Un nouveau pasteur pour l’église évangélique protestante d’Anzin

Mathieu Lemaire, 42 ans, est le nouveau pasteur de l’église évangélique protestante d’Anzin. Le Bourguignon, marié et père de trois enfants, a passé les dix-sept dernières années à Cambrai. Il arrive au temple d’Anzin pour évangéliser et ouvrir l’église sur l’extérieur.

Peut-être avez-vous déjà remarqué cette façade le long de l’avenue Anatole-France. Cet ensemble de deux maisons aux façades ornées de branche d’arbre coincé, en retrait, entre un agent d’assurance et une maison particulière. Jusque récemment, les stores étaient tirés. Mais, depuis l’arrivée de Mathieu Lemaire en septembre, ils sont désormais levés. Un signe. De l’ouverture sur l’extérieur et d’un ministère d’évangélisation.

Mathieu Lemaire a grandi en Bourgogne «  dans une famille chrétienne  ». L’église évangélique en l’occurrence. Jusqu’à l’âge de 18 ans, il ne s’est jamais vraiment intéressé à la religion. Jusqu’à ce jour où il a «  demandé à Dieu de se révéler. Je lui ai dit que je voulais le rencontrer ce jour-là sinon c’était trop tard  ». Et ce jour-là, justement, «  j’ai fait une rencontre forte et brutale. J’ai connu un changement profond  ». Le jeune homme «  découvre l’amour de Dieu, du pardon. J’ai reçu comme une paix et un appel à servir Dieu  ».

Six mois plus tard, il est baptisé (par immersion) et quelque temps plus tard, il débute une formation théologique de quatre ans dans une école internationale, en Belgique. Lors de son service militaire en Allemagne comme assistant d’aumônier protestant, il se lie d’amitié avec Jacques Roffidal, «  le fils du pasteur Henri Roffidal, une figure des baptistes dans le Nord, un des pasteurs de Cambrai  » (il fut aussi principal du collège de Bouchain). Durant deux ans, le jeune pasteur exerce à Paris avant de rejoindre Cambrai où il est resté dix-sept ans. Il continue d’y célébrer les offices un dimanche sur deux. Du coup, à Anzin, c’est l’ancien pasteur, Guy Mahieu, qui officie tous les quinze jours.

Le papa de trois enfants, marié, a été appelé par la communauté d’Anzin «  pour ouvrir l’église sur l’extérieur  », dixit Annick-Paule Blondel. «  Notre église n’est pas connue même de la mairie et des élus. Ces dernières années, l’église s’est un peu refermée sur elle-même. Elle doit s’ouvrir  », constate la présidente. C’est le travail qui attend le pasteur.

Mgr Georges Pontier : « Nous sommes des pasteurs, non des administrateurs de la loi »

Mgr Georges Pontier vient de participer au synode sur la famille.

Quel est l’axe fort du rapport final du synode sur la famille voté au terme de trois semaines de discussions ?

Mgr Georges Pontier : C’est la conviction que Dieu accompagne toute personne, quelle que soit sa situation, sur un chemin de conversion et de bonheur. Sa miséricorde le pousse à cela. Et nous avons à acquérir cette même pédagogie de Dieu qui nous rattrape toujours pour nous faire sentir que, par sa miséricorde, nous pouvons toujours avancer. Il a choisi ce moyen, et non le rappel de la loi ou le châtiment. Aussi sommes-nous passés d’un langage qui pense toucher les personnes en pointant sous forme de reproche la loi non respectée ou non vécue, à un langage qui veut les émerveiller en leur faisant sentir l’amour de Dieu pour nous. Et, étant touchés par cet amour, qu’ils puissent retrouver le chemin de la loi, si l’on veut, de la plénitude. Non pas que nous oubliions le projet de Dieu mais, pour qu’il soit accessible, audible, y compris à ceux qui peuvent se sentir loin ou rejetés, il faut passer par la miséricorde.

Sortir de la logique du permis-défendu donc…

Mgr G. P. : Oui, pour un langage de la croissance, de la progression. L’Église est mère et enseignante, l’un ne va pas sans l’autre, mais elle commence par être mère, celle qui va consoler, panser les blessures. Et c’est parce qu’elle est mère qu’elle peut devenir enseignante. Nous commençons par marcher avec les personnes, pour que cette présence maternelle permette de comprendre que l’Église, lorsqu’elle rappelle le bien et le mal, le fait non par désir de contrôler les consciences, mais par bonté. C’est une petite révolution. Alors que nous célébrons le cinquantième anniversaire de Vatican II, nous retrouvons ce même regard d’amour, de compréhension, de tendresse que le concile porte sur le monde, sans pour autant éliminer la différence entre le bien et le mal.

Comment cela se traduit-il concrètement ?

Mgr G. P. : D’abord en amont, par la formation des enfants et des jeunes. Il ne faut pas les laisser dans le brouillard mais les ouvrir à un chemin juste pour eux dans leur vie affective, relationnelle, sexuelle, leur proposer le trésor du message de l’Église.

Ensuite avec les personnes en difficulté avec les règles de l’Église, ne pas en rester à leur situation irrégulière, mais discerner, avec elles, quel chemin elles peuvent parcourir dans cette situation. Et c’est cet accompagnement personnel, dans la durée, sous la responsabilité de l’évêque, qui peut ouvrir des chemins, jusque-là non envisageables.

Par exemple, aller jusqu’au baptême de quelqu’un qui, ayant découvert la foi dans un second mariage, fait un chemin spirituel. Nous reconnaissons que l’Esprit Saint est venu le chercher dans cette situation et demandons : peut-on résister à l’Esprit Saint ? Mon intervention devant les pères synodaux portait sur cette proposition que j’ai soutenue avec d’autres et qui a été votée.

> À lire : Le Synode sur la famille ouvre la voie au « discernement » pour les divorcés remariés

Le rapport final du synode sur la famille ne tranche toutefois pas sur l’accès aux sacrements des divorcés remariés…

Mgr G. P. : Oui, car il ne s’agit pas de dire : les divorcés remariés peuvent-ils faire ceci ou cela ? Mais tel divorcé remarié, accompagné, s’ouvre de son chemin, et dans celui-ci, il est donné à l’évêque la responsabilité pastorale de chercher, non pas la régularisation d’une situation, mais le bien spirituel des personnes. Et ce bien spirituel pourra conduire, dans certains cas, à un rapport à la sacramentalisation différent de celui qui est aujourd’hui la règle.

Il ne s’agit pas de penser que la solution est dans un changement de règle. Car celui-ci nous maintiendrait dans la logique du permis défendu. Si on ne fait que changer la loi, on ne change pas le rapport au Christ. Or ce qui est en question, c’est la progression spirituelle. Nous avons plutôt opté pour un accompagnement personnel, affirmant qu’il y a un chemin spirituel ouvert pour tous. Et celui-ci peut conduire à des solutions particulières car chaque chemin est particulier. Ce qui est sûr, c’est que nous, évêques, sur ce sujet, ne sommes plus des administrateurs d’une loi, mais des pasteurs de personnes, avec des cas individuels.

Comment éviter de tomber dans un certain relativisme ?

Mgr G. P. : Par la formation de la conscience individuelle. C’est une ligne de crête étroite et c’est pour cela que l’accompagnement personnel est important. Il y aura un chemin de discernement que nous n’avons pas encore défini. Nous avons aussi élargi les possibilités de participation à la vie de l’Église pour les divorcés remariés pour lesquels il ne sera pas possible d’ouvrir la voie vers l’eucharistie ou la réconciliation : proclamer la parole de Dieu dans la liturgie, être catéchiste…

Et que dites-vous à ceux qui sont restés fidèles à leur premier mariage ?

Mgr G. P. : Nous avons aussi beaucoup parlé dans ce document de tous les couples qui marchent. Nous les appelons à s’engager dans l’évangélisation des familles par leur témoignage. Et nous avons également une attention pour les personnes qui, après un divorce, demeurent dans le lien sacramentel qu’ils ont promis et ne se remarient pas. C’est une très belle manière de rendre témoignage à la fidélité de Dieu. Nous demandons aux paroisses de les accompagner mieux que nous le faisions jusqu’à présent. Nous voulons soutenir ceux qui ont fait ce choix de foi profond qui est un appel particulier.

L’Institut Pasteur Paris accompagnera le développement de l’Institut Pasteur Algérie

ALGER – L’Institut Pasteur Paris accompagnera le développement de l’Institut Pasteur Algérie, dans le cadre du “raffermissement” de la coopération entre les deux établissements, indique samedi le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

Cette décision a été prise à l’occasion des entretiens qui ont réuni le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, avec MM. Christian Brechot et Marc Jouan, respectivement directeur général de l’Institut Pasteur Paris et directeur international du réseau international des instituts Pasteur.

Ainsi, les deux parties ont convenu de “mettre en place un programme soutenu de développement du partenariat à l’effet de hisser les capacités de l’institut Pasteur Algérie à un niveau lui permettant de retrouver sa place en tant que plus ancien au monde après celui de Paris, sachant que le réseau mondial compte 33 instituts Pasteur répartis sur 28 pays”.

A cet effet, “il a été décidé de redynamiser les rencontres scientifiques impliquant l’institut Pasteur Algérie, qui abritera, en 2017, la réunion du réseau international des instituts Pasteurs, et de mettre en place une stratégie de développement des capacités scientifiques de l’institut Pasteur Algérie, basée sur des programmes de recherche et de formation”, relève la même source.

Dans le même cadre, l’Institut Pasteur Paris “apportera son expertise et son savoir faire au développement des capacités industrielles de l’Institut Pasteur Algérie dont les activités sont en cours de filialisation”, souligne-t-on.

Par ailleurs, les premières journées algéro-françaises sur la santé auront lieu les 02 et 03 décembre prochain à Alger, a-t-on annoncé en marge de l’audience accordée par M. Boudiaf à l’ambassadeur de France en Algérie Bernard Emié.

Les deux parties ont abordé, à cet égard, l’état des préparatifs de l’organisation de ces journées qui porteront sur tous les secteurs d’activité comme le médicament, les équipements, les services médicaux, la formation et l’ingénierie hospitalière.

D’autre part, et dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, M. Boudiaf a évoqué avec l’ambassadeur français l’état d’avancement de la réalisation de l’usine de production de médicament de Sidi Abdallah qui sera la plus importante en Afrique et qui sera inaugurée en février prochain, selon la même source.

M. Emié a fait part, à cette occasion, de “la volonté d’un autre grand laboratoire français d’investir en Algérie dans le domaine de la production de médicaments à usage de la médecine humaine”, ajoute la même source.

L’Institut Pasteur Paris accompagnera le développement de l’Institut Pasteur Algérie (ministère de …

L’Institut Pasteur Paris accompagnera le développement de l’Institut Pasteur Algérie, dans le cadre du “raffermissement” de la coopération entre les deux établissements, indique samedi le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

Cette décision a été prise à l’occasion des entretiens qui ont réuni le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, avec MM. Christian Brechot et Marc Jouan, respectivement directeur général de l’Institut Pasteur Paris et directeur international du réseau international des instituts Pasteur.

Ainsi, les deux parties ont convenu de “mettre en place un programme soutenu de développement du partenariat à l’effet de hisser les capacités de l’institut Pasteur Algérie à un niveau lui permettant de retrouver sa place en tant que plus ancien au monde après celui de Paris, sachant que le réseau mondial compte 33 instituts Pasteur répartis sur 28 pays”.

A cet effet, “il a été décidé de redynamiser les rencontres scientifiques impliquant l’institut Pasteur Algérie, qui abritera, en 2017, la réunion du réseau international des instituts Pasteurs, et de mettre en place une stratégie de développement des capacités scientifiques de l’institut Pasteur Algérie, basée sur des programmes de recherche et de formation”, relève la même source.

Dans le même cadre, l’Institut Pasteur Paris “apportera son expertise et son savoir faire au développement des capacités industrielles de l’Institut Pasteur Algérie dont les activités sont en cours de filialisation”, souligne-t-on.

Par ailleurs, les premières journées algéro-françaises sur la santé auront lieu les 02 et 03 décembre prochain à Alger, a-t-on annoncé en marge de l’audience accordée par M. Boudiaf à l’ambassadeur de France en Algérie Bernard Emié.

Les deux parties ont abordé, à cet égard, l’état des préparatifs de l’organisation de ces journées qui porteront sur tous les secteurs d’activité comme le médicament, les équipements, les services médicaux, la formation et l’ingénierie hospitalière.

D’autre part, et dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, M. Boudiaf a évoqué avec l’ambassadeur français l’état d’avancement de la réalisation de l’usine de production de médicament de Sidi Abdallah qui sera la plus importante en Afrique et qui sera inaugurée en février prochain, selon la même source.

M. Emié a fait part, à cette occasion, de “la volonté d’un autre grand laboratoire français d’investir en Algérie dans le domaine de la production de médicaments à usage de la médecine humaine”, ajoute la même source.

APS

Le massacre des pasteurs par les hommes de hommes de OUATTARA

L’Archevêque KASSY d’Azito révèle le massacre des pasteurs et la destruction des églises par les hommes de OUATTARA pendant la crise post électorale.

Cet article vous a intéressé ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi.

17 Pasteurs ont perdu la vie pendant la crise, 477 églises ont été pillées ou détruites

Fondateur de la Mission évangélique de la délivrance des âmes, Bishop Kassi d’Azito préside aujourd’hui aux destinées de la Commission protestante évangélique tout comme il est le porte-parole des églises protestantes évangéliques de Côte d’Ivoire. A ce titre, il a entrepris de mettre de l’ordre dans cette famille depuis 2011 en initiant de grandes reformes. Pour la première fois, l’homme de Dieu a décidé de s’ouvrir à la presse pour partager sa vision.

L’inter : Bishop, pouvez-vous nous présenter la Commission protestante évangélique de Côte d’Ivoire ; et nous dire comment vous en êtes devenu le président ?
Bishop Kassi d’Azito : – La Commission Protestante Évangélique est aujourd’hui l’institution évangélique la plus puissante de Côte d’Ivoire pour la simple raison qu’elle renferme plus de 50 Fédérations et Églises Protestantes Évangéliques. C’est la seule instance de décision des Protestants Evangéliques de Côte d’Ivoire pour la simple raison qu’elle fonctionne par mode de vote comme à l’Assemblée nationale pour l’adoption des textes et projets engageant tout le monde Évangélique. Aujourd’hui, je suis à la tête des églises Protestantes Évangéliques par la volonté de mes pairs. Après la crise post-électorale, les présidents de Fédérations et Églises, et non des moindres, ont décidé, le 21 juin 2011, que je parle en leurs noms devant les nouvelles autorités du pays. Le Pasteur Kpangui Bernard du CNEPECI fut le premier à me désigner comme Porte-parole, suivi de l’Apôtre Yao Bio sans oublier les Révérends Traoré Sidiki, Michel Vako, Bollou Camille qui ont, tous, décidé de mon choix à un moment où l’église était déboussolée. Vu la souffrance des hommes de Dieu et le nombre d’églises fermées pendant la crise, je n’ai pu me soustraire. Je me suis mis à l’ouvrage pour faire renaître l’église protestante évangélique de Côte d’Ivoire qui était discréditée aux yeux de tous. Grâce au travail abattu avec l’aide de tous, les pasteurs ont repris confiance, ils peuvent organiser leurs veillées en toute quiétude.

Les églises protestantes évangéliques ont été accusées, à tort ou à raison, d’avoir une grande responsabilité dans la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire à travers de fausses prophéties.

Qu’est-ce que vous faites pour redorer leur blason ?
– Vous savez j’ai hérité d’une église malade, des pasteurs avaient tout perdu. Notre chaîne de radio « Fréquence vie » a été visitée par des hommes en armes, 17 Pasteurs ont perdu la vie pendant la crise, 477 églises ont été pillées ou détruites, certains pasteurs étaient victimes de représailles pour leur soutien au régime Gbagbo. Sans se voiler la face, il faut dire qu’environ 90% des évangéliques ont apporté leur soutien à l’ancien Chef de l’État qui est lui-même évangélique. Dès ma nomination, nous avons commencé par sécuriser les églises, encouragé les pasteurs, faire rentrer ceux qui étaient en exil au Ghana et faire libérer ceux qui avaient été arrêtés abusivement. Pour éviter que des pasteurs aillent mendier au palais présidentiel en s’adonnant aux fausses prophéties, nous avons entrepris d’assainir le milieu.

Que faites-vous concrètement pour assainir le milieu des évangéliques ?
– Nous avons lancé un programme d’identification des pasteurs. Nous sommes dans un milieu où l’on ne sait qui est qui et qui fait quoi. De simples chômeurs chroniques (sans vocation) s’auto-proclament pasteur ; et ce sont ces individus qui jettent le discrédit sur toute la corporation en escroquant et abusant des fidèles. Aujourd’hui, dans le seul district d’Abidjan, c’est près de 7.000 pasteurs qui ont été officiellement identifiés. Le 02 mars 2013, nous avons démarré la remise des cartes d’identification pastorale. C’est la carte officielle des pasteurs de Côte d’Ivoire reconnue par les autorités compétentes. Nous sommes en train d’établir un programme pour atteindre les 30 régions et installer des gouverneurs par région, des commissaires par département et des délégués par ville. Histoire de quadriller le pays. Nous ne voulons plus voir un groupuscule de personnes décider au nom des pasteurs, mais donner le pouvoir aux pasteurs qui sont les gardiens de la grande famille protestante Évangélique. Notre objectif est d’atteindre, d’ici 2014, le taux de 10.000 Pasteurs. Nous avons de grands projets pour les pasteurs, car nous avons compris que la raison de toutes les divisions et palabres dans la famille protestante évangélique est la pauvreté. L’Église doit jouer un rôle de développement dans le pays. Mais pour y parvenir, il faut passer par l’identification. certains pasteurs étaient victimes de représailles pour leur soutien au régime Gbagbo. Sans se voiler la face, il faut dire qu’environ 90% des évangéliques ont apporté leur soutien à l’ancien Chef de l’État qui est lui-même évangélique. 7000 pasteurs identifiés. Je suis heureux de constater que les pasteurs se reconnaissent dans le travail accompli par la Commission Protestante Évangélique qui regorge en son sein 51 fédérations et organisations.

Bishop, vous êtes donc incontournable en Côte d’Ivoire ; et c’est à juste titre que l’on vous accuse d’être à l’origine du débarquement de l’ex Dg des Cultes, Diaby Dao Aminata ?
– Non, je n’ai pas ce pouvoir qu’on me prête. En ma qualité de Porte-parole des Evangéliques, j’ai posé des préoccupations et condamné le rapatriement d’un pasteur de la Terre Sainte. Nous avons copie du décret portant création de la Direction des Cultes. Quand la Direction générale des Cultes s’érige en organisateur du pèlerinage tandis que le décret fait mention de superviser l’organisation, il y a problème. L’Etat ne peut être donateur, bénéficiaire et contrôleur. Les religieux ne sont pas des ignorants. Nous avons parmi nous des juristes et économistes pasteurs avec qui je travaille. L’on doit avoir un dialogue franc et milité pour la transparence totale. La bonne gouvernance est le projet phare du Président de la République et pour atteindre un Etat émergent à l’horizon 2020, nous devons absolument lutter contre la corruption dans les services publics. Notre rôle en tant qu’homme de Dieu est de dénoncer le faux et proclamer la vérité. Il faut absolument un débat franc sur le pèlerinage, vous remarquerez que tous les DG des Cultes qui ont voulu jouer avec l’organisation du pèlerinage en Israël sont tombés. L’on ne peut choisir la date de notre pèlerinage qui est sacré sans nous consulter, c’est scandaleux. Nous existons et représentons 07 millions de fidèles. C’est quand même un poids important avec lequel il ne faut pas badiner. Et ça, madame Dao ne l’a pas compris.

http://re.ivoire-blog.com/archive/2015/10/20/le-massacre-des-pasteurs-par-les-hommes-de-hommes-de-ouattar-464127.html#zO6kR4ZpST59ymsT.99

© Gaïa pour www.Dreuz.info

  • Facebook

    0

  • Imprimer/Email

    0

Couteaux sous l’autel: Trois pasteurs gardés à vue à la police

Bikaï Robert Cyrille, Bayem Alain Claude et Kong Jean-Pierre, tous pasteurs, se sont livrés à une violente bagarre à l’Eglise,  pour le contrôle d’une paroisse.

Les locaux de la Division régionale de la Police judiciaire du Littoral (Drpjl) sise à Bonanjo Douala a reçu plus de visites que d’habitude lundi le 19 octobre 2015. Des visiteurs pour la majorité des pasteurs et chrétiens de l’Eglise presbytérienne du Cameroun (Epc). Debout ou assis à même le sol, ces derniers avaient la mine abattue. Dès les premières heures du matin et ce jusqu’à 13h, alors que nous allions sous presse, ils étaient encore dans les locaux de la Pj, qui pour apporter des vêtements ou à manger aux pasteurs détenus, qui pour apporter leur soutien moral via des prières. Difficile d’échanger avec les hommes d’église interpellés ni même les éléments de la Pj. Toutes nos tentatives ont échoué. A chaque fois, nous étions heurtés à une barrière de commissaires subitement muets. Quelques-uns qui ont osé s’exprimer sous cape ont avancé: «nous ne pouvons pas  satisfaire vos attentes madame ni nous prononcer sur cette affaire très compliquée. D’ailleurs même vous, vous ne parviendriez pas à comprendre les tenants et les aboutissants de ce conflit. Chacun des trois pasteurs donne sa version des faits. C’est très compliqué. Les détenus sont à la disposition du Préfet».

Toutefois, à la Paroisse Beedi de l’Epc à Douala 5ème, des informations collectées révèlent que Bikaï Robert Cyrille, Bayem Alain Claude et Kong Jean-Pierre ont été interpellés à la suite de vives échauffourées dimanche dernier. Et surtout parce qu’ils détiennent chacun une pièce identique d’affectation à la Paroisse de Beedi, Consistoire Sanaga. Un document signé de la même autorité et qui prête à confusion. De plus, « à cause de ça, ils ont bagarré dimanche au point de mettre la paroisse sens dessus dessous. Ces bergers se discutent l’administration de la paroisse qui appartient au Consistoire de Sanaga, laquelle a, depuis l’an 2014, retiré la gestion de la paroisse aux mains du Révérend Bayem Alain Claude. Celui-ci refuse de s’en aller et s’en prend aux autres pasteurs nouvellement désignés », font savoir des fidèles qui ajoutent : « voilà ce qui a poussé ces hommes à en venir aux mains. Le culte de dimanche n’a donc pas eu lieu. L’altercation a été vive au point où il a fallu l’intervention des forces de maintien de l’ordre. Et par conséquent, l’arrestation des différentes parties suivant les instructions du Préfet du Département du Wouri et la mise sous scellées de la paroisse».

Récidive

Ce n’est pas la première fois que cette paroisse Beedi du Consistoire Sanaga est mise sous scellées. «C’est la énième fois que les autorités ordonnent la fermeture de notre lieu de culte. Malheureusement, rien n’est fait pour ramener l’ordre et la paix. Au contraire, les pasteurs divisent les chrétiens en leur faisant signer des pétitions pour marquer leur décision de partir du consistoire Sanaga pour un autre», fulminent de colère des ouailles. Ils nous informent de ce que dimanche le 13 juillet 2014, cette même Eglise presbytérienne du Cameroun paroisse de Beedi dans l’arrondissement de Douala V, avait été scellée. A l’origine cette fois-là : des échauffourées entre chrétiens de cette paroisse et ceux d’une autre. « En fait, le motif du différent est le même, que ce soit l’an dernier ou cette année. Tout a commencé dès l’installation du révérend Alain Claude Bayem, nommé par le consistoire Sanaga dont dépend la paroisse de Beedi et qui a été démis de ses fonctions par ledit consistoire pour cause d’insubordination, faux et usage de faux et esprit de révolte. Mais il refuse de plier bagages », certifient des chrétiens qui réclament un retour à la paix. En attendant la décision finale de la hiérarchie de l’Epc sur ce sujet qui fait polémique même au sein de l’église toute entière, les portes de la paroisse de Beedi restent scellées par les autorités administratives de l’arrondissement de Douala V.

Linda Mbiapa (Stagiaire)

Douala: trois pasteurs presbytériens à la PJ

Douala: trois pasteurs presbytériens à la PJ

Par Journalducameroun.com avec Cameroon Tribune – 20/10/2015

En conflit sur la direction de la paroisse Epc-Beedi, ces révérends ont été interpellés par la police pour trouble à l’ordre public. Le temple paroissial a été maintenu sous scellés

Dimanche 18 octobre 2015, la police a dû interpeller trois pasteurs à la paroisse de Beedi de l’Eglise presbytérienne camerounaise (Epc). Alain Claude Mbayen et Jean-Pierre Nkom d’un côté et Robert Cyrille Bikaï que reconnaît l’Epc, de l’autre, sont donc gardés à vue à la police judiciaire.

Sur décision de l’autorité administrative, le temple paroissial a été maintenu sous scellés. Les trois ministres du culte doivent répondre aux questions des enquêteurs au sujet de «troubles à l’ordre public» dont ils se seraient rendus coupables ce dimanche-là, en tentant de prendre le contrôle des lieux. La communauté locale des croyants de cette chapelle religieuse a, en effet, assisté à une chaude empoignade entre deux groupes rivaux. Pour l’instant, c’est le seul reproche qui est mis à leur charge, précise une source proche de l’enquête.

© Droits réservés

L’affaire tire sa source d’un conflit vieux de deux ans, entre Alain Claude Mbayen le pasteur d’alors, des paroissiens de Beedi et le consistoire Sanaga. Selon des sources proches de M. Mbayen, il y a déjà quelque temps, certains fidèles ont demandé que leur pasteur soit maintenu dans leur paroisse afin d’achever des constructions. Mais le consistoire aurait préféré le voir partir. De surcroît, le pasteur a même été rayé des effectifs des bergers de l’Epc en février 2014… En riposte, le révérend défroqué de force et quelques-unes de ses ouailles sont entrés en dissidence, réclamant un droit à choisir leur pasteur et même à quitter le synode. A tel point que le temple sera scellé de juillet 2014 à août 2015.

«L’église leur reconnaît le droit de partir mais le problème, regrette Paul Calvin Nonyou, modérateur du consistoire Sanaga, c’est que M. Mbayen occupe le presbytère. Après avoir migré à Ndogbong, il est revenu dimanche, en compagnie du pasteur d’un autre synode (qui serait M. Nkom) et de gens de son groupe perturber la sainte Cène». Au-delà des poursuites que le procureur peut ouvrir, une autre plainte (pour vol du matériel de culte) contre le pasteur déchu et compagnie achève d’alimenter le conflit.

CAMEROUN :: Epc-Beedi : trois pasteurs à la PJ :: CAMEROON

CAMEROUN :: Epc-Beedi : trois pasteurs à la PJ :: CAMEROONCes révérends en conflit sur la direction d’une paroisse ont été interpellés pour trouble à l’ordre public.

Ce dimanche 18 octobre 2015, la police a dû interpeller trois pasteurs à la paroisse de Beedi de l’Eglise presbytérienne camerounaise (Epc). Alain Claude Mbayen et Jean-Pierre Nkom d’un côté et Robert Cyrille Bikaï que reconnaît l’Epc, de l’autre, sont donc gardés à vue à la police judiciaire. Sur décision de l’autorité administrative, le temple paroissial a été maintenu sous scellés. Les trois ministres du culte doivent répondre aux questions des enquêteurs au sujet de « troubles à l’ordre public » dont ils se seraient rendus coupables ce dimanche-là, en tentant de prendre le contrôle des lieux.  La communauté locale des croyants de cette chapelle religieuse a, en effet, assisté à une chaude empoignade entre deux groupes rivaux. Pour l’instant, c’est le seul reproche qui est mis à leur charge, précise une source proche de l’enquête.

L’affaire tire sa source d’un conflit vieux de deux ans, entre Alain Claude Mbayen le pasteur d’alors, des paroissiens de Beedi et le consistoire Sanaga. Selon des sources proches de M. Mbayen, il y a déjà quelque temps, certains fidèles ont demandé que leur pasteur soit maintenu dans leur paroisse afin d’achever des constructions. Mais le consistoire aurait préféré le voir partir. De surcroît, le pasteur a même été rayé des effectifs des bergers de l’Epc en février 2014… En riposte, le révérend défroqué de force et quelques-unes de ses ouailles sont entrés en dissidence, réclamant un droit à choisir leur pasteur et même à quitter le synode. A tel point que le temple sera scellé de juillet 2014 à août 2015.

« L’église leur reconnaît le droit de partir mais le problème, regrette Paul Calvin Nonyou, modérateur du consistoire Sanaga, c’est que M. Mbayen occupe le presbytère. Après avoir migré à Ndogbong, il est revenu dimanche, en compagnie du pasteur d’un autre synode (qui serait M. Nkom) et de gens de son groupe perturber la sainte Cène ». Au-delà des poursuites que le procureur peut ouvrir, une autre plainte (pour vol du matériel de culte) contre le pasteur déchu et compagnie achève d’alimenter le conflit.

© Cameroon Tribune : Jean Baptiste KETCHATENG

REAGISSEZ A CET ARTICLE AVEC FACEBOOK

Sylvie Richard, 1re pasteure de Tournai

L’Église protestante de Tournai est une des plus anciennes de Belgique. Mais c’est la première fois qu’elle est dirigée par une femme.

En fonction depuis le mois d’août, Sylvie Richard sera officiellement installée pasteure ce dimanche 18 octobre, à 15 h, dans le temple des maisons romanes. Un culte classique avec une liturgie de l’installation.

Ordonnée à la fin des années 1990, elle s’était d’abord formée à l’éducation de la petite enfance avant de s’inscrire à la Fac de théologie de Montpellier.

«J&rsquo …

Le fils de Friedrich Dürrenmatt est pasteur à Genève

«Le monde a fait de moi une putain; je veux faire du monde un bordel.» La phrase qui claque et le ton qui persifle, c’est la marque de fabrique de l’auteur bernois Friedrich Dürrenmatt. Un documentaire qui sort mercredi prochain au cinéma, Dürrenmatt, rend hommage à l’enfant terrible des lettres alémaniques. Nous avons rencontré son fils Peter, qui a exercé la profession de pasteur dans le canton de Genève pendant une trentaine d’années. Jeune retraité, il nous accueille dans son salon à Bernex, et évoque les souvenirs lumineux qu’il garde de son père.

Comment était-ce de grandir avec Friedrich Dürrenmatt, un auteur de théâtre reconnu de son temps?

– C’était un privilège. Imaginez vivre avec une encyclopédie vivante, mais sans le côté uniquement cérébral que pourrait avoir un professeur. Mon père était un créateur et regorgeait d’enthousiasme, notamment dans les discussions avec ma mère (ndlr: elle-même comédienne). Il y avait souvent des comédiens, des auteurs, des intellectuels à la maison. J’ai toujours suivi avec intérêt ces débats passionnés. Je ne participais pas, j’étais encore enfant, mais je traînais dans les parages et me rendant utile, en servant le café par exemple.

Comment devient-on pasteur, lorsqu’on a un père qui se moque de l’Eglise?

– Pour moi, ça s’est passé sans encombre. A 14 ans, je savais que c’était ma vocation. J’avais un ami, fils de pasteur, avec qui on discutait beaucoup de philosophique. Quand j’ai annoncé à mon père que je voulais étudier la théologie, il m’a dit: «Tu fais ce que tu veux, mais tu termines d’abord une maturité scientifique.» Il ne m’a jamais reproché mon choix, même s’il aimait dire qu’il était coincé entre deux pasteurs, à savoir son père et son fils… De toute manière, il critiquait surtout l’Eglise et ses dogmes, plus que le christianisme lui-même.

Dans le documentaire, vous déclarez ne jamais avoir pu parler de théologie avec votre père. Vraiment?

– La seule fois où nous avons débattu du sujet, il avait déjà 60 ans et je lui parlais de mes études de théologie à Genève. C’était un beau moment. Bon, il a tout de même fait un infarctus dans la nuit, à 4 h du matin…

Dürrenmatt fantasmait que son cercueil soit rempli de salade de pomme de terre et de cervelas, apprend-on dans le film… Vous souvenez-vous de son amour pour la bonne chère?

– Il a été diabétique à 20 ans. Du coup, il n’avait pas droit à beaucoup de choses. C’était salade et viande midi et soir, jamais de féculent. Alors il imaginait volontiers des plaisirs de table imaginaires….

Y a-t-il un rapport, selon vous entre, l’artiste et le religieux?

– De manière générale, je trouve positif l’apport des jeunes pasteurs actuels, femmes et hommes, qui investissent d’autres lieux et d’autres activités que les seules paroisses traditionnelles. A Genève, je pense à l’espace solidaire au temple des Pâquis ou à Saint-Pierre, qui organise entre autres des activités culturelles. Du côté catholique, le pape François apporte un nouveau souffle. En Argentine, faire des bidonvilles une priorité par rapport aux fastes des grandes cathédrales, c’est époustouflant. Son discours contre la mafia l’est également. Il montre qu’il faut croire à quelque chose de différent pour oser l’entreprendre. C’est ce principe, cette foi en un monde différent, l’acceptation de l’ouverture et du changement, que l’on retrouve également chez les artistes. Et chez les politiciens.

«La visite de la vieille dame» mise en scène par Omar Porras a eu beaucoup de succès. L’avez-vous appréciée?

– J’ai trouvé cette version fabuleuse! Lors de sa création (ndlr: en 1993), la pièce a également été montée à Zurich dans le cadre d’un hommage à Dürrenmatt. Or, cette mise en scène, tout officielle qu’elle soit, était tellement fade comparée à celle d’Omar Porras… (TDG)

(Créé: 15.10.2015, 20h13)