Enlèvement de l’Eglise: Seuls un tiers des pasteurs américains croient qu’il aura lieu avant la …

Selon une nouvelle étude de Lifeway Research, seuls un tiers des pasteurs américains croient que les chrétiens seront enlevés dans les airs, à la rencontre du Christ, avant la grande tribulation que va vivre le monde. Cette enquête menée auprès de mille pasteurs montre que les chrétiens ont de la peine à s’accorder sur l’interprétation de l’Apocalypse.

Alors que 36% des pasteurs principaux ont une conception «pré-tribulationniste» comme présentée dans la série de livres «Left Behind», un quart des pasteurs estime que l’enlèvement de l’Eglise n’est pas un concept littéral mais symbolique.

Pour 18% encore, il aura lieu après la tribulation mondiale ou au cours de celle-ci (4%). Un petit unique pourcent estime même qu’il a déjà eu lieu.

Les réponses des pasteurs sondés diffèrent selon leur dénomination chrétienne et leur niveau d’études. Les pasteurs évangéliques sont plus susceptibles d’adhérer à une interprétation littérale de l’enlèvement que les Protestants réformés, les Méthodistes et les Presbytériens. Les pasteurs ayant suivi une formation supérieure sont plus susceptibles d’appréhender l’enlèvement au sens figuré.

La rédaction d’Evangeliques.info – 29 avril 2016 10:44

Mali : Élevage : LE PRAPS, UN NOUVEAU PROJET D’ENVERGURE

élevage

D’une durée de 6 ans, il interviendra chez nous dans 8 régions, 31 cercles, 220 communes, regroupées au sein de 3 zones agro-écologiques intégrant les cercles frontaliers des pays membres du projet

Le coup d’envoi des activités du Projet régional de pastoralisme au Sahel (PRAPS Mali) a été officiellement donné, ce jeudi, par le ministre de l’Élevage et de la Pêche, le Dr Nango Dembélé. La cérémonie de lancement du projet a regroupé au CICB, le coordinateur du PRAPS, Abdoul Wahab Diarra, la coordinatrice régionale du PRAPS/ CILSS, le Dr Maty Bah Dia, le représentant de la Banque mondiale, Zié Coulibaly, et le représentant du maire de la commune III, Ousmane Camara.

Le PRAPS est une émanation de la Déclaration de Nouakchott, suite au Forum de haut niveau sur le pastoralisme tenu à Nouakchott en octobre 2013, sous l’égide du gouvernement mauritanien, de la Banque mondiale, du CILSS et des organisations d’intégration régionale. Six pays sont concernés par le projet : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad.

Son objectif de développement porte sur  « l’amélioration de l’accès à des moyens et services de production essentiels et aux marchés pour les pasteurs et agropasteurs dans des zones transfrontalières et le long des axes de transhumance des six pays sahéliens et l’amélioration de la capacité des gouvernements de ces pays à répondre à temps, de manière efficace en cas de crise pastorale ou d’urgence ».

Chez nous, le projet, dont la durée est de 6 ans, interviendra dans 8 régions, 31 cercles, 220 communes, regroupées au sein de 3 zones agro-écologiques intégrant les cercles frontaliers des pays membres du PRAPS. Il vise 440 000 bénéficiaires directs dont 132 000 femmes et jeunes et des bénéficiaires indirects, à l’instar des vétérinaires privés, transformateurs, marchands, etc. Le PRAPS est placé sous la tutelle du ministère de l’Élevage et de la Pêche.

Le représentant du maire de la commune III a salué, dans le projet, une « contribution importante au développement économique du Mali, à savoir l’amélioration des conditions des pasteurs et agro-pasteurs ».

La composante I du projet s’emploiera à améliorer la santé animale par des activités comme le renforcement des services centraux et déconcentrés de la santé animale ; la visite d’échange des expériences d’installation des vétérinaires de proximité et l’activation du processus de déploiement des vétérinaires privés dans les zones pastorales ; l’appui à la surveillance épidémiologique.

L’amélioration de la gestion des ressources naturelles est la composante II du projet. Elle se fera, entre autres, par une mission de validation/ négociation d’accords sociaux sur les sites des aménagements identifiés, la détermination de la nature de travaux et l’estimation des devis quantitatifs, des études diagnostiques des commissions foncières locales et communales. Faciliter l’accès au marché, améliorer la gestion des crises pastorales, la gestion du projet et l’appui institutionnel sont les autres composantes de ce projet dont le budget total prévu pour l’exercice 2016 se chiffre à 2,063 milliards Fcfa sur les ressources IDA et 150 millions de Fcfa sur le budget national.

« Ce projet va concrétiser les ambitions nourries par nos chefs d’Etat du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad, lors d’un forum de haut niveau sur le pastoralisme tenu le 29 octobre 2013 à Nouakchott. Il va contribuer à l’atteinte des objectifs de « la Déclaration de Nouakchott » qui sont de « sécuriser le mode d’existence et les moyens de production des populations pastorales et d’accroitre le produit brut des activités d’élevage d’au moins 30 % dans les six pays concernés au cours des 5 prochaines années, en vue d’augmenter significativement les revenus des pasteurs dans un horizon de 5 à 10 ans. Cet objectif est en lien avec nos différents documents de politique et stratégie du développement de l’élevage, notamment la politique nationale de développement de l’élevage, la politique du développement agricole, la Loi d’orientation agricole et le Programme d’action du gouvernement pour la période 2013-2018 » s’est félicité le Dr Nango Dembélé.

Le ministre a également rappelé l’importance de l’élevage qui « joue un rôle socio économique très important qui contribue pour près de 19 % au produit intérieur brut, constitue 80% des revenus pour les pasteurs, 18 % pour les agro-pasteurs et la principale source de revenu pour plus 30 % de la population malienne et occupe la 3è place, après l’or et le coton, en terme de produits d’exportation »

K. DIAKITE

Source : L’Essor

Suisse: Des pasteurs élaborent un cru pour le Jubilé de la Réforme en 2017

Pour célébrer les 500 ans de la Réforme, un groupe de pasteurs et de diacres de la région de la Côte a eu une idée bien vaudoise: élaborer un «cru» de la Réforme en blanc et en rouge. Pour se faire, ils ont sollicité la collaboration de plusieurs vignerons-encaveurs de la région aubonnoise et morgienne.

Dès avril 2017, cette cuvée de la Réforme pourra être dégustée et achetée chez les vignerons. Ceux-ci offriront aussi du moût et différentes animations et conférences seront organisées dans les caves, lors des dégustations.

Pasteur et coordinateur pour la région Morges-Aubonne de l’Eglise réformée du canton de Vaud, François Paccaud a expliqué l’objectif de ce projet à l’agence de presse Protest’info: marquer le Jubilé et aller à la rencontre des gens en dehors des cercles de l’Eglise. «Symboliquement, la transformation du moût en vin peut illustrer le cheminement du croyant qui décide de suivre l’esprit du Christ et se retrouve petit à petit transformé par celui-ci» a développé le pasteur.

La rédaction d’Evangeliques.info – 29 avril 2016 09:45

Monseigneur Louis PORTELLA MBUYU, pasteur selon le cœur de Dieu

« Moi, je suis le bon pasteur ; le bon pasteur livre sa vie pour ses brebis. Le mercenaire, qui n’est pas le pasteur et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit-il venir le loup, il laisse les brebis et s’enfuit, et le loup s’en empare et les disperse. C’est parce qu’il est mercenaire et ne se soucie pas des brebis… » (Jean 10,11-13)

La récente prise de parole de Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala demandant la cessation des bombardements dans le Pool a mis en émoi les journalistes-mercenaires, zélateurs à la solde des hommes au pouvoir au Congo-Brazzaville ; ils se sont mis à le vilipender, l’accusant de ne pas respecter le « devoir de réserve » que lui impose sa fonction d’évêque. Cet émoi des chantres du pouvoir de Brazzaville en a provoqué un autre : celui des chrétiens et des hommes de bonne volonté qui ne comprennent pas que, pour avoir dit certaines évidences, – et encore avec beaucoup de doigté et de réserve- l’évêque de Kinkala dont la circonscription ecclésiastique couvre une grande partie du Département du Pool soit l’objet d’attaques aussi féroces qu’injustifiées.

Mercenaires de la plume et du micro au service des crimes politiques

Ils ont la mémoire courte, ces hommes et chrétiens de bonne volonté qui oublient que la tradition des hommes politiques congolais depuis 1963 intègre l’invariant de l’anticléricalisme servant à désigner l’Eglise catholique et ses responsables comme boucs émissaires des turpitudes qui minent le vivre-ensemble harmonieux et le développement de notre pays. La classe politique actuelle, depuis plus de trente ans qu’elle est au pouvoir, manie la même rhétorique en cas de crise qui la met en demeure de lâcher les rênes.

Il faut rappeler que le cardinal Emile Biayenda, archevêque de Brazzaville, patriote confirmé et fin tacticien en matière de relations Eglise-Etat sous le régime du monopartisme servit de bouc-émissaire aux luttes de pouvoir au sein du PCT : le 22 mars 1977, il fut assassiné, quatre jours après l’assassinat du président de l’époque, Marien Ngouabi.

L’assassinat du cardinal Biayenda fut préparé avec l’aide de la presse à la solde de militaires et de membres du parti unique au pouvoir : en effet, la radio et la télévision avaient, aussitôt après l’assassinat du président, accrédité la thèse que le cardinal Biayenda n’était pas étranger à ce crime ; qu’il aurait « mystiquement neutralisé  » le pouvoir de Marien Ngouabi. Voici ce que l’on entendait en substance, toutes les trente minutes, depuis le 19 mars 1977 sur les ondes de la Voix de la Révolution congolaise (la radio nationale) : « Le Président Marien Ngouabi a été assassiné…La dernière personne qu’il a reçue en audience est le cardinal Emile Biayenda… ». Le 22 mars, la pratique du bouc-émissaire porte ses fruits : le cardinal Emile Biayenda est assassiné.

Autres temps, mêmes mœurs

Encore en vie et plusieurs, parmi eux, encore au pouvoir, les protagonistes et les acteurs de cette « chronique d’une mort annoncée  » jouissent d’une totale impunité.

La désignation du cardinal Biayenda comme « éminence grise » dans l’assassinat du président Ngouabi leur servit de paravent pour s’emparer du pouvoir et se prévaloir du titre de garant de la paix au Congo. Voudraient-ils rééditer leur funeste besogne sur la personne de Mgr Portella Mbuyu qu’ils ne s’y prendraient pas autrement que de la manière dont leurs chiens d’attaque, ces journalistes-mercenaires et zélateurs à la plume d’autant plus acérée qu’ils sont arrosés de millions de francs dilapidés sur les deniers publics, s’acharnent sur Monseigneur Portella Mbuyu qui, en tant qu’évêque du diocèse de Kinkala, ne peut pas faire autrement que demander la paix et la sécurité pour les hommes, les femmes et les enfants dont il est le pasteur.

Douter de la crédibilité des résultats de la dernière élection présidentielle comme l’a fait Monseigneur Portella Mbuyu n’est pas une entorse à la vérité ni un coup fatal au bon fonctionnement de la démocratie. A charge pour ceux qui ont publié ces chiffres d’en prouver la véracité aux 92% des électeurs congolais (mis à part les 8% ayant voté pour Sassou-Nguesso) qui se désolent que des truands les aient dépossédé de leur victoire.

Connaissant la fourberie du clan au pouvoir, je crains que la reconnaissance du choix de la majorité (Guy Brice Parfait Kolélas et Jean-Marie Michel Mokoko) ne soit repoussée aux calendes grecques.

Il faut aussi et surtout que les chrétiens et les hommes de bonne volonté veillent au grain pour que Monseigneur Portella Mbuyu ne soit pas victime des machinations machiavéliques du pouvoir qui est décidé à étouffer toute voix qu’il juge dissonante dans son orchestration éhontée de la tricherie électorale, car les mœurs politiques n’ont pas évolué depuis 1977.

Le pape François ne désavoue pas Monseigneur Portella Mbuyu

Le cœur de mon propos est de dire à ce qui ne le savent pas et à ceux qui pourraient l’avoir oublié que Monseigneur Louis Portella Mbuyu, en sa qualité d’évêque de l’Eglise catholique, a le droit, et même le devoir de parler comme il l’a fait, car contrairement à ce que pensent et disent ceux que ses prises de parole émoustillent, un évêque n’est pas fait pour gérer seulement les affaires cultuelles.

L’Eglise revendique et assume une mission de salut dans l’espace public. Monseigneur Portella Mbuyu n’est ni un extraterrestre, ni un évêque atypique, encore moins une brebis galeuse. Au contraire, il est, à l’exemple du Christ, le bon berger, celui qui prend soin de ses brebis dont il connaît les souffrances.

Ils sont nombreux de par le monde, ces pasteurs qui, comme Monseigneur Portella Mbuyu, sont le poil à gratter des institutions sociales et publiques en vue de promouvoir la justice et la paix : le Cardinal Christian Tumi, au Cameroun, le cardinal Laurent Mossengwo en RDC, pour ne parler que de ceux qui sont plus proches de nous.

Comme eux, Monseigneur Portella Mbuyu n’est pas un héros. Il ne fait qu’obéir à l’une des dimensions inaliénables qui guide les pasteurs dans leur charge auprès du peuple.

Cette dimension est la Doctrine sociale de l’Eglise dont François, l’actuel Pape, livre quelques pans dans son Exhortation Apostolique « EVANGELII GAUDIUM » (La joie de l’Evangile) faite le 24 novembre 2013. En voici deux extraits :



Par.182
« …Les pasteurs… ont le droit d’émettre des opinions sur tout ce qui concerne la vie des personnes, du moment que la tâche de l’évangélisation implique et exige une promotion intégrale de chaque être humain. On ne peut plus affirmer que la religion doit se limiter dans la sphère privée et qu’elle existe seulement pour préparer les âmes pour le ciel. Nous savons que Dieu désire le bonheur de ses enfants, sur cette terre aussi, bien que ceux-ci soient appelés à la plénitude éternelle, puisqu’il a créé toutes choses « afin que nous en jouissions » (1 Tm 6, 17), pour que toute personne puisse en jouir… »



Par.183
«  En conséquence, personne ne peut exiger de nous que nous reléguions la religion dans la secrète intimité des personnes, sans aucune influence sur la vie sociale et nationale, sans se préoccuper de la santé des institutions de la société civile, sans s’exprimer sur les événements qui intéressent les citoyens… Bien que « l’ordre juste de la société et de l’Etat soit un devoir essentiel du politique », l’Eglise « ne peut ni ne doit rester à l’écart dans la lutte pour la justice » Tous les chrétiens, et aussi les pasteurs, sont appelés à se préoccuper de la construction d’un monde meilleur… »

Ce que j’ai découvert à la lecture de ce document de la plus haute autorité de l’Eglise catholique c’est que cette religion n’est pas l’opium du peuple mais un ferment pour une société plus juste, où est respecté tout être humain, quelles que soient sa race, sa condition sociale, ses opinions religieuses ou politiques.

Théophile BIANTUADI

<//B_documents_decompte>

Pastoralisme au sahel : Le Praps-Mali démarre officiellement ses activités

Pastoralisme au sahel : Le Praps-Mali démarre officiellement ses activités

Lancé à Bamako le 6 octobre 2015, le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) est un programme de 6 ans qui soutient les pasteurs des pays du CILSS, financé par la Banque mondiale.

Le ministre de l’Elevage et la Pêche, Dr. Nango Dembélé, a présidé hier la cérémonie de démarrage officiel des activités du Praps au Mali. C’était en présence du coordonnateur du projet Abdoul Wahab Diarra, de la coordinatrice régionale du CILSS, Mati Diao, et du représentant de la Banque mondiale.

Ce projet novateur pour les pasteurs du Sahel a déjà commencé dans les pays concernés à savoir la Mauritanie, le Burkina Faso, le Sénégal, le Tchad et le Niger. Les autorités maliennes viennent de lancer les activités de l’antenne de notre pays, ce qui ouvre la voie à un développement futur des conditions de vie de nos pasteurs.

Pour Abdoul Wahab Diarra, le Praps est un gigantesque programme qui permettra de donner une autre image aux éleveurs. Il est constitué de cinq composantes ; à savoir : l’amélioration de la santé animale, la gestion des ressources naturelles pour les pasteurs, la facilité d’accès aux marchés, et l’appui institutionnel à travers le renforcement de capacités, le plaidoyer et la communication.

Une enveloppe financière de plus de 2 milliards de F CFA est prévue pour l’exercice 2016, dont 150 millions de F CFA financé par le budget national.

Le ministre de l’Elevage et de la Pêche a apprécié le projet à sa juste valeur. Selon Dr. Nango Dembélé, l’élevage pastoral fournit à notre pays 70 % de la production nationale de lait, 60 % de la viande bovine et 40 % de viande de petits ruminants. Il a remercié les chefs d’Etat du CILSS et la Banque mondiale pour leur bonne initiative pour les pasteurs et les agropasteurs du Sahel. Il a exhorté tous les acteurs à œuvrer pour que le projet puisse atteindre ses objectifs.

Zoumana Coulibaly

Copyright Malijet © 2008 – 2016. Tous droits réservés

Source: L’Indicateur du Renouveau

La Région Morges-Aubonne lance une «cuvée de la Réforme»

Pour célébrer le Jubilé de la Réforme en 2017, une équipe de pasteurs et de diacres élaboreront une cru original en collaboration avec des vignerons de la Côte. «Nous souhaitons aller à la rencontre des gens en dehors des cercles de l’Eglise en proposant une «cuvée de la Réforme» qui pourra être dégustée chez des vignerons-encaveurs de la région», explique le pasteur François Paccaud, responsable de l’information et coordinateur pour la région Morges-Aubonne de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV).

Ce projet a été imaginé par un groupe de pasteurs et de diacres de La Côte pour célébrer les 500 ans de la Réforme. Ils ont contacté une quarantaine de vignerons-encaveurs locaux et environ un tiers d’entre eux ont répondu présent. «Tout ce qui touche au vin et au christianisme m’intéresse. J’ai tout de suite accepté de participer à ce projet», explique Raoul Cruchon, œnologue au domaine Henri Cruchon, à Echichens. «Le vin a toujours accompagné l’humanité. Dans la Bible, Noé plante de la vigne directement après le déluge», ajoute ce protestant passionné par le goût. Les vignerons qui participent au projet offriront du moût et une équipe de l’EERV composée d’un œnologue et de trois pasteurs créeront le cru de la Réforme en blanc et en en rouge. 

«Symboliquement, la transformation du moût en vin peut illustrer le cheminement du croyant qui décide de suivre l’esprit du Christ et se retrouve petit à petit transformé par celui-ci», explique le pasteur. La cuvée de la Réforme, entre 1000 et 2000 bouteilles, pourra être dégustée et achetée dès le mois d’avril 2017 chez les encaveurs. «Mais notre objectif n’est vraiment pas de gagner de l’argent. Nous voulons susciter de nouvelles rencontres et marquer le jubilé». Différentes animations et conférences seront également organisées dans les caves des vignerons, lors des dégustations. 

Pour l’instant, seule la région morgienne qui fait partie de l’AOC «La Côte» participe à un tel projet. Mais le groupe de pilotage lance un appel aux paroisses des autres régions dans l’espoir de donner une dimension cantonale au projet. – Laurence Villoz, protestinfo

Inde : un pasteur et sa femme enceinte agressés

 

Pour avoir refusé de prier une divinité hindoue, un pasteur et sa femme enceinte ont été agressés. Leur église a été incendiée.

300-Church_and_Home518Ils forment un jeune couple pastoral. Dinbanhu Sameli, 30 ans, et son épouse Meena, 26 ans, qui est enceinte de sept mois, dirigent une église dans le district de Bastar, au sein de l’État de Chhattisgarh, en Inde centrale.

Le 17 avril vers 19 heures, deux jeunes hommes se sont approchés du pasteur qui se trouvait devant sa maison, juste à côté de l’église. Ils lui ont dit qu’ils venaient de l’église voisine et ils ont demandé la prière. Soudain, ils ont brandi un sabre et l’ont posé sur le cou du pasteur, ordonnant au couple de crier : « Victoire au dieu Ram ». Le couple est resté silencieux.

« Quand j’ai senti le sabre, la peur a envahi mon cœur. Mais j’ai prié Dieu de me sauver », se souvient Dinbanhu.

 

« Jésus est avec nous »

Alors les deux hommes ont demandé : « Où est votre Jésus ? » Dinbanhu a répliqué : « Nous croyons qu’Il est avec nous. » Les agresseurs ont ensuite posé cette question : « Pourquoi ne croyez-vous pas en Ram ? Comme Dinbanhu et Meena refusaient de prier Ram et de piétiner la Bible, les deux hommes ont saisi un bidon d’essence et ont mis le feu à l’église dans laquelle se trouvaient des instruments de musique. Alors que l’église brûlait, le couple s’est enfui et a porté plainte auprès de la police. Malheureusement, les médias ont détourné la vérité dans cette affaire et ont discrédité les chrétiens.

Une région sensible

93 attaques organisées ont été commises en 2014 et 2015 dans l’État de Chhattisgarh, gouverné par le parti nationaliste hindou (BJP). Depuis le mois de janvier, 49 agressions ont été signalées dans cet État, et 116 en Inde centrale. Dans bien des cas les pasteurs ont été brutalisés.

Cette année, l’Inde se situe au 17ème rang de l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens.

Légende photo : L’église et le logement du couple agressé.

Sujets de prière :

  • Remercions Dieu pour la détermination de Sameli et Meena,

  • Prions pour qu’ils soient relevés émotionnellement et affermis,

  • Prions pour la protection de cette communauté chrétienne locale.

Le Pape appelle l’Église à «servir les laïcs et non se servir d’eux»

(RV) «Les laïcs sont des protagonistes de l’Église et du monde», le Pape François invite donc les pasteurs à «les servir et non à se servir d’eux». Le Saint-Père s’exprimait dans une lettre adressée au cardinal Marc Ouellet, président de la commission pontificale pour l’Amérique latine. Un document qui fait suite à la rencontre du Saint-Père avec les participants à l’assemblée plénière de la commission. Elle s’était réunie en mars dernier sur le thème «L’indispensable engagement des laïcs dans la vie publique».Dans ce long texte le Pape précise le rôle et la mission des laïcs. «Ce n’est pas le pasteur qui doit dire au laïc ce qu’il doit faire et dire, il le sait bien et mieux que nous». Le ton est donné et le Saint-Père est très clair lorsqu’il évoque la place des laïcs dans l’Église, dans «nos villes qui sont devenues de véritables lieus de survie». «Personne, rappelle-t-il, n’a été baptisé prêtre ou évêque» mais bien en tant que laïc, «un signe indélébile que personne ne pourra jamais effacer». «Oublier que l’Église n’est pas une élite de prêtres, consacrés et évêques, et que nous formons tous le Saint Peuple de Dieu comporte de nombreux risques» observe le Pape citant «l’une des déformations les plus grandes que l’Amérique latine ait à affronter : le cléricalisme».Le cléricalisme déforme l’Église«Cette attitude, déplore le Saint-Père, non seulement annule la personnalité des chrétiens mais tend aussi à amoindrir et à sous-évaluer la Grâce baptismale». «Le cléricalisme plutôt que de donner une impulsion aux différentes contributions et propositions éteint peu à peu le feu prophétique dont l’Église tout entière est appelée à rendre témoignage dans le cœur de ses peuples». «Sans nous en rendre compte, déplore le Pape, nous avons généré une élite laïcale, en croyant que les laïcs engagés sont seulement ceux qui travaillent pour les prêtres et nous avons oublié, en le négligeant, le croyant qui souvent brûle son espérance dans la lutte quotidienne pour vivre sa foi».Le Saint-Père met alors en relief «la pastorale populaire» qui en Amérique latine est «l’un des rares espaces dans lequel le peuple de Dieu a été libéré de l’influence du cléricalisme». Tout en reconnaissant qu’elle peut avoir des «limites» le Pape indique que «bien orientée en particulier à travers une pédagogie de l’évangélisation, elle est riche de valeurs».Au regard de ce constat, le Pape interpelle les pasteurs appelés à se demander comment ils sont en train de «stimuler et promouvoir la charité et la fraternité, le désir de vérité et de justice». «Comment faisons nous en sorte que la corruption ne se niche pas dans nos cœurs». Et le Saint-Père indique qu’«il n’est pas logique même impossible de penser qu’en tant que pasteurs nous devrions avoir le monopole des solutions face aux nombreux défis de la vie contemporaine». Au contraire, souligne-t-il, «nous devons être du côté de nos fidèles, en les accompagnant dans leur recherche et en stimulant l’imagination capable de répondre aux problématiques actuelles».(BH-HD)

Présidentielle 2016 : Désiré Mounanga dans la course

Le pasteur de l’Eglise de l’Alliance chrétienne et missionnaire du gabon (EACMG) a récemment déclaré sa candidature pour la prochaine présidentielle, promettant un renouveau pour le Gabon.

Désiré Mounanga, le «porteur de l’impossible». © D.R.

Désiré Mounanga, le «porteur de l’impossible». © D.R.

Pour Désiré Mounanga, «l’échec des chefs n’est pas la fin de notre rêve. L’échec de nos chefs c’est la clé qui nous ouvre les portes du génie créateur. Leur échec nous fait prendre conscience que notre avenir est entre nos mains». Aussi, le pasteur de l’Eglise de l’alliance chrétienne et missionnaire du Gabon (EACMG) qui affirme avoir désormais «le pouvoir d’abolir les inégalités sociales», s’est dit prêt à revêtir l’habit du chef, non sans assurer qu’il est capable de faire mieux que les dirigeants que le Gabon a connu depuis plusieurs décennies.

A moins de cinq mois de la présidentielle l’homme d’église a annoncé, le 23 avril dernier à Libreville, sa candidature. Une candidature qu’il a placé sous le signe du «vrai changement», «après cinq décennie de dictature, de calvaire et d’enfer, cinq décennies de mauvaise gestion».

Si l’homme d’église a assuré ne pas vouloir se cacher derrière une quelconque révélation divine, comme ce fut le cas il a y quelques années pour certains pasteurs, il a dit fonder son nouveau positionnement sur sa responsabilité citoyenne et son attachement à un mieux-vivre des Gabonais de toutes parts, dont beaucoup, à l’instar des dirigeants actuels, «ont oublié ou n’ont jamais appris les règles qui régissent la famille gabonaise». Aussi, a-t-il lancé : «face à cette ignorance notoire reflétée pas les barrons du régime en place, il me revient, en tant que fils ainé de prendre mes responsabilités et de remettre de l’ordre dans notre famille». Et l’ordre, pour lui passe nécessairement par l’octroi d’emplois au Gabonais. Il en propose notamment 300 000, en plus de la construction de 150 000 logements sociaux, la gratuité de l’école et des soins de santé, entre autres.

Dans sa déclaration de candidature, Désiré Mounanga n’a pas manqué de s’en prendre d’une manière à peine voilée aux autres candidats en lice, dont la plupart, a-t-il laissé entendre, sont comptables de la situation actuelle. «Vous dites que le président doit partir. Mais il ne partira pas seul. Dans sa chute, il doit obligatoirement entraîner tous les émergents et tous les opposants qui se sont enrichis illicitement, et qui ont assombri l’image du Gabon», a déclaré le pasteur, qui a dit ne se réclamer d’aucun parti politique, mais exercer un sacerdoce : «Servir Dieu et servir le peuple gabonais». «Pendant plus d’un quart de siècle, j’ai été au service de Dieu et du peuple gabonais dans l’église. Je n’ai ménagé aucun effort pour faire avancer le royaume des cieux. Dorénavant, je continuerai ce sacerdoce dans la politique et dans les affaires publiques de ma nation», a avancé celui qui se présente comme «le porteur de l’impossible», qui exhorte les Gabonais à en finir avec le «vagabondage politique et (le) délestage économique».

Avec l’annonce de sa candidature, Désiré Mounanga est venu allonger la liste des candidats déclarés à la présidentielle d’août prochain, dans laquelle on compte Abel Mbombé Nzondou, Dieudonné Minlama, Ali Bongo, Pierre-Claver Maganga Moussavou, Celestin Ella Ollomo, Augustin Moussavou King, Jean Ping et Guy Nzouba Ndama. Et cette liste semble loin d’être fermée.

Election Présidentielle : Candidature des Pasteurs, mission ou farce ?

Est-il recommandé à un homme de Dieu de briguer la magistrature suprême ? Ou encore Dieu permet-il à un membre du clergé, et spécialement dans sa parole, de concilier le sacerdoce apostolique et la politique ? Comment expliquer cette reconversion de vocations de certains Ministres de Dieu, qui longtemps après avoir « opéré des miracles » décident de faire irruption dans le marigot politique ?

Pour le pasteur de l’église de réveil de Nazareth, Georges Bruno Ngoussi, qui était candidat à la présidentielle anticipée de 2009, sa démarche avait été inspirée par Dieu. Même si le pasteur avoue ne pas savoir les raisons d’une telle vision du Très haut, car il n’avait jamais rêvé de se présenter à un scrutin présidentiel. S’est-il simplement plié à la volonté de son créateur ? Une thèse partagée par le Président du bloc démocratique gabonais (BDC), Guy Christian Mavioga, qui dit « diffuser la lumière de la parole de Dieu par son engagement politique  ». Pour le porte-parole de la majorité républicaine pour l’émergence, en investissant l’arène politique, « les ministres de Dieu apportent de la lumière et plus de justice sociale ».

Georges Bruno Ngoussi

Un choix de plus en plus critiqué !

Si les intéressés disent être propulsés en politique par la voix de Dieu, il reste que cet appel est perçu comme une farce. De ce fait, de nombreuses personnes s’interrogent sur les réelles motivations de ces « Hommes de Dieu » et sur leur intrusion dans le landerneau politique. On se souvient qu’en 2005 le pasteur de l’église Jérusalem, feu Ernest Tomo dit « Zorobabel » avait, selon une vision divine posé sa candidature à la présidentielle, avant de se rétracter à quelques jours du scrutin.

D’ailleurs, certains observateurs en guise de boutade, soutiennent que Zorobabel est la seule personne à qui Dieu a parlé 2 fois. La première pour qu’il se présente et la seconde pour qu’il se retire au profit du défunt Omar Bongo Ondimba qui au passage, lui avait graissé la pâte à coup d’espèces sonnantes et trébuchantes. Un revirement justifié par Zorobabel en personne par le fait que Dieu lui aurait dit de retirer sa candidature parce qu’il ne gagnerait pas contre Omar Bongo. Incompréhensible voire inimaginable ! En effet, toutes les religions s’accordent à reconnaître le côté omniscient de la divinité.

Ernest Tomo

Autant d’actes qualifiés d’errements de quelques « Hommes de Dieu », au nom de leurs intérêts personnels, par bon nombre de fidèles. Car Dieu, pensent-ils n’envoie pas quelqu’un qu’il sait d’avance perdant. Mais au-delà de cette instrumentalisation de la religion à des fins politiques, il y aussi le problème de compatibilité entre les deux disciplines : religion et politique. Font-elles bon ménage ?

La religion suppose la morale, l’honnêteté, la justice, la droiture etc. Ce qui est loin d’être le cas en politique où seules la ruse, la force et le mensonge règnent en maîtresse absolues. La réalité du terrain politique (surtout telle qu’elle s’exprime chez nous) conduit à des choix et des actes parfois répréhensibles voire contre-nature. Lesquels actes relèvent de l’injustice et de roublardise. Le pouvoir politique fait naître des sentiments de concupiscence, d’orgueil et d’avidité.

C’est le primat de l’intérêt personnel. Tout le contraire de la religion qui doit préserver la justice, et donc le bien.Une incompatibilité qui fait craindre un changement ou encore une métamorphose négative des « Hommes de Dieu » qui envahissent chaque jour l’espace politique. Car la politique, dirait quelqu’un ‘’est un opium qui transforme les hommes politiques en véritables monstres’’.