Le juteux business du pasteur évangélique Dieunedort Kamdem

Le pasteur camerounais Dieunedort Kamden.Le pasteur camerounais Dieunedort Kamden.Crédits : DR

« Si vous ne donnez pas 10 % à Dieu, le diable prendra 90 %. » La formule n’a pas de sens, qu’importe. Elle fait son effet sur le millier de fidèles en transe depuis une heure dans la cathédrale de la Foi, une église située sur les hauteurs de Yaoundé. A la queue leu leu, hommes, femmes et jeunes gens se dirigent vers l’autel où sont disposés quatre grands paniers en osier. Genou à terre, ils y introduisent un billet de banque, encouragés par les « félicitations » tonitruantes d’un chauffeur de salle. Nous sommes à la mi-novembre, et la bâtisse, un ancien hangar réaménagé, est déjà décorée aux couleurs de Noël. Le pasteur annonce, pour la fête de la Nativité, une grande campagne d’évangélisation à travers la ville « afin d’accueillir l’enfant-roi ».

Dieunedort Kamdem est un élégant, aux allures de dandy anglais. A 38 ans, l’homme, qui n’hésite pas à célébrer la messe vêtu d’un costume croisé rouge vif, jouit d’un statut de quasi-rock star dans la capitale camerounaise, où il écume les plateaux de télévision pour vanter les mérites d’« une Eglise décomplexée quant aux questions d’argent ». « La vraie Eglise de Dieu doit être un facteur de développement et de prospérité », soutient-il en recevant dans son vaste bureau, après le culte. « J’ai fondé la cathédrale de la Foi pour satisfaire un manque. Les cultes traditionnels sont gênés de parler de richesse, de biens matériels. Or, c’est tout aussi important que salut de l’âme. C’est pour cela que nos fidèles sont nombreux. »

Lire aussi : L’église catholique africaine est-elle menacée par l’expansion des évangéliques ?

« Nous réalisons vraiment des miracles »

Né dans une famille animiste originaire de Baleng, dans l’ouest du Cameroun, le pasteur a trouvé la foi à l’âge de 11 ans, quand, « ensorcelé et déclaré cliniquement mort », il dit avoir ressuscité. L’adolescent se met alors à fréquenter des groupes de jeunesses du Renouveau charismatique, un « mouvement de réveil » basé sur une expérience personnelle, presque sentimentale, avec Dieu. Au grand dam de ses parents, il est consacré pasteur à 17 ans, après un diplôme de théologie à Fatbicam, la filiale locale d’une école fondée par le pasteur évangélique américain Don Hawkins.

Le pasteur est l’un des tout premiers Camerounais à avoir lancé les campagnes d’évangélisation à l’américaine dans son pays. De « grandes croisades » précédées par d’immenses campagnes d’affichage à travers la ville et diverses animations dans les médias. Une technique marketing qu’il dit avoir découverte lors d’un voyage au Brésil.

Le Cameroun, pays de 23 millions d’habitants, compterait près de 70 % de chrétiens. Selon des estimations difficilement vérifiables, près de la moitié d’entre eux seraient des « born again ». Depuis la fondation de la cathédrale de la Foi, il y a cinq ans, Dieunedort Kamdem revendique pour sa part plus de 10 000 fidèles tous les dimanches dans l’ensemble des 32 églises qu’il a ouvertes à travers le pays. « Notre particularité, c’est que nous réalisons vraiment des miracles », affirme-t-il sans sourciller.

Rares sont les ouailles réunies ce jour à pouvoir en témoigner. Joséphine M., propriétaire d’un magasin de prêt-à-porter confie avoir rejoint les rangs des fidèles en 2011, pour avoir un enfant. A presque 40 ans, elle attend toujours son miracle. « Ce n’est qu’une question de temps », assure Philomène Frida Bisseck en réajustant son foulard noué sur la tête. Veuve à 36 ans avec quatre bouches à nourrir, la jeune mère s’accroche à sa foi dans l’espoir de jours meilleurs.

« L’argent appelle l’argent »

Pour meubler l’attente, Dieunedort Kamdem, qui se présente auprès de ses fidèles ainsi que dans les médias locaux comme « le général de Dieu », a un credo simple : « L’argent appelle l’argent, plus une personne fait des dons plus elle en reçoit. » A la tête d’une véritable holding, la Kanodi Ministry Communication, le pasteur règne sur quatre stations de radio, un journal, une chaîne de télévision et une école de formation de pasteurs, la Faith Bible Institute, dont il est le doyen. Cent douze pasteurs, dont une dizaine de membres de sa famille, et 500 bénévoles sont entretenus par l’Eglise. Mais le montant des salaires reste secret. Le seul dont Dieunedort Kamdem accepte de parler, c’est le sien, « 400 000 francs CFA en moyenne » (600 euros). Soit sept fois et demi le revenu moyen dans la fonction publique au Cameroun.

On peine à le croire tant le mode de vie de l’évangéliste tranche avec les revenus qu’il déclare. Dans un pays où un quart de la population vit avec moins de 1 euro par jour, il collectionne trois voitures de luxe tout-terrain, ne cache pas ses « fréquents voyages en Europe et aux Etats-Unis ». Son épouse que tout le monde appelle la « first lady », avec qui il a quatre enfants, est, elle aussi, pasteur. Comme son mari, elle anime la messe en grandes toilettes.

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Sur les comptes de l’Eglise, le pasteur ne donne pas de chiffres précis mais esquisse un petit calcul à l’aide de l’iPad posé sur son bureau. « Nous avons 3 offices par semaine avec en moyenne 1 000 personnes à chaque fois. Imaginons que chacun donne ne serait-ce qu’une pièce de 100 francs, cela fait près de 15,6 millions de francs CFA par an (23 800 euros). Ce n’est pas beaucoup, vu les charges », dit-il, conscient que la somme réelle collectée est bien supérieure.

Population désespérée

Dieunedort Kamdem vend du rêve à une population désespérée par le chômage, qui avoisine les 30 % et des difficultés d’accès aux soins de santé. L’homme est télégénique, s’exprime bien et est doté d’un bon sens du marketing. « Il a une grande force de persuasion et vous fait croire que tout est possible. C’est peut-être vrai. Mais lui sait seulement le dire, souligne, acerbe, Jean-Claude Ondoa Bekono. Ce cadre d’une compagnie de téléphonie mobile à Yaoundé a rejoint l’Eglise du pasteur après une longue maladie. Même pour un simple conseil, il fallait faire une offrande. Je n’avais plus les moyens. »

Si les dons sont vivement encouragés, les fidèles doivent se garder d’en faire l’étalage sonore. Le tintement des pièces de monnaie dans les corbeilles dérangerait le Tout-Puissant. A l’aise avec ses contradictions, Dieunedort Kamdem « interdit formellement ce bruit, fait comprendre que c’est une insulte à Dieu et que cela porte malheur », affirme Jean-Claude Ondoa Bekono. Une consigne qui peut également pousser ses ouailles à ne déposer que des billets.

« J’ai conscience que l’idée de gérer une Eglise comme une entreprise peut gêner. Mais ce n’est que comme ça que l’on peut contribuer au salut des personnes », conclut le pasteur, contestant farouchement l’idée qu’il puisse se faire de l’argent sur le dos de ses fidèles. « Je suis un simple serviteur de Dieu », dit-il sous le regard protecteur de son officier de sécurité. Pourquoi a-t-il besoin d’être protégé par des gros bras ? « Je suis un général de Dieu, un ministre… »

Le protestantisme en Chine connaît un essor réel

Le protestantisme en Chine connaît un essor réel, bien que difficile à quantifier. Aujourd’hui, une vingtaine d’écoles bibliques et de séminaires “officiels” existent dans la province du Fujian, située au sud-est de la Chine, en face de Taïwan. Au plan national, le séminaire protestant de Nankin, dans la province du Jiangsu, continue d’être le principal centre de formation des pasteurs protestants.

Le 18 décembre dernier, dans la chapelle du Séminaire de théologie du Fujian, à Fuzhou, 31 nouveaux pasteurs ont été ordonnés. Agés de 30 à 45 ans, hommes et femmes, ils ont étudié au moins trois ans dans des écoles de théologie protestantes, que celles-ci soient de niveau provincial ou national. Ils s’apprêtent à servir dans l’un ou l’autre des nombreux lieux de culte protestant de cette province côtière qui figure au rang des plus prospères du pays.

Appelés à “accompagner la sinisation de l’Eglise en Chine”

Après avoir validé leur formation en théologie puis servi un minimum de six ans dans une église locale, ces 31 candidats avaient demandé – et reçu – des différentes autorités civiles et religieuses compétentes l’autorisation de recevoir l’imposition des mains et devenir pasteur.

Une fois tous les candidats ordonnés, le supérieur du séminaire a pris le micro pour un mot de félicitation et une explication en trois points de la mission du pasteur dans la Chine d’aujourd’hui. Si les points un et trois étaient assez classiques dans l’appel au soin du troupeau, au courage, à la frugalité, à l’honnêteté, à l’étude assidue et à la modestie, le point deux attire plus particulièrement l’attention. En effet, le supérieur a expliqué l’importance pour les pasteurs d’”accompagner la sinisation de l’Eglise en Chine” – thème fortement encouragé par le gouvernement.

Pas d’ordinations sacerdotales chez les catholiques

D’après le prédicateur, la sinisation revêt la nécessité de servir pleinement la société, de se préoccuper concrètement des Chinois d’aujourd’hui et de développer autant que possible les services sociaux mis en œuvre par les communautés protestantes. Le prédicateur n’a pas manqué, de plus, de préciser que le plus haut service que l’Eglise puisse rendre reste l’annonce de l’Evangile.

“On peut y voir une réponse adroite aux demandes du pouvoir communiste, qui tolère les religions pour autant que celles-ci contribuent au maintien de la ‘stabilité sociale’, tout en préservant sauf le cœur du message évangélique, à savoir l’annonce de la bonne nouvelle de Jésus Christ à la société chinoise”, note Eglises d’Asie (EdA), l’agence d’information des Missions Etrangères de Paris (MEP).

La relative importance du nombre des pasteurs ordonnés le 18 décembre dernier contraste avec l’absence depuis trois ans de toute ordination sacerdotale dans la partie “officielle” de l’Eglise catholique dans la province du Fujian, note EdA. L’agence d’information des MEP relève que les données pour la partie “clandestine” de l’Eglise catholique (c’est-à-dire non reconnue par les autorités communistes, ndlr) ne sont pas disponibles. Aucune ordination récente n’y a été rapportée. Cette relative abondance souligne aussi le relèvement et la croissance des structures protestantes dans cette région du pays.

La formation des pasteurs s’est améliorée

Dans les années qui ont suivi la mise en place des réformes initiées par Deng Xiaoping (à partir de la fin 1979) et la réouverture des institutions religieuses (fermées durant la Révolution culturelle, 1966-1976), la formation des pasteurs chinois s’est lentement améliorée. Au départ, dans les années 1980 et 1990, il ne restait que de rares pasteurs âgés, formés par les missionnaires occidentaux, pour enseigner les pasteurs plus jeunes. Petit à petit cependant, avec des apports venus souvent de l’étranger, les séminaires ont repris vie. Cette renaissance a été opérée au sein du Mouvement patriotique pour les trois autonomies, l’instance mise en place en 1950 par le gouvernement pour enregistrer les protestants sans plus aucune distinction entre anglicans, presbytériens, luthériens, etc.

Chacune des cinq religions officiellement reconnues en Chine populaire (bouddhisme, taoïsme, islam, protestantisme, catholicisme) est chapeautée par une “association” de fidèles et de clercs chargée d’organiser la vie des organisations religieuses sous le contrôle des autorités civiles. Pour les catholiques, rappelle EdA, il s’agit de l’Association patriotique des catholiques chinois (APCC), fondée en 1957. (cath.ch-apic/eda/be)

Fujian : 31 pasteurs protestants ordonnés à Fuzhou

… servir dans l’un ou l’autre des nombreux lieux de culte protestant de cette province côtière qui figure au rang des plus prospères du pays.

Après validé leur formation en théologie puis servi un minimum de six ans dans une église locale, ces trente-et-un candidats avaient demandé – et reçu – des différentes autorités civiles et religieuses compétentes l’autorisation de recevoir l’imposition des mains et devenir pasteur.

Dans la chapelle du séminaire, qui accueille chaque année une semblable cérémonie d’ordination, la liturgie a duré un peu moins de trois heures ; elle a réuni des chrétiens venus de toute la province ainsi que dix-sept officiants. Après la série, classique, de chants, lectures bibliques et prédication, chacun des candidats s’est agenouillé à tour de rôle au centre du chœur pour recevoir l’imposition des mains par un groupe de plusieurs pasteurs assemblés autour de lui/elle. Le supérieur de la maison qui présidait la cérémonie a prononcé à chaque imposition la formule requise de consécration – une longue oraison trinitaire –, puis le/la candidat(e) a reçu l’étole et la Bible, avant de se relever tout en étant applaudi par l’assistance.

Une fois tous les candidats ordonnés, le supérieur du séminaire a pris le micro pour un mot de félicitation et une explication en trois points de la mission du pasteur dans la Chine d’aujourd’hui. Si les points un et trois étaient assez classiques dans l’appel au soin du troupeau, au courage, à la frugalité, à l’honnêteté, à l’étude assidue et à la modestie, le point deux attire plus particulièrement l’attention. En effet, le supérieur a expliqué l’importance pour les pasteurs d’« accompagner la sinisation de l’Eglise en Chine »thème fortement encouragé par le gouvernement.

D’après le prédicateur, la sinisation revêt la nécessité de servir pleinement la société, de se préoccuper concrètement des Chinois d’aujourd’hui et donc de développer autant que possible les services sociaux mis en œuvre par les communautés protestantes. Le prédicateur n’a pas manqué, de plus, de préciser que le plus haut service que l’Eglise puisse rendre reste l’annonce de l’Evangile. On peut y voir une réponse adroite aux demandes du pouvoir communiste, qui tolère les religions pour autant que celles-ci contribuent au maintien de « la stabilité sociale », tout en préservant sauf le cœur du message évangélique, à savoir l’annonce de la bonne nouvelle de Jésus Christ à la société chinoise.

La relative importance du nombre des pasteurs ordonnés ce 18 décembre contraste avec l’absence depuis trois ans de toute ordination sacerdotale dans la partie « officielle » de l’Eglise catholique dans la province du Fujian (les données pour la partie « clandestine » de l’Eglise catholique ne sont pas disponibles mais aucune ordination récente n’y a été rapportée). Cette relative abondance souligne aussi le relèvement et la croissance des structures protestantes dans cette région du pays.

Dans les années qui ont suivi la mise en place des réformes initiées par Deng Xiaoping (à partir de la fin 1979) et la réouverture des institutions religieuses (fermées durant la Révolution culturelle, 1966-1976), la formation des pasteurs chinois s’est lentement améliorée. Au départ, dans les années 1980 et 1990, il ne restait que de rares pasteurs âgés formés par les missionnaires occidentaux pour enseigner les pasteurs plus jeunes. Petit à petit cependant, avec des apports venus souvent de l’étranger, les séminaires ont repris vie. Cette renaissance a été opérée au sein du Mouvement patriotique pour les trois autonomies, l’instance mise en place en 1950 par le gouvernement pour enregistrer les protestants sans plus aucune distinction entre anglicans, presbytériens, luthériens, etc. (1).

Aujourd’hui, une vingtaine de séminaires et écoles bibliques « officiels » existent au niveau provincial, tandis qu’au plan national, le séminaire protestant de Nankin (ou Nanjing, dans la province du Jiangsu) continue d’être le principal centre de formation des pasteurs protestants. Année après année, ces différentes institutions forment des pasteurs à même d’accompagner l’essor très réel – bien que difficile à quantifier – du protestantisme en Chine.

(eda/ra)

Star wars : que la foi soit avec vous !

Jedis et pasteurs luthériens, même combat ? Alors que la déferlante Star Wars s’est abattue sur toutes les galaxies, une église protestante de Berlin a profité de la sortie de l’épisode VII de la saga pour organiser un office un peu particulier. Sous la houlette de deux pasteurs en formation, l’église de Zion, dans le quartier de Mitte de la capitale allemande a célébré un culte dominical s’inspirant de la mystique du monde crée par Georges Lucas.

  • Eglise de Zion

    Berlin

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Ulricke Garve, l’un des deux pasteurs à l’origine de l’initiative, explique que « plus nous parlions des films, plus nous y avons décelé des parallèles avec les traditions chrétiennes. Nous voulons expliquer ces parallèles à ceux qui viennent au service religieux » a-t-elle également ajouté.
L’objectif de la manœuvre, à savoir remplir le temple, a été atteint, et alors même que de nombreux lieux de cultes en Allemagne voient le nombre de leurs fidèles décliner. Des fidèles, ou des curieux…, qui ont profité de l’occasion pour revêtir des costumes de Dark Vador et autres personnages de Star Wars ou brandir des sabres laser, l’arme des chevaliers jedi.

Si nos deux pasteurs berlinois ont quelque peu surfé sur l’actualité, d’autres sont allés encore plus loin. Au Texas, il existe une véritable Eglise qui se revendique de l’usage de la Force : « le temple de l’odre Jedii ». Cette dernière est même reconnue comme une véritable religion. D’autres groupess’inscrivent dans ce mouvement du Jediisme, la religion des Jedis.

Au début des années 2000, à l’occasion des campagnes de recensement, de nombreuses personnes, essentiellement dans les pays anglo-saxons, ont déclaré que leur religion était Jedi. Ainsi en 2001, au Pays de Galles et en Angleterre, plus de 390 000 personnes se sont déclarées comme étant « Jedi ». De nombreux chevaliers en herbe ont toutefois affirmé qu’il ne s’agissait là que d’une vaste blague.

Le même ressort a été mobilisé par une association qui promeut la défense de la laïcité dans le département français de la Moselle. Les membres de l’association « Les profanes » ont lancé une pétition sur la plateforme en ligne « change.org » pour demander le financement public d’un temple Jedi à Metz. Des processions en ce sens ont également été organisées dans le chef-lieu du département lorrain.

Derrière ce dessein d’édifier un temple voué aux Jedis se cache la volonté bien réelle de dénoncer le concordat encore en vigueur en Lorraine ainsi qu’en Alsace. En effet, dans ces régions de l’est de la France, l’église et l’Etat ne sont pas séparés. En 1905, lorsque la loi qui a scellé la laïcité a été adoptée, l’Alsace et la Lorraine étaient allemandes. A leur retour dans le giron français, cette spécificité a été maintenue. Les Jedis sauront-ils à nouveau défendre la République ?

Le culte de Star Wars célébré par une église protestante à Berlin

Une église protestante luthérienne de Berlin a célébré le culte dominical sur le thème de Star Wars avec deux pasteurs brandissant des sabres laser et des fidèles déguisés en héros de la saga galactique, a constaté l’AFP. L’église de Zion, située dans le quartier berlinois de Mitte, a voulu dresser un parallèle avec le combat des forces du bien sur le mal en recourant au nouvel opus de la série, Le Réveil de la Force sorti le 16 décembre dernier et qui a déjà conquis des millions de spectateurs dans le monde.

Alors que de nombreuses églises allemandes voient leur fréquentation décliner, deux pasteurs en cours de formation, Ulrike Garve, 29 ans, et Lucas Ludewig, 30 ans, ont tenu dimanche un sermon d’un nouveau genre en brandissant un sabre laser rouge. Sur les bancs, certains étaient déguisés en Chewbacca ou en Dark Vador, principal héros de la série américaine conçue par George Lucas.

Des parallèles entre Star Wars et les traditions chrétiennes

«Plus nous parlions des films, plus nous y avons décellé des parallèles avec les traditions chrétiennes», a assuré Ulricke Garve, citée dans un communiqué. «Nous voulons expliquer ces parallèles à ceux qui viennent au service religieux».

L’église protestante de Zion est connue pour avoir eu comme pasteur Dietrich Bonhoeffer, écrivain et résistant anti-nazi qui fut assassiné dans un camp de concentration. Avant la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, l’église, située alors à Berlin-Est, fut également un lieu de rassemblement de l’opposition au régime communiste.

Une messe “Star Wars” à Berlin

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le 21/12/2015 à 12:35

C’est un office pour le moins insolite : une église protestante luthérienne de Berlin, en Allemagne, a célébré le culte dominical sur le thème de «Star Wars». A cette occasion, deux pasteurs ont brandi des sabres laser et des fidèles se sont déguisés en héros de la saga galactique.

L’église de Zion, située dans le quartier berlinois de Mitte, a voulu dresser un parallèle avec le combat des forces du bien sur le mal en recourant au nouvel opus de la série, «Le Réveil de la Force» sorti mercredi et qui a déjà conquis des millions de spectateurs dans le monde.

 Sermon d’un nouveau genre

Alors que de nombreuses églises allemandes voient leur fréquentation décliner, deux pasteurs en cours de formation, Ulrike Garve, 29 ans, et Lucas Ludewig, 30 ans, ont ainsi tenu un sermon d’un nouveau genre. Sur les bancs, certains étaient déguisés en Chewbacca ou en Dark Vador, principal héros de la série américaine conçue par George Lucas.
«Plus nous parlions des films, plus nous y avons décellé des parallèles avec les traditions chrétiennes», a assuré Ulricke Garve. «Nous voulons expliquer ces parallèles à ceux qui viennent au service religieux».

L’église protestante de Zion est connue pour avoir eu comme pasteur Dietrich Bonhoeffer, écrivain et résistant anti-nazi qui fut assassiné dans un camp de concentration. Avant la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, l’église, située alors à Berlin-Est, fut également un lieu de rassemblement de l’opposition au régime communiste.

Star Wars au menu du culte dominical de l’église de Zion à Berlin

Décidément, la sortie au cinéma du dernier Star Wars inspire. Une église protestante luthérienne de Berlin a célébré le culte dominical sur ce thème.

Vicar Ulrike Garve brandit un sabre laser aux côtés de Lucas Ludewig dans l'église de Zion à Berlin pour le culte dominical.

Les deux pasteurs ont brandi des sabres laser et des fidèles se sont déguisés en héros de la saga galactique. L’église de Zion a voulu dresser un parallèle avec le combat des forces du bien sur le mal. « Plus nous parlions des films, plus nous y avons décelé des parallèles avec les traditions chrétiennes », explique Ulricke Garve, l’un des pasteurs. « Nous voulons expliquer ces parallèles à ceux qui viennent au service religieux. » Et ils l’ont même fait sur grand écran !

Un autre Dark Vador, plus jeune, dans l'église de Zion à Berlin pour le culte dominical.

À noter : l’église protestante de Zion est connue pour avoir eu comme pasteur Dietrich Bonhoeffer, écrivain et résistant antinazi qui fut assassiné dans un camp de concentration. Avant la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, l’église, située alors à Berlin-Est, fut également un lieu de rassemblement de l’opposition au régime communiste.

À découvrir aussi sur la vidéo de BFMTV :

Allemagne: Une Eglise luthérienne célèbre son culte sur le thème de Stars Wars

Deux pasteurs brandissant des sabres laser, des fidèles déguisés en héros de la saga galactique : c’est ainsi que l’Eglise protestante luthérienne Zion, à Berlin, a célébré son culte le 20 décembre. En cours de formation, les deux pasteurs ont ainsi voulu montrer le parallèle entre le combat du bien et du mal dans Star Wars, dont le nouvel opus «Le Réveil de la force» fait déjà un carton, et la foi chrétienne.

L’Eglise de Zion est célèbre pour avoir eu comme pasteur l’écrivain et résistant Dietrich Bonhoeffer, qui fut assassiné dans un camp de concentration. Avant la chute du mur de Berlin, cette Eglise a aussi été un lieu de rassemblement pour les opposants au régime communiste, alors même qu’elle était située dans Berlin Est.

La rédaction d’Evangeliques.Info – 21 décembre 2015 10:49

Berlin : deux pasteurs célèbrent la messe avec des sabres laser de Star Wars

La folie Star Wars s’insinue partout, même au sein de l’église protestante luthérienne de Berlin… Deux pasteurs, de l’église de Zion, dans le quartier berlinois de Mitte, ont en effet célébré l’office de dimanche avec des sabres laser devant des fidèles déguisés en héros de la célèbre saga de George Lucas.

L’église a voulu dresser un parallèle avec le combat des forces du bien contre le mal en recourant au nouvel opus de la série, Le Réveil de la force, sorti mercredi. Alors que de nombreuses églises allemandes voient leur fréquentation décliner, Ulrike Garbe, 29 ans, et Lucas Ludewig, 30 ans, deux pasteurs en cours de formation, ont tenu dimanche un sermon d’un nouveau genre en brandissant un sabre laser rouge. Sur les bancs, certains fidèles étaient déguisés en Chewbacca, d’autres en Dark Vador, principal héros de la série intergalactique. « Plus nous parlions des films, plus nous y avons décellé des parallèles avec les traditions chrétiennes », a déclaré Ulrike Garve, citée dans un communiqué. « Nous voulons expliquer ces parallèles à ceux qui viennent au service religieux ».


Un jeune fidèle déguisé en Dark Vador./Photo Markus Schreiber, SIPA.

L’église protestante de Zion est connue pour avoir eu comme pasteur Dietrich Bonhoeffer, écrivain et résistant anti-nazi, assassiné le 9 avril 1945 au camp de concentration de Flossenbürg. Avant la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, l’église, située alors à Berlin-Est, fut également un lieu de rassemblement de l’opposition au régime communiste.

“Star Wars 7” : messe intergalactique dans une église de Berlin

Deux jeunes pasteurs allemands se sont armés de sabres lasers pour leur sermon dominical.

Crédit : TOBIAS SCHWARZ / AFP

Deux pasteurs à l’église de Zion de Berlin le 20 décembre 2015

Alors que de nombreuses églises allemandes se vident, deux pasteurs berlinois ont révisé la liturgie façon “réveil de la force” dimanche 20 décembre, à l’occasion de la sortie du septième opus de Star Wars. Dans l’église protestante de Zion dans le quartier de Mitte, ils ont brandi des sabres laser devant des fidèles déguisés en Chewbacca, Dark Vador, ou autre héros de la saga américaine conçue par George Lucas.

Les trentenaires Ulrike Garve et Lucas Ludewig ont tenu un sermon d’un nouveau genre. “Plus nous parlions des films, plus nous y avons décelé des parallèles avec les traditions chrétiennes”, a assuré Ulricke Garve, pasteur en formation. “Nous voulons expliquer ces parallèles à ceux qui viennent au service religieux”.

Plus nous parlions des films, plus nous y avons décellé des parallèles avec les traditions chrétiennes

Ulricke Garve, pasteur

L’église protestante de Zion est connue pour avoir eu comme pasteur Dietrich Bonhoeffer, écrivain et résistant anti-nazi qui fut assassiné dans un camp de concentration. Avant la chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989, cette église alors située à Berlin-Est fut également un lieu de rassemblement de l’opposition au régime communiste.

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