Nigeria : Le pasteur Joshua absent à son procès pour l’effondrement d’

Nigeria : Le pasteur Joshua absent à son procès pour l’effondrement d’une église

TB Joshua

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Nigeria : Le pasteur Joshua absent à son procès pour l'effondrement d'une église

© Koaci.com- Lundi 30 Novembre 2015- L’effondrement d’un des bâtiments de l’église du télévangéliste TB Joshua, le 12 septembre, n’en finit pas de faire polémique.

Jugés pour négligence criminelle dans l’effondrement meurtrier d’un immeuble à Lagos en 2014 , le pasteur évangéliste nigérian TB Joshua Search TB Joshua et deux ingénieurs ne se sont pas présentés devant le tribunal lundi, provoquant le report de l’audience.

« Les accusés ne semblent pas être conscients du fait qu’il s’agit d’une procédure pénale. Ceci est un procès criminel » a déclaré le juge Lawal Akapo, exprimant son mécontentement et soulignant qu’il ne tolèrerait aucun retard inutile dans ce procès.

L’accident, survenu le 12 septembre 2014 dans un immeuble de six étarges en travaux servant d’auberge aux fidèles de TB Joshua, un des plus célèbres pasteurs évangélistes d’Afrique, a causé la mort de 116 personnes, principalement des Sud-Africains.

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Haïti-Élections : La Conférence des Pasteurs Haïtiens « dénonce un complot »

Communiqué de la Conférence des Pasteurs Haïtiens (COPAH)

Soumis à AlterPresse le 26 novembre 2015

La Conférence des Pasteurs Haïtiens (COPAH) dénonce un complot visant à faire basculer le pays dans l’anarchie la plus totale avec la publication des résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle du 25 octobre dernier entachée de fraudes massives et d’irrégularités de toutes sortes. Par cet acte de crime de haute trahison contre la nation, le conseil électoral et le pouvoir exécutif compliquent davantage une situation déjà trop fragile.

Ces deux entités font feu de tout bois pour imposer un inconnu à la tête du pays à travers d’élections taillées sur mesure, en collaboration avec la Communauté internationale réunie sous le label tristement célèbre « Core Group ». La visite de Fanmi Lavalas au Centre de Tabulation des Votes aux fins de vérification, suite à une décision du Bureau du Contentieux Electoral National (BCEN), montre l’ampleur du scandale impliquant jusqu’au cou notamment l’Institution Electorale censée organiser les joutes pour renouveler le personnel politique haïtien.

La COPAH prend acte de ce que le CEP et le pouvoir en place s’appuient sur le Core group pour précipiter le pays dans une crise électorale sans précédent et dans l’instabilité politique et sociale dont les conséquences peuvent se révéler à la fois catastrophiques et incalculables pour les différents secteurs. Ces trois entités s’associent pour entrainer le pays dans le chaos général afin que, dans la confusion totale qu’elles créeront, elles puissent mieux s’accaparer de ce qui reste des maigres ressources du pays.

La COPAH estime que plus qu’une provocation, c’est une déclaration de guerre que le CEP, le régime Tèt Kale (crâne rasé) et le Core Group viennent de faire au peuple haïtien qui, le 7 Février 1986 a rejeté la dictature sur toutes ses formes et opté pour la démocratie participative et l’alternance politique. Aujourd’hui, les apatrides qui travaillent contre les intérêts nationaux doivent se souvenir d’au moins une chose ; ce qui se passait en 1957 et qui a duré jusqu’à 1986, ne pourra pas se reproduire en 2015. Les temps ont changé, les choses ont évolué et le peuple haïtien devient plus mature politiquement. C’est pourquoi, les haïtiens doivent s’organiser et se mobiliser dans un élan de solidarité active et de vigilance patriotique pour se défendre contre ses agresseurs.

En réalité, le comportement du CEP, du pouvoir en place, du Core Group et leurs thuriféraires participe d’une vaste conspiration contre la démocratie et le progrès du peuple haïtien. Ces trois entités seront certainement tenues responsables de ce tout ce qui peut arriver au pays. Déjà, sur recommandation de la cheffe de la MINUSTAH, Sandra Honoré, le pouvoir qui a transformé la police en une véritable milice politique, se lance dans la répression aveugle et des persécutions politiques à l’encontre de l’opposition démocratique. Le 18 Novembre 2015, lors d’une manifestation pacifique de l’opposition, au moins une personne a été tuée par balle et plusieurs autres blessées dont deux candidats à la présidence et un sénateur en fonction. Depuis plusieurs semaines, des partisans du candidat officiel, Jovenel Moïse, rendent la vie difficile à la population de Trou-du-Nord. D’un autre côté M. Jovenel Moïse a fait montre d’une soif démesurée du pouvoir en incitant ses partisans à faire usages de leur « marchettes bien aiguisées » pour défendre leurs intérêts. Il serait donc prêt à tout pour arriver au pouvoir.

Jusqu’ici, ni le gouvernement, ni le Core Group n’a eu la décence morale pour condamner ces actes ignobles qui sont contraires aux principes démocratiques et de l’Etat de droit. Presque toutes les manifestations de l’opposition sont réprimées brutalement par la police politisée et totalement dévouée au service quasi exclusif du pouvoir. Les opposants qui manifestent contre le régime en place n’atteignent jamais leur destination finale. Les manifestations sont interrompues ou dispersées à coup de gaz lacrymogène, de balle en caoutchouc, de balle réelle ou encore à coup de matraque. Les policiers ont tout simplement été ensauvagés par ceux qui veulent maintenir le pouvoir à tout prix et établir une nouvelle dictature en Haiti avec le soutien d’un secteur de la communauté internationale. Le respect des droits de l’homme a beaucoup régressé. La démocratie est en péril. Et l’avenir du pays est incertain.

Le comportement proconsulaire de certains ambassadeurs accrédités en Haiti qui convoquent les hommes politiques quand bon leur semble pour les passer des ordres prend une allure extrêmement inquiétante qui doit interpeller la conscience collective et patriotique. Cela devient plus inquiétant lorsque ceux-là qui sont souvent considérés comme les forces morales du pays s’enfoncent dans un silence complice. La COPAH estime qu’il n’est ni normal ni politiquement correct que l’Eglise et les hommes de Dieu se taisent devant les injustices, la violence économique et sociale dont la population est victime. Il est absolument contraire à l’évangile de Christ que les pasteurs se rangent du côté des oppresseurs et non des plus faibles. Le prétexte selon lequel les chrétiens doivent rester en dehors de la politique souvent brandi pour justifier l’indifférence des hommes de Dieu par rapport à la souffrance de la population ne tient plus. Et les exemples sont là pour le prouver. Si dans les années 50, Dr. Martin Luther King ne s’impliquait pas dans la lutte contre la ségrégation raciale, les noirs n’auraient certainement aucun droit aux Etats-Unis. Arrêtons de jouer les faux-fuyants et assumer notre responsabilité vis-à-vis du peuple de Dieu en tant que bergers.

L’heure du réveil national a sonné. Devant la menace de l’instauration d’une dictature dans le pays, la COPAH appelle à l’unité des forces démocratiques pour faire échec à ce plan macabre. Les élites haïtiennes doivent conjuguer leurs efforts afin d’offrir une alternative viable qui permettra au pays de recouvrer sa souveraineté et d’emprunter la voie du progrès et du développement durable. Le pays roule tout droit vers une catastrophe si rien n’est fait pour résoudre la crise électorale provoquée par le CEP, le Core Group et le pouvoir en place. C’est le moment ou jamais où ceux qui croient encore en l’avenir d’Haïti et qui ne veulent pas laisser un pays plus lamentable à leurs enfants et leurs petits enfants de s’engager résolument dans la lutte pour l’émancipation du pays.

Que Dieu veille sur Haïti et l’épargne de nouveaux malheurs !

Port-au-Prince, le 26 novembre 2015

Rév. Ernst Perre Vincent 


Président

Rév. Jean Denavard Tranquilus

Secrétaire exécutif

« Pray for Paris » : ils prient sur les lieux des attentats

Pray for paris prière attentats 13 novembre paris

Les bénévoles évangéliques et catholiques exercent une mission de présence et de compassion auprès des personnes rencontrées.

©C.SIMON-CIRIC

Les bénévoles évangéliques et catholiques exercent une mission de présence et de compassion auprès des personnes rencontrées.

©C.SIMON-CIRIC

Un océan de fleurs et de bougies s’étale sur le trottoir en face du Bataclan. En ce dimanche après-midi, les passants se succèdent pour rendre hommage aux victimes des attentats du 13 novembre. Parmi la foule, quatre personnes arborent le même T-shirt noir, dont les inscriptions blanches sautent aux yeux : « Pray for Paris ». Un homme et une femme de ce groupe engagent une discussion avec une famille venue se recueillir : « Nous prions pour vous », leur disent-ils.

Dans les jours qui ont suivi les attentats, le slogan « Pray for Paris » s’est imposé comme réponse à l’horreur. Devant cette diffusion providentielle, le pasteur évangélique américain Billy Graham a eu l’idée de susciter une présence chrétienne sur les lieux. Ce dernier n’est pas n’importe quel pasteur. Il s’agit du prédicateur le plus connu aux États-Unis, sinon dans le monde entier, pour ses missions d’évangélisation. Âgé aujourd’hui de 97 ans, il s’est souvenu que son ministère l’avait plusieurs fois conduit à Paris. « La famille Graham a été personnellement touchée par les événements, et a demandé l’intervention immédiate d’une équipe », explique Laurent, Français établi au Canada, et cadre de la Billy Graham Evangelistic Association (BGEA). Organisation missionnaire fondée par le pasteur, la BGEA envoie notamment des pasteurs et des volontaires, spécialisés dans l’accompagnement spirituel, sur les lieux touchés par les tragédies, du World Trade Center aux tsunamis asiatiques. Ray, ancien pompier, est ainsi venu de Californie avec sa femme – « notre première visite en France ». Le couple fut présent à Newton, dans le Connecticut, où un tireur a abattu vingt enfants dans une école primaire, en décembre 2012 : « Les fusillades sont les drames les plus durs à gérer », témoigne Ray.

Un œcuménisme de terrain

L’équipe se garde bien de tirer la couverture à elle, ou même d’être visible. La discrétion médiatique est de mise. Surtout, la BGEA a demandé l’aide des communautés évangéliques locales, et de l’Église catholique. Le groupe œcuménique Leaders Chrétiens  a répondu présent, en contactant les différents responsables d’Eglises, en organisant un planning de rencontres et d’envoi de volontaires, et en commandant des T-shirt avec le logo “Pray for Paris”.
Aux envoyés de la BGEA se sont donc greffés des volontaires évangéliques et catholiques. Patricia, membre de la communauté catholique Ain Karem, fait équipe devant Le Bataclan avec Yoland, fidèle de l’Église évangélique Foi, Espérance et Amour, située rue des Vinaigriers (Xe arrdt), à deux pas du canal Saint-Martin. « C’est important pour moi que des catholiques partagent cette mission avec des frères chrétiens qui croient comme nous en Jésus Christ Sauveur », dit Patricia. Christelle, jeune commerciale d’origine congolaise, fréquentant une Église pentecôtiste, renchérit : « Lorsqu’un islamiste s’en prend à un chrétien, il ne lui demande pas s’il est catholique ou protestant ! Si les djihadistes ne voient qu’une seule foi, il faut que les chrétiens fassent de même ! »

La mission « Pray for Paris » a été hébergée dans les locaux de la paroisse Sainte-Élisabeth de Hongrie (IIIe arrdt), proche de la place de la République. Tous les jours, pendant deux semaines, des équipes de volontaires se sont relayées sur les lieux des attentats. Beaucoup viennent de la communauté catholique Anuncio, rompue aux missions de rue, et de l’Église évangélique Foi, Espérance et Amour, dont le pasteur, Mark Ost, est un miraculé : il avait garé sa voiture devant le restaurant Le Petit Cambodge dix minutes avant le passage des terroristes. C’est lui qui prononce la prière d’envoi des volontaires, ce dimanche soir : « Nous Te demandons le discernement, Seigneur, et la consolation, pour le peuple français, qui “porte la bannière de la Croix” », dit-il, en faisant référence à la revendication vengeresse de l’État islamique.

Une présence de compassion

Les participants ne sont pas lâchés dans la nature sans préparation. L’équipe de la BGEA forme les volontaires, en insistant bien sur le fait qu’il s’agit davantage d’une « mission de présence et de compassion » que d’une évangélisation directe. Ils rappellent ce qu’il ne faut pas dire dans ces situations : « Ne dites pas “Je comprends”, on ne peut pas se mettre à la place des personnes. Demandez plutôt où les gens habitent, s’ils connaissaient quelqu’un. Ne forcez personne à vous parler, et laissez l’Esprit Saint agir », explique un Américain avec un fort accent.

Les volontaires, munis de leur T-shirt « Pray for Paris », se dispersent ensuite sur les lieux des attentats : Le Bataclan, le restaurant Le Petit Cambodge, la rue de Charonne. « L’ambiance est pesante, mais personne, je dis bien personne, n’a refusé le contact », affirme une volontaire catholique, qui participe depuis le début à la mission : « Parfois, juste un regard suffit ». Elle témoigne notamment d’avoir prié pour un jeune policier, traumatisé par ce qu’il avait vécu. Une autre volontaire raconte avoir rencontré une femme, sortie du Petit Cambodge cinq minutes avant la fusillade : « Elle qui était athée se demande à présent si Dieu existe ». Patricia évoque aussi cette femme d’un certain âge, la remerciant pour sa présence devant Le Bataclan, et lui confiant : « Depuis les attentats, je voudrais prier, mais j’ai oublié le Notre Père de mon enfance ».

Entre le Petit Cambodge et Le Carillon, les deux restaurants mitraillés par les terroristes rue Bichat, les habitants du quartier laissent éclater leurs sanglots. La souffrance est palpable. Une jeune femme, travaillant au cabinet d’un adjoint de la maire de Paris, Anne Hidalgo, discute avec émotion avec un des volontaires. « Merci pour votre présence. Vous êtes les veilleurs, les anges gardiens de ceux qui sont morts, et de ceux qui se recueillent ici. »

PrayForParis, le mot-clé qui dérange

Depuis l’attentat au Bataclan, le hashtag #PrayForParis se propage sur les réseaux sociaux, mais n’est pas au goût de tout le monde.

Le 13 novembre, 22 h 03, quelques minutes après la tuerie parisienne du Bataclan. Le mot-clé #PrayForParis devient « tendance émergeante » des réseaux sociaux, diffusé par quelques particuliers. Les personnalités prennent le relais, du chanteur canadien Justin Bieber au club de football Real Madrid. Plus de 6 millions d’utilisateurs le diffusent en deux jours, plus que #JeSuisCharlie lors des attentats de janvier. Le site Hozana propose dans la foulée une intention de prière, très relayée, pour les victimes. Mais le slogan ne plaît pas à tous. « Il y a un hashtag qui me colle des boutons », écrit Luc Le Vaillant (Libération, 17 novembre), dans un article intitulé « C’est gentil, mais ne vous sentez pas obligés de prier pour Paris ». Il recommande de boire et manger aux terrasses, et de préférer le mot-clé #ParisEstUneFête. Peut-être pense-t-il que lutter avec des bières va régler le problème de l’islamisme ? La réponse ne se fait pas attendre. Madeleine de Jessey, porte-parole de Sens Commun, riposte avec un texte inspiré, « Donnez-leur un idéal ! » (FigaroVox, 17 novembre). Le 19 novembre, la lettre d’une jeune bloggeuse catholique génère un trafic exceptionnel sur le site Aleteia. Amicie y explique que le hashtag #PrayForParis « prouve le besoin de spiritualité des hommes, ce désir qu’ils ont de s’élever bien plus haut que notre basse terre. […] Occupez-vous de votre foie, laissez-moi gérer ma foi », s’indigne-t-elle. Empêcher les gens de prier librement, quelle drôle d’idée. Devrait-on renoncer à la Source de vie parce que certains tuent ?

O. de Fournas

Centre évangélique: Une édition sous haute surveillance

Les évangéliques se souviendront de la dernière édition du Centre Evangélique d’Information et d’Action (CEIA) à Lognes. La rencontre Pulse pour les jeunes et la soirée artistique ont toutes deux été annulées par ordre préfectoral. Et à leur arrivée le dimanche, les visiteurs ont été systématiquement «scannés» et parfois fouillés par des forces de l’ordre en uniforme (photo).

La fréquentation de cette édition du CEIA a du coup enregistré une nette baisse, «car il manquait les 300 jeunes attendus pour la rencontre Pulse», a expliqué Sandra Despret, coordinatrice de l’événement.

Pasteurs, responsables d’organisations évangéliques et chrétiens ont réfléchi durant trois jours à la persécution religieuse. A plusieurs reprises, les attentats de Paris se sont invités dans la thématique, notamment lors de la table ronde juridique. A cette occasion, Thierry LeGall a rappelé l’engagement des évangéliques pour la liberté religieuse de tous: Avec sa campagne «Libre de le dire», le CNEF explique depuis plusieurs mois les droits et l’espace disponible pour l’expression religieuse en France. Mais cette liberté a aussi des limites. La liberté religieuse prévue par la laïcité ne doit ne peut en aucun cas justifier l’appel à la haine, à la violence.»

Dès l’an prochain, le Centre Evangélique se déroulera à Champs-sur-Marne. En effet, les locaux occupés depuis plus de vingt ans sont voués à la destruction.

La rédaction d’Evangeliques.info – 25 novembre 2015 09:51

Les femmes pasteurs de Montpellier se mobilisent pour le vivre ensemble après les attentats de …

Maroc, Pays-Bas, France : la famille de Titïa Es-Sbanti est multi-culturelle et c’est une richesse qu’elle entend partager. Titïa Es-Sbanti est l’une des femmes ordonnées pasteurs par l’Eglise Protestante Unie de Montpellier. Le dialogue inter religieux, elle le prône dans son temple de la Margelle, au sein du quartier de la Paillade, mais aussi en dehors.

Message commun

Depuis longtemps, elle rencontre régulièrement les représentants des autres communautés religieuses du quartier. Et en ces temps post-attentats parisiens, ces rendez-vous lui semblent plus que jamais nécessaires. A la grande mosquée de la Paillade, cette semaine, elle a retrouvé l’imam, Mohamed Nayma, et un représentant de l’évêché, pour délivrer un message commun : celui de l’amitié comme meilleure réponse à la violence.

Plusieurs femmes pasteurs dans l’Hérault 

Comme Titïa Es-Sbanti, Christine Mielke a fait de l’ouverture aux autres le fondement de son ministère. Pasteur, elle aussi, de l’Eglise Protestante Unie de Montpellier, installée à Jacou, elle vit sa foi comme une confiance dans la tempête et entend transmettre son espoir de paix.
Ces deux femmes, ancrées dans le quotidien, réfutent toute idée de sainteté, mais espèrent être un exemple pour leurs fidèles et pour les jeunes générations. Nos journalistes Caroline Agullo et Pierre Trouillet ont recueilli leurs paroles.

A Montpellier, des femmes pasteurs sur le chemin de la paix

L’Eglise Protestante Unie de Montpellier compte dans ses rangs plusieurs femmes pasteurs. Après les attentats de Paris, elles prônent plus que jamais le dialogue inter religieux et entendent montrer l’exemple.

Nîmes : l’Église évangélique libre célèbre ses 150 ans

Cette communauté protestante, établie dans le temple de la rue du Fort à Nîmes, sera en fête les 21 et 22 novembre…

C’est la plus ancienne église évangélique de Nîmes qui s’apprête à célébrer son 150e anniversaire. Installée depuis 1865 dans le temple de la rue du Fort, entre Gambetta et Vauban, l’Église évangélique libre propose un week-end d’animations et de rencontres ouvert à tous, samedi 21 et dimanche 22 novembre, avec exposition historique, récital de gospel et conférences données par deux pasteurs.

“Constituée à ses débuts par les Frères moraves”

Au programme du week-end

Samedi 21 novembre, de 18 heures à 21 h 30, rue du Fort, exposition sur l’histoire de l’Église évangélique libre, de 1865 à nos jours. Apéritif, puis récital de la chorale Spring gospel, rassemblant des Nîmois. Puis conférence des pasteurs Philippe de Pol et Éric Denimal (“Le protestantisme pour les nuls”). 

Dimanche 22 novembre, dès 9 h 30, café croissants autour de l’exposition, suivi d’un culte festif.

L’occasion de mieux connaître cette Église, dont les prémices, à Nîmes, remontent aux années 1820. “Elle est constituée à ses débuts par les Frères moraves (Ndlr, une branche du protestantisme issue de Moravie, aujourd’hui en République tchèque) qui rassemblent des chrétiens protestants dans un local de la rue de l’Horloge. À cette époque, il ne s’agit pas d’un culte mais d’une réflexion autour de la Bible”, raconte Christian Huy, le jeune pasteur aujourd’hui à la tête de la communauté.

A la rue du Fort depuis 1865

Le groupe prenant de l’importance, il fait l’acquisition, en 1865, d’un bâtiment dans la rue du Fort, près du boulevard Gambetta. Il s’agit d’un ancien relais d’affenage, lieu destiné à offrir une étape aux ânes et aux chevaux. “En cinq mois seulement, cet espace est transformé en temple, avec des rosaces décorées de vitraux. Les travaux sont achevés à la fin de l’année 1865, poursuit le pasteur. Il y a quarante ans, ce grand volume a été divisé en deux niveaux.”

Jusqu’à 300 fidèles au XIXe siècle

Cette année, la célébration des 150 ans a été l’occasion de rénover la salle de culte , où les travaux viennent juste de s’achever. L’effectif de la communauté, lui, est fluctuant. “On a compté jusqu’à 300 confessants au XIXe siècle, une centaine à d’autres périodes. Actuellement, nous traversons une période plutôt creuse, avec 40 à 60 personnes venant régulièrement.

Un culte à la forme “sobre et contemporaine”

“Membre du conseil national des Églises évangéliques de France, l’entité nîmoise revendique un culte à la forme “sobre et contemporaine, avec un langage actuel, compréhensible des ados. Dans notre église, les évangiles sont considérés comme des faits historiques et non uniquement comme des paraboles”, précise le pasteur Huy.

Fjkm Ambatofotsy : l’ église fête ses 145 ans

Le temple FJKM Ambatofotsy-Avaradrano qui a marqué l’histoire des communautés protestantes à l’époque de la reine Ranavalona I, fête ses 145 ans d’existence. Il s’agit de l’un des édifices protestants dont les responsables ont été victimes de la persécution du christianisme, entre autres, le premier pasteur du temple, Andriambelo, qui faisait partie des leaders chrétiens pour la région d’Avaradrano.

En 1870, le pasteur Andriambelo a pu réunir une dizaine de chrétiens au début dans une petite case pour un culte religieux et l’effectif n’a cessé d’augmenter. Et ce, grâce à l’influence du pasteur Ravelojaona, natif d’Ambatofotsy-Avaradrano, qui a aussi contribué à la promotion du christianisme en prêchant l’évangile auprès des communautés de cette localité d’Avaradrano. En 145 ans, une dizaine de pasteurs se sont succédé à la direction du temple qui compte actuellement plus de 1.000 fidèles répartis dans différentes sections religieuses.

Dans le cadre de cette célébration, l’édifice a connu des travaux d’extension, ainsi qu’une réhabilitation de la lumière, de la sonorisation et des bancs d’un coût total de 120 millions d’ariary pour pouvoir accueillir près de 1.500 chrétiens.

Placée sous le thème tiré de l’extrait de la Bible « … afin que tous soient un… » (Jean 17-21), la célébration sera marquée par l’inauguration des réalisations après le culte religieux placée sous l’égide de l’actuel pasteur, Mamitahiana Rasolofomanana et du synode provincial d’Iarivo Avaradrano, le 26 novembre prochain.

Noro Niaina

Le pape exhorte les prêtres à être des pasteurs, non des fonctionnaires

"Soyez des pasteurs et non des fonctionnaires", a lancé le pape à l'assistance. (Photo: flickr/catholicism/<a href="https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/legalcode"  BY-NC-SA 2.0</a>)

Vatican

“Soyez des pasteurs et non des fonctionnaires”, a lancé le pape à l’assistance. (Photo: flickr/catholicism/CC BY-NC-SA 2.0)

I.MEDIA

Rome, 20.11.2015 (cath.ch-apic) Le pape François a demandé, le 20 novembre 2015, aux prêtres de ne pas faire payer aux fidèles leur névrose ou leur rigidité. Insistant sur le discernement des vocations, il a invité à la prudence face à certains séminaristes instables, qui recherchent avant tout dans le clergé des “structures fortes“ qui les soutiennent.

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Le pape insiste à la conversion pastorale pour enrayer l'érosion de la foi catholique en Allemagne (Photo: Flickr/Republic of Korea/CC BY-SA 2.0)

Le pape insiste à la conversion pastorale pour enrayer l’érosion de la foi catholique en Allemagne (Photo: Flickr/Republic of Korea/CC BY-SA 2.0)

Le pape François (Photo:Flickr/Mazur/catholicnews.org/CC BY-NC-SA 2.0)

Le pape François (Photo:Flickr/Mazur/catholicnews.org/CC BY-NC-SA 2.0)

Le pasteur Sélom mis à nu par les fétiches du village d’Akata

Le syncrétisme religieux est devenu de nos jours, un véritable fonds de commerce pour les pseudos pasteurs. Les « entreprises spirituelles » dont ils sont détenteurs, sont toujours dirigées en collaborations avec les grands féticheurs, dans le seul but de s’acheter la sympathie des fidèles qui ne voient que Jésus, derrière les miracles fallacieux que ces hommes accomplissent. Qui a dit que Dieu ne parlait plus ? Le pasteur Sélom en est la preuve vivante.

Comines (B): la communauté protestante se cherche un nouveau pasteur

C’est une grande porte bleue au milieu de la rue de Wervicq, dans le centre de Comines (B). Tout au bout d’un couloir, une seconde porte donne sur le lieu de culte de la communauté protestante locale. Une quinzaine de croyants, des Belges, mais aussi des Français, s’y retrouvent chaque dimanche.

Jusqu’en août, le culte était assuré par Marc Rugamba, un pasteur arrivé cinq ans plus tôt. « Il nous a dit en août qu’il ne souhaitait pas renouveler son mandat », raconte Anne-Marie Heineken. Cette professeure de religion protestante, impliquée dans la communauté cominoise depuis cinq ans, ne lui en a évidemment pas voulu. La future jeune retraitée, elle le sera en janvier, avait noué avec l’homme d’église une belle relation. « J’ai été son bras droit, je le regrette beaucoup. »

Depuis septembre, Anne-Marie Heineken assure l’intérim ; cela allait de soi pour cette femme énergique venue au protestantisme au terme d’un long cheminement spirituel. « J’aime beaucoup cette religion car nous avons beaucoup de liberté dans l’interprétation des textes », sourit la Cominoise.

Son quotidien est aujourd’hui rythmé par son enseignement – « ça a été la passion de ma vie » – et son engagement au sein de sa communauté. Et le travail ne manque pas. Une de ses préoccupations a notamment été de trouver des prédicateurs extérieurs pour les cultes du dimanche. « C’est calé jusqu’à la fin de l’année », dit-elle. Anne-Marie Heineken en a elle-même assuré trois. Ce fut pour elle des moments de plaisir. « Du moment où je peux enseigner, je suis comme un poisson dans l’eau ! »

Reste que la recherche d’un nouveau pasteur figure parmi ses priorités. « Nous avons des contacts avec des pasteurs stagiaires. On pourrait en recevoir un en stage et voir si la communauté lui convient. Alors il pourrait rester… » Et elle pourrait poursuivre ses missions au sein de l’église protestante. « Il y a énormément de choses à faire, notamment visiter des gens, ce que je n’ai pas pu faire ces dernières semaines… »