Yamoussoukro : Paroisse Ebn / Zohin Richard consacré Pasteur principal

Région

Yamoussoukro : Paroisse Ebn / Zohin Richard consacré Pasteur principal

Publié le mercredi 30 avril 2014  |  Soir Info

L’apôtre Zohin Richard a été ordonné Pasteur principal du temple de l’Eglise la Bonne Nouvelle (Ebn) des 220 logements de Yamoussoukro. Cette cérémonie a eu lieu le samedi 19 avril 2014 après la consécration officielle de cette paroisse. La double manifestation a été présidée par le Révérend-père, Kpandji Bernard qui a confié l’église Ebn à Jésus, afin que tous ceux qui y entrent le découvrent et que la puissance de Dieu se manifeste dans ce temple bâti plus précisément au quartier Député, sur un espace de 1054m2, non loin de l’église catholique Notre Dame des Grâces. Rappelons que les quelques 500 fidèles que compte à ce jour, Ebn bénéficient de l’encadrement de 10 Pasteurs. Par ailleurs, l’église nourrit la noble ambition de s’implanter partout en Côte d’Ivoire, et même hors du pays, à travers la construction de temples. Comme besoins immédiats, Ebn a exprimé le désir de se voir doté de bureaux, afin de coordonner ses activités, mais aussi d’une salle, pour l’école de dimanche, et d’une clôture qui sécurise ses locaux. Notons que le nouveau pasteur principal de la paroisse des 220 logements est natif de Bangolo, où il a débuté ses études. Ex-agent de la Palm-industrie puis de la Sodefel et du périmètre rizicole de Taki-Salékro (Tiébissou), Zohin Richard s’est finalement installé à Yamoussoukro où il mène depuis peu des activités personnelles.

Camille SIABA (Correspondant à Yamoussoukro)

Comment

 Commentaires

Clarisse Mpanumpanu consacrée pasteur

Fille d’un célèbre homme politique, éloquente, toujours coquette, très avenante, Clarisse Mpanumpanu est une excellente communicante qui ne se contente pas de marteler les évidences bibliques et théologiques. Elle véhicule la parole chrétienne avec méthode et pédagogie. Là où bon nombre de ses pairs jouent à isoler les fidèles du quotidien, la toute nouvelle pasteur prend le chrétien globalement en lui apprenant comment affermir sa foi mais aussi comment être un bon partenaire dans le couple, un bon parent et un bon fils ou une bonne fille. Une illustration : là où certains pasteurs imposent le mariage civil et le mariage religieux à leurs fidèles, Clarisse Mpanumpanu avertit : «  Nulle part dans la bible l’on parle de mariage religieux, ce sont toujours les parents qui marient leurs enfants et leur accordent leur bénédiction. Qu’il en soit ainsi tant que les coutumes appliquées ne sont pas en contradiction avec la parole de Dieu. Le pasteur peut évidemment aussi bénir le mariage tout comme le couple peut contracter un mariage civil, s’il le souhaite ».

Présent également à cette cérémonie de consécration, pasteur Langa a souligné la patience et l’humilité de sa nouvelle collègue : « En ce moment où nous observons une prolifération préoccupante des pasteurs, prophètes, bishop, évangélistes, apôtres… Clarisse Mpanumpanu a attendu deux décennies avant d’être consacrée pasteur et pourtant, elle répandait déjà avec ferveur et pertinence la parole de Dieu depuis son adolescence ». Lorsqu’à genoux elle reçoit l’onction du pasteur officiant, la nouvelle ministre de Dieu ne peut retenir des larmes qui ruissellent comme un fin collier des cristaux sur son visage coloré d’une émotion débordante. Derrière elle, à genoux également, son mari « prend l’engagement de soutenir son épouse dans son ministère ». Dès le lendemain, l’église RIDI d’Angers recevait celle qui désormais assure sa direction.|Botowamungu Kalome (AEM)

JPEG - 82.9 ko

Entrée dans l’église de Clarisse Mpanumpanu accompagnée de son mari Ricardo Mateus|Photo : AEM

 
JPEG - 77.8 ko

Les pasteurs Sese Ntela (à gauche) et Langa emmenant Clarisse Mpanumpanu à l’autel|Photo : AEM

 
JPEG - 102.8 ko

Effervescence dans l’église|Photo : AEM

 
JPEG - 83.9 ko

Clarisse Mpanumpanu brandit la bible reçue de l’église RIDI de Nantes|Photo : AEM

 
JPEG - 81.6 ko

Deux fidèles accompagnent Clarisse Mpanumpanu pour l’ordination|Photo : AEM

 
JPEG - 91.1 ko

À genoux et entourée d’autres pasteurs, Clarisse Mpanumpanu est consacrée pasteur|Photo : AEM

 
JPEG - 93.6 ko

Les chantres de RIDI qui ont réussi une prestation remarquable|Photo : AEM

 

Le cheptel malien en péril : Le Gouvernement impuissant

elevage

C’est un réel cri de cœur que les pasteurs maliens réunis en colloque les 16 et 17 avril 2014 à Bamako, ont émis. Ils demandent au gouvernement et à ses partenaires de réagir de toute urgence, avant la période de soudure (mai-juillet) sinon une réelle hécatombe plane sur le cheptel dans  4 régions du Mali.

A la faveur de la clôture, de colloque qui a vu la participation de tous les partenaires techniques et financiers du Mali intervenant dans le domaine de l’élevage au Mali avec le royaume de la Belgique en tête, les pasteurs participants venus de toutes les régions du Mali en ont profité pour se faire entendre du danger imminent qui guette le cheptel des régions de Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal.

Ainsi, dans une motion lue à la clôture, ils ont remercié les PTF du Mali qui accompagnent le pastoralisme puisque convaincus de son rôle primordial dans la réduction de la pauvreté et le développement global du Mali ; reconnaissant  la volonté politique des autorités à promouvoir le pastoralisme au plan national, saisissent l’occasion offerte par cet atelier pour attirer l’attention du Gouvernement malien sur la redoutable crise en perspective dans les zones pastorales des régions de Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal, suite au déficit caractérisé du fourrage.

Et qu’à cet effet, si rien n’est fait avant la période de soudure allant de mai à juillet 2014, il faudra s’attendre inévitablement à une forte mortalité animale et par ricochet l’anéantissement des moyens d’existence, déjà précaires au sortir de la récente crise qu’a vécue la zone (centre et Nord du Mali), des éleveurs pasteurs.

Ils ont également décrié l’insécurité résiduelle qui entrave à présent les efforts de reprise des activités socio économiques particulièrement dans les zones pastorales. Il faut noter que la situation sécuritaire précaire de ces zones font d’elles des zones de vole de bétail par excellence et les éleveurs payent le prix fort de ces actes de banditisme.

A la fin du colloque, les participants ont fait des recommandations portant entre autres sur : la définition d’une nouvelle politique nationale d’élevage ; l’application effective des textes législatifs et réglementaires essentiels au pastoralisme, leur diffusion et, procéder à une relecture prioritaire de ceux liés à la commercialisation du bétail (y compris les accords bilatéraux), à la sécurisation de l’espace et des autres ressources pastorales et poursuivre l’actualisation de la législation vétérinaire ; l’amélioration de la compétitivité des filières, la sécurisation des biens, droits et moyens d’existence des peuple pasteurs, à l’accès aux services de base et à leur inclusion politique.

Harber MAIGA

Chrétiens renégats, gardez la foi !

Matthias Griesshammer ne tend plus l’autre joue. Il s’indigne et “montre les crocs”, comme il dit. Sa paroisse de Hanovre perd 130 fidèles chaque année. Le pasteur leur a donc écrit une lettre en guise d’adieu : “Dieu ne rompt pas le contrat qui le relie à nous les Hommes, c’est pourtant ce que vous avez fait en quittant la communauté chrétienne. … Vous avez désormais plus d’argent sur votre compte en banque [en Allemagne, les croyants sont soumis à l’impôt religieux], mais voilà ce que vous n’aurez pas : un pasteur à votre enterrement.” Ces mots lui donnent mauvaise conscience, a pesté sans tarder Miguel Rodriguez, qui comptait parmi les ouailles du pasteur, dans une émission de radio.

Il faut dire que le ton de Griesshammer est pour le moins inhabituel. De l’Eglise nous attendons une posture d’humilité, même dans l’échec. C’est à Düsseldorf qu’ils sont le plus nombreux à quitter l’Eglise, et plus encore chez les protestants que chez les catholiques. L’Eglise a donc décidé de réagir avec une campagne d’affichage : “accordez-nous un mot”. Difficile de faire plus mendiant. L’Eglise ne gagnerait-elle pas plutôt à se rebeller contre tous ces maux qui l’assaillent ?

La foi à la carte

A croire que l’affaire Tebartz van Elst [évêque allemand relevé de sa charge pour avoir engagé des dépenses somptuaires dans la rénovation de son centre diocésain] a été le signal qu’attendaient de nombreux fidèles pour concrétiser leur retrait de la communauté. Le nombre d’apostats ne cesse en effet d’augmenter depuis le scandale de Limburg. Pour bon nombre de lutheriens, la faute en incombe probablement moins à l’émergence d’une véritable communauté œucuménique qu’au fait que l’Eglise est aujourd’hui considérée comme un service à la demande. Il est socialement acceptable de tourner le dos à sa communauté religieuse, et – généralement – sans conséquence. Quiconque souhaitant ensuite se présenter devant l’autel, faire baptiser ses enfants ou prier pour son salut après avoir été diagnostiqué d’une maladie incurable, pourra toujours revenir.

L’Eglise protestante n’en fait pas une montagne : “Vous souhaitez réintégrer la communauté après un temps d’absence ou suite à une nouvelle expérience ? Pas de problème !” affirme le site internet evangelisch.de. La foi à la demande. Pas besoin d’avoir la foi du charbonnier pour être un membre légitime de l’Eglise. Tout bon pasteur est lui-même souvent hanté par le doute sur l’existence de Dieu, sur sa miséricorde et sur sa toute-puissance. Qui d’ailleurs n’en douterait pas en voyant ce qui se passe dans la rue ou au journal du soir ?

Il est aussi important pour l’Eglise que les gens se comportent comme des “chrétiens de culture”, ainsi que le revendiquait Thomas Mann, et qu’ils fassent vivre les valeurs et les rituels chrétiens. Les 4,7 milliards d’euros qu’a rapportés l’impôt religieux à l’Eglise protestante l’année dernière ont essentiellement bénéficié aux œuvres paroissiales et de jeunesse ainsi qu’aux garderies.

Une communauté qui doute

L’Eglise rassemble un grand nombre de gens. Essentiellement des gens qui doutent. Elle accueille ceux qui ne sont pas sûrs de croire. Dans ses moments de pire détresse, Martin Luther lui-même, “quand il ne pouvait plus croire en rien, s’est accroché à un simple bout de papier disant : je suis baptisé”, écrit Jan von Lingen dans son livre Noch eine Frage, Herr Pfarrer [Encore une question, Monsieur le pasteur].

Et pourtant, cette absence de foi absolue ou de pensée rationnelle scientifique ne suffit pas expliquer pourquoi les Allemands rechignent de plus en plus à payer l’impôt religieux.

Il était une fois une petite fille, dont les parents étaient morts et qui était si pauvre qu’elle n’avait plus de toit où s’abriter et plus de lit où se reposer. Elle n’avait en tout et pour tout que les vêtements qu’elle portait sur son dos et un morceau de pain qu’une âme charitable lui avait mis dans la main. Elle était néanmoins bonne et pieuse, car se sachant abandonnée du reste du monde, elle allait dans la foi du Dieu miséricordieux.

La foi mal vue

Tout le monde connaît la suite de ce conte [Une pluie d’étoiles, des frères Grimm].

L’enfant donne tout ce qu’elle possède jusqu’à ce qu’une pluie d’étoiles se déverse sur elle avant de se transformer en pièces d’or. Ce n’est pas parce qu’elle est charitable et donne ses vêtements que la petite fille du conte nous fascine. C’est parce qu’elle ne doute pas. Parce qu’elle n’hésite pas. C’est précisément ce que signifie le mot “pieux”, aujourd’hui peu usité. Il est devenu rare de se sentir sûr de soi et en sécurité. On nous a appris à douter et à tout remettre en question. Le monde moderne et démocratique dans lequel nous vivons ne serait pas possible sans cela. Et c’est pour cela que la foi offre à ceux qui en ont besoin, un instant de répit.

Il n’est pas possible de prévoir quand nous aurons besoin de ce moment de répit. Mais la réaction du pasteur Griesshammer montre bien que nombreux sont ceux qui, face à la mort, retrouvent la foi et cherchent des réponses dans la religion.

Nul doute que le pasteur Griesshammer connaît le conte Une pluie d’étoiles. Lui à qui il n’est plus rien resté, lui que ses ouailles ont abandonné. Jusqu’à ce que la pluie d’or tombe du ciel. Ca n’existe que dans les contes, se dit-il peut-être. 

Pour un pasteur alsacien, l’homosexualité est une maladie que l’Eglise doit aider à guérir

Bernard Laiblé. (Photo : Facebook)En Alsace-Moselle, le débat sur l’opportunité d’une bénédiction des mariages homosexuels se durcit au sein des Eglises protestantes. Les paroisses de l’Union des Eglises protestantes d’Alsace-Lorraine (Uepal) ont jusqu’au 30 avril pour faire remonter leurs réflexions. Les dirigeants de l’Uepal prévoient ensuite de prendre une position officielle lors de leur assemblée fin juin.

A quelques semaines de sa clôture, les discussions se crispent sans surprise sur la nature même de l’orientation homosexuelle. Pour le pasteur Bernard Laiblé, de Wolfisheim, dans le Bas-Rhin, les débats organisés dans les paroisses donnent très largement la parole aux partisans d’une reconnaissance religieuse des unions de couples de même sexe. Le retraité, fermement opposé à une telle évolution, a rédigé en début d’année un texte intitulé « Pourquoi nous disons non à la bénédiction de ”mariages” homosexuels »dans le but de « montrer qu’il y a une autre compréhension de la question » au sein de son Eglise.

L’homosexualité, un péché ?

Pour Bernard Laiblé, le projet de bénir les mariages homosexuels menace « la cohésion interne de l’Eglise ». Il risquerait d’éloigner l’Uepal des autres Eglises chrétiennes, mais surtout d’une partie non négligeable des protestants eux-mêmes. S’appuyant sur la pensée des psychanalystes Freud et Jung, l’homme d’Eglise définit dans son texte de 14 pages l’homosexualité comme une « maladie psychique » caractérisée par la « non-acceptation de soi » et un « péché », contraire aux enseignements de la Bible. En réponse aux évolutions de la société, l’ancien inspecteur ecclésiastique défend donc l’idée que l’Eglise doit proposer son aide et son pardon aux homosexuels pour les mener à la « guérison » plutôt que d’accepter et favoriser leur égarement.

Pour ses détracteurs, cette intervention est discriminatoire et caractéristique de l’homophobie religieuse. Un groupe de partisans de la bénédiction des mariages homosexuels, qui avait publié en janvier un « Manifeste pour un débat serein », a réagi aux propos de Bernard Laiblé dans un nouveau texte. Ils y réfutent notamment la caractérisation de l’homosexualité comme maladie et dénoncent l’encouragement des thérapies pour « guérir » les homosexuels à l’heure où les initiateurs de ce type d’expériences aux Etats-Unis reconnaissent leur échec et les traumatismes qu’ils ont infligés à leur public.

Circulant d’abord en interne au sein de l’Eglise et parmi son réseau d’amis, le texte de Bernard Laiblé a finalement été relayé sur le réseau social Facebook par des sympathisants fin février et rassemble à ce jour près de 150 soutiens, (paroissiens, pasteurs…) Cette « contribution au débat », qui n’était d’après son auteur « pas destinée à sortir de l’Eglise » choque dans son contenu et a mené l’Uepal à rappeler ses pasteurs à l’ordre : pendant sa phase de réflexion interne, le débat de l’Eglise ne doit pas s’étaler dans les médias.

James Franco va jouer les pasteurs

L’acteur américain vu dans la première trilogie « Spider-Man » interprétera bientôt un journaliste gay devenu pasteur.

James Franco va jouer les pasteurs

James Franco est un acteur caméléon. Après avoir joué un fils de milliardaire dans « Spider-Man », un chercheur dans « La Planète des Singes: les Origines » ou encore un personnage loufoque dans « Le Magicien d’Oz », il sera cette fois un journaliste gay militant qui deviendra un pasteur fermement opposé à l’homosexualité.

Selon Deadline qui révèle l’information, la réalisation de ce drame sera assurée par Justin Kelly, bientôt à l’affiche de « Maps of the Stars » de David Cronenberg. Il s’agit d’un film inspiré de l’histoire de Michael Glatze et racontée dans le New York Times.

Le tournage devrait débuter cet été et James Franco jouera également les producteurs, aux côtés de Gus Van Sant.

Auteur: Olivier Sudrot Voir tous les articles de Olivier Sudrot
Diplômé d’un Master2 de journalisme, Olivier Sudrot est avant tout un passionné du monde des médias et il apporte a Buzzmedias.net son expertise concernant les audiences, les nouvelles émissions, les séries tv et le cinéma. Google

Twitter

Pas de place dans l’Eglise pour des prêtres médiocres !

10066468986_9a649ac76f_z

En tant qu’ancien séminariste, et ancien responsable de la formation des prêtres, le pape François parlait avec expérience, lundi 14 avril dernier, devant les séminaristes italiens du “Leoniano”, un séminaire diocésain de la province du Latium. Un discours exigeant, mais ô combien encourageant.

Prêtre ce n’est pas exercer un métier, c’est devenir un pasteur à l’image de Jésus !

Un discours ferme mais encourageant du pape à des séminaristes

Les séminaristes du “Leoniano” sont prévenus. Lundi 14 avril dernier, le pape François leur a adressé un discours ferme mais encourageant sur la fonction de prêtre au sein de l’Eglise. “Il n’y a pas de place dans l’Eglise pour des ministres médiocres qui utilisent le peuple de Dieu à leur avantage” a-t-il déclaré devant ce séminaire de la province du Latium. Ajoutant “Malheur aux pasteurs d’Israël, qui ne paissaient qu’eux-même” citant l’Ecriture sainte.

Soixante kilomètres à pied pour rencontrer le pape François

Des propos qui auront peut être effrayé certains, mais qui a eu le mérite de remettre ces séminaristes au coeur de leur formation ecclésiastique. Pour rencontrer le pape, certains étudiants de ce séminaire régional avait fait le trajet à pied, de la ville d’Anagni jusqu’à Rome. Une soixantaine de kilomètres pour se faire encourager dans leur vocation par le pape François. Un trajet symbolisant également leur chemin de formation à parcourir avec enthousiasme et persévérance, malgré les difficultés.

Prêtre, ce n’est pas un métier

“Chers séminaristes, vous n’êtes pas en train de vous préparer à exercer un métier, à devenir les fonctionnaires d’une entreprise ou d’un organisme bureaucratique. Je vous en prie ne tombez pas dans ce piège. Vous devez devenir des pasteurs à l’image de Jésus. Et si vous n’êtes pas disposés à suivre cette voie, ayez le courage de chercher un autre chemin. Il y a de nombreuses manières dans l’Eglise d’offrir un témoignage chrétien” a averti le souverain pontife, devant ces étudiants. En clair, le chemin de la prêtrise est exigeant. Autant s’en écarter si l’on a pas les forces nécessaires.

Sources : Vatican News

Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille pour le site web de Radio Notre Dame comme rédacteur et animateur des réseaux sociaux. Il anime également des matinales. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre le site d’information économique, Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l’Institut européen de journalisme et membre de l’Association des journalistes de défense.

« Devenez des pasteurs à l’image de Jésus » – News.va

2014-04-14 Radio Vatican

(RV) Il n’y a pas de place dans l’Eglise pour des ministres mediocres qui utilisent le peuple de Dieu à leur avantage. C’est l’avertissement lancé par le Pape François à un groupe de séminaristes italiens. Malheur aux pasteurs d’Israël, qui ne paissaient qu’eux-mêmes, a-t-il lancé en citant l’Ecriture Sainte. La semaine dernière, le Saint-Père s’était adressé la communauté de l’Université pontificale grégorienne, et des instituts ponticaux biblique oriental, trois institutions dirigées par les jésuites. Ce lundi, il a reçu les membres d’un Collège pontifical, le Leoniano, fondé par Léon XIII en 1897, confié au moment de sa création à la Compagnie de Jésus.

Aujourd’hui, ce collège, destiné aux séminaristes du Sud du Latium, est dirigé par le clergé diocésain. Pour rencontrer le Saint-Père, les étudiants de ce séminaire régional avaient fait le trajet à pied, de la ville d’Anagni jusqu’à Rome, soit une soixantaine de kilomètres, pour symboliser leur chemin de formation à parcourir avec enthousiasme et persévérance. Un chemin exigeant, qu’il faut vivre dans un climat évangélique, a averti le Pape François en invitant les futurs pretres à réfléchir sérieusement sur leur avenir.

« Chers séminaristes, vous n’êtes pas en train de vous préparer à exercer un métier, à devenir les fonctionnaires d’une entreprise ou d’un organisme bureaucratique. Je vous en prie ne tombez pas dans ce piège. Vous devez devenir des pasteurs à l’image de Jésus. Et si vous n’êtes pas disposés à suivre cette voie, ayez le courage de chercher un autre chemin. Il y a de nombreuses manières dans l’Eglise, d’offrir un témoignage chrétien.» Pour le Souverain Pontife cela vaut pour tous les séminaires qui doivent transformer des projets vocationnels en des réalités apostoliques fécondes, dans un climat de prière, d’étude et de fraternité.

« Devenez des pasteurs à l’image de Jésus »

     Accueil > Eglise > dernière mise à jour: 2014-04-14 13:12:55




(RV) Il n’y a pas de place dans l’Eglise pour des ministres mediocres qui utilisent le peuple de Dieu à leur avantage. C’est l’avertissement lancé par le Pape François à un groupe de séminaristes italiens. Malheur aux pasteurs d’Israël, qui ne paissaient qu’eux-mêmes, a-t-il lancé en citant l’Ecriture Sainte. La semaine dernière, le Saint-Père s’était adressé la communauté de l’Université pontificale grégorienne, et des instituts ponticaux biblique oriental, trois institutions dirigées par les jésuites. Ce lundi, il a reçu les membres d’un Collège pontifical, le Leoniano, fondé par Léon XIII en 1897, confié au moment de sa création à la Compagnie de Jésus.

Aujourd’hui, ce collège, destiné aux séminaristes du Sud du Latium, est dirigé par le clergé diocésain. Pour rencontrer le Saint-Père, les étudiants de ce séminaire régional avaient fait le trajet à pied, de la ville d’Anagni jusqu’à Rome, soit une soixantaine de kilomètres, pour symboliser leur chemin de formation à parcourir avec enthousiasme et persévérance. Un chemin exigeant, qu’il faut vivre dans un climat évangélique, a averti le Pape François en invitant les futurs pretres à réfléchir sérieusement sur leur avenir.

« Chers séminaristes, vous n’êtes pas en train de vous préparer à exercer un métier, à devenir les fonctionnaires d’une entreprise ou d’un organisme bureaucratique. Je vous en prie ne tombez pas dans ce piège. Vous devez devenir des pasteurs à l’image de Jésus. Et si vous n’êtes pas disposés à suivre cette voie, ayez le courage de chercher un autre chemin. Il y a de nombreuses manières dans l’Eglise, d’offrir un témoignage chrétien.» Pour le Souverain Pontife cela vaut pour tous les séminaires qui doivent transformer des projets vocationnels en des réalités apostoliques fécondes, dans un climat de prière, d’étude et de fraternité.

Un pasteur appelle à aider les homosexuels à guérir de leur “névrose”

En plein débat sur la bénédiction du mariage homosexuel chez les protestants, un pasteur alsacien fait circuler une pétition qui invite l’Eglise à aider les homosexuels à guérir de leur “névrose sexuelle”, une initiative dont se distancie l’Union des églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (UEPAL).
Alors que le débat sur une possible bénédiction des mariages homosexuels doit être tranché d’ici à la fin du mois de juin au sein de l’UEPAL, une pétition à l’initiative d’un pasteur strabourgeois, ancien inspecteur ecclésiastique, Bernard Laiblé, s’y oppose fermement.

Son texte, qui a déjà recueilli 140 signatures de pasteurs, conseillers presbytéraux et paroissiens, affirme un “refus catégorique” de voir l’Eglise bénir les couples du même sexe, a-t-il indiqué vendredi à l’AFP.
Ce document d’une quinzaine de pages exprime le refus que l’Eglise bénisse le “péché” spirituel des personne de même sexe, estimant une telle bénédiction “contraire au projet du Créateur”.
“L’homosexualité est une névrose sexuelle qui comme toutes les névroses peut être traitée. (…) D’un point de vue spirituel elle est à la fois une d’identité et une conduite pécheresse”, affirme l’auteur du texte, qui cite le fondateur de la psychanalyse .
“L’Eglise peut aider un certain nombre de gens à s’en sortir et c’est ce que nient mes détracteurs”, a précisé Bernard Laiblé.
La direction de l’UEPAL, interrogée par l’AFP, a pris ses distances avec cet appel.
“Cette initiative est une initiative personnelle et pas une initiative de l’UEPAL dans cette question qui invite au débat”, a indiqué la direction de l’Union des églises protestantes.
L’UEPAL a prévu un débat interne les 28 et 29 juin consacré à la bénédiction des unions de même sexe.
En vue de ce débat, elle a publié un document théologique préparatoire qui résume les arguments pour et contre. L’issue du débat est encore incertaine: l’annonce d’un éventuel report le 30 juin n’est pas exclue, a précisé la direction de l’UEPAL.
Dans un premier manifeste, diffusé en février, des pasteurs avaient appelé de leur côté à un “débat ouvert” sur la bénédiction des couples homosexuels. Sans se prononcer explicitement en sa faveur, ces pasteurs avaient estimé que “tout amour sincère, libre et responsable est l’expression d’une création bénie de Dieu”.