B nin : les pasteurs Moise Sagbohan et Mathieu Alao re us par Nago

Le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago, a reçu mercredi dernier à son cabinet, le Rév. Dr Moïse Sagbohan, directeur de l’Ecole de théologie protestante méthodiste et le pasteur Mathieu Alao, président de l’Eglise protestante méthodiste du Bénin-Conférence. 

Il était question pour les deux personnalités religieuses d’échanger avec le président de l’Assemblée nationale par rapport au 10è anniversaire de l’Ecole de théologie protestante méthodiste, qui a déjà été célébré. Les échanges ont porté sur ces festivités et tout ce qui a été fait comme activités au cours de ce 10è anniversaire de l’Ecole de théologie protestante méthodiste. D’autres sujets importants ont été également abordés par le président Nago et ses hôtes, notamment sur la vie de cette Eglise.

Les Pasteurs ont rassuré le Président de l’Assemblée Nationale, le Président de la République et tout le peuple béninois de leurs prières pour que continue de régner dans le pays, la paix. Autre personnalité reçue ce même jour par le président Nago, figure le Général Seidou Mama Sika. Ce dernier a présenté au président de l’Assemblée nationale, l’Association béninoise de lutte contre la drépanocytose et ses actions en faveur des enfants qui en souffrent. Il en est de même pour Rémi Ahouanmènou, venu informer l’autorité parlementaire de la naissance de l’Amicale des agents retraités des universités nationales du Bénin (Amaru/Bénin).Enfin, l’honorable député Parfait Houangni à la tête d’une forte délégation du plateau d’Abomey est venu présenter au président Nago, la nouvelle Alliance des Forces Politiques Houénoussou (FP-Houénoussou) récemment portée sur les fonts baptismaux et dont il est le président.

Srilanka : extr mistes bouddhistes contre vang liques

Les extrémistes bouddhistes du groupe Ravana Balaya ont intimé aux chrétiens évangéliques d’interrompre leurs activités religieuses à Polonnaruwa, une ville située dans le nord du Sri Lanka. Des membres du groupe Ravana Balaya ont participé à plus de 20 rencontres de prière des chrétiens au cours de ces derniers jours afin de demander aux pasteurs de mettre fin aux conversions. Selon des sources de Fides, le responsable bouddhiste Ittekande Saddhatissa Thero, secrétaire général du groupe, a indiqué avoir reçu des centaines de plaintes de bouddhistes et d’hindous, faisant état de pasteurs chrétiens qui « offrent des dons et de l’argent pour convertir des bouddhistes ».


Les chrétiens ont nettement rejeté ses accusations, dénonçant le fait que nombre de pasteurs et de fidèles ont été menacés et roués de coups. Au début de juillet, une foule de bouddhistes, conduite par deux moines, a fait irruption à une rencontre de prière chrétienne dans le district de Ratnapura, interrompant le culte et séquestrant les Bibles. Selon les fidèles, les violences des bouddhistes pourraient avoir une influence négative sur le pays, notamment en vue de la visite attendue du Pape, prévue pour janvier 2015.

Selon la Christian Evangelical Alliance, en 2014, environ 60 églises et centres de prière évangéliques ont été pris pour cible par des extrémistes bouddhistes alors que 120 ont été attaqués en 2013. (Fides)

30/07/2014

Le centre islamique et les grands projets du gouvernement d battus

2 contributions

Publié le mercredi 30 juillet 2014 à 01H00

Deuxième jour du 130e synode de l’Église protestante ma’ohi

Hier, les pasteurs de l’Église protestante ma’ohi ont débattu sur les grands projets du gouvernement et sur l’implantation de l’islam en Polynésie.

Concernant les projets du Pays, les pasteurs estiment qu’ils ne conviennent, ni à la situation économique du Pays, ni à l’environnement polynésien.

Concernant l’islam, ils se disent “favorables à la liberté de chacun”.

Durant cinq jours, les pasteurs du 130e synode se réuniront dans le temple de Teavaro.

Hier, lors de la deuxième journée de travaux du synode, à Moorea, les pasteurs ont beaucoup débattu sur les différents problèmes qui touchent le quotidien de la population, telles que les difficultés à venir sur les projets que le gouvernement est en train de mettre en place, “sans avis de la population”, ou encore, les nouvelles religions.
À propos de l’islam, Heiata Pifao, trésorière de l’Église protestante ma’ohi, rappelle qu’il n’y a pas d’opposition directe de l’Église protestante. “Nous sommes favorables à la liberté de chacun, la loi française accorde l’installation de cette religion sur un sol français, d’autre part, en tant qu’Église, nous n’avons pas le droit d’empêcher une autre Église de s’installer. Mais nous posons le problème de la liberté du peuple, de sa richesse culturelle, nous demandons à ce qu’elle soit respectée. Une de nos craintes est que certaines religions pourraient amener à interdire ce que la culture polynésienne a toujours admis.”
En ce qui concerne les grands projets du gouvernement (Notamment le Mahana Beach, NDLR), le conseil du synode estime qu’ils ne conviennent, ni à la situation économique du Pays, ni à l’environnement polynésien. “C’est un projet trop grandiose pour une petite communauté. C’est un projet lourd.” De plus, l’implantation du casino n’est pas passée inaperçue aux yeux des membres de l’Église protestante ma’ohi.
“L’église est consciente que ce projet apporte du travail aux jeunes, mais cela entraînera aussi des difficultés dans les foyers qui vont s’endetter pour jouer. D’autre part, cela entraînera un changement des mœurs, les gens seront axés davantage sur le profit et non sur ce qu’ils peuvent obtenir en travaillant.”
 

De notre correspondant Jeannot Rey

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Une petite communaut de fid les

Sa paroisse couvre tout le Loir-et-Cher et déborde même sur le Loiret jusqu’à Beaugency. Tous les dimanches, Andras Kutasi, pasteur de l’Eglise protestante unie de France, célèbre le culte au temple de Blois de la rue des Minimes. « J’ai été élu en 2011 par le conseil presbytéral pour au moins 5 ans. A ma connaissance, j’étais le seul candidat mais on ne révèle jamais ce genre de détails. De toute façon, ce n’est pas la présidentielle, on ne met pas les pasteurs en concurrence. C’est une question de discernement et de profil. »
Pour Andras Kutasi, être pasteur, « ce n’est pas un statut mais un service ». Il insiste sur le fait qu’il n’est « pas propriétaire de la paroisse. Autrefois, on restait à vie mais aujourd’hui c’est différent. Il y a des fins de cycle et il faut parfois tourner la page. »
La paroisse de Blois qui compte environ 300 familles a la particularité d’être très dispersée. « Il faut se lever tôt si l’on veut vivre sa vie de chrétien, en sourit Andras Kutasi. Et parcourir de nombreux kilomètres pour rejoindre notre petite communauté. Mais nous faisons en sorte d’être fidèles à ceux qui ne peuvent pas se déplacer et nous proposons des cultes de secteur à Vendôme, Romorantin et Mer-Josnes-Beaugency. »
En 2012, les protestants ont vécu un moment important avec l’union de l’Eglise réformée de France et de l’Eglise évangélique luthérienne. « C’était une nécessité historique et spirituelle. Il n’y a plus aucune raison d’être émietté. Mais si tout le monde a voté pour cette réunification, le processus est assez long. »
Le prochain événement très attendu des protestants se déroulera en 2017 avec la célébration des 500 ans de la Réforme.

H. B.

Un pasteur tr s dansant

Fini le temps où les pasteurs-chanteurs arrivaient sur scène ‘’nouin nouin’’, sans vigueur. Avec le révérend Camara, plus question de jouer les ‘’blofeurs’’ sur scène. Il déménage. L’homme de Dieu guinche fort, même si certains puristes disent qu’il n’est pas bon danseur. Ce qui est sûr, il mouille la chemise.

 

 

Usher Aliman

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Remise de Dipl mes : 127 pasteurs c l br s

SociétéRemise de Diplômes : 127 pasteurs célébrés

Publié le mercredi 23 juillet 2014  |  Le Mandat

Comment

Le dimanche 20 juillet 2014, à Koumassi, plus précisément au centre du père Matthieu Ray, s’est tenue la cérémonie de remise de diplômes de la 14è promotion du Centre de formation biblique pour pasteurs (Cfbp) et de l’Institut de théologie évangélique d’Abidjan (Itea). Elle avait pour thème « Halte à l’analphabétisme spirituel ». En effet, c’est au total 127 pasteurs venus de divers horizons qui ont bénéficié d’une formation approfondie de la bible. Après avoir passé 2 ans au sein de ces centres de formation, ces apprenants ont reçu leurs diplômes des mains du Pasteur Jean Alao, président de cette cérémonie. Le verset biblique : Osée 4 :6 « Mon peuple péri par manque de connaissances », a servi au pasteur Jean Alao, conférencier à cette cérémonie, pour informer la population sur la lecture biblique. Selon lui, l’instruction est une chose que Dieu ne veut pas que ses enfants négligent. Elle leur permet de connaître ses décrets, ses ordonnances, ses instructions et ses lois qu’il a établis pour le bien de l’humanité et pour sa gloire. L’instruction est le moyen par lequel on acquiert la vérité qui affranchit. Elle améliore les connaissances et augmente le rendement dans le domaine étudié. « Nous avons besoin de nous instruire pour savoir décoder le message caché dans les évènements qui constituent nos vécus quotidiens. Nul ne peut bien servir un maître s’il ne connaît pas le goût, les exigences et les préférences de ce maître. Nous sommes des serviteurs de Dieu et ses enfants, son caractère est notre modèle », a-t-il déclaré. poursuivant, il a ajouté que l’analphabétisme spirituel est une maladie très grave. Il fait plus de victimes que le Sida et la fièvre Ebola. Il conduit les gens dans les sectes qui avertissent et les entraine en enfer. « Nous devons apprendre donc la volonté de Dieu dans la méditation des écritures saintes pour pouvoir vaincre l’ignorance et prendre le dessus sur le diable. Les vrais adorateurs sont ceux qui adorent Dieu en esprit et en vérité. Ce sont de tels adorateurs dont Dieu a besoin auprès de lui », a-t-il conclu.

Ismael Diaby

Commentaires

Archev que Guy Vincent Kodja : Les voies de sa vie

 

• Bishop, Archevêque ou Arcbishop, quel est votre titre ?

– Je suis Archevêque. Ce qui est une fonction et non un titre.  L’Archevêque émane de l’Evêque. C’est un grade au-dessus de l’autre. Mais l’Archevêque est un évêque. C’est un mot qui vient des anges et des archanges. Tout comme on dit un ministre d’Etat et un ministre tout court. Mais un ministre d’Etat reste un ministre. Il y a des gens qui emploient le thème archibishop, ce n’est pas juste. C’est plutôt « Arc bishop »  qui est l’appellation anglaise de l’Archevêque.

• Comment entre-t-on dans la fonction d’Archevêque ?

– Plusieurs aspects sont pris en compte. A savoir le mérite, le travail, les réalisations, la dimension sur le plan national et international et le charisme de la personne. A ce jour, j’ai plus de 30 églises et on continue d’en ouvrir d’autres. J’encadre et j’ai des Bishop sous mon autorité.

• La question, c’est de savoir s’il y a une instance de notation qui vous suit et entérine votre choix ? 

– Non, pas du tout. Vous ne pouvez pas devenir Evêque si vous n’êtes pas un pasteur. Mais avant, il faut être un Apôtre, c’est-à-dire le chef des cinq ministères de l’Eglise. Car il y a l’Apôtre, le Prophète, le Pasteur, le Docteur, et l’Evangéliste.  C’est un Apôtre qui peut devenir Evêque parce qu’il est considéré comme le chef desdits départements. Jésus-Christ a eu douze Apôtres. Et chaque Apôtre représentait une tribu d’Israël. C’est l’Apôtre qui aspire à devenir un Evêque car c’est un rang honorable. Mais cela nécessite une certaine conduite dans la vie de tous les jours. Les gens voient le côté apparent et ignorent l’antichambre. Dieu n’utilise pas quelqu’un par hasard. Si je n’avais pas été préparé, je n’aurais pas pu avoir ce potentiel spirituel. Maintenant, je n’ai pas à me vanter ou faire de la publicité avec le don que Dieu m’a donné. Entre l’appel et l’exercice, il y a la formation. Ça fait 28 ans que je prêche la parole de Dieu. J’ai accepté le Seigneur en 1985. J’ai commencé à prêcher en 1986 et j’ai gagné la majorité des habitants de mon quartier à Jésus-Christ. Dans la même année, je suis né de nouveau, c’est-à-dire j’ai parlé en langues. J’ai exhorté les gens à confier leur vie à Jésus-Christ. On priait pour des malades. Et ceux qui me connaissent et qui m’ont vu vous le diront. D’autres iront plus loin en disant que depuis l’âge de 7ans, je prêchais la parole de Dieu. En 1987, Dieu m’a utilisé pour ressusciter un enfant qui était mort. Valérie Djira est là comme témoin. De 1986 à 1997, je me suis instruit.

• Est-ce que vous comprenez que les gens soient plutôt sceptiques à votre égard. On vous a découvert en tant que chanteur. Et là, on vous revoit tel que vous êtes aujourd’hui…?

– Je ne cherche pas à leur prouver que je suis Evêque. Parce que ce n’est pas par complaisance que j’occupe cette fonction. Ceux qui viennent à l’église et écoutent les messages savent que ça ne vient pas d’un petit pasteur. La Bible parle du Roi David dont personne ne savait qu’il était un roi. C’est Dieu qui a demandé à Samuel de le consacrer. Il n’a pas accédé directement au trône. Il a été beaucoup persécuté, poursuivi et il s’est caché dans les grottes. Mais le jour où son heure est arrivée, les gens l’ont intronisé. Sinon, il y a très longtemps que je faisais l’œuvre de Dieu. C’est parce que je n’en faisais pas un métier que les gens ne l’ont pas su. C’est en 1997, quand je revenais de Londres où mon avion a failli s’écraser, que l’appel s’est fait insistant. En 1998, je me suis mis  entièrement au service du Seigneur Jésus-Christ en ouvrant mon église. Je travaillais encore au BURIDA et les gens ne savaient pas que j’étais un pasteur.

• En peu de temps, vous avez bâti l’une des plus grandes églises évangéliques de la Côte d’Ivoire. Où avez-vous eu les moyens ?

– Je ne comprends pas ces gens qui vont à l’église, qui disent croire en Dieu, mais qui ne croient pas aux miracles. Ils ne croient pas que Dieu peut changer leur vie. Ils ne croient pas que Dieu peut les élever. C’est en Côte d’Ivoire que je suis né et c’est ici que j’ai grandi. C’est ici aussi que Dieu m’a élevé devant tout le monde. C’est pour dire aux Ivoiriens que ce qu’Il a fait pour moi, Il peut aussi le faire pour eux. Dans la musique, on a été des précurseurs d’un mouvement, le rap. Et beaucoup de jeunes nous ont suivis. Parce qu’ils se sont dit : si nous avons réussi, eux aussi, ils peuvent réussir. Un homme de Dieu, c’est le sérieux dans ce qu’il fait. Avant de devenir pasteur, je travaillais et j’avais des affaires qui marchaient bien. Car depuis belle lurette, je fais des affaires. Pour construire cette église, j’ai apporté ma part grâce à mes économies en tant que Président-fondateur. Et chacun des fidèles de la MEG-VIE a apporté sa contribution. Donc, ce n’est pas une seule personne qui a bâti cette église. Et sachez également qu’il n’y a eu aucune aide extérieure pour la construction de ce temple.

• Est-ce que la MEG-VIE est affiliée à d’autres églises ?

– Non, la MEG-VIE est une institution. Elle n’est donc pas affiliée à une quelconque église. Car, ce sont les plus petits qui doivent s’affilier et pas le contraire. Par contre, nous collaborons avec d’autres églises sans problème. Nous collaborons également avec la Transatlantic Pacific Church (TAPAC), l’organisme mondial d’Evêques qui m’a consacré. Mais qui n’a aucune autorité sur nos églises.

• Qui sont vos amis dans le cercle des serviteurs de Dieu ?

– Dans l’œuvre de Dieu, je n’ai pas d’ami mais plutôt des frères. La Bible déclare : celui qui a trop d’amis, les a pour son propre malheur. L’église n’est pas un secteur amical, mais familial.  Avec la généalogie, il y a le père, la mère, les fils. L’expression «ami» n’est pas trop biblique. En tant que chrétien, vous pouvez avoir un seul ami ou deux, ça suffit.

• Est-ce que vous appartenez à une association de serviteurs de Dieu ?

– Je ne suis pas militant. Et je n’appartiens à aucune fédération de pasteurs. Il y a des pasteurs qui font de la politique. Et moi, je ne me mêle pas de ça. Je préfère être à l’écart. Parce que chaque association à sa vision. Sinon, j’ai des amis qui ont des fédérations avec qui j’ai de très bons rapports. Je préfère un réseau apolitique de leaders. Pour développer la vie sociale des pasteurs. Leur apprendre à être indépendants, à être à l’abri du besoin, et leur permettre de faire leur travail dans la crédibilité.

• En clair, vous faites cavalier seul…

– C’est ce que je viens de vous expliquer. On ne peut pas évoluer tout seul. Si vous faites cavalier seul, vous devenez “sectaires”. Or nous, on n’est pas une secte. Ce n’est pas parce que je ne suis pas dans une fédération que je fais cavalier seul. Il y a beaucoup de pasteurs qui me fréquentent parce qu’ils voient en moi un mentor, un père ou un grand frère. Je donne des conseils et j’aide des pasteurs d’autres églises. Je fréquente aussi des pasteurs qui me fréquentent également. Je vais prêcher dans leurs églises. Eux aussi, viennent prêcher dans la mienne. C’est un milieu dans lequel, je ne connais pas tout le monde. Même dans la musique, je ne me promenais pas avec tous les artistes.

• Ça donne l’impression que vous êtes trop suffisant…

– Je suis introverti de nature. Je suis très timide, contrairement à ce que les gens pensent. Je n’aime pas me faire voir. Pas que je suis suffisant. Même cette interview, je l’accorde par respect pour le directeur de ce magazine. Je n’aime pas créer le buzz, comme on dit. Je préfère vivre tranquillement. Mais bizarrement, les gens trouvent l’occasion pour m’exposer. Ceux qui me fréquentent sont mieux placés pour témoigner que je suis humble, que je ne méprise personne ; que je n’écrase personne et que je respecte tout le monde. Même mon domestique, je le respecte et depuis 14 ans, il est avec moi. Mes enfants l’appellent tonton. Si j’étais méprisant, il serait déjà parti.

• Venons-en à l’aspect des “affaires”. Est-ce normal pour un serviteur de Dieu de faire des affaires ?

– Je dirai que c’est normal. Lorsqu’on apprend qu’un pasteur a escroqué quelqu’un, les gens se moquent de lui.  Donc, la seule manière pour éviter cela, il faut que le pasteur soit à l’abri du besoin. Pour éviter ce genre de dérives, le pasteur doit investir honnêtement dans des affaires. Aujourd’hui, avec ma fonction d’Archevêque, je ne fais plus les affaires comme par le passé. Mais il y a des gens qui travaillent pour moi. Les escroqueries, les vols, les mensonges sont causés par la pauvreté. D’ailleurs, si je n’avais pas mes propres affaires, je n’aurais pas pu construire cette église. Donc, c’est toujours important de travailler pour être à l’abri du besoin, pour qu’on vous respecte. Les gens peuvent ne pas m’aimer, mais je ne mendie pas. Je n’escroque pas mes fidèles, je ne donne pas de fausses prophéties. C’est mon travail qui me permet de vivre. Mon salaire, mon loyer, mes factures d’électricité ou d’eau,  ma voiture de service et bien d’autres charges devraient être pris en charge par l’église. Mais je ne l’accepte pas, je m’en charge moi-même.

• Peut-être que vous êtes plus riche que l’église ?

– Pas du tout, je ne peux pas être plus riche que l’église, puisque c’est l’église qui fait de moi ce que je suis. Les charges que j’assume, c’est une manière de ne pas être un fardeau pour l’église, qui risque de couler. Donc, je préfère payer mes pasteurs pour qu’ils fassent bien l’œuvre de Dieu. Quant à moi, j’ai toujours pris l’habitude de me battre pour atteindre mes objectifs.

• Un train de vie élevé, avec des bijoux en or, de grosses cylindrées, une belle résidence… le luxe ! Alors, tout ça fait jaser !

– Je ne comprends pas ce qui peut faire jaser des gens. Pourquoi d’autres peuvent avoir de belles voitures et pas les pasteurs ? C’est quelle loi qui le dit ? Avant de devenir pasteur, j’avais déjà ce train de vie. C’est dans ça que Dieu m’a vu et m’a appelé pour faire son œuvre. Un pasteur doit faire plus envie que pitié. Un pasteur ne doit pas tendre la main, mais il doit donner. Un pasteur doit soutenir, soigner et aider ses fidèles et non les dépouiller ou les escroquer. Un pasteur doit faire du social. Et chacun doit vivre selon ses moyens. La seule chose que je ne fais pas, c’est de vivre au-dessus de mes moyens. Si je n’ai pas la capacité financière d’obtenir quelque chose, je ne la convoite pas.

• Acceptez-vous le terme de pasteur boucantier ?

– Non, non, non, je ne suis pas boucantier ! Je ne sais pas ce que cela signifie. Le problème en Côte d’Ivoire, c’est que les gens ne voyagent pas beaucoup. C’est pourquoi, ils donnent des titres tendancieux. Au Nigeria, tout près de nous, il y a des pasteurs qui possèdent des Jets privés, des bateaux… Moi, je n’ai rien de tout ça. Donc seraient-ils des pasteurs boucantiers ?  Aux Etats-Unis, un pasteur qui a plus de 800 fidèles, a sa sécurité assurée  par les services secrets américains avec un protocole qui l’accompagne. Parce qu’ils connaissent la valeur et l’importance des serviteurs de Dieu. Sinon, ce genre de réflexion est de la méprise et du mépris à l’égard des pasteurs.

Pourquoi un directeur ou un ministre a-t-il le droit d’avoir une belle voiture et pas le pasteur ? Je dois démontrer que Dieu est le détenteur de l’or et la richesse de ce monde. Dis-moi, qui peut suivre un Dieu pauvre ? Si vous êtes un pasteur et que vous êtes misérable, qui va suivre votre Dieu ? A la MEG-Vie, tous mes pasteurs ont leur voiture. Les gens se méprennent. J’ai travaillé pour avoir ce que je possède. Et ils me méprisent parce qu’ils souhaitent que je sois comme ils veulent. Malheureusement, c’est un faux jugement de leur part. Car ce que je fais, ce n’est pas par rapport à eux. Moi, je suis ce que Dieu veut que je sois. Il faut que les gens comprennent que les pasteurs dont on se foutait par le passé, c’est fini. Et cette époque est révolue.

• On trouve que les pasteurs sont riches pendant que des fidèles n’ont pas le prix d’un ticket de bus…

– Quand j’aide les gens de mon église, vous n’êtes pas présents. Depuis  2000, je nourris et j’héberge des familles, je scolarise des enfants, etc. Je n’aime pas trop exposer ce que je fais. Donc, ne généralisez pas la situation. La MEG-Vie n’est pas celle que vous croyez. En ce qui me concerne, il n’y a pas de pauvres dans mon église. Même les veuves ne sont pas pauvres parce qu’on les amène à s’investir dans des activités telles que le commerce. C’est pourquoi, ceux qui viennent à l’église, on leur apprend à entreprendre. On leur apprend le leadership dans les affaires. Pour dire que je ne leur donne pas du poisson, je leur apprends à pêcher. Dans l’église, il y a des cadres, des hommes et des femmes d’affaires qui aident d’autres frères ou sœurs de l’église à s’épanouir.

• Cela ne vous gêne-t-il pas qu’on colle l’étiquette d’«église de stars» à la MEG-Vie ?

– Vous ne pouvez gagner à Jésus que les gens de votre milieu. Les stars ont le droit de connaître le Seigneur comme tout le monde. Parce que si tu n’as pas Dieu  dans ta vie, tu es sans limite. Or en étant avec Dieu, il y a des choses que tu ne peux pas faire. C’est pourquoi il faut les encourager à aimer et à prier Dieu. Car très souvent, ils sont malades et c’est compliqué pour eux. Si ces artistes priaient et confiaient sincèrement leur vie à Dieu, on aurait évité beaucoup de malheur dans ce milieu vicieux. Sachez qu’à la MEG-Vie, il y a plus de non-stars que de stars. C’est parce que les gens se réfèrent à 2 ou 3  stars pour dire que c’est l’église des stars. Mais rien ne me gêne, car c’est de ce milieu que je viens, c’est ma famille. Les artistes chanteurs que Dieu a prévus pour moi, je ne peux pas les chasser de l’église, s’ils viennent. Et, je ne les vois pas comme des stars, mais plutôt comme des âmes. Ce n’est pas comme s’ils ont un traitement spécial. Ils s’assoient et prient comme tout le monde.

• Venons-en à la musique. Turbo, c’est fini ?

– Oui. Je crois que c’est fini (il rit).

• Alors, que devient l’aventure RAS et le mouvement rap qui est aujourd’hui  orphelin ?

– RAS a été une étape de ma vie grâce au Seigneur pour qu’on me reconnaisse dans l’avenir. Les gens oublient que lorsqu’on démarrait avec ce groupe, on avait entre 20 et 25 ans. Bientôt, j’aurai 50 ans. Mon premier fils a 27 ans. Vous me voyez aller faire du rap encore ? Quand tu es un père, il faut être responsable. Sinon, je deviens l’ami de jeu de mon enfant. Chaque chose en son époque. Il faut savoir partir. On ne va pas s’éterniser dans ce mouvement, il faut que d’autres jeunes fassent leur preuve. La vie est cyclique. On fonctionne par génération. Sinon, l’esprit de RAS est toujours présent dans le rap ivoirien.

• Avez-vous des nouvelles de Power ?

– Power est mon frère. Nous sommes toujours en contact. Lui, par contre, il continue sa carrière musicale en tant que chanteur-rappeur et arrangeur. Il prépare même un nouvel album.

• Comment se comporte le double album que vous venez de sortir ?

– Je ne veux pas faire une carrière musicale. L’album précédent baptisé ‘’Jésus, prends mon gbo’’ est sorti en 2003. Mais j’ai sorti cette œuvre pour dire merci à Dieu. C’est un double album de reconnaissance composé de 17 titres. Il y a de la louange et de l’adoration et il se comporte déjà bien auprès des mélomanes.

• Depuis quelques semaines vos prédications sont diffusées sur radio JAM qui n’est d’ailleurs pas une radio confessionnelle. Pourquoi ?

– Effectivement mes messages sont diffusés tous les dimanches d’abord à 8h00 et repris à 21 heures. Je viens du peuple qui me connaît. Parce que je ne suis pas un pasteur ordinaire. J’ai un parcours, du groupe RAS à la fonction d’Archevêque. Ceux qui m’ont entendu en tant qu’artiste, je veux qu’ils m’entendent maintenant en tant qu’Archevêque. Donc, il faut que je leur donne le message pour qu’ils puissent comprendre que ce n’est pas de l’amusement. Et les révélations et la profondeur des prédications qui sont données. Il faut atteindre une haute dimension spirituelle pour les prêcher. Cela permettra aux gens de me sortir du carcan d’artiste. Parce que je ne suis plus artiste. Je suis un Président d’Eglise, un Patriarche et un Archevêque reconnu sur le plan international. C’est pourquoi, je passe sur une radio commerciale pour faire diffuser mes messages.

• Que retenir de vous, finalement ?

– Qui suis-je pour que les gens portent leur regard sur moi ? Je souhaite plutôt qu’on se tourne vers le Seigneur Jésus-Christ. Me concernant, qu’on retienne que je suis quelqu’un qui aime faire du bien. Et qui a l’amour profond pour son prochain. Un conseil pour se racheter du mal que l’on fait : c’est de faire du bien. Que les Ivoiriens soient fair-play et apprennent  de nouveau à s’aimer véritablement.

 

Par O. A. Kader, C. Kipré & Charly L.

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Mukuna, pasteur ou mannequin

mukunaManequain

Les posters de l’évêque Pascal Mukuna, affichés sur les panneaux disséminés dans la ville par la minuscule boutique d’habillement «Bitshilux», ne reflètent pas l’image d’un homme de Dieu.

Mais plutôt d’un homme collé aux plaisirs de la chair qui se cache derrière la parole de Dieu. Les photos du très controversé pasteur de l’ACK-assemblée chrétienne de Kinshasa n’ont rien avoir avec une vie religieuse conforme aux saintes écritures.
A travers ces images, Mukuna s’éloigne complètement des écritures saintes. Pourtant dans son église, le pasteur-patron prêche ces fidèles sur l’enlèvement, lequel interdit les enfants de Dieu d’aimer ce monde rempli des pêchés. Ces affiches suscitent beaucoup des réactions dans l’opinion. L’interrogation reste unique.

Comment un oint de Dieu peut se comporter ainsi. «C’est marrant pour un pasteur de s’afficher ainsi. Je me pose la question de savoir si Mukuna est pasteur ou sapeur», s’indigne un habitant de Bandalungwa en regardant les clichés placardés sur les panneaux. Et ce, bien que cela paraisse illogique dans l’opinion. Les initiés savent que la majeure partie des pasteurs sont des manipulateurs des consciences. Ils profitent de la situation socio-économique du pays pour s’enrichir sur le dos de la population en marchandant Dieu. Les cas sont légions. Hormis Mukuna, un ancien boxeur devenu pasteur pour se faire du beurre au détriment de la population. Le cas Denis Lessie fait foi. Cet escroc et petit pasteur a maraudé plus d’un million de dollars américains à l’ancien ministre du budget et il a eu à répondre de ses actes devant les instances judiciaires. Un autre, c’est Sony Kafuta. Le général de l’armée de l’éternel a récolté des sommes faramineuses à ces fidèles et autres partenaires pour achever les travaux de son église.


Chose qui n’est pas encore faite au moment même nous sommes sous presse. L’opinion se souviendra aussi des contraceptifs et préservatifs retrouvaient dans son bureau lorsqu’il a été pris d’assaut pendant des troubles des dernières élections de 2006. Ces cas évoqués décryptent l’image ternie des pasteurs Rd-Congolais. «RD-CONGONEWS» reviendra avec force détail à la prochaine édition sur la vie des faux pasteurs.

Patrice Ngoy Musoko via son nouvel opus «Pasteur patron» avait fustigé les comportements indignes des ces pasteurs. Bien que lui-même n’est pas exempté. Aujourd’hui, c’est le faux vrai pasteur Mukuna qui est l’homme orchestre de la scission de DCMP et de la crise qui couve cette association sportive. Comment expliquer qu’un pasteur puisse se mêler dans le football, discipline ne concordant aucunement avec la vie pastorale. Mukuna doit plutôt s’occuper de son fils Trésor Mukuna, emporté par le plaisir du monde afin de le ramener à la vie chrétienne, en lieu et place de diviser toute une famille sportive à des fins occultes.
yves buya


Source : Congo News

Mission vang lique. Sept chr tiens ont t baptis s par immersion

Samedi soir, sept jeunes participant à la mission évangélique -arrivée il y a une semaine à Plougrafan- ont été baptisés.

Lors de cette cérémonie, les pasteurs de la mission ont chanté, prêché la parole de Dieu et fait venir des chrétiens pour des témoignages. 

Sept jeunes gens ont par la suite été baptisés. La particularité : ils sont plongés dans l’eau et ne peuvent se baptiser qu’à partir de 16-17 ans. “Car, enfant, on ne connaît pas le bien et le mal”, estime le pasteur Gazeau.

Les 80 caravanes de la mission évangélique partaient ce dimanche vers la Manche.

Mission évangélique. Sept chrétiens ont été baptisés par immersion

Samedi soir, sept jeunes participant à la mission évangélique -arrivée il y a une semaine à Plougrafan- ont été baptisés.

Lors de cette cérémonie, les pasteurs de la mission ont chanté, prêché la parole de Dieu et fait venir des chrétiens pour des témoignages. 

Sept jeunes gens ont par la suite été baptisés. La particularité : ils sont plongés dans l’eau et ne peuvent se baptiser qu’à partir de 16-17 ans. “Car, enfant, on ne connaît pas le bien et le mal”, estime le pasteur Gazeau.

Les 80 caravanes de la mission évangélique partaient ce dimanche vers la Manche.