tout comme les pasteurs Benoit Rancourt et François Nolet qui ont été pasteurs en formation et impliqués à l’Église Baptiste Évangélique de Victoriaville à l’époque où les châtiments corporels étaient autorisés et connus de l’ensemble de l’église.»

Les victimes sont en colère également de constater que tout s’est poursuivi à Québec et ce même si certains l’ont dénoncé aux autorités de l’AEBEQ. Nous ne comprenons pas que Terry Cuthbert, Michel Habib, et Gilles Lapierre n’aient pas été démis de leur fonction en décembre 2015 lorsque leur négligence dans cette histoire a été soulevée dans les médias.» Il aura fallu attendre la sortie dans les médias de l’église Chauveau en janvier 2016, qui demandait la suspension de ces personnes, pour que le conseil d’administration de l’AEBEQ commence à s’interroger sur le sujet.

L’impartialité et l’intégrité de ce conseil semblent compromises par le fait que trois des membres du conseil de l’AEBEQ aient un lien de parenté direct avec Gabriel Cotnoir, Gilles Lapierre et Terry Cuthbert. «Il reste et demeure que Terry Cuthbert, Michel Habib et Gilles Lapierre ont établi le pasteur Guillot dans ses fonctions et ils l’ont supporté financièrement et moralement de 1989 à 2003 alors qu’il y avait des allégations sérieuses d’abus.»

Evangélistes à Montpellier : les deux pasteurs témoignent

D es évangélistes occupent illégalement le parc Montcalm après y avoir pénétré par effraction au grand dam des habitants du quartier. Mercredi 20 juillet, les deux pasteurs ont accepté de témoigner. Entre-temps, un début d’incendie s’est déclaré sur le camp.

Les occupants évangélistes qui stationnent dans le parc Montcalm depuis un peu plus d’une semaine sont en sursis. Mardi 5 juillet, le tribunal administratif, saisi dans le cadre d’une procédure d’urgence, a examiné la demande de leur évacuation présentée par la ville de Montpellier, si nécessaire avec le recours de la force publique.

Dans l’après-midi, un début d’incendie s’est déclaré sur le camp. Dialogue musclé entre les forces de l’ordre et les occupants du parc.

À Cleveland, un pasteur noir contre la violence policière

Jawanza Colvin s’était beaucoup mobilisé après la mort de Tamir Rice, un jeune Noir tué par un policier blanc en 2014. Son combat est loin d’être fini.

Le pasteur Jawanza Colvin fait partie de la nouvelle génération de leaders religieux noirs.ZOOM

Le pasteur Jawanza Colvin fait partie de la nouvelle génération de leaders religieux noirs. / Michael F. McElroy/The New York Times-Redux-REA

Depuis l’église baptiste Olivet, dressée au cœur d’un quartier noir défavorisé dans l’est de Cleveland, la convention républicaine paraît bien loin. Ici, point de journalistes ou de policiers, mais des experts, des élus et des responsables associatifs réunis pour parler des défis que rencontrent les Noirs américains aujourd’hui.

Pauvreté, obstacles à la participation électorale, réforme de la justice : ce forum, nommé « Impact 2016 », se refermera jeudi 21 juillet, en même temps que la convention républicaine qui a lieu au centre-ville. « On veut aborder les problèmes qui se sont développés ces huit dernières années, alors que nous étions euphoriques après l’élection de Barack Obama », souligne l’organisateur du rassemblement, le révérend Jawanza Colvin.

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Issu d’une nouvelle génération de leaders religieux noirs

Le charismatique pasteur d’Olivet est une étoile montante à Cleveland. Ce quadra à la voix grave et au regard rieur, qui adore la marche et le jazz, fait partie de la nouvelle génération de leaders religieux noirs. Son pari : bâtir des coalitions au-delà de sa communauté et de son Église pour améliorer le sort des minorités dites « de couleur » dans une ville encore soumise à la ségrégation.

En 2014, il a été propulsé sur le devant de la scène nationale, après la mort à Cleveland de Tamir Rice, un garçon noir de 12 ans, tué par un policier blanc alors qu’il tenait un pistolet en plastique.

À l’époque, Jawanza Colvin est l’un des seuls pasteurs afro-américains à hausser la voix contre le maire de Cleveland – un démocrate – pour exiger la réforme de la police. « En tant que père d’un enfant de couleur, cet épisode m’était profondément douloureux. Avec la tribune offerte par mon église, il fallait agir pour que justice soit faite ».

Fils d’un membre du mouvement révolutionnaire Black Panthers

Né à Washington, Jawanza Colvin est plongé dans le militantisme noir dès l’enfance. Son père, vétéran, est membre du mouvement révolutionnaire Black Panthers. Sa mère, « très chrétienne », admire Martin Luther King Jr.

Comme ce dernier, Jawanza Colvin étudie à Morehouse College à Atlanta. Il arrive à Cleveland en 2009, à l’âge de 33 ans. L’église qu’il trouve, Olivet, compte 4 000 membres et possède une longue tradition d’activisme en faveur des démunis.

Il se met au travail. Avec un rabbin, il lance en 2011 une coalition de quarante institutions religieuses nommée GCC (Greater Cleveland Congregations). Ensemble, elles se mobilisent sur des sujets divers comme l’éducation, l’emploi et la nutrition, et participent en 2013 à l’extension du programme de santé Medicaid pour les habitants les plus pauvres de l’Ohio.

Jawanza Colvin interpelle les autorités et critique ouvertement le maire

La réforme du système judiciaire fait aussi partie des chevaux de bataille du groupe, mais la mort tragique de Tamir Rice l’a fait resurgir. Hyperactif, le pasteur joue les poils à gratter.

Il organise des conférences de presse, s’affiche avec la famille, publie des tribunes et propose des réformes pour mieux encadrer la police. Il interpelle les autorités et critique ouvertement le maire alors que beaucoup de leaders noirs préfèrent le ménager.

« Nous utilisons la colère de manière constructive, pour préserver nos vies et nos âmes ». Deux ans après la mort de Tamir Rice, des peluches se sont amassées sur le site du drame, à côté d’un centre de loisirs. « Les enfants comprennent ce qui s’est passé ici. On se souvient de l’émotion. Rien n’a changé depuis », raconte Bob Hargrove, un Afro-américain rencontré sur place.

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Une possible présidence Clinton lui donne de l’espoir

C’est aussi l’avis de Jawanza Colvin, inquiet des tensions récentes qui ont résulté de la mort de Noirs abattus par la police à Bâton Rouge et dans le Minnesota en juillet. « Nous devons parler de l’accès aux armes à feu et du racisme institutionnalisé qui touche notre économie, le système éducatif et l’appareil judiciaire ».

Une possible présidence Clinton lui donne de l’espoir, dit-il, assis devant des photos prises avec la démocrate, Bernie Sanders et même Barack Obama. « L’électorat qui émerge est plus mélangé. Les relations entre les communautés se multiplient. L’Amérique se dirige vers plus d’empathie ».

Alexis Buisson (envoyé spécial à Cleveland)