Winners Chapel : La grande maffia Nigériane des illuminés de Dieu

cameroun,winners,chapel,grande,maffia,nigeriane,des,illumines,dieu,cameroon,CAMEROUN :: Winners Chapel : La grande maffia Nigériane des illuminés de Dieu :: CAMEROONLes églises de réveil au Cameroun sont la nouvelle source d’enrichissement légal. Souvent, elles ne sont pas autorisées à exercer, elles passent sous le parapluie d’une autre organisation. Ainsi donc du cas de Winners Chapel, passée par effraction sous le parapluie de la World Mission Agency. Et sème des massacres de négrier et de grand fraudeur fiscal à longueur d’année. Les pasteurs camerounais trinquent. Au nom de Jésus.

Tout le monde est concerné par le phénomène des églises dites de réveil au Cameroun. L’Afrique a produit tous les successeurs du bon prophète Jésus, qui a été tellement intelligent qu’il a coupé l’histoire de l’Humanité en deux. Il y a un « avant Jésus », et il y a un « après Jésus ». Les prophètes de l’après Jésus Christ ne sont pas blancs. Ils ne sont pas Palestiniens ou même Israélites. Ils sont tout, sauf des descendants intellectuels du père Abraham, l’inspirateur unanime des tris grandes églises révélées.

La Grande Croisade Nigériane ou Congolaise

Les nouveaux prophètes, ceux qui animent la scène des temps de l’Antéchrist, sont tous nés en Afrique. Au Congo Démocratique, d’où ils ont inventé l’église du combat spirituel. C’est une église de réveil, on y apprend l’armement spirituel, et on y fait des miracles. Les Congolais de Kinshasa savent tellement armer spirituellement les autres qu’ils ne peuvent pas se guérir d’une pauvreté et d’une misère qui a élu domicile chez eux. A Goma ou à Lubumbashi.

Le Jésus de la liturgie des églises de réveil s’est trouvé une nouvelle partition. On peut voler, on peut mentir en avançant son nom. Il n’est plus le fils de Joseph et de Marie, il est devenu le créateur du ciel et de la terre. Alors qu’on savait tous qu’il n’est que l’homme qui est devenu dieu et donc, qu’il est, lui-même, une créature. Tout y passe. Y compris des choses les plus absconses. Mais comme les Camerounais en sont à être des niais, au sortir d’une longue crise économique qui a eu raison de toutes les convictions, ils sont partants pour toutes les causes. Un petit sondage auprès des « Born again » vous révèle que les meilleurs pasteurs d’Afrique, et donc du monde, sont nigérians. Il y a le grand T.B. Joshua, le plus riche, qui fait dans l’industrie du miracle. Il en fait tellement qu’il a fini par surclasser le bon Jésus de la Bible. Il serait, selon des enquêtes, le plus riche de tous. Il est secondé par un autre, Pastor Chris, un bagout d’enfer, qui en épaterait les cardinaux et tous les grands prêtres catholiques sachant la lettre et l’esprit des Saintes écritures. Il y en a un troisième, Pasteur Adeboye du Nigeria, qui voyage en jet privé. Brillant professeur de mathématiques, il a compris avant tout le monde que la fortune était dans la Bible et dans la façon de la dispenser aux ouailles.

Mais aucun esprit sérieux ne croira longtemps à toutes ces scènes de miracles théâtralisées, avec des pasteurs comme TB Joshua. Il sait prédire la mort de Michael Jackson, mais il ne sait pas prédire l’accident qui va en coûter la vie à une centaine de Sud-Africains venus crever en son temple lorsqu’une dalle s’écroule et les tue. Il nous met en scène des guérisons miraculeuses, on sait que les acteurs ou les malades sont dans la combine. Ils sont rémunérés pour faire des témoignages organisés. On attend toujours le jour où TB Joshua et tous les autres pasteurs de la nouvelle religion nous organiseront en direct l’exercice de la multiplication des pains, du vin, ou des cadavres ressuscités.

La magie a opéré, quoiqu’on en dise. Les faiseurs de miracles ont pu séduire des âmes. Ils ont une telle force de séduction que même des intellectuels, qui ont été formés à bonne école, sont obligés d’y aller. Et d’y laisser le dixième de leur salaire. Et parfois la moitié ou la totalité. Le bizness de la parole biblique est devenu plus rentable que tous les autres bizness entrepris sous les tropiques. Tout le monde s’y est embarqué. Même des crétins qui savent à peine se lire la Bible pour eux-mêmes et y comprendre quelque chose. L’histoire étalée de ce phénomène des églises de réveil au Cameroun nous informe que lorsque qu’un homme est au chômage, il s’en sort plus facilement en devenant pasteur. Les églises sont ainsi arrivées par centaines au Cameroun. Elles sont au font plus dangereuses que la secte Boko Haram. Ainsi donc de la confrérie connue sous le nom de « Winners Chapel International Cameroon ».La chapelle des vainqueurs.

Winners Chapel, L’antre De Démon

Tous les Camerounais ont vu les enseignes de Winners Chapel. La Chapelle des vainqueurs. On reconnaît l’enseigne aux cent couleurs élaborées, on se demande encore ce que ces « vainqueurs » ont gagné au Cameroun. Surtout pas la lutte contre la pauvreté ou contre la misère. Bien au contraire, ils se sont fait un bizness pour mieux appauvrir les Camerounais. Avant que la secte Boko Haram n’en soit à faire parler d’elle, enlèvement d’otages, attaques armées et autres exactions comme le vol de bétail, Winners Chapel était passé par là et avait entrepris le travail de la vaste escroquerie.

Et de la violation des lois. S’il est une congrégation religieuse interdite d’exercer au Cameroun, c’est bien la connerie appelée la Chapelle des vainqueurs. Les préfets et autres autorités administratives se sont à un moment saisis du dossier, les gourous de Winners Chapel ont trouvé le moyen de passer entre les mailles. Nous avons sous les yeux la liste des églises autorisées à mener des activités au Cameroun. Winners Chapel n’est pas sur la liste. Elle n’est donc pas homologuée. Comment a-t-elle procédé pour avoir libre exercice ? Elle a fait ce que toutes les organisations maffieuses au monde font. Au départ, il y avait une certaine « World Mission Agency ». Enregistrée au Cameroun comme ONG sous les détails de statuts de l’OHADA et sous le régime légal d’une ONG. Sous ce statut, on y gagne tout ce qu’on veut, y compris un régime de protection diplomatique qui prévoit aussi des exonérations douanières et autres avantages.

Fort de ce statut, alors que les porteurs du projet de Winners Chapel se font éconduire lors de leur demande d’agrément, la World Mission Agency décide de prendre le projet sous son parapluie. L’autorisation d’exercer a été délivrée à la World Mission Agency, mais pas à Winners Chapel. C’est pourtant la dernière qui fait le plus parler d’elle, en termes de nuisances sonores et de prosélytismes de mauvais goût. L’astuce est passée, et la Winners Chapel a aujourd’hui pignon sur rue alors qu’elle n’est pas autorisée.

Winners Chapel, une œuvre De Satan ?

Vous irez chercher le Bon Dieu partout où vous voudrez. Même en enfer. Sans autorisation d’exercer, Winners Chapel ne s’était donc pas radinée au Cameroun avec son armada de pasteurs. On va trouver une autre astuce de derrière les fagots. L’astuce consiste à mettre des pasteurs camerounais à l’avant-scène pour déblayer le terrain. Lorsque les pasteurs camerounais ont suffisamment déblayé le terrain et que l’argent des contributions des fidèles commence à remplir les caisses, les pasteurs camerounais sont remerciés. Ou, plutôt, appelés à faire valoir leurs talents de pêcheurs d’âmes désespérées ailleurs, dans une autre localité. Pour quel salaire ?

A la lecture de la fiche des salaires produite à la CNPS, les pasteurs nigérians pointent en moyenne tous au minimum 200 mille francs mensuels. On ment beaucoup et effrontément. Jouissant d’un statut d’exonération prévu, les pasteurs nigérians sont payés de l’argent de poche au Cameroun. Les vrais salaires sont versés au Nigéria en même temps que les cotisations à la sécurité sociale. On s’est par exemple ainsi penché sur le cas d’un pasteur congolais de l’église du combat spirituel à Douala. Il ne pointe officiellement que 400 mille francs dans le  mois, mais il habite dans une villa duplex à Denver à Bonamoussadi. Qui paye pour son train de vie ? L’argent de la dîme des fidèles doit pouvoir servir à quelque chose. Mais pas à payer des salaires à peu près confortables aux pasteurs camerounais qui savent déblayer le terrain et ne sont payés que 25 ou 40 mille francs mensuels.

Qu’il ne leur prenne surtout pas l’envie de grommeler, avec un tel salaire, on leur montre le chemin de la porte : proprement virés. Ils ne mettront surtout pas le nez dans la caisse de la dîme cotisée tous les jours. Là, c’est le domaine réservé des grands gourous nigérians, qui ambitionnent tous de s’acheter des jets privés, au frais de leurs ouailles camerounaises. La World Mission Agency, nos amis nigérians de Winners Chapel n’avait pas évalué que le statut officiel de cette ONG commise pour des œuvres humanitaires et des œuvres de bienfaisance au nom de Jésus, leur imposait également des réalisations concrètes sur le terrain. C’était une sorte de piège dans lequel ils sont royalement tombés.

Depuis qu’ils mettent l’ambiance des miracles dans la ville sans autorisation, le Gouvernement camerounais attendait de voir la couleur des réalisations, écoles, hôpitaux ou autres orphelinats dans le pays. Nous n’avons rien vu jusqu’ici. Mais l’argent de la dîme des Camerounais est collecté tous les jours. Il sert à enrichir les Nigérians,  sous le regard impuissant et parfois complice des autorités administratives qui ne vont jamais au bout de leur logique, chaque fois qu’il faut mener la guerre au trouble à l’ordre public. Dans ce domaine, les églises du Nigeria n’ont peut-être rien inventé. Il existe au Cameroun une congrégation religieuse bientôt centenaire et qui est bien homologuée après quelques interdictions dans les années 70.

Celle-là au moins ne déleste pas les Camerounais de leur argent même si elle n’a jamais pris l’initiative du chantier de la moindre école. Les églises de réveil arrivées du Nigeria font peut-être mieux dans l’exaction et dans l’escroquerie. Les épouses des Camerounais finissent toujours dans les bras des pasteurs dont on demande encore à quelles écoles ils ont été formés, notre argent finit dans leurs poches. Et les autorités camerounaises ne disent rien, même lorsque Boko Haram sévit aux frontières. Et nos pasteurs survivent de salaires de misère pour la gloire des gourous arrivés du Nigeria. Au nom de Jésus. Si le fils de Dieu avait été Africain, il serait forcément Nigérian. Alléluia, AMEN…

© Source : L’Equation



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Pasteurs gays : les évangéliques critiques, les autres chrétiens restent muets

Sur le plateau des Visiteurs 3, à Namur, TF1 souligne la curiosité des Belges

Présenté par Jean-Pierre Pernault, le reportage de TF1 sur le plateau des Visiteurs 3, à Namur, fait notamment tour des acteurs en présence: Christian Clavier, Jean Reno ou Marie-Anne Chazelles mais aussi Franck Dubosc ou Karine Viard.

L’«Église» protestante unie de Belgique acceptera les pasteurs homosexuels

 L’Église Protestante Unie de Belgique (EPUB) a publié un communiqué de presse le 14 juin, disant qu’elle accepterait les pasteurs homosexuels. Le Synode protestant en a ainsi décidé lors d’une réunion extraordinaire sur le thème « L’homosexualité et le ministère pastoral ». Cette communauté protestante a environ 110 paroisses en Belgique. Chaque paroisse a un conseil qui envoie trois représentants à l’assemblée de district, le pasteur et deux fidèles. Un groupe de travail a écrit une recommandation envoyée aux églises locales, discutée par les districts avant d’être approuvée par le Synode qui a conclu que «l’homosexualité n’est pas un critère pour exclure des candidats au ministère. » Le EPUB souligne que la décision a été prise « en toute sérénité » et en respectant la diversité des opinions. Le pasteur Steven H. Fuite, président de l’EPUB, précise que l’opinion du Synode est seulement une «recommandation» et que personne n’est obligé de le suivre: «Chaque paroisse peut choisir le pasteur qu’elle veut. » Le communiqué de presse parle d’unité dans la diversité. Le pasteur Fuite explique que cette recommandation signifie qu’aucune paroisse ne peut en imposer à une autre. « Les différences dans nos interprétations de la Bible ne sont pas la cause de désunion », explique-t-il Quant à l’homosexualité, le document présente cependant une ambiguïté, car il ne fait pas de différence entre les candidats qui ont une relation avec une personne de même sexe, et ceux qui font vœu de célibat. Steven Fuite répond en disant toujours que cela dépend de chaque paroisse: «Tout le monde est libre de décider, nous avons aussi des femmes qui sont pasteurs. » Les unions homosexuelles restent une décision propre à chaque paroisse. Cependant, en 2007, la EPUB avait déjà approuvé la possibilité de bénir les couples de même sexe.

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Les licenciements de pasteurs font débat

La fronde contre les autorités de l’Eglise évangélique du canton de Vaud (EERV) se poursuit: le licenciement de quelques pasteurs n’a toujours pas été digéré par ceux qui dénoncent un Conseil synodal (Exécutif) aux méthodes «brutales et autoritaires». Cette semaine, un courrier signé par une trentaine de «laïcs engagés dans l’EERV» a été envoyé aux 87 délégués du Synode (parlement). Ces laïcs dénoncent avec force «les propos contradictoires ou erronés» tenus récemment par le Conseil synodal, vilipendé pour sa «gestion catastrophique» des ressources humaines.

Qu’est-ce qui a motivé ces paisibles paroissiens à parapher un texte aussi musclé? «Dans l’Eglise réformée, il en faut en effet beaucoup pour nous faire sortir de nos gonds. Mais l’autoritarisme de nos autorités religieuses n’est pas compatible avec le message de l’Evangile», explique Philippe Rochat, paroissien à Morges. «Il y a quelques années, un pasteur a été mis à la porte à la veille de Noël. On devrait savoir faire preuve de quelques égards dans notre Eglise», lui fait écho Jacques Guignard, un autre signataire.

A noter que, selon nos deux interlocuteurs, le texte signé par les laïcs n’a pas été écrit par ces derniers: c’est «un groupe de pasteurs malmenés» qui a rédigé la lettre. Un procédé qui fâche l’Exécutif de l’EERV: «Nous déplorons que certains ministres n’hésitent pas à attiser la fronde en mobilisant des laïcs contre l’institution. Cela contribue à instaurer un climat délétère et nous attriste profondément», a réagi hier à Vaumarcus (NE) Xavier Paillard, président du Conseil synodal, devant les délégués au Synode réunis en assemblée.

Des délégués qui ont fait part, pour certains, de leur inquiétude face à cette situation de crise: «Si le Conseil synodal ne prévoit pas d’éteindre cet incendie immédiatement, ce sera au Synode de le faire», a tempêté Suzette Sandoz. «Qui a envie de rejoindre une Eglise où l’on se bagarre de cette manière?» s’est interrogé l’ancien médecin cantonal Jean Martin, tandis que plusieurs délégués ont mis en cause la double casquette de l’EERV, qui, depuis quelques années, est à la fois employeur et chef religieux. «Réfléchissons à la possibilité d’une médiation externe à l’EERV», a encore suggéré Julian Woodford. «Ne soyons pas aveuglés par la défiance et le jugement, mais gardons nos esprits et nos idées claires», a exhorté pour sa part Yael Saugy.

Si, en coulisses, il se dit qu’une trentaine de pasteurs et diacres – sur les 270 que compte l’EERV – sont en situation délicate, le conseiller synodal John Christin a révélé hier que quatre licenciements ont été prononcés ces cinq dernières années, et que quatre contrats à durée déterminée n’ont pas été renouvelés pendant cette même période. (24 heures)

(Créé: 20.06.2015, 10h36)

Charleston: à cinq ans, une petite fille fait la morte lors de la tuerie et survit

Charleston: à cinq ans, une petite fille fait la morte lors de la tuerie et survit

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Lorsque le tueur Dylann Roof a ouvert le feu dans une église de la communauté noire, cette petite fille s’est allongée et a fait semblant d’être morte. Une simulation qui lui a permis de rester en vie.

Tuerie dans une église de Charleston : qui sont les neuf victimes ?

Quatre pasteurs, une bibliothécaire, un sénateur de l’Etat de Caroline du Sud, un entraîneur ou encore une paroissienne de 87 ans font partie des neuf victimes de la fusillade mercredi 17 juin au soir dans une église de Charleston, emblématique pour la communauté noire.

Les autorités ont révélé jeudi en fin d’après-midi l’identité des trois hommes et six femmes, âgés de 26 à 87 ans.

L’auteur présumé des meurtres, un Blanc de 21 ans, Dylann Roof, a lui été arrêté jeudi.

# Clementa Pinckney, pasteur

Le pasteur Clementa Pinckney, 41 ans, était une grande figure de la communauté noire locale. Elu démocrate du Sénat de Caroline du Sud, il était le pasteur de l’Emanuel African Methodist Episcopal Church où s’est déroulé le drame.

Selon la biographie disponible sur le site de l’église, il avait ressenti l’appel du prêche à 13 ans et obtenu son premier ministère à 18 ans. En parallèle, il avait été élu à 23 ans à la Chambre des représentants de l’Etat puis, quatre ans plus tard, au Sénat local.

Il était marié et avait deux enfants.

# Sharonda Singleton, pasteur

Deux autres pasteurs de l’église ont succombé : Sharonda Singleton, 45 ans, et Daniel Simmons Sr., 74 ans, qui est mort à l’hôpital.

Sharonda Singleton était orthophoniste et entraîneur d’athlétisme dans un lycée. Son fils Chris, joueur de baseball et étudiant à la Charleston Southern University, avait tweeté mercredi soir: “quelque chose d’extrêmement terrible est arrivé à ma mère ce soir, s’il-vous-plait, priez pour elle et ma famille”.

# Daniel Simmons Sr, pasteur

Aucun détail sur Daniel Simmons n’avait filtré jeudi soir.

# Cynthia Hurd, bibliothécaire

Cynthia Hurd, 54 ans, travaillait à la bibliothèque du comté depuis 31 ans. Elle laisse le souvenir de quelqu’un qui “servait la communauté sans relâche et a passé sa vie à aider les habitants, à s’assurer qu’ils disposaient de toutes les opportunités en matière d’éducation et de développement personnel”.

“Cette perte est incompréhensible, et nous vous invitons à la prière pour sa famille, ses collègues, son église et toute cette communauté alors que nous nous rassemblons après cette perte tragique”, a commenté la bibliothèque du comté de Charleston dans un communiqué.

Son frère Malcolm Graham, un ancien sénateur de l’Etat, s’est souvenu d’une “femme de foi” qui “manquera énormément”, selon un communiqué à la chaîne locale WSOCTV.

# Ethel Lance, agent d’entretien de l’église

Ethel Lance, agent d’entretien de l’église âgée de 70 ans, était une “femme forte qui essayait simplement de garder sa famille unie”, a déclaré sa fille Esther au journal Charleston Post and Courier. Elle était fidèle à l’église, qu’elle aidait à tenir propre depuis 30 ans.

# DePayne Middleton-Doctor, pasteur

Le pasteur DePayne Middleton-Doctor, 49 ans, était mère de quatre enfants et chantait dans la chorale de l’église.

# Tywanza Sanders, barbier

Tywanza Sanders, 26 ans, travaillait comme barbier après avoir obtenu un diplôme de commerce à la Allen University. “Il était pince-sans-rire et vous deviez réfléchir un peu, et ensuite vous commenciez à rire”, a confié au Post Courier Nowa Fludd, qui travaillait avec le jeune homme à la rédaction d’une pièce de théâtre pour l’église.

# Myra Thompson

Myra Thompson, 59 ans. L’Anglican National Church d’Amérique du Nord a demandé sur un tweet de prier pour son mari, le pasteur Anthony Thompson qui est vicaire à l’église de la Sainte trinité à Charleston.

# Susie Jackson, paroissienne

Susie Jackson, 87 ans. Cousine d’Ethel Lance, elle était une paroissienne assidue depuis très longtemps, selon la presse locale.

Avec AFP

Soudan: Le procès de deux pasteurs arrêtés se prolonge

Le procès des deux pasteurs soudanais arrêtés en décembre et janvier a commencé le 15 juin; malgré la quasi absence de témoins présentés par l’Etat, le procès se prolonge encore. Les deux hommes risquent la peine de mort pour «espionnage, appels à la haine contre le gouvernement et perturbation de l’ordre public.

Le gouvernement n’a présenté qu’un seul témoin qui a répété sans cesse les mêmes accusations sans donner de preuves formelles. Malgré cela, le procès n’est pas encore clos et le sort des pasteurs Yat Michael Ruot et Peter Yein Reith encore incertain.

Il y a peu, plusieurs médias et organisations chrétiennes s’étaient inquiétés du sort des deux soudanais, dont le lieu d’emprisonnement était inconnu.

Diverses pétitions circulent pour soutenir les deux pasteurs, comme celle de American Center for Law and Justice (ACLJ, Centre américain pour la Loi et la Justice), qui a déjà rassemblé 178 000 signatures.

La rédaction d’Evangeliques.Info – 18 juin 2015 13:47

EPUdF: 40 pasteurs lancent un «courant des attestants»

Réunis le 15 juin au Temple du Marais, au centre de Paris, une quarantaine de pasteurs membres de l’Église protestante unie de France (EPUdF) ont décidé de créer un «courant des attestants», pour répondre à la décision de l’EPUdF d’autoriser la bénédiction des couples homosexuels. Cité dans La Croix, le pasteur Gilles Boucomont a expliqué que les pasteurs réunis désirent «retourner vers les fondamentaux que sont la prière et l’autorité des Écritures».

Les pasteurs ne demandent pas l’abrogation de la possibilité de marier des couples homosexuels, bien que la décision ait «joué le rôle d’électrochoc. Nous voulons affirmer que nous sommes choqués par une décision peu étayée bibliquement.»

Gilles Boucomont précise que le nom a été choisi en écho au mot «protestants», adoptée en 1529 après l’opposition des princes luthériens à Charles Quint. «Nous préférons attester de l’Évangile plutôt que protester contre l’empereur».

La rédaction d’Evangeliques.Info – 18 juin 2015 11:30

Des pasteurs opposés au mariage gay créent le “courant des attestants”

Au cœur même de l’Église protestante unie de France (EPUdF) qui a adopté le 17 mai dernier la bénédiction des couples homosexuels, une quarantaine de pasteurs, en désaccord avec cette décision, vont créer un courant qui compte retourner vers les fondamentaux du christianisme à savoir la prière et l’autorité des Écritures. Une lettre paraîtra vendredi 19 juin pour expliquer la démarche et annoncer la naissance prochaine d’un “courant des attestants”.

Le "courant des attestants" veut revenir aux fondamentaux chrétiens, la prière et l'autorité des Ecritures

Le “courant des attestants” veut revenir aux fondamentaux chrétiens, la prière et l’autorité des Écritures

L’expression “attestants” fait référence au fait “d’attester de l’Évangile”, selon une phrase célèbre citée par des chrétiens après l’opposition des princes luthériens à Charles Quint en 1529 qui disait : “nous préférons attester de l’Évangile que de protester contre l’empereur”. explique le pasteur Gilles Boucomont, un des membres actifs de ce groupe.

Choqués par la décision peu étayée bibliquement de l’EPUdF de bénir les couples homosexuels, une quarantaine de pasteurs protestants de cette dénomination se sont réunis lundi au Temple du Marais dans le centre de Paris. Opposés à cette bénédiction, ils souhaitent “retourner vers les fondamentaux que sont la prière et l’autorité des Ecritures” explique le pasteur Gilles Boucomont.

Attachés à la “lettre et à l’Esprit”, les pasteurs fondateurs de ce mouvement ne demandent pas l’abrogation de cette possibilité mais souhaitent clairement exprimer leurs désaccords et susciter un “renouveau biblique et théologique” grâce notamment à la mise en place d’un site Internet, ou encore la publication d’une revue théologique et biblique. Le mouvement libéral au sein de l’EPUdF a en effet déjà sa propre revue “Évangile et liberté” qui exprime ses points de vue, et le “courant des attestants” par ces différents moyens souhaite également faire entendre le sien.

Autres propositions qui ont émané de la rencontre de ces pasteurs ce lundi, le développement des formations de pasteurs et de laïcs, la mise en place de cours “complémentaires” qui sont donnés par les instituts protestants de théologie qui forment à l’heure actuelle les pasteurs de l’Église protestante unie. Enfin, les membres du “courant des attestants” compte également constituer une “fraternité de prière”.

Une lettre qui explique le pourquoi de la création de ce courant devrait être publié vendredi. Si cette première est destinée à interpeller en tout premier lieu les autorités de l’Église, un autre texte paraîtra le même jour pour interpeller les fidèles de l’EPUdF.

Selon le pasteur Gilles Boucomont, d’autres pasteurs pourraient se joindre au mouvement pour constituer finalement 15 % des 500 pasteurs de cette Église en tout. Au niveau des laïcs, la proportion pourrait être encore plus grande.

Le “courant des attestants” qui pourrait être lancé officiellement d’ici janvier 2016 ne vise pas à créer un schisme, les pasteurs souhaitant avant tout influencer positivement l’EPUdF, plutôt que de la diviser a encore affirmé le pasteur Gilles Boucomont.

Un « courant des attestants » voit le jour chez les protestants

De quoi s’agit-il ?

Une quarantaine de pasteurs protestants, membres de l’Église protestante unie de France (EPUdF), se sont réunis lundi au Temple du Marais, dans le centre de Paris. Ils entendent « retourner vers les fondamentaux que sont la prière et l’autorité des Écritures », affirme le pasteur Gilles Boucomont, l’un des membres actifs de ce groupe. Tous ont en commun d’être opposés à la bénédiction des couples homosexuels mariés, rendue possible le 17 mai par une décision des responsables de l’EPUdF.

>> Lire aussi : Les protestants pourront bénir les couples homosexuels

« Cette décision a joué le rôle d’électrochoc, poursuit-il. Pour la grande majorité d’entre nous, nous ne demandons pas l’abrogation de cette possibilité, mais voulons affirmer que nous sommes choqués par une décision peu étayée bibliquement. » Ces pasteurs soulignent qu’ils sont « attachés à la Bible, à la fois selon la lettre et selon l’esprit ».

Ce groupe devrait donner naissance à un « courant des attestants ». Une référence à la dénomination « protestants », adoptée en 1529 après l’opposition des princes luthériens à Charles Quint. « Nous préférons attester de l’Évangile plutôt que protester contre l’empereur », précise Gilles Boucomont.

Comment ce « courant » va-t-il prendre forme ?

Les animateurs de ce courant entendent susciter un « renouveau biblique et théologique », notamment à travers la création d’un site Internet. Ils n’excluent pas de publier une revue théologique et biblique. Elle constituerait, de fait, un pendant à « Évangile et liberté », fleuron du courant libéral au sein de l’EPUdF. Par ailleurs, les animateurs des « attestants » veulent également développer des formations de pasteurs et de laïcs. Le but : « compléter » les cours donnés par les instituts protestants de théologie, qui forment aujourd’hui les pasteurs de l’EPUdF. Enfin, les membres de ce courant constitueront une « fraternité de prière », versant spirituel de leur mouvement.

Gilles Boucomont récuse toute suspicion de schisme : « Aucun d’entre nous ne veut quitter l’EPUdF. Nous voulons influencer positivement son évolution, et non diviser. »

Quelles sont les prochaines étapes ?

Une lettre, « interpellant les autorités de l’Église », devrait être publiée vendredi, afin d’expliquer la démarche. Un autre texte, publié le même jour, sera destiné aux fidèles de l’EPUdF. À terme, ils espèrent rassembler « environ 80 » des 500 pasteurs de cette Église, soit plus de 15 % d’entre eux. « Au niveau des laïcs, la proportion sera encore plus grande », espère Gilles Boucomont. Le lancement officiel de ce « courant des attestants » devrait avoir lieu en janvier.